C’est difficile de parler avec toi Lepique puisque tu mélanges beaucoup de notions et le discours n’a plus de sens.
Le 25 février 2021 à 20:29:24 LePique108-8 a écrit :
Le 25 février 2021 à 20:24:16 TonySrSoprano a écrit :
C’est difficile de parler avec toi Lepique puisque tu mélanges beaucoup de notions et le discours n’a plus de sens.Je mélange rien du tout, c'est les guignols qui se rappliquent en disant "le cinéma populaire c'est de la merde, on en veut pas" mais qui en même temps chiale parce que le cinéma populaire est entrain de déserter les cinémas qui mélangent tout.
Ils méprisent le cinéma populaire (et par extension tout ceux qui vont voir ces films parce que ceux sont des gueux débiles qui connaissent pas le cinéma) et ça me fait chier.
Il n'y a pas de vrai ou faux cinéma.
C'est pour ça que je suis content que Netflix et compagnie viennent détruire les idées de ces hypocrites.
Est-ce que Netflix a un jour produit un bon film ?
Relis toi quand même, tu te contredis dans un seul et même message, c’est grave.
Le 25 février 2021 à 20:22:16 TonySrSoprano a écrit :
Les gens ne savent pas faire et n’ont plus envie de faire pour la majorité. Maintenant, 2 minutes, je sais pas, il faut déjà avoir la fibre, ce qui n’est pas encore le cas pour beaucoup beaucoup de monde.
2 vraies minutes c'est même assez large et sans fibre (d'après mon ami très proche dont je condamne par ailleurs les actes malveillants avec la plus grande fermeté, j'adore la propriété intellectuelle, cela va de soi). On parle d'environ 3 Go, c'est rien du tout.
Quant à l'envie, un catalogue infini et facilement accessible pour 0,0 euro ça fait envie à tout le monde je pense, surtout les jeunes fauchés qui représentent une bonne partie du marché Netflix. La plupart des gens ne savent juste pas utiliser un ordi
Le 25 février 2021 à 20:32:35 TonySrSoprano a écrit :
Relis toi quand même, tu te contredis dans un seul et même message, c’est grave.
Explique moi alors ?
Le 25 février 2021 à 20:34:39 LePique108-8 a écrit :
Le 25 février 2021 à 20:32:35 TonySrSoprano a écrit :
Relis toi quand même, tu te contredis dans un seul et même message, c’est grave.Explique moi alors ?
Tu commences en disant que tu ne mélanges rien, et tu finis en disant que être bien content à l’idée que Netflix et consorts détruisent les idées de ces hypocrites.
Franchement, si tu ne vois pas le problème...
Le 25 février 2021 à 20:34:35 Syndrome_494 a écrit :
Le 25 février 2021 à 20:22:16 TonySrSoprano a écrit :
Les gens ne savent pas faire et n’ont plus envie de faire pour la majorité. Maintenant, 2 minutes, je sais pas, il faut déjà avoir la fibre, ce qui n’est pas encore le cas pour beaucoup beaucoup de monde.2 vraies minutes c'est même assez large et sans fibre (d'après mon ami très proche dont je condamne par ailleurs les actes malveillants avec la plus grande fermeté, j'adore la propriété intellectuelle, cela va de soi). On parle d'environ 3 Go, c'est rien du tout.
Quant à l'envie, un catalogue infini et facilement accessible pour 0,0 euro ça fait envie à tout le monde je pense, surtout les jeunes fauchés qui représentent une bonne partie du marché Netflix. La plupart des gens ne savent juste pas utiliser un ordi
Je ne connais pas un seul jeune adulte capable de télécharger un film illégalement. Je ne dis pas que ça n’existe pas, mais je pense que la plupart se contente de ce que leur propose Netflix and co (sans compter la place prépondérante des séries aujourd’hui).
Le 25 février 2021 à 20:37:39 TonySrSoprano a écrit :
Le 25 février 2021 à 20:34:39 LePique108-8 a écrit :
Le 25 février 2021 à 20:32:35 TonySrSoprano a écrit :
Relis toi quand même, tu te contredis dans un seul et même message, c’est grave.Explique moi alors ?
Tu commences en disant que tu ne mélanges rien, et tu finis en disant que être bien content à l’idée que Netflix et consorts détruisent les idées de ces hypocrites.
Franchement, si tu ne vois pas le problème...
C'est quoi le problème ?
Explique moi ?
Tu veux pas aligner des phrases cohérentes au lieu de dire d'éluder la question depuis tout a l'heure ?
Je n'ai pas dit que Disney Et Netflix ne peuvent cohabiter, mais que Disney et Netflix ne peuvent cohabiter avec les salles de cinéma*, ma syntaxe était un peu fautive. Pour moi la V.O.D peut être une bonne chose à condition qu'elles soient dirigés correctement, comme des prolongements du cinéma institutionnel plus que des concurrents. Mais bon c'est mal parti puisque le streaming c'est arrivé avec les gros groupes libéraux
Le 25 février 2021 à 20:39:45 TonySrSoprano a écrit :
Le 25 février 2021 à 20:34:35 Syndrome_494 a écrit :
Le 25 février 2021 à 20:22:16 TonySrSoprano a écrit :
Les gens ne savent pas faire et n’ont plus envie de faire pour la majorité. Maintenant, 2 minutes, je sais pas, il faut déjà avoir la fibre, ce qui n’est pas encore le cas pour beaucoup beaucoup de monde.2 vraies minutes c'est même assez large et sans fibre (d'après mon ami très proche dont je condamne par ailleurs les actes malveillants avec la plus grande fermeté, j'adore la propriété intellectuelle, cela va de soi). On parle d'environ 3 Go, c'est rien du tout.
Quant à l'envie, un catalogue infini et facilement accessible pour 0,0 euro ça fait envie à tout le monde je pense, surtout les jeunes fauchés qui représentent une bonne partie du marché Netflix. La plupart des gens ne savent juste pas utiliser un ordi
Je ne connais pas un seul jeune adulte capable de télécharger un film illégalement.
Soit ya une erreur de formulation, soit c'est exactement ce que je dis
Le 25 février 2021 à 20:41:56 LePique108-8 a écrit :
Le 25 février 2021 à 20:37:39 TonySrSoprano a écrit :
Le 25 février 2021 à 20:34:39 LePique108-8 a écrit :
Le 25 février 2021 à 20:32:35 TonySrSoprano a écrit :
Relis toi quand même, tu te contredis dans un seul et même message, c’est grave.Explique moi alors ?
Tu commences en disant que tu ne mélanges rien, et tu finis en disant que être bien content à l’idée que Netflix et consorts détruisent les idées de ces hypocrites.
Franchement, si tu ne vois pas le problème...C'est quoi le problème ?
Explique moi ?
Tu veux pas aligner des phrases cohérentes au lieu de dire d'éluder la question depuis tout a l'heure ?
Mais relis-toi
Impossible de discuter avec toi, les débats ont l’air d’être une telle affaire personnelle pour toi, on dirait que ta vie en dépend !
Remets toi en question un peu.
Le 25 février 2021 à 20:45:36 TonySrSoprano a écrit :
Le 25 février 2021 à 20:41:56 LePique108-8 a écrit :
Le 25 février 2021 à 20:37:39 TonySrSoprano a écrit :
Le 25 février 2021 à 20:34:39 LePique108-8 a écrit :
Le 25 février 2021 à 20:32:35 TonySrSoprano a écrit :
Relis toi quand même, tu te contredis dans un seul et même message, c’est grave.Explique moi alors ?
Tu commences en disant que tu ne mélanges rien, et tu finis en disant que être bien content à l’idée que Netflix et consorts détruisent les idées de ces hypocrites.
Franchement, si tu ne vois pas le problème...C'est quoi le problème ?
Explique moi ?
Tu veux pas aligner des phrases cohérentes au lieu de dire d'éluder la question depuis tout a l'heure ?
Mais relis-toi
Impossible de discuter avec toi, les débats ont l’air d’être une telle affaire personnelle pour toi, on dirait que ta vie en dépend !
Remets toi en question un peu.
Donc tu veux toujours pas répondre ?
Tu t'inventes un débat tout seul, faut consulter a un moment.
Explique moi en quoi mon discours est incohérent ou je sais pas quoi ? J'attends.
Je commence à croire que tu sais même pas ce que tu dis et que tu t'inventes une vie juste pour me contredire. C'est triste
Le 25 février 2021 à 20:43:48 1critique a écrit :
Je n'ai pas dit que Disney Et Netflix ne peuvent cohabiter, mais que Disney et Netflix ne peuvent cohabiter avec les salles de cinéma*, ma syntaxe était un peu fautive. Pour moi la V.O.D peut être une bonne chose à condition qu'elles soient dirigés correctement, comme des prolongements du cinéma institutionnel plus que des concurrents. Mais bon c'est mal parti puisque le streaming c'est arrivé avec les gros groupes libéraux
Oui, j’avais mal compris, c’est pour ça que j’en parlais.
Je pense que Netflix se fiche pas mal de ne pas pouvoir sortir ses films en salle en France. Disney sortira toujours ses films en salle par contre, le rayonnement reste beaucoup plus important avec le cinéma et la vente de jouets, etc.
Le 25 février 2021 à 20:44:42 Syndrome_494 a écrit :
Le 25 février 2021 à 20:39:45 TonySrSoprano a écrit :
Le 25 février 2021 à 20:34:35 Syndrome_494 a écrit :
Le 25 février 2021 à 20:22:16 TonySrSoprano a écrit :
Les gens ne savent pas faire et n’ont plus envie de faire pour la majorité. Maintenant, 2 minutes, je sais pas, il faut déjà avoir la fibre, ce qui n’est pas encore le cas pour beaucoup beaucoup de monde.2 vraies minutes c'est même assez large et sans fibre (d'après mon ami très proche dont je condamne par ailleurs les actes malveillants avec la plus grande fermeté, j'adore la propriété intellectuelle, cela va de soi). On parle d'environ 3 Go, c'est rien du tout.
Quant à l'envie, un catalogue infini et facilement accessible pour 0,0 euro ça fait envie à tout le monde je pense, surtout les jeunes fauchés qui représentent une bonne partie du marché Netflix. La plupart des gens ne savent juste pas utiliser un ordi
Je ne connais pas un seul jeune adulte capable de télécharger un film illégalement.
Soit ya une erreur de formulation, soit c'est exactement ce que je dis
Oui, je répondais plutôt en réaction aux « jeunes fauchés ».
Mardi, une réunion s'est tenue sous l'égide du CNC pour avancer sur l'épineuse question de la place que le monde du cinéma doit laisser aux plateformes dans le cycle d'exploitation des films ; la fameuse chronologie des médias. Dominique Boutonnat, président du CNC, a la lourde tâche de trouver, d'ici au 30 juin, un nouvel équilibre entre les financiers actuels du secteur : Canal+, Orange (OCS), les chaînes gratuites et les futurs contributeurs que sont les Netflix, Amazon et Disney.
En gros, le cinéma veut conserver l'argent de Canal (160 millions d'euros), d'Orange (40 millions) et des chaînes gratuites France Télévisions, TF1 et M6 (120 millions d'euros), tout en récoltant celui des plateformes (environ 80 millions attendus dans les années à venir).
Mais forcément, ça coince. Pour obtenir l'argent des plateformes, il faut leur laisser une place avantageuse.
L'actuelle chronologie des médias, qui date de 2018, donne la possibilité aux services de SVOD d'exploiter un film 17 mois après sa sortie en salle, si elles sont vertueuses, ou 36 mois si elles ne le sont pas.
Mais le futur décret SMAD, qui oblige les plateformes à investir dans la création, a prévu, lui, d'avancer la fenêtre d'exploitation des films pour les services de SVOD à 12 mois.
Mardi, chacun a dévoilé ses cartes. Netflix est arrivé avec une proposition concrète : il investira 40 millions d'euros dans la production de films en 2023, s'il obtient une fenêtre à 12 mois et pour une durée de 12 mois.
Netflix rappelle que son coeur de métier n'est pas le cinéma, mais les séries, qu'il n'a rien demandé , mais que si le gouvernement lui impose d'investir 4 % de son chiffre d'affaires en France (soit 1 milliard d'euros prévus en 2023), il ne pourra le faire qu'en obtenant des contreparties. Amazon et Disney+ se sont ralliés à lui.
Victimes collatérales Problème, cette possibilité laissée aux plateformes d'exploiter un film 12 mois après sa sortie et pour une durée de 12 mois vient cogner à la fois les fenêtres d'exploitation de Canal+, d'OCS (6 ou 8 mois), de Ciné+ (15 mois) ainsi que celle de France Télévisions, TF1 et M6 (22 mois). Ni Canal+ ni les chaînes gratuites ne veulent être des victimes collatérales et l'ont clairement fait savoir mardi.
Le monde du cinéma redoute la réaction de Vincent Bolloré, patron de Vivendi et de sa filiale Canal+. Il a démontré avec le football qu'il n'hésitait pas à aller à la confrontation. Si les plateformes obtiennent une place à 12 mois, il réagira. Canal+ a déjà attaqué l'ordonnance du gouvernement, il peut décider de fermer Ciné+ (qui apporte 30 millions au cinéma) ou, pire, transformer Canal+ en plateforme. Les chaînes gratuites ont prévenu que si Netflix exploite un film entre le 12e et le 24e mois après sa sortie, la valeur de leurs films sera réduite et ils en tireront les conséquences dans la coproduction de films. Pour le cinéma, le risque est que l'argent des plateformes fasse fuir celui des acteurs historiques.
Il y a un autre article plus complet mais je ne pense pas que les opposants à la chronologie le comprennent
Badass
Netflix,Disney+ et Amazon qui posent leur couilles sur la Table
La Table qui casse
La suppression de la chronologie des médias va faire du mal au cinéma c'est acté.
Le 17 mars 2021 à 12:14:38 LittleBoots a écrit :
La suppression de la chronologie des médias va faire du mal au cinéma c'est acté.
les Césars pourront plus cracher dans la soupe.
Intéressant !
Poste quand même l'autre article plus complet, pour voir ?
Les filières cinéma et audiovisuelle ont tenu mardi 16 mars une réunion en visioconférence organisée par le CNC, sur la révision de la chronologie des médias.
Cette 3e séance a permis une clarification des positions de chacun.
En introduction, Dominique Boutonnât, président du CNC, a précisé que la date du 31 mars fixée par décret pour parvenir à un accord interprofessionnel (Satellifax du 28 janvier), n’était pas une date couperet mais un point d’étape. Le couperet est le 1er juillet, a-t-il indiqué, date à laquelle doivent entrer en vigueur la nouvelle chronologie de même que les décrets Smad, TNT et CabSat révisés, dans le cadre de la transposition de la directive SMA.
Il a par ailleurs indiqué que la Commission européenne rendra son avis sur le projet de décret Smad la semaine prochaine. «Faire bouger les lignes sans traumatiser le secteur »
Au cours de cette séance, les membres du Blic, du Bloc et de l’ARP ont indiqué avoir élaboré une proposition commune, appelée «projet BBA », sur la base d’un certain nombre de consultations et du projet de décret Smad, sans toutefois en dévoiler les détails. «C’est un bon décret qui ne fige pas les choses», a estimé l’ARP.
«Nous voulons avancer avec tous dans les prochaines semaines. Dans cet esprit, nous élaborons un schéma qui laisse la porte ouverte aux négociations d’accords professionnels. Nous voulons faire bouger les lignes sans traumatiser le secteur. Une chronologie, c’est un accord professionnel avec les uns et les autres. » L’objectif est de «fixer des principes laissant aux nouveaux entrants le temps », a précisé l’ARP.
De son côté, le Blic a insisté sur «le travail collectif». «Nous voulons indiquer aux pouvoirs publics que nous sommes en capacité de trouver un accord », a-t-il fait valoir.
Il y a des prérequis pour déplacer les curseurs de la chronologie, la discussion avec les opérateurs sera pour cela importante, a-t-il été souligné. L’ambition est "d’aboutir à une chronologie avec une approche créant de la valeur pour le cinéma, d’être équitables, de préserver voire renforcer la diversité et d’éviter les périodes de jachère ».
Le projet BBA intègre en effet une disposition de l’accord de 2018 : la clause de diversité. L’un des principes sera aussi le niveau de la contribution au cinéma. Netflix se positionne sur la fenêtre à 12 mois Olivier Henrard, directeur général délégué du CNC, a invité chacun à s’exprimer sur le principe d’un cadre général de ce type avec des accords individuels. La FNCF, en tant que membre du Blic, rejoint la proposition commune BBA et se dit confiante. «La fenêtre salle doit rester à 4 mois mais nous sommes ouverts pour discuter des modalités de dérogation à 3 mois», a par ailleurs rappelé l’organisation.
Du côté des nouveaux entrants, Disney s’est dit impatient de connaître les propositions BBA, espérant qu’elles laisseront de la place à la négociation. La plateforme a tenu à rappeler que le projet de décret prévoit un curseur à 12 mois avec un taux global à 25 %, ce qui doit rester un repère. Sur la question de la diversité, elle a indiqué avoir «besoin d’un critère lisible et raisonnable ».
Netflix, dont les enjeux économiques reposent majoritairement sur la série, a pour sa part souligné n’avoir «rien demandé» et rappelé être «avant tout un service spécialisé dans l’audiovisuel». «Le statu quo à 36 mois nous conviendrait», a même déclaré la plateforme. La contribution à la création étant obligatoire, elle se dit prête à investir dans le cinéma. En 2023, son investissement dans le cinéma français serait de 40 millions d’euros. Elle engagerait de 100 000 à 300 000 € par film.
Un niveau d’investissement qui n’est valable que pour une première fenêtre à 12 mois avec une exclusivité de 12 mois, a-t-elle précisé, ce qui empiète sur la fenêtre des chaînes gratuites, qui s’ouvre à 22 mois. Pour gérer ce chevauchement de 2 mois, Netfllix évoque la possibilité d’une dérogation ou de cofinancements avec les chaînes en clair. Netflix se dit par ailleurs prête à discuter d’une clause de diversité raisonnable, tenant compte de la spécificité de ses abonnés.
Amazon Prime Video est sur la même ligne que Netflix. La plateforme se dit ouverte à la discussion et attend de connaître les propositions Blic-Bloc-ARP.
Les chaînes gratuites veulent l’étanchéité absolue de leur fenêtre Les chaînes gratuites (TF1, France Télévisions, M6, Arte) ont rappelé, d’une seule voix, ne pas être demandeuses d’une nouvelle chronologie, considérant que l’accord de 2018, qui anticipait l’arrivée des plateformes avec une place réservée pour la SVOD vertueuse, n’avait pas montré tous ses effets.
Elles ont rappelé les points non négociables : l’étanchéité de leur fenêtre, donc sans coexploitation à l’intérieur de cette fenêtre, et une durée d’exclusivité maintenue.
A l’issue des discussions autour du projet BBA, elles craignent cependant une remise en cause de cette étanchéité et la possibilité d’entrée d’autres opérateurs dans leur fenêtre, notamment en aval, avec un acteur de la SVOD moins vertueux qui pourrait exploiter un film à 24 mois qu’elles n’auraient pas acheté. Un schéma qui selon elles, aboutirait à une éviction des chaînes en clair du marché. Dans ce contexte, TF1, France Télévisions, M6 et Arte souhaitent faire preuve d’ouverture : elles accepteraient de maintenir leur fenêtre à 22 mois même si les autres avancent, afin de laisser une marge de manœuvre aux acteurs du payant en amont pour intégrer les nouveaux entrants et préserver ainsi l’étanchéité absolue de leur fenêtre.
Le groupe Canal indique attendre de connaître les propositions du projet BBA. Il a rappelé l’importance de la durée des fenêtres, soit 9 mois pour Canal et 5 mois pour Ciné+. Et a souligné que «celui qui donne le plus d’argent doit être le premier». Le primat de l’accord interprofessionnel est rassurant, estime-t-il. Le groupe se dit prêt à reconduire de manière quasi identique celui de 2018 si les modifications sont mineures. La contribution des Smad étant désormais obligatoire, il ajoute qu’il sera très vigilant quant à l’égalité de traitement par rapport à ses propres conditions.
Rappelons que le groupe Canal+ a déposé un recours auprès du Conseil d’Etat pour contester l’ordonnance publiée par le gouvernement le 21 décembre dernier pour transposer la directive SMA, et menace d’abandonner son statut de chaîne de la TNT pour devenir une plateforme comme Netflix, avec les mêmes obligations et les mêmes avantages.
Il considère qu’il n’y a pas lieu de modifier les règles du jeu car l’accord signé en 2018 intègre déjà les plateformes dans le dispositif.
OCS pour sa part, considère que l’individualisation des accords présente des intérêts mais redoute «un système illisible», il s’interroge également sur la manière de mesurer le traitement équitable. «On pourrait voir des situations de blocage sur l’enchaînement des fenêtres entre les acteurs avec accord et sans accord », ajoute-t-il.
Le Sevad entrera dans la discussion avec l’objectif de raccourcir la chronologie tandis que le SEVN veut éviter une chronologie obsolète. Pour la SACD, les accords bilatéraux doivent se faire dans un cadre solidaire autour du point pivot du délai de 12 mois. Elle s’est par ailleurs réjouie que le décret Smad ne soit plus contesté.
Ouverture des discussions en bilatéral En conclusion, le président du CNC a invité le Blic, le Bloc et l’ARP à mener des discussions avec les différents acteurs (TV payante, TV gratuite, opérateurs VOD et SVOD...). «L’idée c’est de vous laisser la main en bilatéral, on vous donne une dizaine de jours », a indiqué Dominique Boutonnât, donnant rendez-vous à une nouvelle réunion à la fin mars. Rappelons que le cadre juridique résultant de la transposition de la directive SMA impose des obligations d’investissement dans la production audiovisuelle et cinématographique aux plateformes de streaming françaises et étrangères émettant à destination de l’Hexagone (20 à 25 % du chiffre d’affaires éligible, avec un curseur à 12 mois, selon le projet de décret Smad), rendant obligatoire la mise en place de nouvelles fenêtres d’exploitation du cinéma. ¦
Le 17 mars 2021 à 12:14:38 LittleBoots a écrit :
La suppression de la chronologie des médias va faire du mal au cinéma c'est acté.
Pour une fois que je suis d'accord avec toi