J'ai envoyé le mail avec toutes les informations requises, le type a le culot de me demander mon adresse qu'ils ont déjà depuis janvier. Ils veulent vraiment qu'on fasse tout leur travail à leur place !
A ce rythme il va me demander de récupérer le livre directement à la sortie des presses bengalies. "Désolé, notre logisticien n'ayant pas été payé depuis 6 mois, il est mort d'inanition"
Déjà que je n'ai reçu aucun mail m'informant du problème, j'attendais béatement mon colis "Patricien" qui au final ne serait jamais arrivé si je n'avais pas vu les instructions par hasard sur les réseaux sociaux.
Petit conseil d'ami, ne choisissez pas l'option "remboursement" ils vont proroger l'échéance jusqu'à la liquidation, et à ce moment-là bon courage pour revoir la couleur de votre argent ! Au moins leurs invendus sont en stock et ça les arrange de les refourguer.
Le 21 octobre 2024 à 11:39:19 :
J'ai envoyé le mail avec toutes les informations requises, le type a le culot de me demander mon adresse qu'ils ont déjà depuis janvier. Ils veulent vraiment qu'on fasse tout leur travail à leur place !A ce rythme il va me demander de récupérer le livre directement à la sortie des presses bengalies. "Désolé, notre logisticien n'ayant pas été payé depuis 6 mois, il est mort d'inanition"
Déjà que je n'ai reçu aucun mail m'informant du problème, j'attendais béatement mon colis "Patricien" qui au final ne serait jamais arrivé si je n'avais pas vu les instructions par hasard sur les réseaux sociaux.
Petit conseil d'ami, ne choisissez pas l'option "remboursement" ils vont proroger l'échéance jusqu'à la liquidation, et à ce moment-là bon courage pour revoir la couleur de votre argent ! Au moins leurs invendus sont en stock et ça les arrange de les refourguer.
T'es sûr de toi? J'hésite aussi sentant la douille arriver mais les livres proposés ne m'intéressent pas du tout... Tu as envoyé à quelle adresse mail? (tu peux répondre mp si tu préfères).
Le 21 octobre 2024 à 13:32:04 :
Le 21 octobre 2024 à 11:39:19 :
J'ai envoyé le mail avec toutes les informations requises, le type a le culot de me demander mon adresse qu'ils ont déjà depuis janvier. Ils veulent vraiment qu'on fasse tout leur travail à leur place !A ce rythme il va me demander de récupérer le livre directement à la sortie des presses bengalies. "Désolé, notre logisticien n'ayant pas été payé depuis 6 mois, il est mort d'inanition"
Déjà que je n'ai reçu aucun mail m'informant du problème, j'attendais béatement mon colis "Patricien" qui au final ne serait jamais arrivé si je n'avais pas vu les instructions par hasard sur les réseaux sociaux.
Petit conseil d'ami, ne choisissez pas l'option "remboursement" ils vont proroger l'échéance jusqu'à la liquidation, et à ce moment-là bon courage pour revoir la couleur de votre argent ! Au moins leurs invendus sont en stock et ça les arrange de les refourguer.
T'es sûr de toi? J'hésite aussi sentant la douille arriver mais les livres proposés ne m'intéressent pas du tout... Tu as envoyé à quelle adresse mail? (tu peux répondre mp si tu préfères).
Le mail c'est contact@moutons-electriques.fr il faut que tu indiques quelle "solution" tu choisis à cette adresse, sinon ils vont sûrement rien t'envoyer.
Sûr non, je travaille pas pour eux, mais s'ils doivent de l'argent à la terre entière très honnêtement je vois mal comment ils pourraient sortir l'argent nécessaire au remboursement d'un millier de contributeurs...
Ils disent eux-mêmes qu'ils doivent une fortune à Jaworski, alors que leurs livres foireux, en cas de liquidation, le juge les saisira donc ils vont vouloir s'en débarrasser. Moi non plus je n'en voulais pas, et à mon avis personne n'en veut, c'est pas pour rien qu'ils en ont assez en stock pour 1000 contributeurs, mais les chances de revoir notre argent me semblent nulles.
Et encore, on est pas au bout de nos surprises, ils nous réservent sûrement d'autres crasses pour les jours à venir, depuis des semaines ils les distillent au compte-goutte.
Je mets leur réponse en spoil pour ceux que ça intéresse encore, c'est un sacré sketch
Quelques réponses.
Outre leur déception bien légitime concernait les signatures, certains souscripteurs nous font part de leurs doutes et craintes, ce qui est également très compréhensible. Il semble par conséquent utile d’être aussi transparents que possible, en vous expliquant tout de manière à répondre aux interrogations qui naissent en ce moment. Ne perdez pas foi en nous, nous nous battons.
Saviez-vous lors du lancement de la campagne pour les Gagner la guerre et Janua Vera illustrés que vous alliez vous trouver en difficultés dans quelques mois ?
Non, et même : bien au contraire. C’est là tout le triste paradoxe de notre situation. En janvier 2024, ayant tout de même quelques doutes et afin de connaître au plus près notre situation, nous avons commandé deux documents à notre expert-comptable : un bilan sur la fin 2023, qui s’est avéré franchement excellent ; et un prévisionnel sur trois ans, qui était aussi vraiment très bon, de quoi être assez optimistes. Si nous avions commandé cela, c’est parce que nous nous interrogions sur notre rentabilité : les difficultés rencontrées chez notre précédent diffuseur-distributeur, qui nous avait laissé une ardoise de 105 000 euros au moins (et maintenant ils nous font un procès, c’est dingue !), nous avaient laissés douloureusement fragiles et, pour le dire franchement, usés par un stress continuel. Les choses se passaient plutôt bien chez La Diff-Hachette, mais chat échaudé etc. Ces deux bilans nous rassuraient par conséquent sur notre présent et sur notre avenir, pensions-nous. Sur le papier, le trajet semblait devenir assez tranquille. Nous pouvions donc nous lancer dans le financement participatif de ces éditions illustrées, financement absolument nécessaire afin de pouvoir réaliser des publications aussi coûteuses.
Alors qu’est-ce qui n’a pas été ?
Le premier pépin inattendu, quelques mois plus tard, fut que l’ensemble des subventions que nous avions demandées, comme d’habitude, nous furent refusées : en 20 ans, ce n’était jamais arrivé ce qui donne au passage une bonne idée de l’état des finances du pays.
Puis deuxième pépin : l’imprimeur des éditions illustrées nous demanda de lui verser d’avance 50 000 euros pour commander le papier, car les frais d’une telle fabrication dépassaient largement leur plafond assuré.
Jusque-là, ça allait encore, mais ensuite les choses continuèrent à se dégrader petit à petit, mettant à bas toutes nos prévisions : il s’avéra que les taux de retours explosaient soudain, « gommant » nos chiffres d’affaires mois après mois. Il faut savoir qu’en France, les librairies ont le droit de retourner la marchandise (les livres) aux distributeurs et d’être remboursés (sous forme d’avoir). Le chiffre d’affaires mensuel d’un éditeur est donc principalement constitué d’une balance entre le placement des nouveautés du mois (positif), les réassorts (positif) et les retours (négatif). D’ordinaire, réassorts et retours s’équilibrent plus ou moins chez nous. Mais voilà : soudain, la mode de la fantasy venait de changer et ce que nous publiions depuis des années, de la fantasy adulte et littéraire, ne plaisait plus trop, le marché s’étant largement déplacé vers la « romantasy » et, dans une moindre mesure, vers un retour à la SF. Pour cette dernière nous venions de créer la « Bibliothèque des Vertiges », no problemo, mais pour la fantasy… Eh bien, la majeure partie de nos titres de l’exercice 2023 furent retournés, invendus. Alors que les placements avaient été bons, certains même excellents. S’en tirèrent les nouveaux Jaworski et Envol de Kathleen Jennings, mais tout le reste… des échecs ! En très peu de mois, nous avons perdu ainsi dans les 150 000 euros.
Confrontés à cet effondrement, nous avons donc pris des décisions radicales : André-François Ruaud le directeur suspendit son salaire durant un trimestre et paya de sa poche des factures d’imprimeurs. Mérédith Debaque, directeur adjoint depuis une dizaine d’années, allait partir. Melchior Ascaride notre directeur artistique allait redevenir freelance. Maxime Gendron notre apprenti ne pourrait pas être embauché. Et à terme rapide, c’est clair, il nous faudra aussi licencier notre logisticien et fermer notre petit entrepôt, lorsque toutes les campagnes seront expédiées. Au niveau de nos publications, il nous faudra un peu réduire la voilure aussi, bien sûr. Un proche de la maison d’édition nous disait dans le temps que « lorsque les gros maigrissent, les maigres meurent » : nous allons essayer de rester maigres, malgré tout !
Et maintenant ?
Ce ne fut pas tout : d’abord, la tempête Boris en Europe centrale inonda notre imprimeur, Finidr en Tchéquie, à la frontière polonaise, nous laissant craindre un moment que les tirages des Jaworski illustrés étaient détruits. Ce ne fut heureusement pas le cas, mais la livraison enregistra un gros retard, car il fallait encore fabriquer les coffrets et tout convoyer vers la France (avec des frais supplémentaires dont nous ne connaissons pas encore le montant), tandis que l’impression des Miscellanées augmentés, payés d’avance eux aussi, tardait également un peu.
Et le dernier clou dans le cercueil, le dernier gros espoir qui semble s’envoler : les chiffres de placement en librairie de nos nouveautés de fin d’année, les Jaworski compris, s’avèrent être très décevants. Alarmés par la situation économique françaises et la baisse du pouvoir d’achat, les libraires sont en effet extrêmement prudents (c’est bien normal) et n’ont pas commandé les nouveautés au niveau habituel de fin d’année, préférant effectuer ensuite d’éventuels réassorts (avec les pertes que cela sous-entend de toute manière). Bref : nous comptions sur cette fin d’année pour nous refaire enfin une santé après cette année éprouvante, ce ne sera pas forcément le cas.
La série noire, quoi ?
On peut le dire ainsi, mais nous nous battons, croyez-le. Un combat qui passe par la signature de différents contrats de reprise poche, par des contrats audiovisuels, par des renégociations de créances, par la mise en vente de la Librairie du Basilic à Bordeaux (dont nous sommes l’un des actionnaires), et bien entendu par l’expédition coûte que coûte de toutes les souscriptions nous gardons notre logisticien, l’entrepôt et la camionnette tant que tout ne sera pas terminé. Les Moutons électriques sont fatigués… mais combattifs : l’aide incroyable que nous avons reçu par une cagnotte en ligne nous a mis du baume au cœur et un peu de tréso sur le compte, de quoi tenir le temps que tout soit écoulé et que la réorganisation de notre équipe et de notre programme soient effectifs au tournant de l’année. Nous avons encore du « jus », bien des possibles sont encore ouverts devant nous, nous ne baissons pas les bras.
À bientôt, on l'espère,
Les Moutons électriques
nous gardons notre logisticien, l’entrepôt et la camionnette
La fameuse livraison de 5000 livres de luxe en Kangoo dans toute la France
et tout convoyer vers la France (avec des frais supplémentaires dont nous ne connaissons pas encore le montant)
Oh bah oui, un livre ça se téléporte pas dis-donc qui l'eût cru ? C'était impossible à anticiper ça dis-donc
André-François Ruaud le directeur suspendit son salaire durant un trimestre et paya de sa poche des factures d’imprimeurs
NDLR paya à l'aide des 12 ulules qu'il a fait récemment
Puis deuxième pépin : l’imprimeur des éditions illustrées nous demanda de lui verser d’avance 50 000 euros pour commander le papier, car les frais d’une telle fabrication dépassaient largement leur plafond assuré.
Bah oui tiens lançons un projet de grande envergure sans faire de devis au préalable
Le premier pépin inattendu, quelques mois plus tard, fut que l’ensemble des subventions que nous avions demandées, comme d’habitude, nous furent refusées
Ah oui on se demande bien pourquoi dis-donc
En janvier 2024, ayant tout de même quelques doutes et afin de connaître au plus près notre situation, nous avons commandé deux documents à notre expert-comptable : un bilan sur la fin 2023, qui s’est avéré franchement excellent
Ah bah bien sûr, vous faites "un excellent bilan 2023" mais dès janvier 2024 vous avez des doutes, c'est parfaitement logique.
Bon moi j'ai fait mon deuil, adieu mes sous, je te recevrai jamais petit bouquin
https://www.moutons-electriques.fr/gagner-illustre
2 semaines que le livre est dispo en librairie, et que personne n'a rien reçu, ça confirme que c'était bien une grosse arnaque