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LE SPLIT !
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Vive le Front Populaire
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Le fameux split
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On est là, on est...
Préoccupé par l'adéquation entre la justice sociale et la dignité humaine, Victor Hugo a écrit en 1829 Le Dernier Jour d'un condamné, long monologue et réquisitoire contre la peine de mort. Il poursuit en 1834 avec Claude Gueux. En 1845, alors qu'il vient d'être fait pair de France par le roi Louis-Philippe Ier, le peintre François-Auguste-Biard fait constater le flagrant délit d’adultère de sa femme Léonie avec le poète. Léonie est emprisonnée pendant deux mois dans la prison Saint-Lazare puis envoyée au couvent des Augustines. C'est cet événement qui, selon Sainte-Beuve, conduit Victor Hugo à se retirer chez lui1 et à entreprendre une grande fresque épique qu'il intitule d'abord Les Misères, dans laquelle le personnage principal se nomme initialement « Jean Tréjean »2. De cette même année 1845, daterait également l'unique trace écrite conservée de ce qui peut ressembler à l'architecture synthétique d'un projet :
Histoire d'un saint
Histoire d'un homme
Histoire d'une femme
Histoire d'une poupée3.
Il interrompt sa tâche en février 1848, mais écrit à la même époque son Discours sur la misère (1849).
Durant son exil, après la rédaction des Contemplations (1856) et de La Légende des siècles (1859), il se remet à l'écriture des Misérables, à Guernesey en 1860. Sur son manuscrit, il écrit : « 14 février. Ici, le pair de France s'est interrompu, et le proscrit a continué : 30 décembre 1860. Guernesey 4. » L'ouvrage est terminé et publié à partir de fin mars 1862 par l'éditeur Albert Lacroix, qui dispose d'un colossal budget de fabrication et de lancement, et qui fonde tous ses espoirs sur cet ouvrage5.
Inspiration[modifier | modifier le code]
Les Misérables est à la fois un roman d'inspiration réaliste, épique et romantique, un hymne à l'amour et un roman politique et social.
Roman réaliste6, Les Misérables décrit tout un univers de gens humbles. C'est une peinture très précise de la vie dans la France et le Paris pauvre au début du xixe siècle. Son succès populaire tient au trait parfois chargé avec lequel sont peints les personnages du roman.
Roman épique, Les Misérables dépeint au moins trois grandes fresques : la bataille de Waterloo (qui représente pour l'auteur, la fin de l'épopée napoléonienne, et le début de l'ère bourgeoise ; il s'aperçoit alors qu'il est républicain), l'émeute de Paris en juin 1832, la traversée des égouts de Paris par Jean Valjean. Mais le roman est aussi épique par la description des combats de l'âme : les combats de Jean Valjean entre le bien et le mal, son rachat jusqu'à son abnégation, le combat de Javert entre respect de la loi sociale et respect de la loi morale.
Les Misérables est aussi un hymne à l'amour : amour chrétien sans concession de Mgr Myriel qui, au début du roman, demande sa bénédiction au conventionnel G. (peut-être inspiré par l'abbé Grégoire7) ; amours déçues de Fantine et Éponine ; amour paternel de Jean Valjean pour Cosette ; amour partagé de Marius et Cosette. Mais c'est aussi une page de la littérature française dédiée à la patrie. Au moment où il écrit ce livre, Victor Hugo est en exil. Aidé depuis la France par des amis qu'il charge de vérifier si tel coin de rue existe, il retranscrit dans ce roman la vision des lieux qu'il a aimés et dont il garde la nostalgie8.
Mais la motivation principale de Victor Hugo est le plaidoyer social. « Il y a un point où les infâmes et les infortunés se mêlent et se confondent dans un seul mot, mot fatal, les misérables ; de qui est-ce la faute ? » Selon Victor Hugo, c'est la faute de la misère, de l'indifférence et d'un système répressif sans pitié. Idéaliste, Victor Hugo est convaincu que l'instruction, l'accompagnement et le respect de l'individu sont les seules armes de la société qui peuvent empêcher l'infortuné de devenir infâme. Le roman engage une réflexion sur le problème du mal… Il se trouve que toute sa vie Hugo a été confronté à la peine de mort. Enfant, il a vu des corps pendus exhibés aux passants, plus tard, il a vu des exécutions à la guillotine. Un des thèmes du roman est donc « le crime de la loi ». Si l'œuvre montre comment les coercitions sociales et morales peuvent entraîner les hommes à leur déchéance si aucune solution de réédification n'est trouvée, c'est surtout un immense espoir en la générosité humaine dont Jean Valjean est l'archétype. Presque tous les autres personnages incarnent l'exploitation de l'homme par l'homme. L'exergue de Hugo est un appel à l'humanité pour qu'elle ne cesse d'œuvrer à des temps meilleurs :
« Tant qu’il existera, par le fait des lois et des mœurs, une damnation sociale créant artificiellement, en pleine civilisation, des enfers, et compliquant d’une fatalité humaine la destinée qui est divine ; tant que les trois problèmes du siècle, la dégradation de l’homme par le prolétariat, la déchéance de la femme par la faim, l’atrophie de l'enfant par la nuit, ne seront pas résolus ; tant que, dans de certaines régions, l’asphyxie sociale sera possible ; en d’autres termes, et à un point de vue plus étendu encore, tant qu’il y aura sur la terre ignorance et misère, des livres de la nature de celui-ci pourront ne pas être inutiles. »
— Victor Hugo, Hauteville-House, 1862.
Influences[modifier | modifier le code]
Robert Laffont et Valentino Bompiani signalent dans Le Nouveau Dictionnaire des œuvres de tous les temps, la présence dans Les Misérables, de l'influence de Balzac (La Comédie humaine), d'Eugène Sue (Les Mystères de Paris) et des romans-feuilletons9.
L'intertextualité de l'œuvre de Balzac dans celle de Victor Hugo est en effet signalée par de nombreux analystes10,11. Victor Hugo fait explicitement allusion, à plusieurs reprises12, dans son roman à l'univers de Balzac qui fut un contemporain avec lequel les échanges furent nombreux13. On y reconnaît ainsi notamment celle du curé de village avec lequel monseigneur Myriel présente des points communs14. De même que la parenté entre Vautrin et Jean Valjean (le second étant l'envers positif de l'autre) est assez évidente, le monde et les coutumes des bagnards étant décrits dans Splendeurs et misères des courtisanes15, l'étude intertextuelle des Misérables révèle que le forçat se nourrit également d'un autre personnage balzacien, Farrabesche14.
Selon Évelyne Pieiller16, Les Mystères de Paris, roman-feuilleton à succès paru en 1842-1843, avec ses descriptions des bas-fonds parisiens, ouvre la voie à l'œuvre de Victor Hugo. Victor Hugo lui rend d'ailleurs hommage dans son roman17 et poursuit sur la même route, s'attaquant à l'injustice sociale16.
Victor Hugo s’est inspiré également de tout ce qu’il voyait et entendait autour de lui et qu’il notait dans ses carnets. Ainsi, le 22 février 1846, il raconte avoir vu un malheureux emmené par deux gendarmes après avoir été accusé du vol d’un pain. « Cet homme, dit-il, n’était plus pour moi un homme, c’était le spectre de la misère. » Comment ne pas voir là l'inspiration du futur Jean Valjean 18? En décembre de la même année, il assiste à une altercation entre une vieille femme et un gamin qui ressemble à Gavroche19. Quant au personnage de Fantine, il pourrait lui avoir été inspiré par une « fille », comme l’on disait à l’époque, dont il prit la défense un soir de janvier 1841– au risque d’une tâche sur sa réputation – alors qu’elle avait été injustement accusée et traînée au poste de police avec la menace de passer six
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