Bonjour, j'alterne entre des périodes où je crois en une "force" avec laquelle nous pouvons échanger par la spiritualité et qui peut-être, peut nous sauver... et des périodes d'agnosticisme. Mais le doute m'est douloureux. Même si certains cherchent à me rassurer : "s'il n'y a rien, tu ne ressentiras rien, c'est comme quand tu t'endors", etc... Je n'y peux rien, l'idée d'un néant me terrorise.
Les croyants, ça vous arrive des périodes de doute ? Ca vous terrorise, comme moi, la perspective d'un néant ?
Je précise que les athées vous pouvez participer mais clairement sur le sujet : comment appréhendez-vous l'idée du néant après la mort ? Je ne veux surtout pas que ce topic dévie sur le débat "existence de Dieu ou non", il y a bien assez de topics pour ça et s'il vous plaît du respect pour les croyances des uns et des autres.
Merci de vos partages.
Moi perso il n'y a rien qui me terrorise davantage que le néant, cesser de vivre, cesser d'être conscient.
Je préférerais peut-être même une vie éternelle de souffrances...
C'est d'ailleurs la raison qui m'a toujours empêché de ne plus croire en Dieu.
Le 28 mai 2018 à 20:19:25 Yetsira a écrit :
Moi perso il n'y a rien qui me terrorise davantage que le néant, cesser de vivre, cesser d'être conscient.Je préférerais peut-être même une vie éternelle de souffrances...
C'est d'ailleurs la raison qui m'a toujours empêché de ne plus croire en Dieu.
Toi tu n'a sans doute jamais souffert pour espérer te faire torturer éternellement plutôt que de ne plus exister.
Je suis agnostique et j'attend toujours la vérité si elle décide de venir un jour
Donc pour le moment je crois juste que notre corps est amas de cellules de ce qui y'a de plus basique. Je ne crois pas en l'âme ou l'esprit etc... Je pense juste que notre cerveau est un organe fantastique. Qui nous offre une conscience, penser, se projeter dans l'avenir etc.
Et quand on meurt ces cellules meurent et il y'a plus rien, je veux dire elles sont éteinte, comment on pourrait se retrouver autre part ?
Je me dis que c'est peut-être comme avant notre naissance, on existait pas
rien n'existe pas par définition, l'absence ne se définit que par la présence, si un prof est absent d'une classe c'est car sa présence le précède
rien = ne pas exister , c'estr la même définition
donc rien n'existe pas, donc il n'y a pas rien mais quelque chose
Quand nous sommes, la mort n’est pas là, et quand la mort est là, c’est nous qui ne sommes pas ! Epicure
Ca résume bien
Le 28 mai 2018 à 20:23:51 01-025 a écrit :
Le 28 mai 2018 à 20:19:25 Yetsira a écrit :
Moi perso il n'y a rien qui me terrorise davantage que le néant, cesser de vivre, cesser d'être conscient.Je préférerais peut-être même une vie éternelle de souffrances...
C'est d'ailleurs la raison qui m'a toujours empêché de ne plus croire en Dieu.
Toi tu n'a sans doute jamais souffert pour espérer te faire torturer éternellement plutôt que de ne plus exister.
Je ne vais pas prétendre le contraire, je pense pouvoir dire que je n'ai jamais vraiment souffert, mais j'ai quand même précisé "peut-être" au cas où.
Mais c'est sûr que je ne parle que par expérience, peut-être que si je souffre vraiment je changerai de point de vue.
je pense pouvoir dire que je n'ai jamais vraiment souffert
Impossible
t'as quel age ?
Personnellement l'idée qu'il n'y ait rien après la mort ne me dérange pas plus que ça, évidemment s'il y avait un paradis ça serait sympa mais le rien ne me dérange pas spécialement.
C'est justement le fait que la vie est limitée dans le temps qui lui donne toute son importance, c'est parce que je ne vivrai pas pour l'éternité que je dois chérir ma vie et faire ce que je peux du temps que j'ai.
C'est une chose que je reproche aux religions qui parlent d'une vie après la mort, ça dévalue complètement la vie actuelle.
Personnellement l'idée qu'il n'y ait rien après la mort ne me dérange pas plus que ça, évidemment s'il y avait un paradis ça serait sympa mais le rien ne me dérange pas spécialement.
Ca ne peut pas te déranger vu que ca n'existe pas / n'est rien par définition
Le 28 mai 2018 à 20:30:04 BalavED a écrit :
je pense pouvoir dire que je n'ai jamais vraiment souffert
Impossible
t'as quel age ?
25, je parle de vraies souffrances, là je n'ai qu'une chose en tête que je qualifierais de véritable souffrance si elle devait se produire, je prie chaque jour pour que ça n'arrive pas.
Le 28 mai 2018 à 20:33:03 Yetsira a écrit :
Le 28 mai 2018 à 20:30:04 BalavED a écrit :
je pense pouvoir dire que je n'ai jamais vraiment souffert
Impossible
t'as quel age ?
25, je parle de vraies souffrances, là je n'ai qu'une chose en tête que je qualifierais de véritable souffrance si elle devrait se produire, je prie chaque jour pour que ça n'arrive pas.
a 25 ans t'as déjà du vivre des souffrances intenses
Le 28 mai 2018 à 20:33:38 BalavED a écrit :
Le 28 mai 2018 à 20:33:03 Yetsira a écrit :
Le 28 mai 2018 à 20:30:04 BalavED a écrit :
je pense pouvoir dire que je n'ai jamais vraiment souffert
Impossible
t'as quel age ?
25, je parle de vraies souffrances, là je n'ai qu'une chose en tête que je qualifierais de véritable souffrance si elle devrait se produire, je prie chaque jour pour que ça n'arrive pas.
a 25 ans t'as déjà du vivre des souffrances intenses
Pas de véritable souffrance, je me suis toujours considéré chanceux. Pas de véritable joie non plus, jusqu'à il y a deux ans et demi
Pas de véritable joie ? Mais la vie est une joie intense
Tu dois être un peu déprimé
La déprime est une souffrance lente en effet
Un enfant ? Cezt beau
Les croyants, ça vous arrive des périodes de doute ?
Oui bien sûr.
Ca vous terrorise, comme moi, la perspective d'un néant ?
Pas du tout, en vérité pour moi ce n'est pas si grave que ça.
Si c'est la destinée de toute chose, quel est le problème ?
Je me suis posé la question et il faut dire qu'on n'en saura rien avant la mort:(
ce qui me fait penser au paradis et toutes ces promesses.
Celles qui nous promets tout ce qui est interdit ici bas sera là haut.
j'ai l'impression qu'on se fout bien de notre gueule.
au final, le néant vaut mieux
Le 28 mai 2018 à 21:10:03 balaved a écrit :
Pas de véritable joie ? Mais la vie est une joie intenseTu dois être un peu déprimé
La déprime est une souffrance lente en effet
Un enfant ? Cezt beau
Pour moi il n'y a qu'une seule joie : vivre avec ma femme
Le néant ne m'effraie pas vraiment, au contraire j'y vois une forme de repos. Si je pouvais choisir entre le néant, le paradis, l'enfer (ces deux derniers selon le point de vue abrahamique et qui m'effraie tous deux), ou la réincarnation (ce que je crois), je choisirai le néant... autrement dit la destruction de mon âme.
Mais je ne crois pas au néant. Comme quoi on ne croit pas forcément selon nos préférences.
Il arrive que le doute m'effleure (pas longtemps) mais je n'ai pas peur de l'annihilation. Quand bien même il n y aurait rien après, je ne changerai rien ni ne regretterai rien.
L'enfer tel que décrit par les musulmans me fait personnellement beaucoup plus flipper
Je ne comprendrai jamais ceux qui n'ont pas peur du néant, ça ne vous fait vraiment pas peur de ne plus être ?