J'ai longtemps été l'un des moins condescendants du topic. Je ne vais pas te mentir, je suis devenu à moitié dément, une bonne moitié de mon cerveau s'apparente à de la pourriture. La souffrance veut se répandre dans tout mon corps, et dans toute mon âme. Je ne suis d'ordinaire pas tant sujet à la haine, mais bien que je puisse comprendre l'idée de rejet, c'est l'injustice qui me heurte par dessus-tout. Cette fois-ci j'avais tout pour contenir cette douleur, voire même la réduire. J'avais été aimé, l'espace d'une fraction, et voici ce que j'en ai fait. Si je ne nie pas ma part de responsabilité dans l'affaire, ce n'est pas de mes propres mains que je me suis exclu, l'acte en incombe à des personnes. Autant je n'ai pour habitude de répondre devant une communauté, autant j'ai pour habitude d'entretenir des liens forts et personnels. Le partage a été rompu par ceux qui ne veulent plus avoir à faire avec moi. C'est injuste, car ce n'est pas parce que je peux correspondre avec eux que je suis tenu de leur correspondre. Je n'ai pas choisi cette destinée, elle m'a été imposée. Maintenant que l'irréparable a été commis, je dois me relever et si jamais je les revois, ce sera au tribunal. Je ne suis pas unique, car je suis la continuité même de ce qui s'est déjà passé et de ce qui continuera de se passer dans un futur, que je contribuerai moi même à créer. Non, je ne suis pas unique, mais je suis capable. Dire que je ne suis pas différent, c'est en revanche se voiler la face. J'ai quelque part des semblables, parfois juste à côté de moi, cela ne fait pas de l'être que je suis le pair de la majorité. J'ai longtemps cru que les gens avaient des goûts et des intérêts compatibles aux miens. J'ai fini par voir que l'indifférence générale ne me laisserait aucune place dans un monde qui s'apparente de plus en plus à une jungle. C'est pourquoi, face à ce que je ne peux obtenir par raison j'emploierai la force. Force dont jusqu'à maintenant je ne m'étais imprégné que dans un souci de défense face à l'adversité bien plus conséquente, et que maintenant je n'hésiterai pas à déployer dans un but d'attaque. Ma zone de confort aurait été de n'en rien faire. Te voilà pourtant bien obligé de constater que si je ne peux m'adapter aux autres, ceux-si pourraient très bien se charger eux-mêmes de la réciproque. Si tu rejettes ma différence, n'oublie pas que cela revient à dire qu'ils se situent au même niveau que moi: c'est donc qu'ils en sont capables, n'est ce pas? C'est très ironique, vois bien que je ne le pense pas. La plus pure logique me dirait: choisis ce qui te coûte le moins d'effort, si tu as plusieurs moyens de parvenir à un but. Et quelle est la difficulté majeure, entre m'abaisser au niveau de la médiocrité, ou demander aux médiocres de devenir une élite? Je pense qu'il est plus facile de faire d'un con, un génie, que d'un génie, un con.
PS: Ce n'est pas parce que je tiens un discours fortement offensif et provocant que je ne t'écoute pas. Les gens ont toujours l'impression que j'ai envie de les écraser. En fait, ils finissent assez souvent par me donner raison, car ils essayent de me prouver que j'ai tort, ce qui revient à percuter un mur à la vitesse du son, tu en conviendras... Je préférerais que tu me donnes une alternative, une solution, pour que je n'ai pas à devenir ce que j'entame à vitesse grand V, car je suis très, très déçu.
ça faisait longtemps Alvus, toi aussi tu entre dans ta période folie des grandeurs ?
La flemme de tout lire, faut dire aussi que comme c'est écrit petit ça fatigue les yeux. >_<
Le 30 novembre 2015 à 19:21:52 AnAutisticCat a écrit :
On va t'faire revenir direct Haru, tkt. Passe pas par le CNED si tu tiens à rester sain d'esprit par contre.T'as fini ta grève de mod' ? Elle était pour quoi ?
Tu ne veux pas savoir
Je suis curieux
@Alvus : J'ai pas dit que c'était de ta faute, j'ai dit que si tu commençais à penser comme ça, ça serait de ta faute la prochaine fois que ça arrive.
Et je n'ai pas dit non plus que tu appartenais à une quelconque masse. Par définition étymologique, nous sommes tous uniques ; par définition biologique également ; mais par définition psychologique, sur sept milliards d'humains dont 66~ millions de français, il est très improbable que personne ne te ressemble.
Ce qui ne revient pas à dire que tu es strictement similaire aux autres, ni que tu en es différent. N'est la majorité que ce qu'on le veut bien.
Alors, c'est quoi, la majorité ? Les neurotypiques ? Oui, tu n'es peut-être pas "comme eux". Et donc ? Je l'ai déjà dit : les neurotypiques eux-mêmes ne sont pas "comme les neurotypiques". Ils ont peut-être plus de facilités, oui, mais ça s'arrête là, nous partons juste d'un peu plus loin. Mais personne n'est "dans la majorité", en soi : notre majorité, elle se définit autour de nous à mesure que notre vie chemine. Dans la haine de l'autre, elle sera nulle ; dans son acceptation, elle sera vaste. On ne change pas autrui, on s'y adapte.
Les "autres" aussi, ils sont déçus. Souvent. Et ils déçoivent. Peut-être que cela les touche moins, peut-être que cela les touche plus ; c'est propre à chacun. Toujours est-il que l'on se voit toujours bien moins faillible que ce que l'on est réellement. Aussi, ces filles qui t'ont déçu, je ne te dis pas de leur pardonner ; je te dis de passer outre. Elles ne définiront ta vie, et en mal, que si tu les y autorise ; des gens, tu en rencontreras plein, et sous réserve de garder la bonne attitude, des personnes semblables à toi viendront naturellement. Des gens, tu en décevra aussi, peut-être sans même t'en rendre compte ; que l'on en vienne à te juger aussi durement que tu le fais te semblera alors tout à fait inconcevable.
Je ne dis pas que tout est toujours bien. Certaines personnes sont des pourritures par essence, et sans doute que je n'ai pas besoin de te préciser mon sens de l'affection à leur égard ; mais il faut être idiot pour garder grief du passé et à refuser tout changement, tant en soi-même que dans les autres, à se hérisser, à mordre. Voilà comment faire d'un génie un con.
En fait je n'emploie même pas le terme de neurotypique, tu vois donc que je suis d'accord avec toi sur le fait qu'ils ne sont pas tous pareils. C'est simplement qu'ils ont tendance à s'unir plus facilement là où mes "semblables" sont encore très divisés et plutôt mal répartis. Et ce que j'appelle majorité est le plus grand nombre de pairs, ce qui n'a plus grand chose à voir avec nos cerveaux et nos capacités mentales d'atypiques mais plutôt avec la dangereuse pensée unique et le mode de vie ultra stéréotypé de cette masse. L'ennui, comme le disait Sisal dans le temps, c'est quand après avoir décrypté une personne, on a l'impression d'avoir décrypté toutes les autres. Le manque de caractère et de personnalité flagrant de ce grand bloc majoritaire a tendance à m'agacer, de même que les situations répétées où j'ai du être contraint de me faire plus con que je ne l'étais, simplement par égard. Là où je suis c'est quand même pas très compliqué, tout le monde est vaguement socialiste, a les mêmes goûts musicaux, les mêmes fringues les mêmes coupes de cheveux, les mêmes revendications, c'est à dire pas d'idéal (bah oui ils ont pas la volonté d'agir, juste de définir ce qui est gentil ou méchant - et certainement pas ce qui est juste, là on tolère tout, sinon c'est réac'), pas de goûts mais plutôt des références qu'il est de bon ton de souhaiter (tiens genre les Beatles, ça ça passe en société, suffit de connaître Yellow Submarine), pour ce qui est des fringues, bah c'est pas très compliqué on a une masse grise ou noire, parfois kaki, et des sacs poubelles sur pieds dans la rue, après Sceaux c'est plutôt riche donc allez Canada Goose ou manteau gris avec sac The Kooples, j'ai même pas envie de m'étaler dessus d'ailleurs, rien que le fait de porter un col roulé fait de moi un hipster pour eux, m'okay. Tu vois que ça stigmatise bête et méchant des deux côtés et ça vole pas haut donc je m'arrête là, bref du moment que ça a l'air négligé on est dans la mode vestimentaire 2015. Pour la coupe de cheveux allez hop dégradé gel ou cire, puis calvitie après j'imagine. Parlons des revendications, que dalle. Y en a tellement qu'ils les mélangent toutes, du coup on a des marxistes hitlériens, de la gauche caviar, du fils à papa communiste, et puis au final non c'est que du vent. Pour le coup y a pas trop de hippies cosmiques, mais elles sont jamais bien loin, de même que les féministes-fuck-le-patriarcat, bah ça tombe bien le patriarche c'est moi! Après tout ce fatras tiens, mais justement dis toi que je leur ai déjà pardonné, à ces femmes et à ces hommes; j'ai toujours eu la largesse de ne pas mêler l'attitude des gens et leurs convictions quand je leur porte un jugement, ce qui fait que lorsqu'on me cause un tort, je l'impute à la conviction et non pas à la personne, ainsi je suis tout à fait en mesure d'agir avec bonté et amour de l'autre. OR. Parce qu'évidemment faut bien un mais, sinon c'est pas drôle: ce n'est pas du tout le cas pour eux. Si jamais ne serait-ce qu'un de mes dires leur déplaît, ils cessent immédiatement de me parler. On voit déjà qui est le plus ouvert. Car c'est franchement très con de me haïr en tant que personne pour des choses que je n'ai souvent pas dites, mais que l'on interprète d'une seule oreille, là où moi j'utilise tout mes sens pour dénicher le vrai. Je suis beaucoup plus sympathique que je ne pourrais le laisser voir en ne souriant pas pendant 5 minutes, qui seraient suffisantes à me cataloguer et à me taxer de type blasé qui n'aime pas la vie, car oui j'y ai eu le droit à ça. C'est la pensée des gens qui m'intéresse, je m'attaque à leurs réflexions et à leurs idées et non pas à elles, je n'ai donc rien d'un haineux ni d'un aigri et je suis totalement ouvert aux rencontres. Je sais donc très bien que le destin m'amènera d'autres personnes, j'espère simplement pour elles qu'elles ne seront pas des clones. De même, j'exige le simple respect de mon intégrité. Le truc le plus méchant que j'ai du dire récemment moi c'est "tu es bornée" ou "tu n'utilises pas les bonnes capacités pour me répondre; tu n'es pas réceptive en ce moment", par contre pour ce qui relève de la réponse là si je te les donne je passe soit pour Satan, soit pour une larve, ça dépend: apparemment je serais "une tâche juchée sur le pavé des hommes qu'ils n'auraient pas juger nécessaire ou utile d'enlever", un "petit con frustré qui connaît rien de la vie, normal à 18 ans, et en plus il travaille pas, il a pas d'emploi, pas de salaire, pas de petites amies, il connaît sûrement que la branlette donc du coup l'écoutez pas, c'est une merde", après il se trouverait aussi que j'ai un "raisonnement dichotomique et déplorable", je serais un type à la "vision du monde noire et subjective, irrationnel et paranoïaque".
Oui y en a de l'imagination pour me rabaisser à rien, j'imagine que c'est peut être ma hauteur qui les dérange, car là où je suis je ris bien.
PS: Je reconnais la véracité de tes arguments et ne dénis rien de ce que tu me dis, pour que ce soit bien clair. Tu as sûrement la bonne attitude à avoir, et je l'adopterais sans doute tôt ou tard, car je suis un pragmatique. Je t'expose simplement ma vision actuelle, qui peut changer, contrairement à ma nature, à laquelle je ne reproche pas la moindre petite chose.
edorel
MP
Citer Blacklister Alerte 03 décembre 2015 à 14:45:26
ça faisait longtemps Alvus, toi aussi tu entre dans ta période folie des grandeurs ?
La flemme de tout lire, faut dire aussi que comme c'est écrit petit ça fatigue les yeux. >_<
Coucou, ça va? Oui, je n'ai pas revu mes exigences à la baisse, je suis très exigent avec moi-même et pour être tout à fait honnête j'exige bien moins des autres que je n'exige de moi. Je leur demande simplement de ne pas me juger quand ils n'ont aucune compétence pour le faire, et d'être indulgent avec moi quand je ne veux que faire le bien, ce n'est pas si compliqué. Après ils ne sont pas obligé de m'aimer, j'aime pour 10, 20, 30000...
Je pondais un pavé mais étant une grosse merde j'ai tout effacé car c'était pitoyable. On va aller direct : ça a changé quelque chose pour vous de savoir que vous êtes officiellement asperger ? Il y a des aides ? Vous arrivez vraiment à travailler ? Les gens de votre entourage prennent ça comment ?
Perso je suis pas asperger à 100% mais ça faisait longtemps que je savais que quelque chose allait pas chez moi, mais mes parents ont toujours essayé de m'aider.
Mais à part le suivi d'une psy je n'ai pas d'aide.
Bonjour,
Je poste un message ici, car je sais pas vraiment où poster ma question.
Je travaille actuellement comme aupair avec un enfant autiste et atteint de trisomie 21 et j'ai découvert que le père était atteint du syndrome d'asperger, la vie au quotidien est vraiment très compliqué, routine, grosse colères etc ...
J'aimerais bien discuté avec une personne atteinte de ce syndrome afin de mieux appréhender ce handicap, comment gérer etc ...
Je suis à deux doigts de quitter mon emploi car c'est vraiment compliqué niveau relations sociales etc.
Merci beaucoup de votre aide et courage dans votre handicap !
Bon ben je suis visiblement pas capable d'entretenir une relation amoureuse plus d'un mois.
Moi c'est une semaine, estime toi heureux
Raconte-moi, ça me fera relativiser.
Et voilà jsuis un adulte responsable et autonome.
...
Seulement juridiquement parlant.
Félicitations ! >Tu es désormais guéri de ton autisme puisque tu es adulte
J'ai plus l'impression que ca va s'aggraver avec toutes ces nouvelles responsabilités.
Le 14 janvier 2016 à 15:16:34 Vykt0R41 a écrit :
J'ai plus l'impression que ca va s'aggraver avec toutes ces nouvelles responsabilités.
Je confirme...
Cette ironie de maître de Val...
Le 12 janvier 2016 à 13:05:03 Vykt0R41 a écrit :
Raconte-moi, ça me fera relativiser.
Ben c'est très simple, tu dois toujours choisir entre ta compagne et la vérité, et donc faire tout un tas de compromis que je ne fais jamais. A partir du moment où tu la contredis ou si elle n'est pas ou plus d'accord avec toi, elle te largue. Deal with it
Au moins j'aurais conservé ma virginité jusqu'à mes 18 ans, ma grand mère catholique va être fier.