C´est bien joli ta définition, mais tu occultes le fait que le fascisme est impossible sans répression et limitation forcée de la liberté et qu´il trouve son accomplissement dans la guerre. Et puis ta définition ne peut de toute façon pas être objective, c´est comme demander à un communiste la définition du communisme ou à un nazi la définition du nazisme : "C´est l´accomplissement de la grandeur et de la gloire du peuple allemand." "C´est-à-dire ?" "Ben exterminer les Juifs et envahir le reste du monde..."
Excuse-moi mais ton fascisme gentil mignon tout plein il est pas crédible une seconde.
Je ne décris absolument pas le fascisme comme "gentil mignon tout plein".
Mais toute définition doit et PEUT être objective; c´est tout.
Pour le reste, je n´ai pas compris ce que tu voulais dire.
Salut
Le message principal, c´est que tu es tout sauf objectif, voilà.
Daskarine Posté le 06 avril 2006 à 22:07:36
C´est bien joli ta définition, mais tu occultes le fait que le fascisme est impossible sans répression et limitation forcée de la liberté et qu´il trouve son accomplissement dans la guerre
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En étant objectif,je dirais que ça c´est plutôt la définition du communisme.
Sinon,durant la dictature de Péron il n´y a pas eu de guerre par exemple...
Le livre noir du communisme n´est qu´un torchon.
Sinon, le fascisme, ce sont ses idées qu´ils prônent qui sont dangereuses, mais c´est vrai que cela a un sens péjoratif.
Il n´y a pas qu´une seul sorte de fascisme,mais tout comme le communisme,cela dévie tjrs(trop).
Sinon c´est le livre rouge qui est un torchon,pas le livre noir...
Le livre noir de Stephane Courtois est un torchon.
abrogast
informaticien Posté le 06 avril 2006 à 23:57:51
Le livre noir de Stephane Courtois est un torchon.
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En même temps quand on soutient le PTB...
Merci DonBarzini.
Daskarine, excuse-moi, mais tu ne semble pas avoir compris mon premier message.
Tant pis
J´aimerais bien que tu m´expliques ce que je n´ai pas compris alors.
Tu vantes les mérites de l´objectivité alors que tu ne l´es toi-même pas du tout. Qu´est-ce que je n´ai pas compris ?
Ta définition est extrêmement partiale et partielle, tu occultes des points fondamentaux de l´idéologie fasciste qui la rendent tout de suite moins sympathique.
Das kleine, as-tu lu "Un autre regard sur Staline" de Ludo Martens.
Quels sont les livres que Staline a écrit (il doit bien en avoir je pense) ?
Abrogast, si tu as msn, ajoute-moi, je désirerais parler avec toi. (mon msn est dans la carte de visite)
Il ne faut pas décrire une idéologie par ses causes, ou ses moyens d´action, voila ce que je veux dire.
Reprenons l´exemple de la table, qui est (il me semble) très neutre.
On est d´accord qu´une définition correcte est de dire que c´est une planche de bois reposant sur quatres pieds. Mais, si on accepte la réponse de l´enfant qui la définit par sa fonction ("c´est là où on mange"), on n´est plus objectif.
Dans ces cas là, on peut définir la table comme l´endroit où on joue au poker (jeux d´argent), où les généraux de 1914-18 étalaient leurs cartes pour prévoir les endroits ou envoyer les soldats à la boucherie etc. Ce qui induit une vision plutôt péjorative de la table.
Au contraire, on peut dire, qu´une table, c´est l´endroit où la famille se réunit pour partager un repas et partager un bon moment après une journée de travail ce qui, reconnaissons-le, nous donne une vision plûtôt sympathique de la table.
C´est pourquoi il est important de s´en tenir à une vision objective de la table.
Le fascisme est une idéologie, il est donc intéressant de chercher à définir cette idéologie, et non pas de la résumer à certains moyens d´actions.
Tu n´es pas objective car tu défini le fascisme comme "la négation de la liberté sous toutes ses formes et de l´individu, la haine de la démocratie, le culte du chef et l´admiration pour la guerre". Tout ceux-ci sont des moyens d´actions pour parvenir à l´idéologie (et encore, ces moyens là, si ils existent, sont un peu caricaturaux). Repensons à l´exemple de la table, c´est une planche de bois et pas "l´endroit où on mange".
donc le fascisme, c´est une idéologie prônant un pouvoir politique fort, rejetant l´individualisme né du libéralisme économique et prônant l´Unité nationnale autour d´idéaux (exaltation de la Nation, de la culture, de la Grandeur etc.). l´homogénéïté est donc essentielle au fascisme.
Je propose cette définition et elle ne saurait être parfaite; il peut y en avoir d´autre mais je pense qu´on est plu près de la vérité (de la partialité) que quand on résume le fascisme à des conséquences considérées comme négatives).
PS: le culte du chef est par exemple un moyen d´action, puisqu´il vise à renforcer l´autorité de l´Etat. Ca n´EST donc pas le fascisme.
Enfin, le fascisme est un Régime autoritaire, c´est sa nature même, je ne le nie pas. Mais si on considère que la démocratie (du moins telle qu´elle est perçue aujourd´hui), est un échec, on peut considérer que c´est un atout.
Voila, j´espère avoir été clair, tu va me dire que tout ce que j´ai dit est bien beau, mais que dans la réalité ce régime implique nécéssairement la violation des libertés individuelles définies dans les droits de l´homme etc.
à cela je réponds: sans doute, mais et alors?
la dignité n´est-elle pas aussi un droit fondamental (et inaliénable) de l´individu? Or on ne peut pas vraiment considérer que le libéralisme économique respecte (et prône) cette valeur.
Désolé d´avoir été long.
"Tu n´est pas objective". Je pensais m´adresser à une femme. Désolé.
Très bien
(ce n´était pas pour me moquer, c´est juste une erreur, idiote en plus).
Y´a pas de mal.
Certes le libéralisme n´est pas très respectueux de la dignité humaine, mais je ne vois pas en quoi le fascisme le serait plus.
De plus, je ne vois pas ce que tu pourrais bien tirer de ce régime (la grandeur de la patrie ? Génial...) si tes libertés sont bafouées. Pour moi un régime politique doit avant tout garantir ma liberté et également celle des autres, mais on doit pas avoir la même conception...