Bon chapitre
Le nouveaux qui doit évacuer les cadavres,le pauvre ><
Bien, bon début pour cette nouvelle fic. Je n'en attendais pas moins venant de Peil
Je suis curieux à propos de la suite des événements. Et j'ai hâte
Sweeettt La deuxième Fic est là!!
Le vieux c'était Adam Tourtefeux hein?
Et pour le "massacre" dans la ruelles j'ai aussi mon hypotèse...visages fondues..
Maintenant la suite.
Le serpent ?
J'ai eu la même idée que mes deux VDD
J'y ai pensé aussi mais je n'avance rien. J'attends de voir
Chut! Chut!
Mais ca m'etonnerait a moins qu'il soit immortel
Son corps est immunisé à pas mal de chose et c'est 70 ans plus tard donc peut-etre...
Mais sa ne veut rien dire, peut etre que c'est qu'un alchimiste fou....ou pas
Peut etre...
Lord : La fic répondra a toutes questions, y compris a celles sur Anor, pas d'inquiétude
New fic
Tu penses la faire durer longtemps, t'as le talent pour tu sais
Chapitre 3 :
Sandre se réveilla en sursaut. Il se redressa dans son lit et essuya son front couvert de sueur. Il jeta un coup d’œil par terre, à côté de lui. Sa chaîne reposait sur le sol, enroulée sur elle-même, posée sur ses vêtements.
Il posa la main sur sa poitrine et sentit son cœur battre. Visiblement, il avait fait un cauchemar.
Dehors, il semblait faire jour. Sandre écarta ses draps et posa ses deux pieds par terre avant de se lever. Il se dirigea lentement vers la fenêtre.
Dans la rue, en contrebas, un homme portant les couleurs de la Grande Marche faisait tinter une cloche en criant :
-Départ de la Grande Marche dans une heure ! Je répète, départ de la Grande Marche dans une heure ! Que tous les participants se rendent à l’entrée de la ville pour recevoir leurs consignes !
Sandre écarquilla les yeux et lâcha un juron.
-Oh, merde !
Il bondit vers ses vêtements et les enfila en toute hâte. Il était déjà presque midi ? Le jeune homme saisit sa chaîne, au sol, l’accrocha à sa ceinture et sortit en trombe de sa chambre.
L’aéronef principal de la Grande Marche survolait tranquillement Daggerfall, poussé par un vent venant de l’Est. A l’intérieur, toute l’équipe était prête. Des Miroirs de Divinations étaient entreposés un peu partout dans la pièce, et à l’extérieur, afin de capter les images de l’évènement et les retransmettre en direct dans tout le continent.
Cinquante mètres plus bas, une foule gigantesque de spectateurs se massaient de chaque côté des portes, agitant des drapeaux au-dessus de leurs têtes, hurlant le nom de leur favoris, ou leur jetant des fleurs.
La sécurité avait bien du mal à contenir leur agitation. Aucun des participants n’était encore visible. Ils se trouvaient encore à l’intérieur de la cité.
Dans l’aéronef, un bureau se dressait au milieu de la pièce, occupé par trois hommes faisant face à un immense Miroir de Divination placé à une dizaine de mètres d’eux. Un membre de l’équipe leur fit signe.
Le premier homme, un Bréton aux cheveux bruns, plaqués sur le côté et parfaitement coiffé, portant une tenue bariolée, adressa un sourire éclatant au Miroir.
-Bonjour, chers spectateurs. Bienvenue dans la Grande Marche ! Je suis Herbert Maskew, et je suivrais avec vous les évènements des prochains mois, en compagnie de mon compère de toujours, Eddard Linkingtson. Bonjour Eddard.
Le dit Eddard, un autre Bréton aux dents d’une blancheur aveuglante et aux cheveux blonds bouclés, fit un signe de tête à son collègue et lança un regard pétillant à ses « spectateurs », puisque c’était ainsi qu’on les surnommait.
-Bonjour Herbert, merci d’être présent une nouvelle fois. Nous nous efforcerons de commenter la Grande Marche le plus objectivement possible, de vous fournir le maximum d’informations, à vous spectateurs, concernant le déroulement de la course, et à être là à chaque instant pour vous procurer le plus de plaisir.
-Mais permettez-moi de vous présenter le champion de la précédente édition qui sera à nos côtés pendant toute la durée de l’évènement, comme le veut la tradition. Derrière vos Miroirs de Divination, faites un tonnerre d’applaudissement pour celui que vous avez suivis, il y a trois ans, que vous aimés, que vous avez encouragés, et qui est devenu votre héros ! Je veux bien sûr parler de Saykam Koza !
Un membre de l’équipage, placé derrière le Miroir de Divination principal, le fit pivoter pour capter l’image de Saykam dans le meilleur angle possible.
C’était un Rougegarde musculeux au crâne rasé et dont la joue était parcourue par une longue cicatrice serpentant de son oreille jusqu’à son cou. Il affichait un air décontracté et avait les bras croisés.
Ses vêtements simples et son attitude détendue contrastait avec les costumes luxueux des deux présentateurs surexcités. L’ancien champion adressa un bref signe de tête au Miroir de Divination et reporta son attention sur Eddard.
Celui-ci se racla la gorge.
-Eh bien, Saykam, merci d’être parmi nous.
-Je vous en prie. Passons un bon moment.
-Bien entendu.
Il se tourna de nouveau vers son collègue.
-Herbert, avant de commencer, informez donc nos tous nouveaux spectateurs sur la nature de l’évènement qui s’apprête à débuter. Qu’est-ce, concrètement, que la Grande Marche, mon cher ?
-Une course, que dis-je, une épopée, répondit le Bréton. Dix mille kilomètres autour de la Baie d’Illiaque, dont le parcours exact change chaque année, ponctué par des points de passages dont nous reparlerons tout à l’heure. Rendez-vous compte, Eddard, dix mille kilomètres, pleins de dangers et de créatures redoutables.
-Je m’en rends compte, Herbert. Dans cette course, les participants vont devoir traverser des lieux dangereux, parfois inexplorés, et survivre sans aucune aide extérieure, seulement par leurs propres moyens !
-On nous a néanmoins informés qu’une équipe de secours très performante ferait son apparition cette année dont les candidats qui auront payés une assurance le jour de leur inscription pourront bénéficier des services. Comment voyez-vous cela, Saykam ?
L’ancien champion eut un petit sourire.
-Que ceux qui ne sentent pas en confiance payent une assurance. Moi je dis que seuls les plus déterminés et les plus courageux arriveront au bout de cette course, et qu’un futur vainqueur n’a pas besoin de l’aide d’une quelconque équipe de secours.
-Vous pensez donc que ceux qui ont pris une assurance ne sont pas aptes à gagner ?
-Je pense que ceux qui ont pris une assurance n’ont rien à faire dans la Grande Marche.
-Ca y est, c’est dit ! s’exclama Herbert avec un grand sourire. Notre champion s’est exprimé ! Le ton de la vingt-deuxième édition de la Grande Marche est donné !
En bas, la foule était de plus en plus grande et compacte. Les gardes étaient débordés. Certaines personnes se marchaient dessus pour assister à l’arrivée des candidats qui ne devrait pas tarder.
Loin de s’en émouvoir, Herbert et Eddard continuèrent à discuter.
-Herbert, fit Eddard, parlez-nous un peu des règles.
-Dans la Grande Marche ? Une seule obligation : L’intégralité du trajet devra être fait à pied. Ni monture, ni sortilèges de lévitation ou de téléportation, ni véhicules ne seront autorisés. Sachant qu’un homme de constitution solide est capable de parcourir en moyenne entre quatre-vingt-dix et cent kilomètres par jours à allure rapide, nous pouvons compter à peu près cent jours pour boucler la Grande Marche, soit presque quatre mois ! Mais rappelons que la durée n’est pas fixe, n’est-ce pas Eddard ?
-En effet, mon cher, nous nous souvenons tous de cette troisième édition de la course, il y a plus de cinquante ans, qui s’est terminée en trois semaines, ou de la huitième qui a duré sept mois !
-En dehors de la règle de la marche à pied, tous les coups sont permis, repris Herbert. Seuls les participants les plus audacieux et les plus osés parviendront à survivre. Bien entendus, chers spectateurs, nous vous promettons un suivi régulier et constant des accrocs entre participants les plus… intéressants. N’est-ce pas cela qui fait le charme de la Grande Marche ?
-Bien sûr, répondit Eddard en tapotant des doigts le bureau d’un air joyeux. Mais nous avons évoqués des points de passage, tout à l’heure. Pouvez-vous nous apportez des précisions ?
Herbert hocha la tête.
-Ils sont au nombre de dix, et ils divisent le parcours en onze parties de distances différentes. D’ailleurs, nous venons de recevoir la carte du trajet que vont devoir suivre les candidats, Eddard.
-Effectivement, Herbert, et nous allons vous la présenter en avant-première, chers spectateurs.
Aussitôt, une image de la Baie d’Illiaque se matérialisa sur le Miroir de Divination qui fut retransmis dans tout le continent.
Les commentateurs affichèrent de grands sourires.
-Eh bien, quel parcours ! s’exclama Eddard. Nos participants vont devoir traverser pas moins de seize régions ! Ils vont passer par Daggerfall, Shalgora, Daenia, Urvaius, Dwynnen, Kambria, Koegria, les montagnes Whrotgariennes, l’Île de Balfiera, Satakalaam, Totambu, les Monts de la Queue de Dragon, Dak’fron, le Désert Alik’r, Antyphillos, et enfin Sentinelle !
-Vos impressions, Saykam ? lança Herbert.
Le Rougegarde haussa un sourcil devant la carte.
-Ce n’est pas un parcours facile qu’ont concocté les organisateurs, dit-il sobrement.
-Et je suis bien d’accord avec vous, répondit Eddard. Herbert, vous n’aviez pas finis de parler des points de passage, n’est-ce pas ?
-Effectivement. Les participants sont libres de suivre la route qu’ils souhaitent, le parcours affiché sur cette carte n’étant qu’uns des multiples possibles. En revanche, ils doivent obligatoirement relier chaque point de passage, afin d’enregistrer leur avancée et d’être comptabilisé dans le classement global, et aussi pour que l’organisation s’assure qu’aucun des candidats n’a essayé de couper.
-Oui, les tricheries sont courantes, approuva Eddard, mais nous sommes vigilants. Nos équipes voient tout.
-Chaque point de passage constituera une épreuve, dont l’objectif nous est encore inconnu. Cependant, nous venons de recevoir la liste des points de passage, et elle s’avère fort alléchante ! Dans l’ordre : le rocher de la délivrance, le lac des Caeycinandres, le marais brumeux, le pic du Fou, le pont du Vieux-Marcheur, Le chemin des assoiffés, l’arbre Ayazambë, le tombeau de Djaaknil, l’oasis des bienheureux, et pour finir, le palais ocre. Le dernier point de passage est la ville de Sentinelle, et il constitue la ligne d’arrivée.
Eddard se tourna vers Saykam.
-Qu’est-ce que vous inspire ces points de passage ?
-Leur nom ne reflète jamais le contenu de l’épreuve, répondit le champion en faisant la moue. Impossible de se faire une opinion tant que nous ne les aurons pas sous les yeux.
-Bien entendu, bien entendu… Pour revenir sur ces épreuves, chaque participant sera obligé de les passer pour continuer sa route. Un candidat pourra ainsi rester bloqué des jours et des jours au même endroit s’il est incapable de réussir l’épreuve. Sauf s’il accepte de payer.
-Payer ? demanda Herbert en faisant semblant d’être surpris.
-Oui, payer. Les participants recevront avant le départ un collier garni de dix perles, exactement. Ces perles seront plus précieuses que leurs vies. Elles serviront à payer le « raccourci », comme on dit dans le jargon de la Grande Marche. Un candidat qui trouvera telle ou telle épreuve trop difficile pour lui, ou qui voudra simplement se dépêcher de continuer et ne pas être retardé, pourra passer automatiquement l’épreuve en l’échange d’une perle. Ces perles auront d’autres rôles, mais nous aurons l’occasion d’en reparler.
-N’est-ce pas de la triche ? fit Herbert. Je veux dire… dix perles, c’est assez pour passer chaque épreuve automatiquement et sans se fatiguer.
-C’est là que l’aspect stratégique entre en compte, expliqua Eddard avec un clin d’œil. Imaginons que le participant qui arrive en premier à Sentinelle n’ait plus que trois perles sur son collier, et que le deuxième en a cinq, eh bien ce sera le deuxième arrivé qui remportera la course. Et si le troisième possède encore disons huit perles, ce sera lui qui sera désigné vainqueur. Ainsi, tout est question de tactique.
-A chaque épreuve, les participants vont devoir se poser la question de payer pour passer l’épreuve au plus vite et économiser leur énergie ou garder leurs perles en vue d’une utilisation prochaine plus utile ou tout simplement pour avoir un certains avantage à la fin de la course.
-Exactement, répondit Eddard en hochant la tête. La Grande Marche ne fait pas que travailler les jambes. Les participants doivent également se creuser les méninges !
A ces mots, les deux commentateurs éclatèrent de rire. Saykam se gratta le menton.
-Il est probable que chaque participant ait déjà mis au point sa stratégie, dit-il. Improviser n’est pas forcément une bonne solution. Il vaut mieux avoir un plan en tête dès le début et être prêt à le suivre jusqu’à la fin. Chacun connait son corps, ses capacités et ses limites, et doit savoir quel type d’épreuve il peut passer, et quel type d’épreuve il est incapable de terminer.
-Oui, bien sûr, répondit Herbert. Il faut cependant savoir que si un participant perd ou se fait voler son collier de perle, il est automatiquement éliminé de la course. La Grande Marche est impitoyable.
-Les candidats devront veiller sur leurs perles comme une ourse qui protège ses petits, ajouta Eddard. Les plus maladroits et les plus têtes en l’air ne resteront pas longtemps dans la partie. C’est moi qui vous le dis.
Sandre regarda autour de lui. Les participants étaient tous réunis sur la grande place de Daggerfall, à l’entrée de la ville. On pouvait entendre les hurlements de la foule derrière les enceintes. La tension était à son comble.
Il y avait près de deux-milles inscris. Au bas mot.
La vingt-deuxième édition était déjà cataloguée comme celle qui avait attiré le plus de monde depuis la création de la Grande Marche. C’était assez phénoménal.
Bien entendu, chacun scrutait son voisin, le voyant déjà comme un rival et réfléchissant sans doute au meilleur moyen de l’éliminer.
La plupart avait l’air anxieux, mais d’autres affichaient des airs détendus. Sandre aperçut Armand Nericus, la Colombe, au milieu de la foule, gardant son éternel sourire charmeur sur le visage. Le jeune Impérial caressait la poignée de son épée du bout du doigt.
Le froid était intense et tous étaient vêtus chaudement.
Sandre avait essayé de repérer le vieillard qu’il avait rencontré dans l’auberge, la veille. Mais au milieu de la marée humaine, c’était une tâche impossible.
Une grande estrade était dressée au milieu de la place. Des serviteurs aidèrent Atlus, le seigneur de Daggerfall et mécène attitré de la Grande Marche depuis déjà six ans, à grimper. Celui-ci écarta les bras et ouvrit la bouche.
-Holà, mes amis ! Je suis heureux de vous voir tous rassemblés ici pour cette vingt-deuxième édition de la Grande Marche !
Des hurlements de joie éclatèrent dans la foule. Des poings se levèrent et certains participants frappèrent du pied pour faire le plus de bruit possible. Atlus attendit que le silence revienne pour continuer.
-Vous la sentez, n’est-ce pas ? Cette excitation dans l’air ? Celle du départ imminent ? Le frisson qui vous traverse le dos alors que vous êtes tous prêts à bondir, tels des fauves en cage, sur la ligne d’arrivée, et à vous mettre en position ? Oui, je sais, vous ne tenez plus en place. Mais vous allez devoir encore attendre quelques instants pour partir, que vos colliers de perle vous soient tous distribués.
Des colliers de perle ? Sandre tendit l’oreille quand Atlus commença à expliquer à quoi ils serviraient dans la course. Mais une main se posa sur son épaule et il tourna la tête. Zimo s’était faufilé jusqu’à lui sans qu’il ne s’en aperçoive.
-Salut.
-Oh, salut, répondit Sandre. Bien dormi ?
-Pas mal. Tu as faillis rater le départ à ce que je vois.
-La faute à qui ? Tu aurais pu me réveiller.
-Bah, nous sommes rivaux, ne l’oublie pas. C’est de bonne guerre. Mais j’ai changé d’avis.
-C’est-à-dire ?
-Je te propose de faire équipe.
Sandre haussa un sourcil, tandis qu’au loin, Atlus continuait à parler, sur son estrade.
-Faire équipe ?
-Bien sûr. Tu sais, la plupart des participants ont déjà commencés à constituer des équipes. C’est une tactique comme une autre pour maximiser ses chances d’aller loin. Des duos, des trios, voire des quatuors. Mieux vaut ne pas dépasser le nombre de quatre, sinon, on risque d’être ralenti. Crois-moi, en dehors des vétérans, ceux qui vont se la jouer solitaire risquent de se faire éliminer rapidement. Dans ce genre de jeu, il vaut mieux s’entraider pour gagner.
-Qu’est-ce qui te dit que j’ai envie de m’associer avec toi ?
Zimo sourit de toutes ses dents.
-D’abord, tu es un bleu. Tu sors de ta campagne et tu n’as jamais participé à la Grande Marche. Moi non plus, d’ailleurs. Moi, je pourrais éventuellement m’en sortir seul. Mais tel que je te vois toi, honnêtement, tu te feras sortir dès la première semaine. Si on fait équipe, toi comme moi nous y gagnerons bien plus que de nous mettre des bâtons dans les roues.
-Tu me sous-estimes.
-Peut-être. Mais ce que je sais, c’est que tu possèdes des capacités que je n’ai pas, et vice-versa. En les associant, nous pourrions en tirer bien des avantages. Et puis avoir un partenaire pour s’aider lors des épreuves est une règle tacite, pour les débutants. De la même manière, survivre seul est bien plus difficile que quand on est accompagné. Et puis…
-Et puis ?
-Et puis si tu tombes sur un participant belliqueux, tu seras bien content de m’avoir à tes côtés.
A ces mots, Zimo écarta furtivement les pans de sa cape, dévoilant par là le poignard qui pendait à sa ceinture. Il fit un clin d’œil à Sandre.
-Alors ? Tu acceptes ? On s’associe jusqu’à la fin et on se départage devant la ligne d’arrivée ?
Sandre jaugea le Khajiit quelques secondes avant de hocher la tête.
-Ca marche. Tu m’as convaincu, faisons équipe.
-Excellent. Tu ne le regretteras pas.
-J’espère.
Atlus était en train de terminer ses explications. Il frappa dans ses mains et sourit.
Ses serviteurs avaient presque finis de distribuer les colliers de perle aux candidats. L’un d’eux passa à côté de Sandre et de Zimo et leur en jeta une paire. Le Bréton l’enfila autours de son cou. Il tira légèrement dessus pour en tester la solidité. Le fil ne cassa pas.
C’était bon signe. Au moins il ne risquait pas de déchirer son collier pour un mouvement trop brusque et ou un choc un peu brutal. Zimo sembla en tirer les mêmes conclusions. Sauf qu’au lieu de le mettre à son cou comme les autres, le Khajiit préféra le nouer à la boucle de sa ceinture.
Cela fait, il réunit les pans de sa cape pour le dissimuler.
-Il sera plus en sûreté ici, dit-il. Tu sais, Sandre, à partir de maintenant, ce collier c’est ta vie. Je te conseille de le mettre à l’abri des regards indiscrets des autres participants.
Saisissant la sagesse de cet avertissement, Sandre plongea son collier dans sa botte avant que quiconque n’ait pu le voir.
Le seigneur Atlus s’avança jusqu’au bord de l’estrade.
-Mes amis, il va maintenant être temps de vous rendre sur la ligne de départ. La Grande Marche va commencer dans quelques minutes !
L’aéronef pivota dans le ciel et se plaça de façon à ce que ses Miroirs de Divinations aient une vue plongeante sur les portes de Daggerfall. La sécurité était parvenue à faire reculer la foule en délire pour laisser de la place aux candidats.
Le premier participant apparu, ce qui fit naître une gigantesque ovation dans le public. Une immense queue de candidats défila dans la neige et s’aligna dans la pleine qui entourait la cité. Vu de haut, on aurait dit qu’elle s’étendait jusqu’à l’horizon.
-Quel spectacle magnifique, fit Herbert. Les minutes qui précèdent le départ sont toujours aussi excitantes.
-Alors Saykam, lança Eddard. Avant que la course ne commence, pouvez-vous nous dire un mot sur les participants ? Quels sont ceux que vous voyez aller le plus loin, voire gagner ?
Le Rougegarde se frotta le menton d’un air songeur.
-Gagner ? Impossible à dire. La lutte va être rude, en tout cas. Il m’a semblé apercevoir Raedyn Levenni, quelque part, et Barhak Gro-Tragnan. Si je devais désigner des favoris, ce seraient eux.
-Hum… Vous donnez donc l’avantage aux vétérans ?
-Nullement. L’expérience est une aide précieuse dans la Grande Marche mais elle n’a jamais empêché un jeunot sorti de nulle part de surprendre le monde et de gagner. Moi-même, je n’étais qu’un anonyme quand je me suis inscrit, et que j’ai gagné.
-Mais… ?
-Mais Raedyn et Barhak sont plus que de simples vétérans. Ce sont des guerriers habitués à survivre dans des conditions difficiles et à combattre sans cesse. Je pense que sur le plan de la survie pure, ils s’en sortiront bien mieux que les autres candidats. Et Barhak a l’avantage de savoir à quoi s’attendre. Quant aux épreuves, ils me semblent tous deux surqualifiés. Mais je suis curieux d’en voir plus de certains autres participants.
-Comme ?
-Edwin Kingsming.
-Evidemment, s’exclama Herbert en frappant le bureau. Si jeune, et pourtant déjà une célébrité que les seigneurs s’arrachent. Il pourrait après tout créer la surprise. Mais jetons un œil aux paris…
La Grande Marche était en effet un évènement qui réunissait un nombre incroyable de parieurs en tout genre. Durant les quelques mois que durait la course, l’argent circulait à flot dans tout Tamriel et on pouvait voir des seigneurs miser des sommes astronomiques sur un seul candidat.
Des spécialistes avaient calculés qu’il y avait près de quinze mille fois plus d’argent mis en jeu le jour de l’ouverture de la Grande Marche que lors d’un combat dans l’arène de la Cité Impériale.
-Alors… Si l’on se fie uniquement aux mises, fit Herbert en parcourant ses fiches des yeux, le peuple donne Barhak Gro-Tragnan vainqueur à neuf contre un, suivit de très près par les sœurs Jadmär et Raedyn Levenni. On dirait que votre analyse était juste, Saykam !
En contrebas, Sandre se frotta vigoureusement les oreilles pour les réchauffer. L’air était si glacial qu’il pouvait brûler. Zimo, protégé par son épaisse fourrure noire, semblait plutôt à l’aise. Le Bréton regarda certains de ses concurrents, sur la ligne de départ.
Tous arboraient un air concentré. Certains étaient vêtus plus chaudement que d’autres. Quelques un portaient sur le dos d’énormes sacs de voyage contenant sans doute des outils utiles pour la survie.
Sandre commença à se demander s’il n’aurait pas dû les imiter. Lui n’avait presque rien emmené.
-Ils ont fait un mauvais choix, lui dit Zimo comme s’il avait lu dans ses pensées. Tenir quatre mois avec une charge pareille sur les épaules… C’est suicidaire. Mieux vaut n’emporter que le strict nécessaire et se débrouiller pour trouver ce dont tu as besoin dans la nature. Tu remarqueras que personne ne porte de réelle armure.
C’était vrai. La majorité n’était vêtue que de simples vêtements de voyage. Bien sûr, il y en avait qui portaient quelques pièces d’armures de cuir ou de fourrure mais jamais bien plus. Seule une petite poignée avait des armures lourdes sur le dos, dont Ephron le Chevalier Muet.
Sandre se demanda comment il allait faire pour avancer avec un tel fatras. Et surtout, comment les joints de son armure faisaient pour ne pas geler.
-Cesse de penser à ça, fit Zimo. Reste concentré. Ca va bientôt commencer.
Sandre se força à reporter son attention sur la course.
Les cris de la foule finirent par se taire. Un profond silence envahit les lieux, seulement rompu par le sifflement du vent. Sur la ligne de départ, longue de plusieurs kilomètres, plus personne ne parlait. Le seigneur Atlus s’avança et leva le bras en l’air.
Tous les regards se tournèrent vers lui.
Une seconde passa. Puis deux. Puis trois. Puis quatre. Puis cinq.
Pas un bruit.
-Attention, lança Atlus. Le moindre faux départ sera sévèrement sanctionné !
Il inspira.
-Trois… Deux… Un…
Il baissa le bras.
-Partez !
L'arme du héros ne serait pas inspirée HxH?
et c'est partit les choses sérieuses commence on dirait
Je n'aime pas trop. Je trouve qu'on s'eloigne trop de l'univers
de TES c'est trop moderne et les personnages ne sont pas super interessant sauf Edwin, le vieux et l'assassin