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Sujet : [Fic] La Grande Marche

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Peil Peil
MP
Niveau 56
19 janvier 2014 à 12:40:58

Yo les gens :hap:

Ma précédente fic "La Flèche Blanche" étant finie, je m'étais promis de ne pas en recommencer une avant quelques temps mais j'avais bien trop envie d'écrire alors voilà, je recommence une fic, en espérant qu'elle vous plaira :noel:

Il faut savoir qu'elle se passe dans le même univers que ma première, mais soixante-dix ans plus tard. Il est donc possible que, si vous n'avez pas lus la Flèche Blanche, vous ratiez quelques références, mais il est tout à fait possible de lire et de comprendre celle-ci sans avoir lu ma précédente, soyez rassurés :ok:

Je vous donne quand même le lien de ma précédente fic si vous avez envie d'y jeter un œil : https://www.jeuxvideo.com/forums/1-19348-1595291-1-0-1-0-fic-la-fleche-blanche.htm

Cette fic sera beaucoup moins "sérieuse" et "ambitieuse" que la Flèche Blanche, et elle sera sans doute bien plus courte. C'est vraiment quelque chose que j'écris sans me prendre la tête :oui:

Voilà, donc bonne lecture :noel:

Chapitre 1 :

-On est arrivé !

Sandre se réveilla en sursaut en entendant le cri du conducteur. Il essuya un filet de salive qui avait coulé de sa lèvre et descendit péniblement de la carriole. Le cocher, un vieux Bréton barbu au nez rougie par le froid, lança un regard sombre à son passager.

-Et t’as d’quoi payer ?
-Bien sûr.

Sandre fouilla dans un pan de son manteau et en tira une bourse pleine à craquer qu’il lança au conducteur. Celui-ci la saisit vivement, la soupesa, puis, la jugeant suffisamment lourde, l’accrocha à sa ceinture sans un mot.
Il dévisagea son passager. Un jeune Bréton, sûrement âgé d’une vingtaine d’année, aux cheveux courts, d’un noir de jais, et aux yeux verts. Il avait les pommettes hautes, les sourcils fins, et le nez légèrement retroussé. Comme tous les Brétons, ses traits avaient quelque chose de juvénile.
Le conducteur détourna les yeux et fit claquer les rennes. Sa carriole se mit en branle. Sandre le regarda disparaître au loin. Puis, il se tourna vers les portes de la cité de Daggerfall. Celles-ci étaient noires de monde.
Malgré le froid et la neige qui tombait, des centaines et des centaines de personnes s’entassaient au pied des enceintes. Des banderoles colorées pendaient aux créneaux et des panneaux étaient dressés de chaque côté du chemin.

Sandre frotta ses mains l’une contre l’autre et souffla dedans pour les réchauffer. L’hiver était particulièrement rude, en Hauteroche. Néanmoins, c’était la tradition de commencer la Grande Marche en cette saison. Une tradition qui avait toujours été scrupuleusement respectée, quel que soit l’endroit dans lequel elle se déroulait.
Le jeune homme se dirigea vers l’attroupement et se fraya un chemin à travers la foule à l’aide de ses coudes, en lançant des « pardon » et des « excusez-moi ».
Les plaines enneigées qui entouraient la ville de Daggerfall étaient parsemés de tentes, de campements et de convois de tous les horizons. Les gens venaient des quatre coins de Tamriel pour assister au départ de la Grande Marche.
Sandre remarqua que plusieurs aéronefs dwemers –une remarquable invention retrouvée dans des ruines naines par une équipe d’explorateurs, qui s’étaient multipliés en Tamriel- survolaient déjà la cité. Bien entendu, l’évènement serait suivit depuis le ciel, puis retransmis dans tout le continent par Miroir de Divination.
Depuis que la magie s’était démocratisée, en Tamriel, à la suite de la capitulation du Domaine Aldmeri soixante-dix ans plus tôt, chaque foyer possédait au moins un Miroir de Divination sur lesquels n’importe quelle famille pouvait suivre les grands évènements de leur province, ou communiquer avec leurs proches, à des milliers de kilomètres d’eux.

Ici et là, on criait, on riait, on chantait. Sandre vit un barde juché sur une estrade, emmitoufflé dans une cape en laine, en train de gratter les cordes d’un luth et emplir l’air d’une douce mélodie, malheureusement couverte par le vacarme ambiant. Un marchand, à son étal, vantaient les mérites de ses armes. Il agitait en l’air une dague enchantée dont la lame changeait de couleur en fonction du temps qu’il ferait le lendemain. Un noble pourvu d’un double menton impressionnant, supporté par quatre serviteurs, faisait passer des annonces pour recruter des mercenaires dans son armée privée.
L’activité était telle la semaine précédant le départ que la population de Daggerfall, déjà importante, doublait, voire triplait selon les années.
Le jeune homme parvint à entrer en ville.
Une immense pancarte trônait sur la grande place. Malgré le monde qui se pressait devant, Sandre parvint à déchiffrer ce qui y était marqué :

« 4E 274, Daggerfall. Le seigneur Atlus est fier d’accueillir les participants de la vingt-deuxième édition de la Grande Marche dans sa cité. Inscriptions au bureau des taxes de la ville. »

Quand Sandre arriva au dit bureau des taxes, il se rendit compte que malgré le fait qu’il y avait quinze comptoirs, chacune des queues était longue de plusieurs dizaines de mètres.
Il allait devoir patienter longtemps. Heureusement, l’intérieur était agréablement chauffé, et des serveuses passaient dans les rangées pour distribuer des boissons chaudes et des biscuits secs, offerts par l’administration de Daggerfall.
A l’entrée, il y avait plusieurs portes manteaux. Le jeune homme ôta le sien et le déposa avant de se placer à l’extrémité de la queue qui lui parue la plus courte.
Il profita de l’attente pour passer son regard sur les personnes présentes. La foule était plutôt hétéroclite. Il y avait des guerriers en armure, des voleurs encapuchonnés, des magiciens s’appuyant sur des bâtons, des trappeurs, des mercenaires, des nobles, des moines…
La Grande Marche avait la particularité d’être extrêmement facile d’accès, et c’était une des raisons pour laquelle elle était tant populaire.
N’importe qui pouvait s’inscrire, et ce, gratuitement, quel que soit ses origines, son sexe, sa classe sociale, ou ses capacités. La seule obligation étant d’avoir plus de vingt ans.
D’ailleurs, des bruits de coups et des vociférations retentirent soudain, une quinzaine de mètres plus loin. Sandre se pencha sur le côté pour voir ce qui se passait, imité par toutes les personnes autour de lui.
Des gardes venaient d’empoigner un jeune garçon aux cheveux blonds et le poussaient vers la sortie, alors que celui-ci se débattait en hurlant :

-Je veux participer ! Laissez-moi participer !
-T’as pas l’âge requis, gamin, répliqua un des gardes en lui mettant une claque au sommet du crâne.
-J’ai dix-neuf ans !
-Douze ans, ouais. La Grande Marche a lieu tous les trois ans, alors t’as le temps.
-Mais je veux m’inscrire ! Lâchez-moi ! Je vais le dire à mon père ! C’est un grand seigneur, il vous fera mettre aux fers !
-C’est ça, petit. C’est ça.

Les gardes sortirent du bâtiment, toujours en tenant fermement l’enfant. Les cris décrurent, puis disparurent, à mesure qu’ils s’éloignaient. Ce genre de fraude était courant, les jours d’inscriptions. De nombreux jeune gens tentaient de passer outre le règlement et de participer avant d’avoir vingt ans.
Mais la Grande Marche était plus qu’un simple évènement sportif. S’il était le plus regardé du continent et qu’il déchainait autant les foules, sans jamais lasser, c’était pour une raison simple : On pouvait y mourir.
Certes, les participants étaient tous conscients de risquer leurs vies mais on ne pouvait décemment pas laisser des enfants s’inscrire.
Un scandale avait d’ailleurs éclaté, dix-huit ans plus tôt, quand une fille de seize ans était parvenue à tromper l’administration sur son âge et s’était lancée dans la course.

-Ces gosses ne se rendent pas compte de ce qu’ils font en essayant de s’inscrire, et des enjeux de cette course. T’es pas d’accord ?

Sandre, tiré de ses pensées, tourna la tête vers celui qui lui parlait. C’était un jeune Khajiit qui faisait la queue derrière lui. Il devait avoir la vingtaine, comme Sandre. Sa fourrure était noire et ses yeux verts brillaient d’un éclat hypnotisant.
Il portait un simple gilet de cuir, une cape de voyage, des bottes de marche et un poignard à la ceinture.
Sandre haussa un sourcil.

-Euh… Oui.
-‘Manquerait plus que des gamins de douze ans puissent participer. Tu imagines ?
-C’est sûr.
-Moi c’est Jarzimo, mais tu peux m’appeler Zimo. Et toi ?
-Sandre. Sandre Hearthsley.

Le Khajiit lui tendit une main amicale que le jeune homme serra avec un sourire.

-Première fois que tu participes ? s’enquit Zimo.
-Oui. Je ne suis qu’un paysan qui sort de sa campagne. Tu sais, c’est la première fois que je quitte mon village et que je vois une cité aussi grande que Daggerfall. Je suis un peu déboussolé.
-Moi j’ai voyagé depuis Elsweyr pour m’inscrire, alors tu vois… Enfin, j’ai grandi à Rimen alors je suis habitué à la foule.
-C’est ta première fois ?
-Ouais.

Le Khajiit se gratta le menton en observant les rangs voisins d’un air songeur.

-J’étais en train de me dire que l’édition de cette année serait particulièrement rude. Il y a pas mal de participants qui poseront des problèmes.

En effet, Sandre avait repéré quelques têtes connues dans la salle.
Il y avait par exemple les sœurs Jadmär, deux tueuses à gage Argoniennes aux écailles foncées, presque noires, particulièrement féroces et réputées, dans le milieu. L’aînée, une petite Argonienne dont le crâne était orné d’une crête rouge, portait une arbalète et un carquois à la ceinture, tandis que la cadette, une immense barbare à la joue balafrée, avait le manche d’une hache de guerre qui dépassait d’entre ses épaules.

Peil Peil
MP
Niveau 56
19 janvier 2014 à 12:41:24

Sandre aperçut aussi Edwin Kingsming, le descendant du légendaire Anor Kingsming. C’était un Bréton d’une trentaine d’année aux cheveux bruns, coupés courts, à la peau pâle et au regard dur. Il avait les mâchoires serrées et les bras croisés. C’était l’une des étoiles montantes dans le monde de la magie, qu’on disait promis à un brillant avenir comme mage de cour ou peut-être même archimage.

-‘Pas un commode, celui-là, nota Zimo. Evite de le contrarier si tu tombes sur lui.

Au fond, il y avait un Dunmer aux longs cheveux noirs noués en queue de cheval. Il portait un bouc et une fine moustache. Comment ne pas le reconnaître ? Raedyn Levenni, l’un des héros de la fin de la Grande Guerre, devenu un symbole de la Légion au fil des années. Il avait été un des plus proches alliés du célèbre général Shuzug Gro-Yargol lors de la bataille de Lenclume, soixante-dix ans plus tôt. C’était un vétéran qui avait arpenté de nombreux champ de batailles et qui avait fait face à toutes les situations possibles et imaginables. Il était d’ailleurs âgé de cent cinquante-et-un dans, ce qui était un exploit pour un guerrier tel que lui, même de race Elfique, qui suffisait à prouver sa force.
Il semblait perdu dans ses pensées.

-Il posera des problèmes, celui-là, fit Zimo. C’est un combattant tenace et extrêmement expérimenté. Il ira loin dans la course, à mon avis.
-Mais qu’est-ce que quelqu’un comme lui fait-il là ? s’étonna Sandre. Je veux dire… C’est un général de la Légion de renom, une véritable légende. Que recherche-t-il dans la Grande Marche ? La gloire ? La richesse ? Il a déjà tout cela, et bien plus.
-Tu n’y es pas, répondit le Khajiit avec un sourire. Il n’est pas ici par hasard. A ton avis, qui l’a envoyé ?
-Je ne sais pas… Il n’est pas venu de son propre chef ?

Zimo pointa son doigt vers le plafond avec un regard éloquent, comme s’il désignait métaphoriquement une instance supérieure.

-Ce sont les gars des hautes sphères de l’Empire qui lui ont ordonnés de participer.
-Mais pourquoi ? A quoi est-ce que ça rime ?
-Tu sous-estimes la Grande Marche. C’est un moyen comme un autre de faire briller sa faction, son pays, ou ses idéaux. Surtout un évènement de cette envergure qui sera regardé par toute la population de Tamriel. L’Empire tiens à être représenté.
-Hum… Je vois.

Dans une autre rangée, il y avait un jeune Impérial, à peine plus vieux que Sandre, aux longs cheveux dorés qui lui tombaient en cascade sur les épaules. Il affichait un sourire éclatant et lançait des œillades aux serveuses qui passaient à côté de lui. Celles-ci gloussaient et s’éloignaient, toutes rouges.
Armand Nericus, dit la Colombe, le petit dernier d’une famille de noble qu’on disait prodige de l’épée, véritable génie de l’escrime comme il n’en apparaissait qu’un par génération, malgré son jeune âge. Il traînait néanmoins derrière lui la réputation d’un incorrigible coureur de jupon. D’après certaines rumeurs, il aurait même dormi dans le lit de l’Empereur, avec la femme de celui-ci, durant uns de ses voyages.
Ses multiples aventures contribuaient à sa légende.
La lutte allait être âpre pour le titre de champion.

-Tu n’as pas l’air armé, remarqua soudain Zimo. Tu sais pourtant comment… se déroule la Grande Marche, non ?

Sandre baissa les yeux sur sa ceinture.

-Mon arme, c’est ça.

Il en décrocha une longue chaîne métallique terminée à une extrémité par un petit boulet en fonte, et à l’autre par une sorte de faucille d’à peine trente centimètres. Zimo haussa un sourcil.

-Une chaîne ? C’est pas banal. J’avoue n’avoir jamais vu quelqu’un combattre avec ce genre de chose.
-C’est un coup à prendre, admit Sandre. Mais c’est mon style.
-Oh, je n’en doute pas. Au fait, c’est ton tour.

Sandre se retourna et se rendit compte que, absorbé par sa conversation avec le Khajiit, et occupé à détailler ses futurs concurrents, il ne s’était pas rendu compte qu’il était finalement arrivé au bout de la queue.
Derrière le comptoir, une grosse femme grattait nerveusement un parchemin. Elle jeta un regard torve à Sandre.

-Nom, prénom, race, âge.
-Hearthsley, Sandre, Bréton, vingt-et-un ans.
-Vous avez une maladie chronique quelconque ?
-Hum… Non, il ne me semble pas.

La femme se remit à gratter furieusement son papier.

-Profession ?
-Eh bien, jusqu’ici je n’étais qu’un fermier qui…
-Je mets « Sans emploi ». Vous n’appartenez pas non plus à une guilde, ou à quoi que ce soit d’autre ?
-N…
-« Sans faction spécifique. » Votre signe de naissance ?
-Je suis du signe de la Dame mais… à quoi est-ce que cela vous avance de savoir tout ça ?
-La dernière n’était qu’une formalité. Bon, passons aux choses sérieuses. Voulez-vous signer une assurance ?
-Quel genre d’assurance ?
-Contre une modique somme, l’organisation de la Grande Marche propose une équipe de secours spécialisée qui viendra vous aider si vous abandonnez la course et vous rappatriera à la ville la plus proche. C’est une nouveauté.
-Non merci, c’est gentil.
-Très bien. Signez ici, ici, et là. Apposez aussi votre signature sur ce papier. C’est une décharge qui stipule que l’organisation de la Grande Marche ne sera pas responsable de vous si vous perdez ou vous faites voler quelque chose, si vous êtes blessés, si vous disparaissez, ou si vous mourrez. En signant, vous nous garantissez avoir pris connaissance de toutes nos conditions et à être prêt à participer.

Sandre hocha la tête et signa. La grosse femme fouilla sous le comptoir et lui tendit trois documents. Le premier était un petit livret en cuir contenant le règlement de la Grande Marche. Le deuxième était un guide de survie dispensant des conseils pratiques pour la course, sous forme de brochure. Le troisième, enfin, était une carte du parcours que suivrait la Grande Marche.
Le jeune homme remercia la grosse femme et s’éloigna. Il entendit Zimo derrière lui.

-En quoi ça te regarde, la constellation sous laquelle je suis né ? Occupe-toi de tes oignons.

Il alla récupérer son manteau et attendre Zimo à la sortie du bâtiment. La neige tombait drue quand le Khajiit le rejoignit. Des nuages de vapeur sortaient de sa bouche au rythme de sa respiration. Il lança une claque amicale sur l’épaule de Sandre.

-Allez mon gars, on va se trouver une auberge où dormir et on va se boire quelques verres.
-Tu es sûr ?
-Mais oui, la Grande Marche ne commence que demain à midi. C’est moi qui paye.

Daelon_daelon Daelon_daelon
MP
Niveau 8
19 janvier 2014 à 12:49:39

Oh oui Peil ! :coeur:
Mais c'est dommage que tu ne continue pas l'histoire de Rod' :snif:

Daelon_daelon Daelon_daelon
MP
Niveau 8
19 janvier 2014 à 12:51:05

Désolé pour le double post : Cette histoire à l'air intéressante je la lirai avec plaisir ! :ok:

Zafeiri Zafeiri
MP
Niveau 10
19 janvier 2014 à 12:58:34

Allez encore un fic de peil :hap:

NoelsonMandela NoelsonMandela
MP
Niveau 9
19 janvier 2014 à 13:15:09

First page + Owiii, une nouvelle fic :bave:

On a pas eu à attendre longtemps après la flèche blanche :bave:

Peil :coeur:

Zafeiri Zafeiri
MP
Niveau 10
19 janvier 2014 à 13:34:39

"Autre fic" Lien ? :bave:

Zafeiri Zafeiri
MP
Niveau 10
19 janvier 2014 à 13:55:16

Oui c'est un autre pseudo je me rappelle qu'il avait poste avec. Merci :hap:

zorro85 zorro85
MP
Niveau 10
19 janvier 2014 à 13:56:05

Ça fait plaisir ça :hap:
Je te suivrais ardemment comme pour la précédente, et si elle est du même acabit, je :bave: déjà :noel:

hodorauditorre hodorauditorre
MP
Niveau 10
19 janvier 2014 à 13:56:23

:snif2: moi quand je commence une fic, je bide.

je te hais :fou:

Peil Peil
MP
Niveau 56
19 janvier 2014 à 13:59:09

"Cette fic a l'air de vraiment bien commencer et Sandre c'est pas le nom du personnage principal de ton autre fic l'académie des tueurs nés ? "

Si, si, d'ailleurs le nom de Zimo est aussi repris d'un personnages de l'Académie des Tueurs-Nés :oui:

zorro85 zorro85
MP
Niveau 10
19 janvier 2014 à 14:06:08

Tu l'as continuer cette fic d'ailleurs?

+

Un descendant d'Anor :coeur:

Pseudo supprimé
Niveau 10
19 janvier 2014 à 14:07:53

tiens un des descendant d'anor (quand est-ce qu'il a pris le temps d'avoir des gosses lui ?) cela s'annonce prometteur je continue à te lire et j'aimerais bien revoir le serpent ou même lynris (après tout sa fait toujours plaisir de revoir des visage familier )

Peil Peil
MP
Niveau 56
19 janvier 2014 à 14:54:41

Ca, vous verrez bien dans la fic hein :hap:

Ca se passe dans le même univers, juste soixante-dix ans plus tard, donc rien n'est à exclure.

Spitfire97 Spitfire97
MP
Niveau 10
19 janvier 2014 à 15:07:13

"Eh I ain't read all that shit, nigga !"

Nan sans déconner sa a l'air de la fic de qualité. Good job. :ok:

my_best_2013 my_best_2013
MP
Niveau 8
19 janvier 2014 à 15:28:53

j'aime bien alors je veux la suite :hap:

Ja-Tommo Ja-Tommo
MP
Niveau 8
19 janvier 2014 à 15:28:53

Oh oui un descendant d'Anor :3 Le concept est intéressant j'ai hâte de voir la suite :)

_Mokel_ _Mokel_
MP
Niveau 4
19 janvier 2014 à 17:07:33

Mini Anor <3

Peil Peil
MP
Niveau 56
19 janvier 2014 à 17:24:41

Chapitre 2 :

Zimo et Sandre dénichèrent deux chambres libres dans une petite auberge malfamée des quartiers pauvres de Daggerfall. Les établissements les plus réputés, et même les moins réputés, étaient déjà tous pleins à craquer, et c’était une gageure que de réussir à trouver un lit à cette heure-ci de la journée.
D’ailleurs, la nuit commençait à tomber.
Zimo et Sandre allèrent s’installer à une table, dans un coin, et commandèrent des chopes de cygnac, un alcool typique de la Baie d’Illiaque, très sucré mais aussi très fort, qui pouvait vite faire tourner la tête.
Sandre porta la chope à ses lèvres et but une gorgée de cygnac. Une agréable chaleur se répandit dans le corps du jeune homme quand le liquide coula au fond de sa gorge. Il s’essuya les lèvres avec le dos de sa main et reporta son attention sur Zimo.

-Alors, dis-moi… Pourquoi tu veux participer, toi ?

Zimo sourit de toutes ses dents.

-A ton avis ? L’argent bien sûr. Le champion de la Grande Marche a la garanti d’être à l’abri de tous besoins jusqu’à la fin de sa vie.
-Alors c’est ça que tu vas demander si tu gagnes ? Une montagne d’or ?
-Bien sûr. Quoi d’autre ?
-Je ne sais pas. Il y a d’autres récompenses qui peuvent être intéressantes.
-Je ne suis pas le genre de type qui court pour la gloire ou pour porter des valeurs chevaleresques. Je suis quelqu’un de simple. Et toi, ce serais quoi, ton prix, si tu gagnes ?
-Mon prix ?

Sandre se tut. A dire vrai, il n’y avait jamais vraiment réfléchis. Pourquoi avait-il tenu à s’inscrire à la Grande Marche, lui qui n’était qu’un simple fils de fermier, destiné à hériter du domaine de son père et à épouser la même vie que lui ?
Il l’ignorait lui-même. Un jour, lui qui n’étais jamais sortis de son village et qui croyait que son monde se limitait à cela, il avait entendu parler de la Grande Marche. Il avait dix-huit ans, à ce moment-là. Des nouveaux horizons s’étaient alors ouverts à lui et il s’était soudain sentit étouffé dans sa petite existence bien tranquille.
Il se souvenait s’être alors juré que dans trois ans, lors de la prochaine édition de la Grande Marche, quand il aurait l’âge requis, il irait s’y inscrire.
Ce jour était arrivé. Ses parents avaient bien tentés de l’arrêter. Sa mère, comme toujours, avait pleuré et supplié, puis s’était enfuie dans sa chambre. Son père s’était contenté de lui montrer la porte du doigt d’un air sombre et de lui dire, presque dans un murmure :

-Si tu sors de cette maison, ne reviens jamais.

Sandre était sorti.
Mais quel prix allait-il demander s’il gagnait ? Là était toute la question. Une des particularités de la Grande Marche, qui la rendait tant attractive, était que la récompense promise au champion était un vœu. Un vœu unique. N’importe lequel, du moment qu’il était réalisable.
Certains champions avaient demandés à devenir de grands seigneurs et à avoir des terres et des serviteurs. D’autres avaient réclamés le centuple de leur poids en pierres précieuses. Le vainqueur de la cinquième édition avait été un criminel recherché dans son pays et condamné à mort. Lorsqu’il avait gagné, il avait demandé à être gracié. Cela lui avait été accordé immédiatement.

-Je ne sais pas, fit Sandre après un instant de réflexion. Je ne peux pas te répondre pour l’instant.

Zimo le fixa avec des yeux ronds avant d’éclater de rire, faisant se tourner tous les regards de la salle dans sa direction.

-Je crois bien que tu es la première personne qui participes à la Grande Marche sans savoir ce qu’elle va demander au bout !

Sandre haussa les épaules et but une autre gorgée de cygnac.
Soudain, la porte de l’auberge s’ouvrit, laissant entrer un courant d’air glacial à l’intérieur. Un ivrogne à moitié endormi releva brusquement la tête.

-Eh ! Hips ! R’ferme la porte bon dieu de…

Il se tut instantanément en voyant l’allure de l’individu qui venait d’entrer. Il essuya un filet de sueur sur sa tempe.
Un immense chevalier se tenait à l’entrée, un espadon en argent pendant à sa ceinture, traînant presque par terre, et un bouclier rond accroché au bras. Il portait une armure rutilante et un heaume sinistre évoquant le faciès d’un dragon. Ses jambières et ses épaulières étaient d’ailleurs parsemées d’écailles verdâtres.
Un silence absolu s’abattit sur la salle. Plus aucune des personnes attablées n’osait ouvrir la bouche.
Le chevalier s’avança vers le comptoir en faisant cliqueter les pièces de son armure à chaque pas. L’aubergiste déglutit.

-Qu… Qu’est-ce que je peux faire pour vous ?

Le chevalier ne répondit pas.

-Vous voulez… une chambre ?

Cette fois, il hocha lentement la tête. Puis, il posa une poignée de septims sur le comptoir et se tourna vers les escaliers d’un air mécanique.
Sandre avait reposé sa chope. Il n’avait pas quitté le chevalier des yeux depuis que celui-ci avait posé un pied à l’intérieur de l’auberge. Il dégageait une aura inquiétante. Quelque chose de… d’étrange. Sandre n’arrivait pas à dire précisément quoi.
Sa démarche, son silence… Y’avait-il vraiment quelqu’un à l’intérieur de l’armure ? Et si oui… Etait-ce bien un humain ?
Le mystérieux chevalier passa à quelques centimètres de Zimo en se dirigeant vers les escaliers. Le Khajiit s’écarta prudemment.
Il gravit les marches une à une en les faisant grincer sous son poids. Puis, les bruits de pas métalliques décrurent et disparurent quand il atteignit l’étage.
D’un seul coup, comme si un charme s’était dissipé, le vacarme revint dans la taverne. Les ivrognes se remirent à chanter, les gens à discuter, l’aubergiste à siffloter, et les bouteilles à se vider. Zimo haussa un sourcil et lança un regard à Sandre.

-Eh ben… On rencontre toute sorte de phénomènes aujourd’hui. Je me demande comment il va tenir le coup pendant la Grande Marche, avec ce genre de bazar sur le dos.
-Tu le connais ? Comment est-ce que tu sais qu’il va participer à la course ?
-Tu ne l’as pas reconnu ? C’est Ephron le Chevalier Muet.
-Jamais entendu parler de lui.

Zimo écarquilla les yeux et reposa la chope qu’il allait porter à ses lèvres.

-Tu… Tu ne sais pas qui est Ephron le Chevalier Muet ? Mais c’est une célébrité ! Ça fait des dizaines d’années qu’il parcoure le monde et qu’il remporte tous les tournois sur sa route. Son nom figure dans tous les manuels de chevalerie, et on raconte ses aventures aux enfants avant qu’ils ne s’endorment. On dit qu’il a fait serment dans sa jeunesse de ne plus parler tant que le mal n’aura pas été éradiqué de ce monde, et qu’il n’a jamais ôté son heaume de sa vie. Même pas pour manger.
-Impossible. On ne survit pas sans manger.
-En tout cas, personne n’a jamais vu Ephron avaler quoi que ce soit, boire, ou même dormir. D’après certaines rumeurs, il ne serait pas vraiment… humain.

Il y eut un silence. Puis, Zimo éclata de rire.

-Ne me dis pas que tu crois à ce genre de conte !
-Tu m’as fait marcher ? répondit Sandre.
-Non. Tout ce que je t’ai dit sur Ephron est vrai. Enfin, si quelqu’un comme lui est ici, c’est pour participer à la Grande Marche, ça ne fait aucun doute.

Sandre siffla.

-Il y a du beau monde à Daggerfall, ces temps-ci.
-Tu ne crois pas si bien dire. Je ne sais pas si c’est vrai mais j’ai entendu dire tout à l’heure dans le bureau des inscriptions que des types comme Helzmar Griffelune ou Barhak Gro-Tragnan, le monstre qui a faillis gagner la Grande Marche il y a neuf ans, allaient participer eux-aussi.

Si le premier nom ne disait absolument rien à Sandre, il avait bien sûr déjà entendu le deuxième. Comment ne pas le connaître ?

-Barhak Gro-Tragnan ? s’exclama Sandre. Celui qui est arrivé second lors de la dix-neuvième édition ? C’est une légende. Un vrai survivant. Mais il me semble qu’il avait été sévèrement blessé lors de la dernière étape.
-S’il est là, c’est qu’il a récupéré, et qu’il est déterminé à gagner. Tu sais, il parait que cette édition de la Grande Marche sera plus… difficile que les précédentes.
-Comment ça ?
-Attention, ce ne sont que des rumeurs qui traînaient dans les rues quand je suis arrivé à Daggerfall mais… eh bien… Les organisateurs auraient préparés quelques « surprises », cette année, à l’attention des participants. Des « surprises » désagréables, si tu veux mon avis.
-Des « surprises » ? Comme quoi ?

Zimo soupira et but une gorgée d’alcool d’un air désabusé.

-Ah, ça… Nous verrons bien quand nous y serons.

Peil Peil
MP
Niveau 56
19 janvier 2014 à 17:25:00

Le reste de la soirée se passa sans trop de problèmes, à part un ivrogne qui dû être évacué dehors. Alors que la nuit était tombée et que la Lune était haute dans le ciel, Zimo s’étira.

-Bon, je vais aller me coucher. Demain, je me lève tôt, et je tiens à être en forme pour le départ. Tu devrais faire comme moi. Récupère un maximum d’énergie cette nuit et commence déjà à réfléchir à une tactique pour gagner. Dans la Grande Marche, improviser rime avec décéder.
-Très rassurant.
-Je dis ça pour toi. Tu m’as l’air d’être quelqu’un de bien et ça m’embêterait que tu fasses sortir le premier jour. Et puis, je profite de ce soir pour te donner des conseils, parce qu’à partir de demain, nous serons rivaux.

Sur ces paroles, le Khajiit se leva, fit un clin d’œil à Sandre et monta les escaliers jusqu’à sa chambre. Le jeune Bréton ne tarda pas à l’imiter. Il grimpa les marches en bâillant et arriva devant la porte de sa chambre.
Il allait insérer ses clés dans la serrure quand un léger frisson parcouru sa nuque et qu’il crut percevoir un léger son, comme le grincement que provoquerait un pied en appuyant un peu trop fort sur une latte de bois.
Sandre fit volte-face à toute vitesse et se plaqua dos au mur pour se rendre compte de la présence d’un homme, juste derrière lui.
C’était un vieillard aux longs cheveux grisonnants, dont le menton était décoré d’un collier de barbe, courte et bien taillée. C’était vraisemblablement un Bréton, lui-aussi. Des rides profondes parcouraient son visage et il avait la peau tannée par la vie, mais son regard brillait d’une lueur qui prouvait que son esprit n’avait rien perdu de sa vivacité.
Il dégageait une sorte de bien-être, de sérénité. Sandre ne comprenait pas pourquoi il s’était senti menacé. Au vu de sa posture, le vieil homme n’avait pas l’air de lui vouloir le moindre mal.
Ses lèvres s’étirèrent en un petit sourire.

-Bon instinct, dit le vieillard. Et bons réflexes. Cela pourrait t’être utile, lors de la Grande Marche.

Sandre le détailla. Il portait une ample cape en laine et une armure de cuir. En dehors de cela, il ne sembla pas au jeune homme qu’il était armé. Mais à bien le regarder… Son corps donnait l’impression d’être lui-même une arme.
Il avait des muscles fins et secs, sous son armure, et adoptait une posture détendue, mais des genoux fléchis, comme s’il voulait être capable de bondir à n’importe quel moment, et dans n’importe quelle situation.
Quant à ses bras, ils pendaient le long de son corps mais Sandre devina d’un coup d’œil qu’ils étaient capables de frapper aussi rapidement que des serpents passant à l’attaque. Un homme à ne pas sous-estimer.

-Vous… Vous allez participer ? s’enquit Sandre.
-Bien sûr.
-Qu’est-ce que vous me voulez ?
-Rien. Je t’ai entendu parler avec ton ami le Khajiit, en bas. Tu m’as semblé intéressant. J’ai simplement voulu m’en assurer. Je ne suis pas déçu.

Il lui tourna le dos et s’éloigna. Arrivé aux escaliers, il lança un dernier coup d’œil par-dessus son épaule.

-Tu iras loin dans la course.

Puis, il disparut du champ de vision de Sandre. Celui-ci déglutit et ouvrit rapidement sa porte avant de s’enfermer dans sa chambre.
Il soupira et se laissa lourdement tomber sur son lit.
En fait, il ne s’en rendait compte que maintenant : Ca y est, il y était. Il avait quitté son village et s’était inscrit à la Grande Marche. Le rêve de sa vie.
Mais avait-il vraiment eu une bonne idée en faisant cela ?

Les quatre gardes pénétrèrent dans la ruelle sombre de Daggerfall. A cette heure, il n’y avait plus personne dans les rues. Le capitaine de la garde sentit tout de suite que quelque chose n’allait pas. Il y avait une odeur étrange, dans l’air.
Les mouches qui voletaient dans l’air, à l’entrée de la ruelle, confirmèrent ses soupçons. Ca puait le sang et la mort.

-C’est ici qu’on les a trouvés ? s’enquit-il en jetant un coup d’œil sur la scène de crime.
-Oui, cap’taine, répondit un des gardes en frottant ses gants l’un contre l’autre. ‘Y’a même pas trente minutes.
-Aucun témoin ?
-Aucun, à part ce mendiant dont j’vous ai parlé qui nous a dit avoir vu ces trois gars entrer dans la ruelle avec un quatrième. En le poussant, apparemment. Comme s’ils voulaient le dépouiller à l’abri des regards. Sûrement des détrousseurs. On a toujours des problèmes avec eux la semaine qui précède le départ d’la Grande Marche. En tout cas, ils sont tombés sur plus forts qu’eux, parce que le quatrième gars est ressorti tout seul.

Le capitaine de la garde renifla et cracha par terre. Un jeune garde aux joues rosies par le froid passa derrière lui et mit un pied dans la ruelle avant de poser les yeux sur les corps. Aussitôt, il pâlit, lâcha sa lance et se précipita loin de la scène de crime.
Il se plia en deux et vomit dans la neige. Le garde qui frottait des gants l’un contre l’autre étira ses lèvres gercées en un sourire moqueur.

-Un bleu ?
-Oui, répondit le capitaine. Sa première patrouille.
-Ah, c’est toujours impressionnant, ce genre de spectacle. Quand on n’a pas l’habitude, j’veux dire.

Dans la ruelle étaient étendues trois cadavres, les bras et les jambes écartées. L’un d’eux avait encore les doigts crispés sur un gourdin, comme s’il avait tenté de se battre avant de mourir. La neige était rouge de sang, autour d’eux.
Leurs visages avaient fondus.
Ce n’étaient plus que des amas de chaire à moitié décomposée et sanguinolente. Ils étaient méconnaissables. Mais leurs corps, eux, ne portaient aucune trace de coups ou de quoi que ce soit d’autre.
Le troisième garde, qui n’avait pas encore parlé et qui se tenait appuyé sur sa hallebarde, fit une grimace et tourna la tête vers son capitaine.

-Qu’est-ce qui peut provoquer ce genre de blessures, chef ?
-De la magie noire, répondit le capitaine en détournant les yeux. Enfin, je dis ça mais… En trente ans de carrière, je n’ai jamais vu ça.
-Vous voulez que je vous amène le témoin ? demanda le premier garde en cessant de frotter ses gants.
-Inutile.
-On n’essaie pas de rechercher le coupable ?
-Tout aussi inutile. Le type qui a fait ça est ici pour participer à la Grande Marche, c’est mon instinct qui me le dit. Il quittera la cité demain midi, et quand nous découvrirons éventuellement son identité, ce dont je doute puisqu’il n’a laissé absolument aucune trace de son passage, ce qui indique qu’il doit être un tueur expérimenté, il sera déjà loin. Et puis, j’ai un mauvais pressentiment, à propos de cette affaire. Croyez-moi, le mieux est de laisser tomber.
-De toutes façons, ces trois gars l’ont bien cherché, approuva le troisième garde. Je connais ce genre d’engeance. De la petite racaille. Des coupes-bourses de bas étage. Moi j’vous le dit, celui qui les a tués nous a rendu un fier service.
-Exact, répondit le capitaine. Bon, rentrons à la caserne.
-Bonne idée, chef. Je vais geler sur place, si je reste là.
-Et le nouveau ? s’enquit le premier garde en pointant du doigt son jeune collègue, toujours en train de vomir son déjeuner.

Le capitaine sourit.

-Il va s’occuper d’évacuer les cadavres. Et il sera de patrouille, cette nuit. Ça lui forgera le caractère à ce blanc-bec.

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