Célestin qui va vraiment dominer bordeaux et baiser julie en depit de sa timidité
Merci les kheys ça fait plaisir
Le 22 juillet 2023 à 12:40:15 :
Célestin qui va vraiment dominer bordeaux et baiser julie en depit de sa timidité
Ah, ça on verra
Sweet
Magnifique l'op, on attend la sweet (par ailleurs, cette fic est elle un moyen d'exprimer ton envie de shelbytude autrement qu'en faisant l'anacronysme ambulant dans la rue ?)
Le 22 juillet 2023 à 15:04:58 :
Magnifique l'op, on attend la sweet (par ailleurs, cette fic est elle un moyen d'exprimer ton envie de shelbytude autrement qu'en faisant l'anacronysme ambulant dans la rue ?)
Bonne question. Non je ne pense pas, Thomas Shelby est un personnage brisé par la WW1 avec des habits propres à son époque, et je pense que reprendre son coté "sombre" et "mystérieux" relève plus du ridicule qu'autre chose car à part se tourner le monde à dos, ça ne sert à rien. Pareil pour l'accoutrement, se balader comme ça dans la rue parait (je pense) plus bizarre que stylé. Bon, ça reste bien mieux que d'être en jogging c'est vrai, mais cette mode est passée (même si je vois pas mal de jeunes mettre un béret et le retour des longs manteaux donc à voir dans le futur). Maintenant tout n'est pas à jeter, selon moi, dans le comportement du personnage car certains reflexes et habitudes peuvent être utiles dans des discussions (comme prendre son temps avant de répondre/ garder son calme dans les moments sous tension). Enfin bref cette fic représente surtout Célestin qui veut agir comme Thomas Shelby, et être à la hauteur de son idole, va t-il réussir ? Pour ça, il faut attendre la sweet
Le 22 juillet 2023 à 16:59:13 :
Le 22 juillet 2023 à 15:04:58 :
Magnifique l'op, on attend la sweet (par ailleurs, cette fic est elle un moyen d'exprimer ton envie de shelbytude autrement qu'en faisant l'anacronysme ambulant dans la rue ?)Bonne question. Non je ne pense pas, Thomas Shelby est un personnage brisé par la WW1 avec des habits propres à son époque, et je pense que reprendre son coté "sombre" et "mystérieux" relève plus du ridicule qu'autre chose car à part se tourner le monde à dos, ça ne sert à rien. Pareil pour l'accoutrement, se balader comme ça dans la rue parait (je pense) plus bizarre que stylé. Bon, ça reste bien mieux que d'être en jogging c'est vrai, mais cette mode est passée (même si je vois pas mal de jeunes mettre un béret et le retour des longs manteaux donc à voir dans le futur). Maintenant tout n'est pas à jeter, selon moi, dans le comportement du personnage car certains reflexes et habitudes peuvent être utiles dans des discussions (comme prendre son temps avant de répondre/ garder son calme dans les moments sous tension). Enfin bref cette fic représente surtout Célestin qui veut agir comme Thomas Shelby, et être à la hauteur de son idole, va t-il réussir ? Pour ça, il faut attendre la sweet
Non mais je veux dire, tu es incontestablement un fan de la série vu toutes les répliques que tu cites (sauf si tu les inventes ou que tu les as notés en prévisions de la fic pendant ton visionnage, je connais pas trop la série perso j'ai du mater deux saisons puis j'ai arrêté).
Pour le coup les problème de la sape c'est que certains confondent se saper "classe" et "ancien". Au lieu de reprendre l'esprit de l'allure générale du personnage (matière/couleurs) mais avec la mode de notre temps (globalement c'est la veste qui coince, bien trop connoté "travail de bureau" aujourd'hui, mais les pantalons en coton et les chemises col mao ça demeure tout à fait sortable).
Le personnage est un gangster, donc il est probable que Thomas shellby aujourd'hui serait sapé en joggos (petite frappe moderne mais ne sort pas du lot), en jean/chemise à fleure/blouson de cuir (déjà plus classe) voir carrément en costard comme un vrai patron (ce qu'il désire être dans la série au fond).
Mais l'idée dernière demeure intéressante : pour devenir une chose il faut commencer à l'imiter, à mentir, à porter le masque. Je ne doute pas (et ça parais dans ta fic) qu'un tel accoutrement à des effets psychologique sur le comportement du personnage de Célestin. Cependant perso si je me mettais ça sur le dos en sachant pertinemment que j'imite un perso de fiction je serais tout rouge h24.
J'avais un pote qui se sapait exactement comme dans la série (c'etait un gitan, il se transmettaient les fringues de génération en génération) et les mecs en joggos arrêtaient pas de l'appeler "Hé piki blinders !" Alors qu'il savait même pas de quoi ils parlaient
Le 22 juillet 2023 à 17:17:52 :
Le 22 juillet 2023 à 16:59:13 :
Le 22 juillet 2023 à 15:04:58 :
Magnifique l'op, on attend la sweet (par ailleurs, cette fic est elle un moyen d'exprimer ton envie de shelbytude autrement qu'en faisant l'anacronysme ambulant dans la rue ?)Bonne question. Non je ne pense pas, Thomas Shelby est un personnage brisé par la WW1 avec des habits propres à son époque, et je pense que reprendre son coté "sombre" et "mystérieux" relève plus du ridicule qu'autre chose car à part se tourner le monde à dos, ça ne sert à rien. Pareil pour l'accoutrement, se balader comme ça dans la rue parait (je pense) plus bizarre que stylé. Bon, ça reste bien mieux que d'être en jogging c'est vrai, mais cette mode est passée (même si je vois pas mal de jeunes mettre un béret et le retour des longs manteaux donc à voir dans le futur). Maintenant tout n'est pas à jeter, selon moi, dans le comportement du personnage car certains reflexes et habitudes peuvent être utiles dans des discussions (comme prendre son temps avant de répondre/ garder son calme dans les moments sous tension). Enfin bref cette fic représente surtout Célestin qui veut agir comme Thomas Shelby, et être à la hauteur de son idole, va t-il réussir ? Pour ça, il faut attendre la sweet
Non mais je veux dire, tu es incontestablement un fan de la série vu toutes les répliques que tu cites (sauf si tu les inventes ou que tu les as notés en prévisions de la fic pendant ton visionnage, je connais pas trop la série perso j'ai du mater deux saisons puis j'ai arrêté).
Pour le coup les problème de la sape c'est que certains confondent se saper "classe" et "ancien". Au lieu de reprendre l'esprit de l'allure générale du personnage (matière/couleurs) mais avec la mode de notre temps (globalement c'est la veste qui coince, bien trop connoté "travail de bureau" aujourd'hui, mais les pantalons en coton et les chemises col mao ça demeure tout à fait sortable).Le personnage est un gangster, donc il est probable que Thomas shellby aujourd'hui serait sapé en joggos (petite frappe moderne mais ne sort pas du lot), en jean/chemise à fleure/blouson de cuir (déjà plus classe) voir carrément en costard comme un vrai patron (ce qu'il désire être dans la série au fond).
Mais l'idée dernière demeure intéressante : pour devenir une chose il faut commencer à l'imiter, à mentir, à porter le masque. Je ne doute pas (et ça parais dans ta fic) qu'un tel accoutrement à des effets psychologique sur le comportement du personnage de Célestin. Cependant perso si je me mettais ça sur le dos en sachant pertinemment que j'imite un perso de fiction je serais tout rouge h24.
J'avais un pote qui se sapait exactement comme dans la série (c'etait un gitan, il se transmettaient les fringues de génération en génération) et les mecs en joggos arrêtaient pas de l'appeler "Hé piki blinders !" Alors qu'il savait même pas de quoi ils parlaient
J'ai bel et bien fini la série (que j'ai beaucoup aimé d'ailleurs), les répliques je les trouve pour la plupart sur un site qui répertorie toutes les "citations" de Thomas Shelby. Je ne peux les retenir toutes. Après certaines fois, je prends des citations que j'ai tout simplement retenu car elles m'ont marquées. Honnêtement, je ne sais pas ce que donnerait un Thomas Shelby aujourd'hui (pas une frappe en joggo, du moins je ne pense pas), mais il faut se rappeler que Thomas Shelby était un citoyen qui voulait travailler légalement avec les chevaux avant la WW1, il riait, souriait, bref comme un personne lambda. Après au niveau des habits, c'est une mode, certaines reviennent, d'autres disparaissent à jamais, mais c'est vrai que s'habiller comme dans la série est un peu moins choquant et plus "marrant" depuis que Peaky Blinders fut un grand succès.
Episode 15 : L'argent frappe à la porte.
Le lendemain
J'ai du attendre le lendemain matin, avant de recevoir le nouveau contrat par mail. En effet, étant directeur adjoint, et monsieur Lambert étant viré, j'étais officiellement promu, directeur de cette p* d'enseigne, et ce, seulement après 3 semaines de travail. Je commençai à m'avouer un certain potentiel.
Assis, dans mon nouveau bureau, cela me paru bizarre. Il y a un mois j'étais au chômage, et là je me retrouve dans un bureau qui m'appartient. Comme Thomas Shelby finalement. Cela me fit sourire.
Le bureau n'était pas si grand, autour de 12 mètres carrés je pense, mais il me fallait bien un bureau pour commencer mes affaires. Je pinçai une cigarette de mon tiroir avant de l'apporter à mes lèvres. Puis Julie me vint en tête, je commençai à fondre d'inquiétude. Nous étions Vendredi, et je me devais d'aller la voir ce Week-end. En réalité, elle me manquait. Je me suis jamais vraiment remis de son départ si brusque.
Je me levai d'un pas lourd, et me dirigeai vers l'accueil. D'un ton convainquant.
- Marie venez avec moi.
- Euh oui bien sur monsieur.
Je m'assis sur le fauteuil de mon bureau. Elle entra d'un pas timide.
- Eh bien, refermez la porte et asseyez vous.
Elle exécuta mes demandes. Marie était une fille calme et gentille. Elle évitait de trop se mêler de ce qu'il ne la regardait pas, ce qui était, pour moi le profil parfait pour un adjoint.
- Vous n'êtes pas sans savoir que je suis le nouveau directeur.
- Euh.. Oui, Félicitations d'ailleurs...
J'attendis 2 secondes avant de répondre. Je la regardai droit dans les yeux, il fallait que je m'impose. Si elle avait le moindre soupçon sur nos futures affaires, elle devait éviter d'aller contre mon sens.
- Bien, j'ai besoin d'un nouvel adjoint. C'est donc vers vous que j'ai porté mon choix.
Je sortis alors de mon deuxième tiroir, le contrat, que j'avais, sarcastiquement, signé il y a quelques jours. Elle sourit.
- Je vous remercie beaucoup monsieur !
Je lui passai alors un stylo noir, qu'elle utilisa pour signer le contrat.
- Bien, vous pouvez disposer, vous recevrez un mail avec toutes les nouvelles consignes de votre métier.
Elle se leva.
- D'accord merci beaucoup monsieur Célestin.
Je repris d'un ton ferme.
- Marie, j'oubliai.
Elle se retourna.
- Je vais m'absenter cet après midi. Surveillez donc le magasin, jusqu'à mon retour, en cas de problème, appelez moi.
Elle sourit.
- Oui pas de soucis.
Je lui fis signe de sortir. J'avais désormais des gens sous ma responsabilité. Chaque jour, je me rapprochai un peu plus de Thomas Shelby, et cela me rendait vraiment fier.
Bon désormais, il va falloir me trouver un nom de gang, je ne compte pas m'arrêter là. Comme un bon Célestin leader, je me rendis alors sur ce qui était autrefois, mon endroit préféré. Le forum JVC. Je postai alors un topic "Un nom de gang ressemblant à Peaky Blinders (en Français pls)"
Evidemment, 60% des messages étaient des trolls. Je n'en voulais pas aux kheys. Puis à la page 3, je trouvai mon bonheur : "Les chemises tranchantes". Bien, l'adjectif tranchant, traduisait de plus la fermeté et la violence. Ce qui correspondait au sentiment que je voulais laisser, à ceux qui osaient me défier.
J'appelai Martin pour lui annoncer mon nouveau statut et lui demandai de me rejoindre au port de Bordeaux.
16h05 au port de Bordeaux
Fumant une cigarette, et me situant au port de Bordeaux, je vis une Clio qui se garait à quelques mètres de moi. Martin sortit de la voiture, et prit le temps de la fermer avant de se diriger vers moi.
- Alors le directeur comment il va ?
Je souris.
- Bien. Nous irons ensuite à Décathlon afin de te faire signer ton contrat.
- Ca marche, qu'est-ce que on fout ici par contre ?
Le soleil rayonnait sur le port de Bordeaux, l'activité était présente, on entendait les camions, les machines, les employés. Le portail se situant devant nous était fermé et gardé par un vieil homme.
- Bon, tu vois l'argent que tu vas nous récolter. On avait parler de 600€ par jour.
Il hocha de la tête.
- Il va nous falloir un entrepôt pour les stocker, et quoi de mieux que au port de Bordeaux. Ils nous laissent louer des bâtiments ici, et puis si dans des futurs affaires, on doit importer des marchandises, on aura un entrepôt disponible.
Il soupire.
- Je sais pas dans quoi je m'embarque. Mais je te suis Célestin, tu m'as impressionné avec ton plan pour devenir directeur.
- Bien.
J'avançai alors vers le garde, Martin me suivit.
- Et au passage, Martin, quand tu viens travailler avec moi, désormais, tu portes une chemise blanche. Nous ne sommes plus de simples associés. Nous sommes "Les chemises tranchantes".
Il s'exclama de rire.
- Oh bordel, il faut que tu arrêtes de regarder Peaky Blinders mon vieux.
Je me retournai. Je fus très sérieux.
- Il nous faut bien un nom d'entreprise pour louer un entrepôt ou même pour nos futures affaires ?
En souriant, il répondit.
- Oui, oui...
- Bien, allons y.
Une fois autorisé à l'intérieur du port, je m'adressai à l'homme qui gérait la location des hangars. Le prix n'était pas si haut. Mais il fallait que je négocie.
- Bon on vous le fait à moitié prix.
- Non pas possible monsieur. C'est pas négociable.
Il fallait donc s'y prendre autrement. C'est fou comment les gens me poussaient à agir. Mais bon business is business. Je l'attrapai alors par le col avant de le guetter droit dans les yeux et de prononcer d'un ton autoritaire.
- Ecoute moi, tu me le fais moitié prix. Sous l'ordre des putains de chemises tranchantes.
En une fraction seconde j'étais retourné, et mon bras se situait au niveau de mon dos. Sa clé de bras était si douloureuse.
- Pardon ?
Martin se mit à rigoler.
- AHHHHH ARRETEZ
- Fait la vache.
- Quoi ?
Il serrait sa clé de bras.
- Fais moi la P* de VACHE !
- MEUUUUUUUH MEUUUUH
- HAHAHA C'est... C'est bon on va le payer au prix demandé monsieur
Il me lâcha.
- Venez signer les papiers.
Je me tordis le bras dans tous les sens pour essayer de soulager la douleur.
- Oui monsieur, pas de soucis.
On se mit à la suivre. Martin me chuchotait alors d'un ton moqueur.
- Tu as encore à apprendre avant de devenir Thomas Shelby.
Une fois la paperasse faite, on visitait notre hangar. Il était spacieux, il y avait trois petites salles sur le coté et le reste était un vide grandiose. C'était parfait.
17h02
Nous entrâmes dans la voiture de Martin afin d'aller au Décathlon. J'allumai alors une clope.
- C'est la galère avec Julie
Il alluma le contact de la voiture.
- Vous avez toujours pas reparler depuis la dernière fois ?
J'attendis une petite seconde avant de répondre.
- Non... Je devrais peut être aller la voir chez elle afin de m'excuser.
- Honnêtement Célestin, tu devrais l'oublier. Si elle était vraiment intéressée, elle t'aurait envoyé un message. Désolé pour toi.
Je regardai le paysage défilé. Je sentis les larmes monter à mes yeux. Et si il avait raison ? Et si je m'étais fait des films. Je ne sais pas. Je devais aller la voir ce week end pour régler ça...
Quelques dizaines de minutes plus tard.
- Et voilà patron. Pas mal le bureau en tout cas.
Je pris son contrat avant de le glisser dans mon tiroir déjà bien rempli de paperasse. Je me levai. D'un ton sombre et confiant.
- Martin, c'est le début d'une grande aventure.
Episode 1 :
Episode 2 :
Episode 3 :
Episode 4 :
Episode 5 :
Episode 6 :
Episode 7 :
Episode 8 :
Episode 9 :
Episode 10 :
Episode 11 :
Episode 12 :
Episode 13 :
Episode 14 :
Episode 15 :
Voilà les kheys j'espère que la sweet vous plait
Toujours plaisant à lire khey, merci pour le temps que tu passes à rédiger !
Sweet
Merci les kheys
Excellente sweet mon khey Tu as un bon style d'écriture
Continue clé c’est très agréable de te lire
Merci les kheys, sweet à 00H00 normalement
c'est long
et nul
Le 22 juillet 2023 à 22:12:01 :
c'est longet nul
Jamais vu un commentaire aussi constructif je m'excuse kheyou, et j'arrête la fic de suite
Episode 16 : Ô malheureux espoir
Le lendemain
Je sortis du cours de Judo.
- Vas-y à plus Celestinou !
Je commençai à ouvrir la porte afin de sortir du dojo.
- A la prochaine Jojo
Je pris le temps de regarder que personne n'était derrière moi avant de refermer la porte. J'allumai une cigarette. Je me mis à penser aux affaires sur le chemin pour rentrer. Si Martin réussissait à nous dégoter dans les environs de 600 € par jour, cela fait 3,000€ sur une semaine ou il travaillerait 5 jours. Donc aux environs de 13,000/14,000€ par mois. Bon pactole, il est vrai, mais dans quoi l'investir ? J'espérai que mon voyage en Corse répondra à ma question.
Rien que d'y penser me filait la chair de poule. J'allai juste m'excuser, rien de grave ne pouvait arriver. Mais il est vrai que cela fait quelques jours que je n'avais pas de message de sa part. Cela m'inquiétait.
Maintenant que j'étais dans l'illégalité, il me fallait bien quelque chose pour me défendre, surtout avec le nombre d'ennemi que je me suis fait récemment. Je rendrai visite à un stand de tir volontiers.
D'ailleurs, vu que mon décathlon était celui de Bordeaux Centre, j'envisageai comme Thomas Shelby, de posséder le quartier d'abord afin de commencer ma conquête de la ville. Comment ? Il fallait d'abord se mettre la police dans la poche, et ça, ça n'allait pas être facile. Il fallait aussi détenir les commerces, et la plupart des appartements que l'on pourrait faire louer. Littéralement posséder le quartier. Des projets plein la tête j'arrivai enfin devant chez moi.
Le lendemain à 13h00.
Cigarette entre les lèvres, affalé sur mon canapé. J'avais potentiellement trouvé un moyen de faire tomber la bande qui harcelait Julie. Il fallait que j'habite dans son appartement, et elle dans le mien, le temps qu'ils reviennent. Je devrai appeler la police ensuite, et les laisser entrer dans l'appartement afin de les provoquer. Si la police arrive à temps, effraction + agression, ils devraient ne pas ressortir d'ici un bon bout de temps. Le même piège que celui utilisé face à Momo finalement. Mais ces sauvages tombaient de cette manière.
Avant tout, je devais aller chez Julie ce soir. M'assurer qu'elle allait bien. Aujourd'hui je devais rendre visite à ma mère. Elle habitait dans la banlieue de Bordeaux dans un petit pavillon. Je fumai une dernière cigarette avant de m'en aller la voir.
14h23
Je sonnai devant la porte d'entrée. La maison était assez simple. Une crépi beige faisait le tour de la maison, et celle-ci était recouverte de tuiles marrons. L'avantage de la maison était son terrain. Le jardin à l'avant et à l'arrière étaient spacieux. La porte s'ouvrit.
- Mon chéri tu es là !
- Ca va maman ?
Je lui fis la bise.
- Entre j'ai préparé un gâteau.
J'entrai. La décoration ne changeait pas. Toujours les mêmes meubles, les mêmes portraits. Je m'assis sur une chaise du salon située autour d'une grand table ronde en marbre.
Ma mère me suivit.
- Alors Célestin, tu as trouvé un travail ?
Je souris. D'un ton calme et détendu.
- Oui plutôt bien payé.
- C'est vrai ? Qu'est-ce ?
J'attendis une petite seconde avant de répondre.
- Oh rien de passionnant juste des petites affaires par ci par là.
- Tant que tu t'y plais. Que tu as changé mon fils !
Elle sourit avant de se lever pour aller chercher le gâteau dont l'odeur commençait à me faire ressentir un creux. Elle posa le gâteau sur un dessous de plat en bois, situé au milieu de la table ronde.
- Et alors, Célestin, tu as une copine ?
J'hésitai à lui parler de Julie. Je décidai finalement de lui dire, cela allait lui faire plaisir, et je sentais que cette fille était spéciale.
- Non, mais je parle avec une fille, elle s'appelle Julie puisque tu vas demander.
- C'est vrai ? C'est super ! En même temps, tu t'habilles si bien maintenant.
Je ricanai légèrement.
- Oui c'est vrai.
- Tu sais si tu aimes tant les bérets, il y a encore celui de ton père dans son bureau.
Je pris un air étonné.
- C'est vrai ? Tu l'as gardé ?
- Oui, il est toujours dans son tiroir.
Je me levai afin de me diriger dans son bureau. J'ouvris la porte. Il faisait sombre, les volets étaient fermés. J'allume alors la lumière. Rien n'avait changer depuis maintenant 7 ans. L'année ou mon père a trouvé la mort dans un accident de moto. C'était à mes 12 ans. Cela m'avait enfermer encore plus dans ma solitude. Les gamins se moquaient au collège.
- HAHA Célestin, ton père il s'est pas faire de la moto !
- Bien fait pour lui, il était moche comme toi !
J'avais les larmes aux yeux rien que le fait d'y repenser. Il prenait soin de nous et de ma mère. Il était strict mais on ne manquait de rien. Je m'approchai de son bureau avant d'ouvrir son tiroir. Il était là. Poussiéreux, mais rayonnant en même temps. Un béret noir. Il était de marque, pas comme le mien, acheté 10 € à H&M. Je le saisis. C'était le mien désormais. Une sorte d'hommage.
Quelques heures s'écoulaient. Nous discutâmes de beaucoup de choses avec ma mère. Nous avons toujours eu une bonne relation.
- Au revoir Célestin ! Passe quand tu veux !
- A la prochaine m'man !
18h34
Je me situais à une trentaine de mettre de l'appartement de Julie, c'était le moment. J'allais pouvoir m'excuser et relancer la relation d'un bon p... Je m'arrêtai net. C'était elle, qui rentrait à son appartement. Mais elle n'était guère seule. Un homme l'accompagnait. Je n'arrivais pas à le discerner, il était de dos. C'était peut être son frère ou un am...
( Musique d'ambiance (optionnel) : https://www.youtube.com/watch?v=14BfOq7uk4A )
Ils venaient de s'embrasser. Ma cigarette tombait de mes lèvres. J'étais figé alors que les deux venaient déjà de rentrer dans l'immeuble depuis quelques secondes. Les yeux écarquillés, je n'y cru pas. J'étais là au beau milieu du trottoir. Seul. Les gens me poussaient. Je fis quelques pas vers le parc se situant à coté de chez elle. Et je m'assis sur un banc. La main semi tremblante, je me saisis d'une cigarette.
Je suis resté 5 minutes sur ce banc, désemparé, impuissant. Les larmes montaient. Je me levai. J'allai vers une épicerie pas loin. La posture n'était ni droite, ni fière, mais plutôt courbée et pathétique. Je rentrai dans le magasin les larmes aux yeux. Je pris une bouteille de bourbon et l'amenait à la caisse, il n'y avait personne d'autre que moi.
- Bonjour monsieur, 12€45 s'il vous plait.
Je mis un billet de 10 et de 5 sur la caisse avant de reprendre la bouteille et m'en aller en direction de mon appartement.
- Monsieur, la monnaie !
Le pas lourd. Le regard vide. Je me mis à penser à ma solitude. Que celle-ci était une malédiction comme le fameux collier en saphir bleu de Thomas Shelby. Je ne pouvais m'y échapper. Une fois chez moi je montai les marches de mon escalier délabré, qui faisait écho à mon état actuel. J'entrai dans mon appartement, et je m'assis sur mon canapé. J'ouvris la bouteille. Je me mis à boire sans faire attention.
- Qu'est-ce que t'as cru Célestin ? Que t'allais pouvoir finir avec une fille comme ça hein, enfoiré ?
Je pris le pot de plante situé sur la table basse devant mon canapé avant de l'envoyer valser sur le mur. Celui-ci s'éclata, laissant des dizaines de morceaux au sol. Je m'étais monté la tête tout ce temps, pensant avoir trouver la femme de ma vie. Il n'en est rien. C'était comme ci on attendait un cadeau, gamin, pour son anniversaire depuis un an, et que il n'était pas présent parmi les cadeaux posés sur la table. Sauf que là, il n'y avait pas de cadeau. Rien. Juste de la solitude. Et dire que j'en ai parler à ma mère aujourd'hui.
Les larmes coulaient à flot, je finissais la bouteille... Puis le sommeil s'empara de moi...
Sweet
Hop hop hop