[Diomède]

Tiré de sa phase d'émerveillement, Diomède inclina la tête en pensant aux hypothèses d'Achille. Il ne trouvait pas de réponse satisfaisante à toutes ces questions.

"La préserver ? Si Typhon s'éveille, j'imagine qu'il rasera toute la Grèce sans distinction... Nous devrions aller nous renseigner auprès des habitants, qu'en pensez-vous ?"

[Chrysaor]

La ville magnifique et peuplée semblait idyllique, et malgré le fait que quelque chose n'allait pas, il était difficile de croire que ce soit une oeuvre de Psaro qui chercherait au contraire à détruire un tel endroit...

- Ouais, on devrait faire ça. Fit Sylas, pensif. Si c'est encore lié à votre couille de voyage dans le temps, ça va pas le faire.

Ajouta t-il, perplexe à la vue de cet endroit.
Les gens semblaient remarquer les nouveaux arrivants, petit à petit, et des étoiles naissaient dans leurs yeux. L'on pouvait voir des vieillards, des gardes, des femmes et des enfants s'approcher timidement mais avec une étincelle d'admiration en eux.

- Diomedès ! Akhilleus ! Krisaoros !

Cria l'un d'eux, et de plus en plus de personnes se mirent à répéter leur nom avec admiration... Ils parlaient en Grec, et l'on pouvait percevoir des conversations en Latin aussi, mais ici, ils se mettaient tous à prononcer le nom des trois personnages Grecs du groupe, avec une admiration remarquable, et ce qui commença en une remarque se termina en une acclamation impressionnante.

Un homme se démarquait de la foule, néanmoins, plus grand que la moyenne et visiblement en forme, un petit sourire au lèvres et des cheveux châtains foncé tombant aux épaules.

Sous sa toge, il était celui qui se mit à taper dans ses mains, et peu après, chacun se mirent à suivre le mouvement et à applaudir.
S'avançant lentement vers le groupe, toujours avec son sourire aux lèvres, il fit une petite courbette avant de prendre la parole.

- Salutations à vous, Héros ! C'est un honneur de vous recevoir en cette cité, je suis le consul Manius Curius Dentatus ! Si j'avais été informé d'une visite de légendes telles que vous, je vous aurais octroyé bien plus que cette petite acclamation.

Dit-il joyeusement.

[Leon]

Carte actuelle :

Equipe Noire : Napoléon, Eragon, d'Artagnan, ???
Equipe Rouge : Achilles, Diomède, Sylas, Chrysaor, Leon, ???

Le myrmidon était quelque peu sensible face à l'acclamation de la foule, ce qui l'étonnait qu'on le reconnaisse à cette époque, ainsi que Diomède. Néanmoins, un détail importait avait sifflé aux oreilles de "A" qui s'empressa de commenter.

"- Manius Curius Dentalus ? Mais c'est un Tribun Romain datant d'environ 300 ans av J-C. Ceci expliquerait..." Commenta "A".

Glissant une nouvelle fois sur sa chaise roulante, il attrapa un feutre avant de se ruer face à son tableau, commençant à écrire nombreuses formules incompréhensibles.

"- Lorsque ces précurseurs ont atterrit dans cette dimension, une distorsion a pu être commise ! Si l'on prend un compte un bond de 1200 ans, une brèche spatio-temporel pourrait s'ouvrir et créer un conflit entre divers âges voir univers parallèles ! Que ferait des Romains en ces lieux, sinon hormis cette hypothèse..." S'empressa de divulguer "A", se noyant dans ses pensées et commençant à parler d'un dialecte mathématique.
"- Euh, docteur... ?" Fit Leon, faisant un sourire nerveux.

Le héros grec restait calme, écartant doucement les passants face à lui pour faire face au consul.

"- Nul besoin d'acclamations... Mais êtes vous au courant de ce qui se trame en Grèce actuellement ? Nous venons d'Athènes..." S'exclama Achilles, calmement.

[Sylas]

Le consul fut surpris de la question du Rider, à laquelle il réagit d'un sourire plutôt serein.

- Oui, il est vrai que cette histoire d'Armée de monstres est sordide, je dois l'avouer. Athènes n'est pas très loin d'ici, nous avons eu vent des événements là-bas.

Il posa une main sur son menton, pensif.

- Vous semblez bien guilleret à vous pavaner de la sorte en dépit de ce qui arrivera bientôt ici.

Fit Chrysaor d'une pique derrière un sourire.

- Il est vrai que nous ne craignons pas cette armée de Monstres. La Fondatrice n'est pas ennemie de Psaro l'Exterminateur, de ce fait, nous serons sans doute la seule citée encore debout d'ici quelques semaines.

Affirma t-il, plus sérieusement, avant de reprendre son sourire.

- Quoi qu'il en soit, Héros, si vous souhaitez aussi protection, n'hésitez pas à rester ici. La ville de Naples vous accueille à bras ouverts, nous sommes honorés de vous recevoir ! Si vous souhaitez quoi que ce soit, n'hésitez pas à me le faire savoir.

[Diomède]

Beaucoup d'éléments avaient attiré son attention, et son incompréhension. Le ton bien trop décontracté de ce consul romain rendait quelque peu mal à l'aise le guerrier grec.

"Vous avez dit Naples ? De quoi est-ce que vous parlez, enfin ? Nous sommes en Grèce, au Pirée. Vous avez changé le nom de la ville ? Et puis expliquez-nous donc cette histoire de Fondatrice, nous serions très curieux d'en savoir plus."

[Narration]

Les créatures remarquèrent alors soudainement la présence d'un être puissant, s'écartant doucement et baissant légèrement la tête. Chimères, colosses, sphinx, toutes créatures qui existaient, bestiales ou humanoïdes... Tous reculaient face à l'homme qui s'avançait près de la falaise. D'une aura oppressante et imposante, rejoignant Léonidas qui se retourna légèrement.

"- Rider. Vous voilà enfin." Parla le général.
"- La guerre va pouvoir débuter. En place ! A mon signal, vous me mettez cette cité à feu et à sang ! JE NE VEUX AUCUN SURVIVANT !" Hurla Rider, un léger sourire aux lèvres, le visage sombre.

Levant doucement le bras, il ouvrit la main. Laissant la douce brise caresser ses cheveux, il attendait, se nourrissant de la crainte des athéniens, à la vue de son immense armée. Pendant plusieurs secondes, qui semblaient interminables, dans les deux camps, un lourd silence pesa sur l'Attique. Le ciel était clair, mais allait bientôt se voir abriter une guerre abominable et violente. Et c'est soudain, fermement, qu'il referma la main, une déferlante de tirs traversaient les cieux pour venir s'abattre sur la cité d'Athènes. Une immense volée de boulets de canon vinrent transcender l'espace pour se loger dans la muraille et les habitations, dans un fracas meurtrier et un bruit sourd.

"- ATTAQUEZ !" Hurla encore le commandant.

L'armée se mit à mouvoir, les dragons et wyverns décollant à une vitesse incroyable tandis que les unités terrestres courraient à vive allure. A la tête de cette incroyable armée, Rider dégaina son sabre, le tendant vers l'avant et rigola, profitant du moment présent car il était un spectacle impressionnant de voir déambuler une telle foule dans cette immense vallée. Pendant que les explosions heurtaient violemment les murs et les canonniers sur les murailles, les monstres avançaient dangereusement, atteignant rapidement les murailles. Néanmoins, le travail de Napoléon était remarquable et ses hommes parvenaient à tomber nombreuses créatures. Les dragons divisaient les archers en les brûlant, tournant autour de la ville.

"- Rassemblez vous ! Tant que la porte tiendra, la cité tiendra !" Hurla l'un des capitaine, épée en main.

A ce moment là, l'immense porte qui donnait accès à Athènes se mit à trembler. Cette porte avait tenu à tous les assauts jusqu'à maintenant, même des créatures mythiques, tant elle était blindé. Néanmoins... Un fracas terrible d'explosions vint perturber la solidité de la porte, terrorisant les soldats qui se tenaient tout près. C'est alors... Que soudainement, un coup féroce vint briser la porte, celle-ci tombant à la renverse sous les multitudes d'explosions. Un nuage de poussière se leva alors qu'une silhouette apparut sous l'arche de pierre...

Thème : https://youtu.be/3wMN0q0R2lE

Un colosse de plus d'1m90 s'avança doucement, un sourire carnassier en bouche. Son visage était enfin visible. Ses cheveux étaient d'un rouge étincelant et ses yeux jaunes, avec une peau aussi pâle que ses compagnons Servants. Sa simple présence suffisait à aspirer la crainte à tous les Athéniens autour, car après tout... Il était Rider of Désolation.

https://imgur.com/qQ6Z1EL

"- Alors, c'est ça Athènes ? L'endroit me plaît, dommage que l'on ne puisse visiter plus longtemps !" S'exclama Rider.
"- Qui es-tu... ?!" Demanda l'un des soldats du groupe, ceux-ci regroupés face au Servant.
"- C'est évident ! Je suis... Le Seigneur des Pirates ! HENRY MORGAN !" Hurla le Servant avec un visage embelli et plein de vie.

[Napoléon]

L'assaut tournait rapidement au vinaigre, les forces monstrueuses étaient bien trop nombreuses pour défendre la ville correctement, et malgré qu'un grand nombre ait été abattu, les bombardements avaient surpris Napoléon et avaient érodé les défenses plus vite qu'il ne l'aurait imaginé. Il fallait rapidement s'adapter, d'autant plus que la porte principale venait de céder. Napoléon ordonna rapidement à un contingent de gardes de se ruer à la porte, mais ce ne serait pas suffisant.

L'empereur réfléchissait en même temps qu'il visait et descendait des wyvernes dans le ciel avec son pistolet. Lorsque Rider of Desolation s'annonça publiquement avec son entrée fracassante, le sang de Napoléon ne fit qu'un tour.

"Un maudit anglais, ici ! Cette racaille envahit toutes les époques ! Messires d'Artagnan et Nagao, allez accueillir l'émissaire de la Perfide Albion comme il se doit !"

[Eragon]

https://www.youtube.com/watch?v=94lMyjaaAGo

Alors que le duo aérien s'apprêtait déjà à livrer bataille contre les différentes créatures volantes, l'explosion attira leur attention. Ils comprirent rapidement que la porte blindée de la cité venait tout juste de se faire pulvériser.

- Cette fois, on dirait que Psaro et Athéna souhaitent vraiment notre mort, suggéra Eragon, l'air sérieux.
- Effectivement. Leur force de frappe n'a rien à voir avec celle de l'autre fois. Cette bataille sera autrement plus difficile. Mais l'issu demeurera identique.

Sans crier gare, la dragonne se mit à battre des ailes violemment, avant de prendre son envol. D'un rugissement sauvage et surpuissant, elle attira l'attention de toutes les bêtes aériennes, tout en se positionnant précisément au-dessus de la muraille. Si ces créatures souhaitaient mettre la cité à feu et à sang, il leur faudrait avant tout passer sur la gardienne ailée.

En même temps, son cavalier tirait continuellement, visant les monstres terrestres afin de soutenir les soldats grecs et français. Il tuait ceux qu'il pouvait, et affaiblissait ceux qui survivaient.

[D'Artagnan]

Le pirate s'avança d'un pied lourd, regardant d'un air à la fois amusé et terrifiant les soldats qui se dressaient face à lui, ne prenant même pas la peine de dégainer son sabre.

"- Vous êtes encore là ? Et si je vous disais que la Déesse de cette cité est la fautive de tout ce grabuge ?" S'exclama Morgan.
"- Athéna ? Tes mensonges ne nous atteignent pas, espèce de monstre ! Notre protecteur est Dieu tout puissant !" Hurla un des soldats.
"- Et s'il disait vrai... Cette histoire d'impératrice... ! Avec toutes ces créatures des enfers, c'est possible ! Si c'est vrai, Athéna veut nous tuer ?!" Fit un autre.

Les groupes se divisèrent, certains soldats hésitant à combattre, ce qui sema le doute parmi les hommes.

"- Oui, exactement ! Pourquoi vous battre désespérément alors que votre cité est jouée d'avance ?" S'avança le pirate, confiant.

Thème : https://youtu.be/V2NvnaxShtY

Alors qu'il s'avançait, un bruit de corde frottée à du métal l'interpella. Tournant légèrement la tête vers les hauteurs, il remarqua le mousquetaire français descendre vivement comme une tyrolienne sur une corde afin de lui bondir dessus, rapière en main. Dégainant son sabre d'un mouvement rapide et brutale, il put parer le coup de d'Artagnan, le repoussant. Alors qu'il comptait repartir sur Henry Morgan, il fut contraint d'esquiver une volée de flèches enflammées, le forçant à enchaîner quelques saltos arrière pour toutes les esquiver. Levant les yeux, il remarqua contre son gré qu'un nouvel adversaire était posée sur un toit, près de leur position. Une jeune femme tenait un arc, avec une armure japonaise et des cornes sur la tête. En vue des décorations, elle devait être une personne hautement gradé.

"- Je vous couvre, Rider !" S'écria la jeune femme.
"- Damné suis-je... !" Pensa à haute voix le mousquetaire, ce qui fit rire le pirate.

En même temps, une autre volée de boulets de canon vinrent se loger dans les murs et les tours, tuant et éjectant encore quelques archers et canonniers. En même temps, derrière Morgan, une autre personne fit son entrée. Il était le général des monstres sur la falaise, le dénommé Leonidas. A sa vue, les soldats commencèrent à sérieusement réfléchir et craindre leurs opposants, même derrière le mousquetaire.

"- Occupez vous des Servants en ces lieux. Je me charge de réduire leurs forces." Parla Morgan à ses alliés.
"- Très bien." Répondit froidement le spartiate, s'avançant face à d'Artagnan, celui-ci se mettant en position de combat.

[Sylas]

Le consul Romain eut un sourire à la réaction du héro Grec.

- Il est vrai que le nom de cette ville a grandement changé, et que son premier nom en lien avec sa fondatrice a du coup disparu, mais comme cette dernière, vous pouvez observer la ville dans la plus grande de ses gloires !

Puis il tourna le dos au groupe, avant d'ouvrir une marche lente.

- Si vous souhaitez voir la Fondatrice de cette ville, elle devrait se trouver sur les quais, je suis des plus certain qu'elle adorerait vous recevoir, et que vous adorerez la voir.

L'attitude du Héro Romain était plus qu'étrange, et il était difficile de dire si l'homme était un servant ou non, mais il commençait à sembler certain que personne dans cette ville n'était réellement Humain à proprement parler. Il y avait trop de "magie" pour cela.

- Dites-moi, mon bon Consul, commença Chrysaor, depuis combien de temps cette ville est-elle présente ici-même ?

Il posa sa main sur son menton, fronçant les sourcils dans sa réflexion.

- La ville est vieille, très vieille, elle a existé depuis fort longtemps, et existe toujours... Mais elle a été bâtie ici il y a à peu près une journée.

Un silence régna suite à sa réponse.

- Nous sommes dans un Noble Phantasm.

En conclut Saber, d'une voix absolument vide de sentiments.

[Leon]

Les paroles de Saber lancèrent un doute aux héros qui regardaient attentivement le moindre coin de la ville, comprenant rapidement où ils avaient atterrit.

"- Cette ville est un reality marble ? Ce qui veut dire... Que notre ennemi est probablement Caster. Qu'en pensez vous, Doc' ?" S'exclama Achilles.

Entendant Rider Rouge depuis sa position, "A" abandonna sa théorie afin de s'assoir sur son fauteuil, à la quête d'information.

"- C'est donc l'oeuvre de la magie, une nouvelle fois. Hum... La ville de Naples, vous avez dit ? Elle reste très différente de la cité telle que nous avons connus à notre époque. Ce qui veut dire que si Caster est réellement responsable de ce magecraft, elle est forcément lié à Naples. Faites attention, cela risque d'être un adversaire puissant." Répondit le docteur.
"- Alors nous devons trouver cette Fondatrice ! Allons aux quais !" S'écria le Master, déterminé.

[Eragon]

Face à l'imposante flotte aérienne composée de multiple et diverse créatures monstrueuses volantes, Saphira prit quelques instants pour concentrer un flux de mana au niveau de sa gorge, sans prêter attention au fait que plusieurs wyvernes étaient en train de lui foncer dessus.

Juste avant qu'elle ne soit à leur porté, elle déploya un surpuissant torrent de flamme à bout portant, désintégrant totalement ses premiers adversaires en un clin d'oeil, mais pas que. Le souffle enflammé de la dragonne s'étalait sur une large zone, anéantissant un grand nombre de monstre incapable d'encaisser l'attaque.

Toutefois, l'un d'eux se démarqua à ce moment précis. Il reçut de plein fouet le brasier, et pourtant en ressortit indemne, comme si l'attaque ne l'avait absolument pas affecté. C'était un démon cornu, avec des cheveux longs et un bouc. Imposant et d'aspect humanoïde, il flottait dans l'air et regardait le chevalier dragon avec un air de défi. Les bras jusque là croisés, il pointa du doigt un coin précis du champ de bataille.

https://i.imgur.com/A86Gcsb.jpg

- Un Efreet, devina Eragon. Et un plutôt joueur, dirait-on. Je me charge de lui.

Aussitôt Saphira avait-elle acquiescé que le Dragonnier était descendu de son dos écailleux, dégainant son épée. En se jetant vers le sol, il atterrit sur un centaure qu'il empala avec son épée, avant de l'enflammer. Lorsqu'il se redressa, le Djinn lui faisait face, affichant un léger sourire et un imposant sabre arabe à la main.

Sans ajouter un mot, Rider engagea le duel, le visage dur. Son bouclier dans la main gauche et Brisingr dans la droite, pendant que Saphira continuait de défendre l'espace aérien d'Athènes.

[Sylas]

Un frisson traversait le dos du guerrier, ils venaient de marcher droit dans le Noble Phantasm de Caster, ce qui était encore plus glaçant là-dedans était la réaction surprise du Romain à leur côtés.

- Mais de quoi parlez-vous... ?

Souffla t-il sincèrement, dans l'incompréhension lui aussi. Il ne sait sans doute pas ce qu'est un Servant, ironiquement, malgré le fait qu'il soit lui-même la matérialisation du pouvoir de l'un d'entre eux.
Il ouvrit la bouche pour prononcer quelque chose dans sa surprise, mais sa tête tomba au sol plus vite que ses paroles.
Quelques instants plus tard seulement, le Héro Romain s'évapora en poussière doré.

Saber, le regard vide fit disparaître sa lame dorée.

- Maintenant, nous pouvons y aller.

Fit-elle, neutre. Si cette ville appartient à Caster, et que les "habitants" sont aussi issus de son Reality Marble, il est plus que probable qu'elle puisse voir le groupe à travers les gens qui y sont.
Courant dans la direction des quais, les rues semblaient anormalement vides, il n'y avait personne, pas une âme qui vive, c'était désert, et même arrivés là-bas, la "Fondatrice" n'était pas présente, ou du moins, pas visible.

https://www.youtube.com/watch?v=IfA3OpaNgPY

Soudainement, la terre se mit à trembler, et les eaux émirent un son de percussion violente tandis que de la mer se levait un grand rocher, et que dans un lourd battement d'ailes, la coupable se posa dessus, accrochant ses serres aviaires sur la roche dure qui se brisait sous sa force.
Quelques notes de lyre accompagnaient son arrivée, une femme dégageant un charme inhumain, malgré son anthropomorphisme, il était difficile à quelconque homme de résister rien qu'à son apparence exaltée.

Son corps vêtu de plumes assorties à ses cheveux châtains foncé en étaient médusant, et son sourire pouvait sans doute en charmer plus d'un.
Mais cette apparence monstrueuse trahissait aussi son identité directement.

- C'est une Sirène...

Souffla Sylas, aussi bien attiré par la femme monstrueuse que terrifié.

- ... Parthénope.

Ajouta Chrysaor, neutre.
La Caster eut un sourire amusé et... Etrangement sincère. Elle savait qu'elle était en bonne position.

- Psaro l'Exterminateur vous salue. Je suis Caster of Desolation.

Dit-elle d'une voix douceâtre, comparable à un chant constant.
Ses longs doigts féminins pinçaient quelques cordes de sa lyre, alors qu'elle se tenait là, sur ce rocher, avec un sourire absolument envoûtant.
De la sueur perlait sur le front de Sylas, le guerrier ne savait absolument pas quoi faire... Si l'on en croit la légende, Ulysses même ligoté et les oreilles bouchées n'a su résister au chant des sirènes, implorant qu'on le détache pour les rejoindre. Et ici... Personne n'était attaché.
La Caster regardait les héros Grecs, portant un intérêt particulier envers Achilles et Diomède, ainsi que quelque chose de plus personnel envers Léon.

[D'Artagnan]

Thème : https://youtu.be/1Yw0AgGd8sI?list=PLFB2DBGahG4G8lJ02rUF5qHmKJWWnwqw-

Le légendaire Roi de Sparte s'avança face au mousquetaire, lance contre le sol. Sa position était compromise, car pour le moment il était seul face à ces servants. Tenant fermement sa rapière, il recula d'un pas afin de prendre du recul, se méfiant de la moindre attaque.

"- A moi, Athéniens ! N'écoutez pas ce pirate et assumez votre position ! Vous êtes les défendeurs d'Athènes ! Si cette cité a perduré des millénaires, c'est grâce au courage et à la bravoure de ses guerriers ! Alors faites honneur à Persée et battez vous ! POUR ATHÈNES !" Parla fortement d'Artagnan.

Suite à ces mots, les soldats reprirent du poil de la bête, fermant les yeux sur les éventuels ennemis et se ruèrent sur Henry Morgan. On pouvait compter plusieurs dizaines de guerriers qui arrivaient en abondance, de quoi occuper le pirate un moment. En même temps, des centaures entraient dans la cité, suivis de colosses et nombreux orques en armure.

"- Si c'est ce que vous désirez, ainsi soit-il. Vous n'échapperez pas à la mort !" Fit le pirate, affichant un grand sourire.

Armé de son sabre, il se rua dans le groupe de soldats pendant que les multiples bêtes de taille moyennes courraient à travers la cité pour tuer soldats et autres habitants. Cette vue déplaisait fortement à d'Artagnan, mais il ne pouvait pas se détourner de son adversaire.

"- Approche, héros ! Un véritable guerrier ne recule jamais !" S'écria Leonidas, pointant sa lance vers d'Artagnan.
"- Je suis bien d'accord ! Je vais donner tout ce que j'ai, dès maintenant !" Répondit le français, à voix haute.

Prenant une position élégante, droite, le mousquetaire plaça sa rapière à la verticale, face à lui, une aura dorée l'entourant, alors qu'elle émettait une légère sensation de chaleur.

"- Un pour tous... !" Récita d'Artagnan, les yeux dans l'ombre de son chapeau.

Sa lame fut soudainement parcourut de filaments dorées, avant de la traverser intégralement, la recouvrant une couche dorée, comme d'un pouvoir qui rendait sa lame plus brillante et plus forte. La vue de cette soudaine montée en puissance impressionna tout de suite le spartiate.

"- Un Noble Phantasm... !" S'écria-t-il.

Entamant un départ fulgurant, d'Artagnan et Leonidas se ruèrent l'un sur l'autre, commençant enfin un affrontement sérieux et puissant. Les deux hommes étaient des figures légendaires de leur pays respectif et chacun combattait pour ses convictions. L'échange entre les deux lames produisaient des étincelles aveuglantes, un véritable clash de duellistes redoutables. Néanmoins, le mousquetaire avait un avantage certain du combat, parvenant à éviter le moindre coup, analysant la moindre faille. Malgré ça, même en traversant la défense de la lance de Leonidas, les coups d'estoc de d'Artagnan tapèrent le bouclier du grec.

Pendant ce temps, la surprise frappa les héros voyageurs dans la cité de Naples, face à un nouvel adversaire. La découverte de son identité était comme une alerte imminente aux oreilles du docteur, qui entendit aussitôt la mélodie de Caster, prenant un air horrifié.

"- LEON ! Bouchez vous les oreilles !" Cria le Doc à travers le haut parleur.

Le Master de Chaldea avait les yeux perdus dans le vide, le regard fixé vers la sirène. Il n'entendait plus rien... Se comportant comme un être envouté.

"- Par les dieux, c'est bien notre veine !" S'écria cette fois le myrmidon.

[Napoléon]

Voyant que la situation n'était plus tenable au sein de la ville, Napoléon fit apparaître une vingtaine de gardes supplémentaires autours de lui. Ses grognards, qui le dominaient tous d'une bonne tête, s'étaient placés en cercle pour écouter leur empereur parler au centre.

"Messieurs, la bataille tourne au vinaigre, et maintenant que le général ennemi s'est aventuré entre nos murs, l'heure est à la contre-offensive. Sabre au poing, tous, et fusil en bandoulière ! Nous allons effectuer une percée et atteindre Rider of Desolation ! Maintenant !"

Suivant ses ordres, les gardes impériaux tailladèrent en pièces les monstres sur leur passage, se dirigeant à coup de sabre vers le capitaine Morgan.

[Diomède]

D'une voix perchée et basse, Diomède indiqua son état subjugué par les charmes surnaturels de la voix de la sirène.

"Ha, Parthénope... Plus belle encore que ce que disent les légendes... Achille, qu'en dis-tu ...?"

[Parthénope]

La Sirène regardait sereinement le groupe en face d'elle, de fiers héros Grecs, accompagnés de deux master, tout cela était merveilleux pour elle, et en faisant agir son charme naturel, elle put voir que seules deux personnes ne réagissaient pas à ses capacités, Achilles et Chrysaor. Mais cela serait amplement suffisant.

- Fufufu, mon bon Diomède, ne veux tu pas rejoindre ceux qui t'aiment ? Athéna s'inquiète pour toi, sais-tu... ?

Sa voix douce et sereine était aussi basse qu'un chuchotement dans cette phrase, et pourtant, c'en est si enivrant.
Elle fit un battement d'aile pour se poser plus proche du groupe, et hors de son rocher.
Ses doigts habiles passaient lentement entre les cordes de sa harpe.
Les Master, eux, ne pouvaient rien faire face aux pouvoirs naturels de la Sirène de l'Odyssée.

De la sueur coulait sur le front de Chrysaor, s'inquiétant pour son Master catatonique.

- Allons, messieurs... Un peu de repos bien mérité ne vous ferait pas de mal... Elle fit un regard doux à Léon, à qui elle portait un intérêt particulier et... Personnel ? Mon magnifique Léon, je ne te ferai pas de mal, à toi, mon doux...

Un pas de plus en avant...

https://youtu.be/irKtQv3q9KI?t=49

- Détendez-vous... Odysseus Seirenes...

Le vrai nom est révélé, à ce même moment, la Sirène commence à chanter, en Grec, sa voix devient si envoûtante qu'il est absolument impossible pour les Master et Diomède d'y résister, quoi qu'ils auraient pu essayer avant...
La voix divine de la créature fait ignorer tous les autre sens aux Masters, qui s'écroulent au sol, dans un état catatonique, leur subconscient est envahi d'un plaisir intense.
Chacun voyait dans ses pensées la Sirène s'approcher d'eux et les enlacer d'une douce étreinte, une hallucination ancrée dans leur psyché, leur faisant ressentir un accomplissement ultime, et un plaisir absolument intense.
Diomède, lui, était encore debout, mais à ce moment là devait être absolument charmé et envoûté au plus profond de lui-même par le chant magique de Parthénope...

- Mon beau Diomède... Que dirais-tu de venir avec moi ?

A ses mots interrompant son chant qu'elle reprit immédiatement après, le Lancer de l'équipe Noire dût sentir toutes ses potentielles inquiétudes et anxiétés l'échapper, tout ce qui concernait la guerre, tout ce qui concernait la fin imminente des Humains, tout cela partait en fumée, la seule chose restante était Parthénope, lui faisant la promesse de le garder à ses côtés.
Elle s'approcha de lui, lui caressant le menton et le regardant dans les yeux avant de lancer un regard apaisé aux deux seuls résistants.

- Il était déjà trop tard au moment où nous avons mis les pieds dans cette ville... Fit Chrysaor, la voix tendue. Achilles, j'espère que tu es encore parmi ce monde, toi aussi.

[Diomède]

"Oui... oui..."

Dans un état second, Diomède se sentait euphorique et si détendu... Tous les tracas de la guerre avaient disparu en lui, il n'avait qu'une seule pensée, qu'une obsession : Parthénope, et sa divine voix d'or, qui lui donnaient l'impression d'être sur l'Olympe à chaque décibel reçu. Elle lui demandait de... venir avec lui ? Son souffle délicat le réchauffait, ses doigts caressaient sa peau. Quel genre de dément aurait pu lui dire non ?

[Parthénope]

Elle eut un petit rire délicat, approchant son visage de celui du Lancer, s'arrêtant à quelques centimètres.

- Bien, mon doux Diomède... Je te ferai comprendre les plaisirs de ce monde, tu recevras un amour incessant, et tu retrouveras même ta Déesse adorée, elle s'inquiète tant pour toi... Elle t'attend, Diomède... Mais il y a un obstacle...

La Sirène s'arrêta, regardant les résistants.

- Ces personnes cherchent ton malheur, je crains qu'ils ne te laissent partir avec moi... Soyons libres, juste ensembles, Diomède... Il n'y a rien à craindre, Léon sera avec nous... Mais pour cela, il nous faut nous débarrasser de ceux qui s'opposent à ton bonheur mérité...

[Eragon]

https://www.youtube.com/watch?v=h-rj8HVW3PQ

L'épée du Dragonnier fut stoppée à quelques centimètres du visage de l'Efreet. De par sa grande force physique, le démon était parvenu à parer le coup avec son sabre sans difficulté, d'autant plus qu'il semblait également être muni d'une vitesse non-négligeable. L'agilité étant le paramètre physique où Eragon s'en sortait le mieux, le combat s'annonçait difficile et plutôt en sa défaveur.

Constatant sa supériorité physique, des petites flammèches sortirent des narines du Djinn, moqueur. Il en profita alors pour riposter d'un puissant coup de sabre qu'Eragon parvint à bloquer avec son bouclier, mais qui le fit toutefois glisser sur quelques mètres.

- Fort, en plus d'être apparemment plus intelligent que ses congénères, murmura-t-il, réfléchissant à une stratégie pour abattre son adversaire.

Sans crier gare, le démon de feu effectua un geste vers l'avant avec son bras libre. Cela provoqua la création d'un tourbillon de feu fusant en direction d'Eragon. En même temps, le Djinn lui fonçait dessus, dépassant même le brasier pour aller l'attaquer avant que ses flammes ne l'atteignent.
Il tenta à nouveau un coup de sabre courbé, qui fut habilement évité par le cavalier d'un vif saut en arrière. Il n'attendit pas une seconde pour contre-attaquer. L'épée en arrière, Eragon se rapprocha violemment, l'épée vers l'avant.

Une nouvelle fois, il essaya de le trancher au niveau du cou, en vain. Comme précédemment, le Djinn para aisément Brisingr, et se mit à esquisser un sourire arrogant.
Son expression faciale changea toutefois rapidement. Voyant que l'arme de son opposant était entre autre occupée par Brisingr, il lui infligea un coup de bouclier fracassant au visage qui le repoussa violemment.
L'instant suivant, la tornade de feu s'apprêtait à frapper de plein fouet le Dragonnier, mais cela ne l'inquiétait aucunement.

Il leva Brisingr bien haut et, d'un simple coup d'épée enflammée parfaitement vertical, renvoya l'attaque à son propriétaire tout en changeant petit à petit sa couleur. Lorsque le tourbillon alla le rencontrer, il était devenu bleu suite au contact avec la lame elfique.

Une explosion retentit, et un nuage de fumée se créa. Quand il se dissipa enfin, le démon réapparut, légèrement sonné mais sans blessure apparente.

- Je m'en doutais, il est plus ou moins invulnérable aux flammes souffla le chevalier dragon, s'attendait à cette éventualité. On dirait qu'il va me falloir autre chose pour m'en débarrasser...

[D'Artagnan]

Thème : https://youtu.be/0_IKlk3_9iw?list=PLFB2DBGahG4G8lJ02rUF5qHmKJWWnwqw-

Soudain, une nouvelle volée de flèche décima les soldats de Napoléon qui accouraient vers Rider, les dispersant et brûlant dans un torrent de flammes. L'archère demeurait sur sa position et positionna des flèches entre ses doigts, avant d'en tirer une nouvelle salve, tuant d'autres archers et canonniers. En même temps, d'Artagnan, parvenait à prendre dangereusement le dessus sur le Lancer corrompu, le repoussant en l'assaillant de coups rapides et précis, sa lame béni par le Soleil lui même. Enchaînant les coups rapides, il parvenait à prévoir les coups de Leonidas, les esquivant aisément et lui répondant avec un solide coup d'épaule qui le repoussa.

"- Tu es fort, Saber... !" S'étonna Leonidas.
"- Sir Léon compte sur moi !" Répondit le mousquetaire, déterminé.

S'avançant d'un pas vif, le héros français reprit de plus belle, tailladant son opposant avec sa rapière enflammée. Pendant ce temps, à Naples, Achilles demeurait stoïque, comprenant que la situation s'avérait bien compliqué, pointant sa lance vers la sirène. Les masters venaient de perdre connaissance alors que Diomède était tombé sous l'emprise de Caster.

"- Sorcière ! Si tu ne les relâche pas tout de suite, je t'envoie ma lance traverser ta bouche envouteuse ! Bon sang, Diomède ! Ressaisis toi, mon vieux !" S'exclama le héros, à ses deux opposants.