T'es taré GutKaiser
non je suis occupé par les upanishads + relire schopenhauer faut aussi que je jette un oeil aux monades néoplatonicienne/spinozienne/leibnizienne en ce moment, très occupé par ça d'ailleurs
Leopardi a objecté dans son plotin et porphyre au suicide l'amitié, la perte du lien avec les autres ce que je trouve amusant car autrui me renforce dans mon désir (infini giacomo ?) d'isolement https://ethicsofsuicide.lib.utah.edu/selections/giacomo-leopardi/
Le 25 mars 2024 à 23:41:30 :
non je suis occupé par les upanishads + relire schopenhauer faut aussi que je jette un oeil aux monades néoplatonicienne/spinozienne/leibnizienne en ce moment, très occupé par ça d'ailleurs
C'est bien que tu t'intéresse à la philosophie mais il ne faut pas tomber dans le travers d'être un "rat de bibliothèque" sinon tout le sens du livre se dissipe. Il faut voir la vie comme un processus d'ensemble qui nécessite une pleine et vivante indépendance.
Ces enfoirés de psy qui pathologisent des traits de caractères et les ahuris comme l'auteur qui les confortent car ils aiment les étiquettes
Pavé Cesar.
Le 25 mars 2024 à 23:41:30 :
non je suis occupé par les upanishads + relire schopenhauer faut aussi que je jette un oeil aux monades néoplatonicienne/spinozienne/leibnizienne en ce moment, très occupé par ça d'ailleursLeopardi a objecté dans son plotin et porphyre au suicide l'amitié, la perte du lien avec les autres ce que je trouve amusant car autrui me renforce dans mon désir (infini giacomo ?) d'isolement https://ethicsofsuicide.lib.utah.edu/selections/giacomo-leopardi/
Intéressant je lirai potentiellement quand j'aurai le temps mais j'ai la chance d'avoir quand même de vrais amis que je vois quelquefois et c'est si rares qu'il ne faut pas négliger cette aubaine.
Le 25 mars 2024 à 23:46:30 :
Ces enfoirés de psy qui pathologisent des traits de caractères et les ahuris comme l'auteur qui les confortent car ils aiment les étiquettes
Très vrai. Très limitant ces cases.
en termes d'anxiété sociale j'ai très souvent eu l'envie/le désir de disparaître, de pouvoir me téléporter lors d'interactions sociales que je subissais (je suis encore une fois généralement muet ou très très peu loquace lorsque je suis en compagnie d'autrui) et dont j'aimais pas les conversations
je suis capable de lire émotionnellement autrui, de comprendre les codes sociaux, j'ai horreur de tout conflit, débuts d'énervement, je trouve souvent des prétextes pour esquiver ce genre de personnes ou partir quand je suis physiquement aux côtés de qqun comme ça
très souvent des prétextes pour ne pas à sociabiliser, de nombreux rituels également contre les interactions sociales par anxiété/inaptitude (boire un peu d'eau d'une bouteille d'eau que j'avais autrefois toujours dans mon sac afin d'éviter à avoir à parler à autrui par exemple, ou prendre un mouchoir et me moucher, ou faire mine d'être occupé à devoir refaire mes lacets)
je prend également des notes sur à peu près tout, mes lectures (fiction ou philosophiques), les vieux films que j'ai vu, des choses que j'ai pu apprendre récemment, j'aimerai me déconnecter d'internet et reprendre les jeux abstraits de plateau, puis poursuivre sur plusieurs décennies la découverte/exploration de la philosophie ainsi que de lire tout mes bouquins, voilà (si ça se fait sur plusieurs années et que j'exerce des emplois me permettant de n'avoir AUCUNE interaction sociale et que je n'échange pas un mot avec autrui et n'ait de conversation de plus de 5 minutes avec qui que ce soit jusqu'à mon dernier souffle ça m'irait totalement)
j'aimerai vraiment expliquer à quel point je suis asocial et pratiquement muet, à quel point j'ai aucune envie de rencontrer des gens et juste en étant en position d'écoute/observateur je suis fatigué et j'en ai marre des gens
Tu as aimé Ad Astra ?
je devine que le personnage principal est schizoïde, j'aime de plus en plus l'astronomie et je suis des tas de cours sur youtube d'universitaires américains sur le sujet mais je n'ai jamais vu n'aimant que les vieux vieux films mais je tenterais à l'occasion
Le 26 mars 2024 à 15:07:03 :
je devine que le personnage principal est schizoïde, j'aime de plus en plus l'astronomie et je suis des tas de cours sur youtube d'universitaires américains sur le sujet mais je n'ai jamais vu n'aimant que les vieux vieux films mais je tenterais à l'occasion
Ils ont un peu abusé le côté "je ne ressens rien" surtout sur la gestion du stress, mais tu vas pas mal te reconnaître je pense.
tu t'es déjà branlé à l'hospice en hurlant les prénoms des aides-soignants ?
Pourquoi vouloir médicalisé, pathologieser à tout prix le psychisme ?
+ non Freud n'as jamais jamais parlé de schizoide. Il a abordé la psychose par rapport à un cas et encore.
C'est juste in nouveau termes pour categoriser des sujets.
Le 26 mars 2024 à 15:12:23 :
tu t'es déjà branlé à l'hospice en hurlant les prénoms des aides-soignants ?
non j'aimerai d'ailleurs oublier mes séjours en asile ça me fatigue j'ai des images d'une patiente se scarifiant en boucle en se grattant les ongles sur son bras elle portait des pulls en été à manches longues, je me méfie des raisons de ce pourquoi certaines femmes portent des pulls ou t shirt à manches longues en été désormais, j'ai même eu une fois eu un rire nerveux en voyant des scarifications sur les bras d'une amie que je fréquentais je ne sais pas pourquoi j'étais sobre, principalement fatigué et anxieux, elle voyait que j'étais très mal à l'aise, je me rappelle qu'elle avait une bibliothèque j'espère que cette personne ne se scarifie plus, je vais pas me morfondre pour des non-schizoïdes (d'ailleurs niveau imperméabilité, je sais pas trop comment être si qqun pleure, je vais pas m'agacer ou m'irriter mais je ressens rien, du vide en général et suis globalement inutile mais je peux écouter), personnellement je jouais aux cartes ou aux échecs étant trop shooté aux anxiolytiques pour lire un livre sans avoir les mots qui s'emmêlent devant moi, j'étais dans un mutisme quasi total au début et la psychiatre qui m'a fait sortir après un an et des patates à chaque rdv les progrès c'était sur les conversations que j'avais envers autrui, je sortais de mon mutisme (je me souviens qu'elle semblait très heureuse pour moi la fois où je lui ai dit que pour la première fois de ma vie j'avais discuté bien 30 minutes avec X patient de livres) ou que j'avais moins de tics d'anxieux, ou que je souriais davantage (elle pensait que ça voulait dire que j'étais moins "dépressif" alors que c'était en partie un effort conscient de ma part de feindre un bonheur et une sensation de plénitude)
je crois n'avoir jamais hurlé de ma vie, même crié, lorsque je m'efforce de sortir davantage de mon autarcie je suis un peu comme cette charmante Schizoid-chan dans la vie réelle (j'aime bien son côté encyclopédie vivante, sentinelle de la culture pour citer Jean-Sol comme dirait Boris Vian, le retrait/repli sur soi, l'extrême particularité/singularité de ce qu'elle relève: elle dit aimer d'un tourisme en france les catacombes ou encore se tenir à distance des films populaires ne jurant que par ses goûts de niche (je suis tout à fait pareil, trouver sa niche, son truc bien à soi, obscur et avoir des connaissances d'universitaire dessus), l'anhédonie, et semble vivre sous le modèle kantien en intellectualisant tout jusqu'à ses propres conversations avec des idées/réflexes/rituels pour éviter de prolonger les interactions sociales) globalement muet ou sinon laconique (contraire de bavard/loquace) quoique je donne l'impression inverse par écrit, je m'exprime dans un langage soutenu de manière générale, je n'ai jamais eu de démences, jamais de folies, jamais la moindre agressivité de ma part, je j'ai déjà dit mais aucun intérêt pour le sexe qui, sans religiosité aucune, le sexe ne m'attire peu ou prou, + ou - asexuel
tant que j'y suis je reprécise très peu d'intérêt aux relations sentimentales et aux relations amicales ne recherchant pas d'amitiés (je ne souffre pas de solitude, si une vie dans une planète identique à la Terre où je serais le seul être humain présent l'habitant je m'y sentirais très bien, je serais heureux d'aller dans des centres urbains vides, je me sentirais bien plus à mon aise, j'aime d'ailleurs l'idée de ruines, de restes de civilisation qui se font envahir par la verdure (peintures de tholos grecs, le destin des empires de thomas cole, shadow of the colossus/ico, les jeux vidéo zelda) les décors post-apocalyptiques mais sans vision de cauchemars calmes me plaisent il y a ce Iashikei (manga dans lequel il ne se passe rien) Yokohama où on suit les déambulations d'une femme-robot immortelle dans un monde dépeuplé des suites d'une catastrophe nucléaire, on trouve qques rares survivants à droite à gauche et tout est paisible, devenu plus rural, c'est très sympa )
je suis pas dans une démarche scientifique d'expliquer ce qu'est médicalement un schizoïde, c'est juste mon cas personnel, comment je me sens, comment je vis et des c/c ce que j'ai pu trouver d'informations intéressantes sur le sujet
Freud
Le cloître de la névrose
Comment supporter la réalité ?
La réalité étant pénible nous avons tendance à la fuir... en régressant vers l'enfance. (toujours l'enfance, selon certains psys on pourrait résoudre comme d'un coup de baguette magique de toute forme de déprime ou d'anxiété sociale en parlant longuement de son enfance à cause de lui, une écoute et conversation sur son enfance et ses refoulements, son désir oedipien et tout serait guéri, plus de phobie sociale, merci tonton Freud j'ai guéri de mes traumas infantiles qui me hantaient quotidiennement)
Lerêve, le symptôme pathologique, sont des solutions à l'insatisfaction et au manque... ainsi que la création artistique, qui permet un retour partiel au réel.
Sinon, la névrose nous protégera.
La névrose, en tant que refuge nous rend l'existence supportable
T'es pas avare en descriptions en tout cas, pourquoi t'es plus prolixe à l'écrit qu'à l'oral ?
je n'aime pas en général les conversations d'autrui et étant le muet de service et sachant pertinemment à quel point ça peut être insupportable de devoir écouter autrui je "retourne l'échiquier" et il m'arrive parfois de me mettre à la place d'autrui, en un sens dans la vie quotidienne j'applique les préceptes philosophiques de Ludwig qui clôt le Tractatus avec les mots suivants: "Whereof one cannot speak, one must remain silent"
X personne n'a pas forcément envie de m'entendre ou que je sorte de mon mutisme, surtout que je n'ai pas grand chose de forcément pertinent à dire, même lorsque la conversation tourne autour d'un de mes centres d'intérêt obscurs (philo antique, variantes du jeu d'échecs) et que la personne aime autant que moi si ce n'est plus le domaine je ne me sens pas en mesure de tenir une conversation de qualité, puis plus généralement je me sens pas très à l'aise, solide dans mes appuis quand je prend la parole, j'ai rien de bien intéressant à dire dans la vie de tout les jours quoique je trouve la philosophie extrêmement intéressante j'en parle pas à mes plus proches connaissances
je vis plus simplement les interactions sociales en étant muet, il y a un passage sur les conversations dans Schizoid-chan où je me reconnais et il y a trop de choses à interpréter et analyser et stop, je laisse tomber et je ne participe pas
On m'a très très très souvent inculqué de me taire quand j'étais jeune aussi, surtout ma belle-mère qui ne supportait pas le son de ma voix tout court
reproches systématiques, extrêmement fréquents et violences très importantes au quotidien, je dépasse des records de mutisme pendant la vaste majorité du collège et du lycée j'ai jamais dû parler plus de 5 minutes avec qui que ce soit
je crois comprendre ton état psychologique khey, tu l'as bien décrit, mais je trouve ça dommage d'accumuler autant de connaissances juste pour l'accumulation, sans volonté de transmettre derrière...