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Sujet : [FIC] Un rêve de liberté

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the_sorrow38 the_sorrow38
MP
Niveau 10
03 août 2008 à 22:02:58

Merci, Zat ! :-)

Au fait, Rab, tu avais dit que si ç'avait été un roman, tu aurais des critiques à faire. Eh ben vas-y ! Même si je ne compte pas en faire un roman, toute critique est accéptée, tant qu'elle peut faire évoluer ma fic ! :-)

Pour la suite, désolé, mais je n'ai pas beaucoup pu avancer ce week-end :( Je vais en faire un peu ce soir, mais ne comptez pas l'avoir tout de suite !^^

Rabiere Rabiere
MP
Niveau 10
03 août 2008 à 22:16:29

Sorrow :d) ce serait trop long d'expliquer en détail mais "en gros" la présentation (niveau des dialogues mettre un peu plus de description) et rentrer un peu plus dans les détails... sinon tu détiens du potentiel avec lequel tu pourrais faire de grandes choses si t'en avais l'envie (déjà au niveau du style d'écriture, mais il y a aussi quelque chose qui fait que le lecteur se plonge dans ta fic, je ne sais pas si ça vient de ta capacité à commenter les situations ou bien de l'écriture qui se lit crème mais qui fait que le lecteur n'en décroche pas :ok: ... enfin surtout pour le chapitre 4 :ok: )

[JV]kay [JV]kay
MP
Niveau 10
04 août 2008 à 11:51:34

:up:
je me demande quand est-ce que j'aurai le temps de lire >_<

-Alucard -Alucard
MP
Niveau 8
08 août 2008 à 17:25:32

Oulala !! Mais elle pas bien cette fic !!! Trop nuuuuuuuuuulle !!!! :o))

the_sorrow38 the_sorrow38
MP
Niveau 10
08 août 2008 à 18:10:38

Quel malotru !

Haar Haar
MP
Niveau 7
09 août 2008 à 14:27:57

Bonjour The sorrow. J'aime beaucoup ton texte, à en voir ta façon de rédiger je dirais que ce n'est sûrement pas ta première fois, mais enfin, là n'est pas le but de mon intervention.
Je n'ai pas encore tout lu que je vois que tu es infidèle au sénario d'origine, de la bataille de Nalbina. Lors de l'infiltration de ton unité spéciale, le capitaine, aussi expérimenté soit-il, détruit à lui seul un bouclier que tu décrit lui-même de technologique, cela dit... Dans le jeu, ce bouclier est alimenté autrement que part des engins électronique étant donné que ce sont des prêtres qui assurent sa stabilité. Bref, je te faisais la remarque, et je te dis bon courage pour la suite, car tu écrit vraiment bien. Le style est fluide, pas de fautes ( D'après ce que j'ai pu voir étant donné que... Je n'ai pas trop pris la peine de vérifier ! )
Enfin, continu quoi ! C'est très prenant, sénario pas cliché du tout, surprise, et une maitrise de la narration ! Il y a de quoi épater la galerie l'ami :-d

the_sorrow38 the_sorrow38
MP
Niveau 10
12 août 2008 à 17:02:15

Merci beaucoup, Haar !

Je précise que la bataille n'est pas celle de Nalbina, mais la toute première de l'offensive archadienne (je n'ai pas donné de nom à la cité, puisque je ne le connais pas ^^). Mais j'ai réalisé ensuite que si ce n'était pas à Nalbina, alors cela se déroulait à Nabradia, et non à Dalmasca ! :rouge: Mais on va dire qu'on oublie ça ^^ (Je sais , c'est pô bien, mais bon...)
Pour le bouclier, j'avoue ne plus avoir pensé aux prêtre... :rouge:

En revanche, c'est bien la prmière fois que j'écris une fic. J'ai auparavant écrit de courtes parodies sur le topic des 1000 phrases et sur le topic d'humour, mais au niveau du style, ça n'avait rien à voir. Donc je te remercie profondément pour cet encouragementqui me redonne envie de continuer (le peu de temps et de commentaires m'ayant un peu démotivé...).

Pour le scénario, j'essaierai de ne pas tomber le cliché ! En tout cas, sachez que l'histoire n'a quasiment pas démarré^^ Sauf le mini-chapitre qui est une annonce :p)

Bref, je vais me donner à fond pour vous livrer un nouveau chapitre tout beau tout neuf d'ici peu de temps ! :-) (en tout cas avant que ce ne soit à moi que l'on livre la orange box, sinon, vous allez attendre :fou: )

Zat0 Zat0
MP
Niveau 10
12 août 2008 à 17:16:33

Sorrow :d) Décourage pas sur cette fic ! C'est le meilleur début de fic que j'aie vu jusqu'ici, alors tu vas pas t'arrêter dès le début :o))

Rabiere Rabiere
MP
Niveau 10
14 août 2008 à 03:35:13

Encore une fois... sublime :coeur:

Toujours ce qu'il faut description, on accroche durand toute la lecture, au travers du texte les sentiments que tu veux donner nous atteingent... bref, un chef d'oeuvre.

Même si cela a déjà été dis dans le premier chapitre j'ai particulièrement apprécié la position d'archadia dans ton texte... j'avais toujours vu les soldats archadiens comme les "méchants" (en quelque sorte) car il fallait toujours se battre contre eux et tout mais là tu es en train de remettre en question mes convictions...

Vivement la suite et encore :bravo: :bravo:

sugawara sugawara
MP
Niveau 10
14 août 2008 à 13:49:09

Alors c'est pas mal du tout je trouve malgré quelques erreurs tout de même .Un exemple de scorie stylisique :"Je restai figé d’horreur face à ce testament".Bon , un testament est juridique et formel , la s'est une dernière volonté .Donc certains passage sont maladroits tout de même .
Outre ça je t'avertis , les scènes de combats brut son pluttot mal décrites par rapport au reste .par exemple "trois épées ripostèrent" ..Je trouve que la phrase est inadaptée .Même si , pour reprendre un terme sartrien , la "chosification" est parfois riche , ici je ne trouve pas ça élegant .m'enfin..

Après j'espère que ton histoire prendra vite une autre ampleur ...J'aime moyen les recits picaresques mais c'est un avis personnel ...Je pense qu'un héros d'ores et déja exeptionnel a certains égards peut être plus interressant .

En tout cas dans l'ensemble je te felicite , c'est d'une bonne qualité globale.

the_sorrow38 the_sorrow38
MP
Niveau 10
14 août 2008 à 15:37:50

Merci :coeur:

Suga, pour le testament, c'est fait exprès, en fait...^^

Pour le truc des épées, ben, moi, j'aime bien :o))

Pour l'histoire, ça va prendre une ampleur qui, je l'espère, te plaira, mais pas tout de suite. Mais pas de soucis, j'ai plein d'idées pour la suite et un cheminement précis bien clair :ok:

sugawara sugawara
MP
Niveau 10
14 août 2008 à 16:01:42

super alors , je te laisse faire mon gars :fou: !
Fut un temps(dans ma jeunesse :lol: ) j'avais debuté une fic ou mon héros était tout a la fois , a 2 époques differentes un maitre de sabre et un ange déchu .J'ai peut être la nostalgie de cette époque et je veut a tout pris voir des héros dès d'abord puissant et surtout affirmés moralement .
Donc la prochaine fois j'essaireais de regarder ça d'un oeil le plus objectif possible !

Rabiere Rabiere
MP
Niveau 10
14 août 2008 à 18:38:58

Suga :d) Tu as passé l'âge des super-héros :o)) ... les plus intéressants sont justement les héros fragiles (au départ du moins) :oui:

the_sorrow38 the_sorrow38
MP
Niveau 10
24 août 2008 à 00:17:09

Voilà comme prévu le nouveau chapitre !

Bon, il est super court, mais je n'ai pas eu le temps de me pencher sur le suivant.

Cette fois-ci, vous n'êtes pas obligés de laisser des coms, vu que ce chapitre est un peu partculier. Mais, comme pour le 5, vou en comprendrez le sens plus tard. Quoique vosu pouvez d'ores et déjà en entrevoir le sens^^

Chapitre 7 : …Songes…

- Nous avons réalisé d’étonnants progrès grâce à votre thérapie, docteur Brown. J’étais sceptique au début, mais je dois avouer que cela a été très efficace.

- Merci. J’espère seulement que, pour la suite, il ne sera pas trop réticent. Je ne l’avais testé qu’une seule fois avant, et passé la première étape, le résultat a été catastrophique. Une telle transition, pensez-vous… Votre vie entière s’effondre…

- Nous devrons être très prudent. Je suppose qu’il est encore trop tôt pour prévenir la famille.

La lumière m’éblouissait et le plafond blanc me paraissait très flou, mais je pouvais entendre distinctement la discussion entre les deux hommes. Ma tête me faisait atrocement mal, et je ne sentais pas mes membres. Je tentai d’appeler ces deux personnes, mai seul un son inaudible parvenait à franchir mes lèvres, comme si mes cordes vocales étaient restées inutilisées pendant très longtemps. Mais je vis une silhouette blanche et floue se pencher au dessus de moi. Il semblait porter des lunettes et ses cheveux avaient une teinte grisâtre.

- Ne vous agitez pas, me dit-il, calmement, avec une voix grave et profonde. Vos membres sont atrophiés. Vous êtes resté deux ans sans bouger après votre accident.

Deux ans ? De quoi parlait-il ? Le vaisseau m’avait-il blessé à ce point ? Impossible, je sentais encore mes membres lorsque Cal… Mon ventre se noua à la pensée du jeune homme tué juste avant que je ne sois sauvé. Un étouffant sentiment de culpabilité m’étreignit le cœur. Le pendentif ! Je ne savais pas si je l’avais encore sur moi. Je devais le retrouver. Mais je ne pouvais toujours pas bouger…

- Nous vous ramènerons, monsieur Valet, continua l’homme penché au dessus d moi. Je vous le promets.

De quoi parlait-il donc ? Me ramener du coma ? Et comment m’avait-il appelé ? Ils se trompaient certainement de personne.

- Il ne comprend certainement pas le sens de vos paroles, docteur Apitzsch, intervint le deuxième homme.

- Ah, vous avez raison, reprit le premier. Mais nous devrions vous laisser vous reposer. Vous avez accompli d’immenses progrès.

Je sentis une piqûre sur mon bras, et les ténèbres envahirent peu à peu mon esprit. Non, je devais lutter ! Je devais retrouver… Le pendentif… Je ne… devais…

Le néant finit par m’engloutir.

sugawara sugawara
MP
Niveau 10
24 août 2008 à 17:00:33

ben le monde d'ivalice est imaginaire et le ""heros"" a trippé durant son comma et reviens dans le monde reel ..
Bon chapitre , le style est assez bon , un peu expeditif '( pas le chap mais le style) ..D'un autre coté je crois savoir que tu mise sur l'histoire et le scenard donc..
Enfin j'ai apprecié !

Rabiere Rabiere
MP
Niveau 10
24 août 2008 à 17:03:16

La lecture est toujours aussi agréable :coeur: (rien d'autre à dire pour un chapitre aussi court...)

Zat0 Zat0
MP
Niveau 10
24 août 2008 à 17:17:38

Continue comme ça, c'est tout ce que j'ai à dire :coeur: :ok:

the_sorrow38 the_sorrow38
MP
Niveau 10
25 août 2008 à 16:34:43

Merci pour vos coms' ^^ (Je les avais pas vu tout de suite^^)

Suga :d) C'est malin :fou: Mais crois-tu que c'est aussi simple ? :diable:

sugawara sugawara
MP
Niveau 10
25 août 2008 à 18:06:07

en fait les heavens ont élu le ""héros"" qui souffre de syndrome de stress post traumatique et qui est donc soigné a sainte Anne dans la chambre adjacente a la mienne ^!

-Alucard -Alucard
MP
Niveau 8
15 septembre 2008 à 22:26:30

Nouveau chapitre ! :fete:

Chapitre 8 : Cécité

Je me réveillai en sursaut dans mon lit. Les draps et mes vêtements étaient trempés de sueur. J’étais dans l’obscurité, mais la lumière filtrait au travers du tissu qui constituait les murs de ma chambre. Je me détendis, lorsqu’un infirmier fit irruption, repoussant le rideau qui faisait office de porte. Il vit alors que j’étais réveillé et appela quelqu’un derrière le rideau :

- Docteur ! Il est réveillé.

Son interlocuteur entra à son tour, et posa sur moi un regard froid. Il se pencha sur moi, et, après s’être équipé d’une paire de gants, commença à m’examiner. Ses gestes mécaniques me faisaient penser à un robot, suivant un protocole calculé, et dénué d’un semblant d’humanité.

- Vous êtes en parfaite santé, annonça-t-il lorsqu’il eut terminé. Vous devez tout de même rester ici jusqu’à la fin de la journée. Ensuite, vous pourrez partir.

Il avait dit cela en rangeant son matériel, sans même tourner le moindre regard vers moi.
Il se leva et s’en alla, telle une machine venant faire son travail, sans rien faire de plus qui serait utile à l’accomplissement de sa tâche. Je le regardai passer le rideau, puis interrogeai du regard l’infirmier qui s’était tenu près de la sortie, les bras croisés.

-Il est toujours comme ça, ne t’inquiète pas, répondit-il à ma question silencieuse. Il paraît qu’il a opéré son meilleur ami, une opération bénigne, et il est mort devant lui d’une infection. Par sa faute. Depuis, il ne s’attache plus à ses patients. Il les considère seulement en tant que patient à soigner physiquement, sans se préoccuper du côté humain…

Il avait perdu son meilleur ami… Par sa faute. Tout comme moi… Je fermai les yeux, pour oublier cette pensée, mais tous ces visages me revenaient en mémoire… Je sentis une main se poser sur mon épaule. Je rouvris les yeux, et vit l’infirmier s’asseoir à côté de moi.

- Ca va aller ? me demanda-t-il, sur un ton inquiet.

- Oui, je vais aller voir…

Je m’arrêtai au milieu de ma phrase. Aller voir qui ? Mon unité ? Ils étaient tous morts… Mes amis ? Ici, je n’en avais aucun… Plus maintenant…
Soudain, quelque chose me fit sursauter.

- Le pendentif ! m’écriai-je.

Je me mis à fouiller dans la chambre à la recherche du bijou.

- Bon, je suppose qu’on peut dire que t’as retrouvé la pêche… ironisa l’infirmier. Pour ce pendentif, c’est moi qui l’ai.

Il sorti de sa poche un petit objet doré suspendu à une chaîne. Je me ruai sur le bijou, et le mis à la lumière du soleil qui filtrait au travers de la toile.

- Qui te l’a offert, ce bijou, pour que tu y tiennes tant ? Ta fiancée ?

- Ce n’est pas le mien, répondis-je. Mais j’ai promis de le rendre à quelqu’un…

- Je vois. Une promesse faite sur un lit de mort…

- C’est un peu ça…

Lit de mort… Je repensai alors à l’état dans lequel j’avais fait cette promesse. Bloqué sous un chasseur, la jambe et plusieurs côtes cassées… Je tâtai mes côtes, mais elles semblaient en parfait état, tout comme ma jambe. Je n’avais plus aucune blessure…

- L’œuvre des mages blancs, m’indiqua l’infirmier. Ils sont très efficaces. Ils soignent tout. Pour un peu que tu sois vivant… Tu devrais t’allonger. Reposes-toi jusqu’à la fin de l’après-midi. Demain, une longue journée nous attend…

Je fis ce qu’il me dit, puis, lorsqu’il fit mine de partir, je l’interpellai :

- Combien y a-t-il de survivants ?

- Pas beaucoup, malheureusement… répondit-t-il d’un air grave. On aurait pu en sauver bien plus si les renforts étaient arrivés plus tôt…

Je me détendit dans mon lit, et regardai le pendentif que je tenais dans mon poing.

- Tu disais qu’on allait avoir une grosse journée, demain ?

- On part pour Nalbina.

Je tournai mon regard vers lui. Il fixait le sol, appuyé sur une table qui se trouvait à côté de l’entrée.

- Les premiers bataillons sont déjà partis déblayer la forêt de Salika. Pour nous, les premières échauffourées commenceront au Col du Mosphore. D’ici la fin la fin de la semaine, on aura atteint la forteresse de Nalbina.

- Encore et toujours des batailles… dis-je en serrant le poing.

- Tu t’attendais à quoi en devenant soldat ? lança l’infirmier.

Je portai mon regard sur lui, touché par cette réponse qui mettait à jour ma naïveté… Il baissa la tête et tira le rideau.

- Allez, repose-toi, dit-il en sortant de la pièce.

Je me retrouvai seul, et la chaleur ambiante me glissa dans une douce torpeur, et je ne tardai pas à m’endormir d’un sommeil agité.

Mort, sang et cris d’horreur occupaient mes cauchemars. Et ces visages qui se reflétaient dans le pendentif, qui revenaient sans cesse…

J’étais plongé dans l’obscurité, sans savoir comment j’étais arrivé là. Je sentais quelque chose autour de moi, mais je ne pouvais pas le voir. Je n’y voyais presque rien, mais je plissai les yeux afin de percer l’obscurité. J’étais dans un hall de maison, je pouvais voir des meubles, deux portes, en face de moi et à ma gauche, et la pièce continuait à ma droite. Il y avait un escalier à droite de la porte qui se trouvait en face de moi. Sur les murs et malgré l’obscurité, je voyais des portraits. Des portraits de gens peints sans visage… Il y avait des miroirs brisés, des photos dont le verre était cassé, couvert de sang… Une photo attira mon attention : celle d’une jeune femme, belle, se tenant devant une porte. Elle avait les cheveux bruns, le visage fin, et était souriante. Elle portait un pendentif autour du cou…
Derrière moi, il y avait une porte. Il y avait dessus une trace de main rouge, comme si quelqu’un avait voulu s’enfuir, mais, trouvant la porte fermée, s’était laissé tombé au sol… Je tentais de l’ouvrir, mais elle était fermée à clé. Une fenêtre se trouvait à droite de cette porte. Je m’en approchai, mais je ne pouvais voir au travers que le noir absolu, comme s’il n’y avait là que le vide, le néant. J’essayais de briser le verre, ne réussissant qu’à me faire mal à la main et au bras.
Soudain, j’entendis quelqu’un chuchoter juste derrière moi, une voix de femme. Je me retournai brusquement, mais il n’y avait rien. Pourtant, j’entendais bien quelque chose… J’avançai dans la pièce, et le chuchotement s’éteignit. Je fis quelque pas dans le noir, et j’entendis à nouveau le bruit en haut des escaliers. Je n’arrivai pas à distinguer ce qu’il disait, mais je saisi la rambarde de métal froid. Au moment où je posai le pied sur la première marche, j’entendis un grincement derrière moi. Je me retournai vivement, vis l’encadrement de la porte ouverte qui ne laissait entrevoir que la plus profonde obscurité dans laquelle était plongée la pièce. Mais le chuchotement s’intensifia, et je tournai la tête vers le somment des marches. Non sans un regard vers la pièce sombre, je montai lentement les escaliers. Le chuchotement se déplaça dans le couloir qui allait sur la gauche en haut des marches. Je le suivit, et me retrouvai devant une porte donnant sur une pièce sans fenêtre ni lumière. Pourtant, je pouvais voir sur le mur d’en face un mot tracé avec du sang :

SARAH

Le reste des murs de la pièce était couvert de mot illisibles, de dessins macabres et de traces de sang…
Une voix résonna dans ma tête :

- C’est ton sang qui est sur les murs, tu sais…

Par surprise, je me retournai, mais ne vit que le noir de la pièce.

- Tu es aveugle, jeune homme. La vue ne te sera rendue qu’à la fin…

La voix ne parvenait pas d’à côté de moi, comme le chuchotement. Elle résonna vraiment dans ma tête.

- Mais tu pourras alors choisir de garder les yeux ouverts ou de les fermer…

La vois se tut, et j’entendis à nouveau les chuchotements, mais je comprenais ce qu’ils disaient :
« Il est là ! Il est ici ! Il est seul… Vous le voyez ? Il a peur… Il est perdu… Il ne nous voit pas… »

J’entendis alors à nouveau un grincement. Provenant des escaliers, il était, cette fois, régulier. Et je n’étais pas fou : quelqu’un montait les escaliers. J’entendis aussi un autre bruit : celui que ferait un objet en métal tapant contre un autre objet en métal… Celui qui montait faisait taper l’objet qu’il avait dans les mains contre la rambarde. Un objet lourd… Comme un hache…
Je me cachais derrière un meuble qui se trouvait contre un mur, à côté de la porte. Le grincement se rapprochait… Il entrait dans le couloir. Lentement, très lentement… Il s’arrêta juste devant la porte. Sous le meuble, je pus voir deux pieds et la lame d’une hache qu’il tenait de son bras gauche. En levant la tête légèrement au dessus du meuble, je vis sa main droite posée sur l‘encadrement. Je baissai rapidement la tête, et me tassai derrière le meuble de bois. Pendant plusieurs minutes, il resta là, à observer la pièce, comme s’il attendait que je sorte de ma cachette. Mais il finit par s’en aller, partant vers le fond du couloir. Je me déplaçai jusqu’à la porte, et jetai un œil derrière l’encadrement. Je ne vis que le fond du couloir et quelques portes, certaines ouvertes. Il était certainement dans l’une d’elles. Je me glissai discrètement vers les escaliers. Mais arrivé en haut des marches, une question me vint à l’esprit : « Pour aller où ? » Même si je fuyais, je ne pouvais pas sortir de la maison, visiblement. Il allait finir par me retrouver. Et plus tôt que je ne l’espérais…
Je me figeai d’horreur, lorsque je tournai la tête sur la droite. Deux points lumineux flottaient dans le noir. Le grincement repris. La hache s’approchait… Je dévalai les escaliers, et me mis à courir dans les différentes pièces. Mais il était toujours derrière moi. Il n’y avait désormais plus de maison, plus de meubles, plus d’escaliers, nulle part où se cacher.
Je courais.
Mais je sentais sa présence derrière moi, comme s’il allait me toucher dans le dos, puis m’attraper… Mes jambes étaient lourdes, je n’arrivais plus à courir, je ne pouvais plus les soulever… Je sentais déjà sa hache au dessus de moi… Mais je n’osais pas me retourner…

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