C'est moi ou le niveau plonge ici..?

Le Jour se lève

Le jour se lève, la ville s’éveille.
Au coût de sa sève, pour gagner sa paye,
La masse se meut, s’engouffre dans les bouches
Pour s’enfermer sous une noire couche

Dans des cages de métal glaciales
Groupée dans une solitude abyssale
Ultime paradoxe de l’homme moderne
Que d’errer seul comme une âme en peine

A travers la fourmilière
Faites de béton, de tours de fer
Débordantes de population
Egoïste et sans nulle passion

De s’être regroupé pour s’isoler
De se sentir seul en communauté
De s’être rapproché de son voisin
Pour qu’il ne soit qu’un peu plus loin.

Il y a des jours comme ca ou tout va mal.
Je mettais du Typp-ex quand, la, sur mon bureau
Renversai de l'eau sur ma copie double sale.
C'etait une disserte, alors j'etais sans mot.

Je m'appretais a re-ecrire mon brouillon
Mais je m'apercus que d'encre, il n'y avait plus.
J'eus beau chercher dans tous les coins de la maison,
J'etais, comme sur une banquise, tout nu.

"M*rde! Je n'en ai rien a faire du Francais!"
Pensais-je en fourrant mon devoir a la poubelle,
Apres tout, la journee etait encore belle.

Malheureusement, je dus oublier ce fait,
Car, dans la cuisine, ma mere se tenait
Mes notes a la main, un regard qui tuerait.

J'ai écrit un petit bout de poème (mon premier essai), vos avis ?

Voyant le fil de ma vie se dérouler, j'eus envie de me défiler.
C'était à défaut d'y mettre un coup de ciseau, trouver en moi un sosie de la fauche.
Puis après coup, je me suis rappelé que ça ne défaisait pas les noeuds.
L'ennui c'est que je ne sais pas défaire les noeuds, c'est pourquoi j'ai encore cette corde au cou.
L'ennui c'est quand je suis seul le jour, mais pas seulement le jour, la nuit aussi.

Pour toi en Afghanistan

comment puis-je en mon coeur de mère
ne pas exprimer toute cette colère
par tant de sacrifice pour la guerre
tant de souffrance, tant de misère
mais dans quel but? dans quel dessein?
sont-ils venus chercher le mien?
j'ai beau essayer de comprendre
pourquoi sont-ils venus me le prendre?
peut-être ne voyait-il pas d'autre destin
que de faire son possible pour son prochain
j'attendrai patiemment son retour
le nourrissant de tout mon amour!
Chaque jour j'aurai une pensée pour toi
deux personnes, deux combats
pas les mêmes... mais quelque part
la même flamme dans le regard!
N'aie crainte je serai toujours à tes côtés
jamais, je ne songerai à t'abandonner
une famille, partout tu auras
ici même, ou peu importe où tu seras!
En toutes circonstances je serai fière
De ce que tu es et que tu sais faire
une expérience de plus pour te faire grandir
j'ai déjà hâte que tu reviennes pour me faire sourire

J'aime bien ton texte alx351. La fragilité est palpable tout du long. Les tournures sont parfois maladroites, les mots trébuchent par moments mais l'ensemble respire une touche d'autenthicité, véhicule une émotion latente qui fleure dès les premières phrases. Bref, bien sympa à lire !

Hi, redsissi !

Sympa de te revoir écrire...de te revoir ici, tout court d'ailleurs ! C'est de plus en plus rare...C'est un saut de puce ou tu poses (un peu) tes bagages cette fois-ci ?

Tu vas trouver ça étrange, mais à chaque fois que je lis un de tes poêmes, j'y retrouve un genre de signature en filigrane... presque toujours une pointe de tristesse mais en même temps et surtout, l'empreinte d'une flamme haute et claire que rien ne ne semble pouvoir éteindre, qui se relève toujours quoiqu'il arrive...

Quoiqu'il en soit, ça m'a fait plaisir de te lire à nouveau.

Hope to read you soon again !

Bonsoir Sanphi,

Le plaisir de se revoir est réciproque, crois-moi! Je sais que je me fais plus rare... autres temps, autres moeurs... bien des choses ont changé dans ma vie depuis quelques années. Non je ne pense pas poser mes bagages très longtemps, comme tu dis, un saut de puce de temps en temps, histoire de maintenir quelques amitiés particulières

Évidemment la tristesse fait partie de moi, m'habite de plus en plus et je ne sais pas vraiment m'en débarrasser, je pense qu'on a fini par s'apprivoiser mutuellement, un peu comme le renard et sa rose dans le conte de St-Exupéry...

Tu as raison aussi pour la tenacité et la flamme qui sera toujours présente en moi, on a souvent essayé de l'éteindre, on y parvient presque parfois... mais toujours je refuse de me laisser abattre, je lutte continuellement et je crois que je le ferai jusqu'à mon dernier souffle.

Je ne parle pas couramment l'anglais et tes poésies sont souvent dans la langue de Shakespeare maintenant, j'ai un peu plus de mal à suivre mais je tente tout de même! J'aime bien te lire également, mais je manque de temps et d'envie pour m'investir dans l'écriture et la lecture, ce qui fait aussi que je suis moins présente, mais je reste attachée à ce forum et j'y passe encore parfois incognito.

Merci pour ton commentaire et ta fougue toujours aussi appréciée je t'embrasse Sanphi

"Cigarette

J’aspire des bouffées de Mort à grands poumons,
Et j’expire ma Vie sans le moindre regret,
Grâce à un petit tube à cancer tout mignon,
Si belle cigarette et sa blanche fumée.

Malboro, Chesterfield, des meilleurs et j’en passe,
Des emblèmes taillés dans de beaux emballages
Font de la cigarette le produit des masses,
Produit de référence des enfants pas sages.

Cigarette d’accès à la communauté
Vaste des pratiquants aux poumons enfumés,
Ou méthode douce de suicide assistée
Qui de toute raison reste ma préférée. "

J'aime bien !

Bah au moins il respecte la rythmique. Suffit pas de changer la place des mots et de faire des rimes aléatoires pour faire des poêmes. Ou alors c'est de la prose poétique. Mais sous des dehors libres et nonchalants, la poésie c'est très structuré, très cadencé, on peut pas dire en faire et ne pas se plier à ses règles...

Link22nald: Voilà comment jeter aux oubliettes les 80 ou 90 dernières années de poésie contemporaine en quatre phrase.
Quant a ta définition de la prose poétique, elle aura au moins eu le mérite de me dérider.
C'est beau la culture...
Enfin bref, on sait meme pas a qui tu t'adresses... mdr

lestat8601
Posté le 2 novembre 2010 à 12:00:21 C'est moi ou le niveau plonge ici..?

Le niveau? faudrait qu'on m'explique où tu as vu quelque part qu'il y avait un niveau à respecter dans ce topic? Ce topic n'a pas été créé pour respecter un niveau!! Tant mieux si certains le font, mais je ne vais pas demander aux gens de respecter un niveau sinon y aura plus personne qui va poster!!
Tu crois que tout le monde connaît les règles de poésie? moi la première, j'en fais seulement pour évacuer des trop plein d'émotions... à la base, je pense qu'une poésie doit me faire ressentir quelque chose... mais peut-être que je me trompe et que je suis totalement dans le champ, seulement j'ai toujours écrit de cette façon et c'est la seule que je connaisse!

Si le niveau est trop bas pour toi, tu as tout le loisir de faire un topic top niveau!

La question n'est pas là... mais quand on commence a écrire en phonétique oui ca me dérange. Après le fait que l'ecriture soit un exutoire, un mode d'expression personnel et propre, c'est pas ca que je remets en question. Mais y'a des textes meme pas dignes d'un gamin de 10 ans.

Après pour ce qui est des "règles" de poèsie, en t'adressant à moi tu te trompes de cible. Lis mes posts, a commencer par le dernier, avant de dire n'importe quoi sur mon compte. Adresse toi plutôt a Link22nald pour ce qui est des règles mdr

Non, c'est juste que je regrette que les "bons" postent de moins en moins, et quand je vois la qualité de ces derniers temps je comprends pourquoi. Moi pareil.

Allez, je vais mettre ton post sur le compte de la neige

Je viens d'écrire ça à l'instant, je m'ennuyais et ça m'a amusé ^^

Zavatta

La belle-mère
Qui ne l'était pas trop
Somma le petit
D'ôter ses sabots.

De plus, les chaussettes
N'étaient pas permises,
C'était les chaussons
Qui étaient de mise !

La belle-mère était
Fort autoritaire,
Et dictait ses fils
De n'rire d'la misère.

"La crise nous touche pas
Mais c'est émouvant...
Si tu n'en veux plus,
Jette tes aliments !"

Les p'tits jetaient l'tout
Dans la poubelle grise
Qui s'ouvrait tout seule
Sans être sur une prise.

Bien fiers de toute cette
Belle technologie,
Tous allaient se mettre
Au chaud dans leur lit.

J'aime bien le dernier poème, vraiment.
Je trouve juste qu'il est, pas moments, un peu arythmique, surtout sur la fin. C'est dommage, car ca peut avoir du bon, mais là ca ne sert clairement pas ton style d'écriture.
Et d'un côté je trouve même dommage qu'il reste des rimes car elles desservent trop souvent les poètes amateurs/font passer pour des parias des poètes extraordinaires qui écrivent en prose.

J'écris une fic en ce moment je compte l'arrêter vu que je voyage longtemps
____________________________________
Je fus, je suis et je serais

Le ciel d'Éther se vêtait de son voile nocturne,
Quand l'air soudain est devenu impur
Comme un goût de cadavre sur ses lèvres,
Immonde déglutition d'une salive trop amère

Le temps fuit lamentable, c'est Léthé qui approche,
Tout s'éteint autour d'elle qui quitte son écorce.
Comme une odeur de cadavre dans L'Aer,
Immonde souvenir d'une enfance trop amère

Être désincarné qui ne vit plus au présent,
Ton Yggdrasil se meurt à l'approche de l'hiver
La lueur se tamise dans ton regard dément,
C'est au seuil d'Ishtar que se flétrie ta chair

Être désincarné tu sombres seul à présent
Tes racines prennent terre putréfiant ton essence,
Prisonnière du corps mort, esclave du sentiment
Et c'est au seuil d'Ishtar que s'achève ton errance.

Bien que je ne trouve la forme un tout petit peu lourde ( "Le ciel d'Éther se vêtait de son voile nocturne," ), par exemple, qui est un peu long et manque de naturel, et que j'adhère pas trop à l'imparfait, je troue que ca concorde pas trop avec le récit; il y a de très belle chose (les deux derniers vers, notamment) et le fond que, lui, je trouve très plaisant, notamment avec les références aux mythologies scandinaves et germaniques (si je ne m'abuse).

Bref, continues 8D
+ Bien ma phrase de dix kilomètres de long ? :troll:

Perdu dans ces rêves qui me semble souvenir,
Perdu dans ce temps qui me semble secondes,
Souffre ce silence, disparaître mon désire,
Souffre cette solitude, belle vie immonde...

Alors que le ciel maintenant se dégage,
Alors que cette sombre nuit s'éclaircit,
Sourire me replongent, au triste visage,
Sourire me blesse, aux 1000 soucis..

Demain semble si loin, plus aucun intérêts,
Demain s'éteint le soleil au dernier couché,
Consigne ces dernière lignes, troubles décision,
Consigne ces derniers mots, au douce dérision...

Je sais, je sais, c'est pas très inspiré... Indulgence SVP!

beau poeme! je suis nouvelle ici, je suis venue car je compose beaucoup de poeme que je ne pense pas à écrire et la plupart des gens que je fréquente n'apprécient pas forcément la poésie alors je suis venue m'ouvrir ici

La nuit conseillère du rêveur
Éveille les sens,
Et lorsqu'elle se dévoile,
Bon sens, et sagesse
Prophéties et aventures
Réveillent nos sentiments les plus profonds,

La nuit chante l'ode aux étoiles,
Puis disparait dans la lumière du jour
Quand apparait le soleil,
Souverain des cieux
Laissant sortir la nature
Du sombre cocon de la nuit...

voila je sais ce n'est qu'un début, j'écris encore en prose je ne suis pas très à l'aise avec les rimes et je suppose que j'ai fait des fautes...

qu'en pensez vous?

1. Échappées fuyantes de mes nuits engourdies, essence de mon être, lumière de ma bougie consumée depuis trop longtemps. Un rêve, tout au plus. La chaleur de la nuit noire te pénètre, la douce mélodie du vent glacial te fouette le visage, tu affrontes tes démons, tu affrontes ta peur. Aller au-delà de la souffrance, frapper à poings nus ...ce puéril obstacle qui te nargue, qui te blesse, qui te tue. Ton sang n’est que le reflet de tes efforts. Le but, c’est d’être le meilleur ; Arriver à ses fins n’est qu’une étape. La solitude te dévore, la solitude te renforce, la solitude te rend puissant. Elle se meurt au fond de toi, elle agonise, mais c’est elle ta plus grande force, même si sa verdeur te dégoute. L’énergie du gouffre t’aspire, la puissance des halos t’éblouis, l’intensité du noir qui t’entoure te terrorise. Tu es pris au piège, dans une lutte sans merci, dans une lutte sans lendemain, dans une lutte qui se termine bientôt… enfin. Un rêve, tout au plus.