ça fait plaisir de voir tous les habitués.
Quelqu'un à un bon livre à me suggérer sur l'oublie de soi, l'immédiat, le temps... ? Il me semble que Bergson ou Jankelevitch ont traité de ça mais si vous en connaissez d'autres...
demande a V il pourra sûrement t'aider.
salut ! depuis un petit moment maintenant, règne un grand bordel dans mes pensées, je suis perdu !
notre conscience est-elle réductible à des réactions chimiques de notre cerveau ?
je pense que non, mais la conception matérialiste adopté par notre société voudrait que l'on pense que oui, et ça me perturbe.
qu'en pensez-vous ?
Peut-être un mécanisme peut-il produire les conditions de possibilité d'une expérience consciente du monde mais un mécanisme ne saurait être l'expérience elle-même.
peut-être...
jette un oeil sur les différentes revues scientifiques concernées et tu verras que même les spécialistes de la question (mis a part deux ou trois) reconnaissent que leur sujet d'études et résultats ne sauraient donner une explication a ce qu'est l' homme et la conscience.
Il s'agit souvent d'une mauvaise vulgarisation de cette discipline.
"jette un oeil sur les différentes revues scientifiques concernées et tu verras que même les spécialistes de la question (mis a part deux ou trois) reconnaissent que leur sujet d'études et résultats ne sauraient donner une explication a ce qu'est l' homme et la conscience." Justement, j'aimerais bien jeter un oeil sur ces revues scientifiques, puisque pour moi c'est le contraire, je vois que beaucoup de scientifiques n'hésitent même pas à affirmer que la conscience est généré par le cerveau.
beh vas y alors
Je vous conseille "A la recherche de la mémoire" de Eric Kandel (prix nobel de médecine en 2000). Il explique merveilleusement la mémoire sur le plan biologique et apporte des connaissances précieuses pour appréhender la conscience.
haha, ca me fait beaucoup penser à un cour d'épistémologie que j'ai suivi à la Sorbonne sur le Doute l'expérience de pensée du cerveau dans une cuve que fait Hilary Putnam a posé cette question dès 1981.
Il s'avère qu'Andy et Lana Wachowski s'en sont largement et ouvertement inspirés pour la sage Matrix (film philosophique par exellence).
Mais carbure33 à bien raison; il est difficile de prouver ou de toucher à l'existence de la conscience (les phénoménologues onttenté le coup, mais sans grand succes) et impossible de défendre son inexistence. Voila un joli paradoxe, qui peut donner lieu à beaucoup de reflexion, et qui a fait couler beaucoup d'encre. J'en ferai bien un petit billet sur le site des Irrémédiables: http://irremediables.e-monsite.com/
FAIT CHAUD
c'est clair
euh j'ai pas compris.
ah ok lol
Salut à tous, pourrai-je vous demander de lire le début d'une introduction à un probable essai philosophique sur la mort ? Je l'ai nommé Mort programmée . ( pas envie d'en faire un topic, pas assez développé ) Bonne nuit.
vas y mais fais un topic quand même c'est mieux.
Je préfère ici pour le moment, je ne suis pas très fan des topics, je n'en fais quasiment jamais
Mort, mort, mort... je suis déjà mort. Mon cœur se refuse à aimer, mon âme est dépêtrée d'humanité. De cet inconvénient d'être né, de cet inconvénient de vivre, de cette libération de mourir, j'erre sur terre avec la chance d'être un antagoniste aux yeux du monde. Nous associons habituellement la naissance au miracle, au mirifique du vivant : l'être est expulsé brutalement de son antre maternelle, son corps est confronté à l'oppression terrestre. Pleure petit, déplie tes voies respiratoires, hurle tes peurs, bienvenue sur Terre. Nous ne t'avons pas laissé le choix, tu es contrains de vivre, tu écopes d'un contrat avec l'existence, avec en guise de mensonge l'assurance de la liberté, du Droit Naturel , si bafoué malgré son inscription inaliénable sur notre Constitution. Foutaises ! Comment ériger un projet libre à partir d'une base où l'impuissance de nos choix était aussi évidente que le néant nous traversait l'esprit ? A croire que le binaire chance/malheur est un pléonasme, j'en finis par croire que nous ne sommes qu'un amas de paradoxes.Comme si l'homme tentait d'échapper à sa décrépitude en valorisant sa déviation envers les principes de l'existence.Là où la mort devrait être une finalité agréable, elle ne suscite que fascinations diverses, toutes basées sur l'angoisse, la peur de l'insignifiance, et par conséquent le désir d'intérêt. Nous dissimulons ces craintes derrière des croyances à l'existence de forces occultes et surnaturelles, Dieu et son ternaire d'omniscience, immortalité et puissance, la réincarnation...tout un idylle égocentrique, comme si notre présence était essentielle à l'agencement de l'univers. Cette mort que l'on redoute tant dessine une directive à nos existences, nous pousse à agir, à franchir des étapes. L'homme, contrairement à l'animal, est doté de cette fameuse conscience, d'où la célèbre mais contestable citation je pense, donc je suis. . Comment est-il possible de considérer son existence sans reconnaissance ? L'homme n'existe que s'il est confronté au regard d'autrui, par conséquent sa pensée seule ne peut suffire à l'attester, l'homme est alors confronté à son problème majeur: qui suis-je ? .
L'être est néant, il ne se différencie pas de l'animal. Quoi de plus cocasse que de nier une similitude évidente ? Nous naissons, nous survirons, nous laissons nos corps en pâture. Nous procréons, nous perpétuons la vie, nous engendrons la mort, nous n'avons un rôle à jouer que dans un ensemble. L'homme n'existe que s'il sert, son essence le constitue mais elle ne précède pas l'existence: c'est en choisissant que l'on détermine ce que l'on est. En choisissant ce que l'on est, nous créons une image de l'homme tel que nous estimons qu'il doit être. Nous ne sommes rien d'autre que nos projets, une feuille vierge à combler avec un but analogue: la quête de sens. Manque de chance, la vie n'en a pas. Cependant, la mort est à nouveau mise en exergue, snobée et considérée comme une insignifiance surmontable. L'homme hypocrite ne s'y prépare pas, il ne fait qu'y penser, reporte ses projets sous le prétexte du temps. C'est alors que l'esprit vengeur de la mort reprend ses droits. Elle le frappe lorsqu'il ne s'y attend pas, lui et son ignorance. Mais que se passerait-il si toute mort était programmée ?
Il semblerait que la mort imminente pousse à agir. Sa connaissance change tout, à vrai dire, si tout en chacun avait la prescience de son jour, son heure exacte de rupture, cela remettrait totalement en question l'apophtegme de la vie. La mort est un rixe, baigné de peur, d'espoir, de persévérance, mais c'est aussi une ligne de repère. C'est ainsi que je vous propose de vous conter le combat d'une mort programmée.
Tiens, d'ailleurs, en relisant encore mon écrit, j'ai l'impression que je pourrais aussi en faire un roman, où tous les protagonistes connaissent le jour de leur mort, et en conter des aventures tout en lâchant mes idéologies par le biais d'un héros principal. Sur le coup je trouve ça plus sympathique pour un plus grand nombre de lecteurs.
Ce texte m'en touche une sans faire bouger l'autre.