Le 17 janvier 2023 à 19:51:45 :
Le 17 janvier 2023 à 15:42:14 :
Le 16 janvier 2023 à 19:20:33 :
Le 16 janvier 2023 à 18:32:03 :
Le 14 janvier 2023 à 19:03:34 :
Le Chevalier aux Epines fait suite à Gagner la Guerre et sera une trilogie.Tome 1 (sortie le 18 Janvier 2023) - Le Tournoi des Preux
Tome 2 (sortie en Juin 2023) - Le Conte de l'Assassin
Tome 3 (sortie en début 2024) - Le Débat des DamesSynopsis du tome 1 :
Soupçonnée d'adultère, la duchesse Audéarde de Bromael a été jugée, répudiée et emprisonnée. Le champion qu'on l'a accusée d'avoir trop aimé, le chevalier Ædan de Vaumacel, lui a fait défaut au cours de son procès.
Mais voici qu'un an plus tard, le chevalier est de retour. Honni par les partisans de la ci-devant duchesse comme par ceux du duc Ganelon, le sire de Vaumacel prétend vouloir restaurer son honneur et celui de la dame. Étrangement, il met toutefois plus de zèle à poursuivre les ravisseurs de jeunes gueux qu'à réparer sa faute.
Pendant ce temps, la cour ducale se divise ; les armes courtoises pourraient y être rapidement supplantées par les armes de guerre...Je l'attends impatiemment.
OH BORDEL !!!! UNE SUITE A MON BOUQUIN PREFERE !!! GHJKMKLHOGIFKL
Plus qu'une trilogie, c'est un livre découpé en trois, merci les moutons...
C'est une question d'imprimerie. Déjà le premier tome va faire 800 pages, un truc dans le genre.
j'ai déjà lu le premier tome et malgré la qualité du récit, je ne trouve pas le découpage justifié.
C'est ce que ma citation explique. Leur imprimeur n'arriverait pas à imprimer un plus gros bouquin sans qu'il tombe en morceau. Pour l'édition 3 en 1 c'est une autre fabrication, un autre imprimeur, un autre prix.
Je l'ai fini et effectivement on sent bien que le découpage a été fait pour des raisons pratiques.
On a plus l'impression de lire une gigantesque introduction qu'un opus à part entière. Rien que le titre du "triptyque" : le chevalier aux épines... On peut pas dire que le fameux sire soit très présent et même lorsqu'il est là il est guère entreprenant. Même si c'est lui qui cristallise les tensions au sein du duché à cause du rôle qu'il a joué dans la répudiation d'Audéarde.
Donc au final c'est pas déconnant d'attendre la parution de l'intégrale, en effet.
Je l'ai commandé, je le reçois samedi prochain, en attendant je quitte ce topic pour ne pas me spoiler.
J'en suis a quasiment 200 pages et pour l'instant j'ai quand même l'impression de me faire chier
Le 21 janvier 2023 à 15:54:42 :
J'en suis a quasiment 200 pages et pour l'instant j'ai quand même l'impression de me faire chier
Bah alors ? On aime pas les descriptions de forêts ?
Je le grignote doucement, je n'en ai lu qu'une centaine de pages mais ça me plaît toujours beaucoup.
C'est guère différent, toute proportion gardée, de ce qui faisait pour moi l'intérêt de Gagner la guerre malgré le changement d'ambiance. Ces histoires du Vieux Royaume, qui n'ont pas tant d'action que ça globalement, sont surtout consacrées à mettre en scène la manière, dans une logique méta évidente, dont la parole, hostile ou affective, sert à régler les rapports interpersonnels ou à circonscrire le monde en quelque chose de compréhensible.
Cette part du taf de Jaworski (aucune idée de s'il fait pareil sur ses trips celtisants), c'est une ode au discours, et la plupart des nouvelles qui creusent le lore sont également basées sur ce principe.
J'adore le lire écrire des gens qui parlent. Et c'est pas anodin qu'il choisisse précisément comme inspirations des moments culturels et historiques où on sacralise la rhétorique, la courtoisie ici et plutôt le délibératif latin dans les moments Ciudalia.
Il se touche toujours autant sur ses dictionnaires techniques (là le dico du cépage, là le dico des forêts, là le dico de l'architecture) mais bon on le connaît et je dirais même qu'il s'est plutôt calmé.
Il tente parfois des petites originalités sympa, comme ce chapitre en focalisation interne sur un chat, c'est astucieux.
A pousser mais je suis plutôt emballé pour l'instant, même si j'imagine assez qu'entre ce premier morceau et le tournoi qui devrait logiquement arriver plus à la fin, ça va sûrement péripéter un peu gratuitement.
En pleine relecture de Gagner la guerre, je me rend compte que les événements de ce nouveau roman naissent d'une conversation entre le Podesta Ducatore et le Senateur Strigilla a un peu moins de la moitié du roman.
Ce Leonide Ducatorre est un personnage vraiment fascinant.
Je suis passé a ma librairie hier pour récupérer ce premier tome du Chevalier aux épines, mais rupture de stock, il va falloir prendre mon mal en patience le temps qu'il arrive
Putain pourquoi j'ai lu ton commentaire
T'aurais pu au moins mettre des balises spoil...
Mes excuses, j'ai effacé mon message et je le réécris ici en spoiler:
Bon eh bien, je viens de terminer cette première partie du Chevalier aux Epines, et quel régal de me replonger dans l'univers du Vieux-Royaume, peut-être un de mes univers de fantasy préférés. Autant le dire tout de suite, le Chevalier aux Epines est un livre d'un style totalement différent de Gagner la Guerre. Celui-ci était un roman d'aventure de cape et d'épée haut en couleur, tandis que le Chevalier aux Epines se veut un roman de chevalerie médiéval parfois beaucoup plus posé et contemplatif, et qui fait la part belle aux descriptions de paysages Bromallois.
Comme beaucoup, j'ai trouvé le début du livre assez poussif (environs les 150 premières pages), mais une fois qu'on arrive à l'introduction de Domnal le Grand Bâtard et que l'intrigue se recentre sur la tournoi, alors là je n'ai pas réussis à m'arrêter. Après tout, le roman est une longue montée en tension vers l'apothéose finale qu'est la bataille des Immortelles où tous les principaux joueurs se rencontrent.
La galerie de nouveaux personnages qui nous est présenté est aussi fascinante que leurs prédécesseurs de Gagner la Guerre, et les nobles de Bromael sont aussi retors et vifs d'esprit que les sénateurs ciudaliens. Entre le duc Ganelon, à mi-chemin entre le vieux soldat brutal et l'intriguant manipulateur, mais aussi le comte de Kimmarc qui s'annonce comme un joueur très important ou la duchesse Audéardes qui se révèle effrayante, en passant par tous ces chevaliers, ces elfes et ces magiciens (la Lissandière notamment, probablement le personnage le plus dangereux auquel on ait été introduit jusque là), ça promet du lourd dans le prochain volume.
En parlant de ça: l'Orgueilleux de Contremont, Urféan de Quaquevel dit Froissefer, Yvorin de Quéant, Oriabel, Azalaïs, Ouacre de Lointieu... On retrouve dans le Chevalier aux Epines la même science des noms qui donnait un tel souffle de vie et une telle épaisseur à Ciudalia, avec ses Ducatores, Sanguinella, Mezzassole, Rapazzini. J'admire la capacité de Jaworski à nommer aussi bien les choses, d'autant plus que c'est ce qui me pose le plus de soucis quand j'écris moi-même sur mon temps libre.
Quel plaisir d'ailleurs de retrouver Benvenuto et la Compagnie Folle. Je suis impatient de voir comment ont évoluées les relations entre Benvenuto et Clarissima puisqu'ils se sont quittés un peu froissés dans Gagner la Guerre, mais aussi d'assister à la joute verbale épique qui va opposer Clarissima à la Duchesse Audéardes dans le troisième tome (ce que j'en déduis du titre, le Débat des Dames).
Soit dit en passant, j'ai remarqué que Léonides Ducatores a littéralement mis en branle tous les évènements du Chevalier aux Epines, que ce soit l'emprisonnement de la duchesse (c'était son plan dans Gagner la Guerre, afin de pousser le duc à marier Clarissima), mais aussi le retours des deux archontes survivants du Desséchés qui va secouer tout le continent probablement (puisque j'en ai déduis que c'est eux que Sassanos a été envoyé rencontrer dans les Landes Grises). Sur ce coup là le Podestat a eu les yeux plus gros que le ventre je pense.
Enfin, il me semble avoir deviné qui est le narrateur de cette histoire. C'est très probablement Lusinga, la magicienne de Gagner la Guerre, et la créature qu'elle a enfermé dans sa cave est sans doute Sassanos.
Merci !
Ça dit quoi les goys c'est du bon ?
En lisant les avis ici et là, je me demande si Jaworski avec le chevalier aux épines n'essaye pas de se concilier ses deux publics différents, à savoir celui des rois du monde et de gagner la guerre
J'ai l'impression qu'il perd un peu de vue la mission de divertissement de la fantasy et qu'il s'attache à un goût bourgeois de la littérature
Rendu à la fin, c'est assez bourratif, mais pas forcément dans le mauvais sens du terme d'ailleurs.
Il y a quelque chose de très tolkienien dans la démarche, pas au sens où ça ressemble à du Tolkien, mais dans le sens où le roman est monstrueusement composé car beaucoup de ses parties, qui ne se ressemblent pas, sont pensées pour adapter des références savantes dans le cadre d'une grande intrigue à construire.
Il y avait déjà cet aspect dans Gagner la guerre, mais dans Gagner la guerre les îlots sont juxtaposés au gré des déplacements du personnage et chaque gros épisode isolé a son unité.
Ici, tout est mélangé et se construit en parallèle pour aboutir au tournoi final qui n'est effectivement pensé que comme une réunion opportune, un nœud s'achevant donc naturellement sur un cliffhanger assez attendu - là encore, sans que ce soit un mal.
On peut vraiment prendre ce premier tome comme une sorte de collages de pastiches de tout ce que la littérature médiévale aura pu produire dans sa diversité, c'est un bordel mais ça marche très bien. C'est érudit mais il y a assez talent de narration pour que le tout reste bien distrayant (tellement qu'on a facilement envie face à l'immersion de lui pardonner ses petites errances), je suis pressé de voir la suite en lecteur naïf.
Je suis content de ne pas retrouver trop d'anachronisme dans le traitement comme je m'en étais plein parfois sur Gagner et sur la nouvelle introduisant Aedan.
Seules petites déceptions, une personnelle et une plus objective je pense : l'intrigue de fond du reste de la trilo' va pas mal tourner autour de l'aspect le plus fantasy de l'œuvre, avec les elfes et la magie notamment , et c'est tout ce que j'aime pas du tout chez Jaworksi, je crois qu'on pourrait virer tout ça de Gagner la guerre sans réel dommage. Donc je suis emmerdé tout en étant dans l'expectative.
Deuxième objection, mais qui concerne grosso modo une dizaine de pages dans le bouquin : ses tentatives de pasticher une rédaction type ancien français en octosyllabes à rimes suivies, c'est une catastrophe. Le rythme de la phrase médiévale, à cause de sa syntaxe particulière et forcément perdue, a rien à voir avec ce qu'il propose là et on a l'impression de lire un collégien essayer de faire de la poésie. C'est épouvantablement rédigé.
Globalement c'est quand même ultra plaisant à lire, il tient un ton qui marche et qui donne envie de continuer à creuser dans son univers et pour ce type de littérature, c'est ça qui compte. Il est bon encore une fois sur les scènes d'action mais sa grande patate, toujours, c'était tout le propos méta de Gagner la guerre, c'est vraiment ses scènes de disputes verbales.
Le 3ème tome s'appellera le Débat des Dames, je m'attends donc à une joute verbale de haute volée entre Clarissima et la duchesse Audéardes.
Pour le côté fantasy, elfes et sorciers, je ne suis pas d'accord. Autant je peux éventuellement comprendre la critique pour Gagner la Guerre qui est clairement un roman de cape et d'épée, genre peu habitué à être mélangé à de la fantasy Tolkiennesque (et encore, je dis ça mais moi j'ai adoré le passage à Bourg-Preux dans Gagner la Guerre avec les elfes), mais le Chevalier aux Epines s'inscrit comme un roman de chevalerie, genre qu'on détache difficilement du merveilleux moyen-âgeux et du folklore féérique de l'époque.
La Lissandière est évidemment la version Jaworskienne de la Dame du Lac et l'enchanteur Cennargin est probablement le Merlin du Vieux-Royaume. Quant à la magie et à la sorcellerie en général, ils font partie intégrante de l'univers du cycle Arthurien.
Perso je vais attendre que Audble sorte une version lue par JC Lebert, c'est comme ça que j'apprécie le mieux la plume de Jaworski
SPOIL :
J'ai vraiment beaucoup aimé le livre, le tournoi est vraiment sympa et puis retrouver ce bon vieux soudard sans foi ni loi à la fin du tome quel plaisir .
Vivement la suite qui devrait parler du côté du duc de Benvenuto et du podestat peut être ?
omg j'étais pas au courant
Flemme de rédiger un pavé sur le 1er tome, je dirais juste que j'ai adoré (comme tous les bouquins de Jaworski).
La construction narrative est très différente de Gagner la guerre ou Rois du monde, dans Le chevalier aux épines Jaworski multiplie les points de vues et expérimente dans sa façon de raconter (le point de vue d'un chat, et même...d'une anguille ). Comme à chacun de ses nouveau bouquin c'est de mieux en mieux écrit, je me suis régalé à suivre le périple d'Aedan et ses écuyers mais aussi les chapitres sur les autres personnages.
Aucun temps morts ni longueur pour moi, j'ai accroché direct.
Le tome 2 sort le 14 juin en librairies, et l'histoire se déroulera en même temps et en parallèle du premier tome, du point de vue de "l'autre camps" (sans spoiler). J'ai hâte
J'arrive pas à accrocher au style et au propos, je me fais chier de ouf. Vraiment fan de Gagner la Guerre, pour le reste il me déçoit à chaque fois, c'est consternant
Le 25 avril 2023 à 19:00:13 :
Flemme de rédiger un pavé sur le 1er tome, je dirais juste que j'ai adoré (comme tous les bouquins de Jaworski).
La construction narrative est très différente de Gagner la guerre ou Rois du monde, dans Le chevalier aux épines Jaworski multiplie les points de vues et expérimente dans sa façon de raconter (le point de vue d'un chat, et même...d'une anguille ). Comme à chacun de ses nouveau bouquin c'est de mieux en mieux écrit, je me suis régalé à suivre le périple d'Aedan et ses écuyers mais aussi les chapitres sur les autres personnages.
Aucun temps morts ni longueur pour moi, j'ai accroché direct.Le tome 2 sort le 14 juin en librairies, et l'histoire se déroulera en même temps et en parallèle du premier tome, du point de vue de "l'autre camps" (sans spoiler). J'ai hâte
Le tome 2 sera du point de vue de Benvenuto , j'ai hâte
En plus les personnages du camps d'en face sont géniaux, entre le duc Ganelon et le grand Bâtard et les interactions Clarissima - Benvenuto à venir, ça va être épicé vu comment ils se sont quittés