Salut la compagnie
Scarsick, comme son nom ne l'indique pas entièrement, c'est le défi que je me suis lancé il y a quelques mois de ça, à savoir écrire une nouvelle avec pour base l'album The Perfect Element de Pain of Salvation. Au final, ça donne une histoire de 100-120 pages, avec un chapitre = une piste de l'album. Soit 13 chapitres + un prologue.
Pour la petite histoire, ça parle d'un amour impossible entre deux épaves humaines qui se débattent dans la fange de l'humanité (plus ou moins).
Je vous laisse avec le prologue pour aujourd'hui, enjoy (oopa)
Scarsick
Who's the one with the sickest mind... now?
Vous connaissez l’histoire. Vous l’avez déjà vécue. Vous la vivez peut-être en ce moment. Ou vous en sortez à peine. Ou vous l’avez simplement entendue. Tout le monde connaît l’histoire. Tout le monde vit l’histoire. Forcément. C’en est devenu un cliché. L’idéalisation d’un de ces moments qui font que la vie est ce qu’elle est. L’histoire est devenue le but. Le moyen, la fin. Tout ça pour trois aphorismes.
Le garçon rencontre une fille.
Le garçon perd la fille.
Le garçon a la fille.
Dans cet ordre ? Pourquoi pas.
Pourquoi ? Pourquoi perdre avant d’avoir ? Pourquoi se forcer à expérimenter l’absence, chercher la souffrance pour mieux savourer le bonheur de la présence ? Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Peut-être que c’est vrai, qu’on ne se rend compte de ce qu’on avait que quand on l’a perdu.
Pourquoi dans cet ordre alors ?
Le garçon rencontre une fille.
Le garçon a la fille.
Le garçon perd la fille.
Tellement mieux. Ca vous rappelle sans doute plus de choses. Tellement plus romanesque, tellement plus tragique, tellement plus intéressant. Et ça, vous l’avez vécu. Cette histoire n’a rien d’original. Trois petites phrases pour résumer deux vies, deux mondes sombres, stériles et désolés qui entrent en collision. Brusquement. Douloureusement. Sans aucun espoir d’en tirer quelque chose d’autre que la violence et la douleur qu’il y avait avant. Parce que c’est ça, le sujet. C’est ça, l’histoire.
Le garçon rencontre une fille. Le garçon est une croûte de sang qui a depuis longtemps séché sur un tableau de violence. Aucun espoir, aucune rédemption, si ce n’est elle.
Le garçon a la fille. La fille est une épave. Elle n’est pas née avec ce monde, mais il l’a vite rattrapée. L’a punie de l’espoir qu’elle a eu d’y échapper. Puis elle l’a trouvé. A dirigé tout son univers de douleur et de plaies vives vers la noirceur de son univers à lui.
Le garçon perd la fille. C’était obligé. L’espoir, l’avenir, la possibilité d’une vie… ça n’a jamais existé. Même a deux, ça n’était que des mots, intangibles, écrits dans la fumée d’un coup de feu, crachés aux vents trop vite pour en saisir le sens.
Vous ne connaissez pas l’histoire. Vous ne l’avez pas vécue.
C’est leur histoire. C’est tout ce qu’ils ont jamais eu. Laissez-la leur.
Franchement, Bof.
Et aujourd'hui, je n'arrive pas en touriste, j'ai commencé à lire quelque chose de toi, "NirvanaPhobia"
je trouve que ton style est extrémement cliché, notamment dans la description de la vie des américains au Kansas...
en même temps c'est normal puisque tu ne vis pas au Kansas
dans ce cas pourquoi raconter une histoire sur le Kansas ?
bref.
J'ai le malheur de lire que ta nouvelle est inspirée d'un album au nom grotesque, que j'imagine black métal ou death savath je sais pas quoi. Et perso, j'préfère me pendre ou me taillader les veine pour ne pas écouter ce genre de chose. Mais ce saurait leur donner raison !
Donc je lis. Le style est glauque, sombre et le Garçon et la Fille sont terriblement encré dans le domaine du pathétique dès le prologue... ça ne me donne pas de suites dans les idées, sorry
par contre, étant donné que tu as depuis bien longtemps acquis tes lettres de noblesses sur ce fofo, je jetterai un oeil car l'idée d'écrire une nouvelle basé sur un album, c'est assez sympa, et c'est vrai que ces chansons torturées que tu écoutes peuvent être source d'inspiration.
bye
Mon message est structuré en deux parties : le commentaire et le flame à l'égard de Joel.
Commençons par la première.
Personnellement, j'ai plutôt apprécié, bien qu'on puisse à mon avis difficilement juger sur un prologue, bien sûr. C'est très mélodramatique, et quand même fort classique à mon goût, mais ton texte réussit à malgré ça à dégager une certaine émotion... un bon point. En tout cas j'aime bien les drames, je lirai donc avec attention les prochains chapitres.
Ensuite, notre *cher* Joel.
"Et aujourd'hui, je n'arrive pas en touriste, j'ai commencé à lire quelque chose de toi, "NirvanaPhobia""
Tenez, j'ai commencé à lire une fiction et maintenant je cerne parfaitement l'auteur. Mais oui, bien sûr. D'autant qu'un début est rarement révélateur d'un développement et d'une fin. Tu ne serais pas un peu marseillais, toi ?
"en même temps c'est normal puisque tu ne vis pas au Kansas
dans ce cas pourquoi raconter une histoire sur le Kansas ?"
Je me demande si c'est du second degré ou juste de la bêtise primaire ; si on écrivait que sur les endroits où on vivait, on serait pas sorti de l'auberge, ou alors on se retrouverait à écrire des histoires mollassonnes où "tout s'est produit en vrai", aussi passionnantes et exaltantes qu'un traité en cinq volumes sur l'équarrissage des puces naines du Congo.
"J'ai le malheur de lire que ta nouvelle est inspirée d'un album au nom grotesque, que j'imagine black métal ou death savath je sais pas quoi. Et perso, j'préfère me pendre ou me taillader les veine pour ne pas écouter ce genre de chose. Mais ce saurait leur donner raison !"
De l'ouverture d'esprit et de la tolérance en barre concentrée, ça fait plaisir à voir. Bon déjà une simple recherche google t'aurait permis de voir que ce n'était pas du "death savath". Ensuite, tu lâches une pique d'une idiotie (pour ne pas être vulgaire) inimaginable, généralisant un genre entier qui n'est même pas celui dont parle l'auteur à un appel au suicide massif. Ok. Mais je ne te retiens pas si tu veux te pendre, par contre.
Merci de ta lecture Aristi Oui en effet le prologue est classique, c'est voulu d'ailleurs, avec cette fameuse histoire que tout le monde a connu/vécu.
Joel : tu a tout à fait raison, pour ce qui est du pathétique. Je félicite ta perspicacité, tu dois être le seul à avoir deviné dès le début la présence du pathos dans ce texte, tu es d'un niveau littéraire assez impressionnant.
Sinon, rassure-toi, nous aussi on préfère que tu te pendes.
"De l'ouverture d'esprit et de la tolérance en barre concentrée, ça fait plaisir à voir"
-> Inhibation à la réflexion. La tolérance n'est pas de tolérer tout. Quant à l'ouverture d'esprit, on a détruit l'expression en l'employant à tort et à travers.
J'ai déjà plutôt apprécié des chansons de hard rock, comme LORDI, qui n'ont rien d'un groupe satanique (l'une de leur chanson s'appelle "Devil is a loser") et qui restent écoutables ; mais jamais encore je n'ai écouté du metal dont on puisse dire "c'est musical", ni même "c'est plaisant à écouter".
Une cacophonie d'instruments divers, t'appelle ça de la musique ? Ça nique les oreilles... C'est pour les dépouilles, comment on peut écouter des choses pareilles ? De la pure merde...
Elle est ou l'humilité des anciens...
epitaph, je pensai que tu prendrais bien mon commentaire, en aucun cas je n'ai voulu te descendre vraiment pas, de toute façon je n'en ai pas l'étoffe (au cas où tu ne l'aurais pas remarqué) je tenai simplement à donner mon avis, à ma manière...je n'ai pas désaprouver ton texte, loin de là
c'est triste et pour me suicider pas besoin de corde, il suffit juste de lire la vie de Betty Lou sur nirvanaphobia
"man is wolf for man"
j'attends la suite avec impatience
"-> Inhibation à la réflexion. La tolérance n'est pas de tolérer tout. Quant à l'ouverture d'esprit, on a détruit l'expression en l'employant à tort et à travers."
OBJECTION ! *air de Phoenix Right*
Cf la deuxième partie de mon commentaire.
"mais jamais encore je n'ai écouté du metal dont on puisse dire "c'est musical", ni même "c'est plaisant à écouter".
Une cacophonie d'instruments divers, t'appelle ça de la musique ? Ça nique les oreilles... C'est pour les dépouilles, comment on peut écouter des choses pareilles ? De la pure merde..."
Oui, et ? Personnellement le black métal c'est LOIN d'être mon genre. Mon truc ce serait plutôt la musique classique. Il n'empêche que je respecte les gens qui en écoutent, et que je taunte pas comme un imbécile frustré. On peut dire qu'on aime pas, on peut même dire qu'on ne comprends pas comment on peut aimer mais on ne peut pas dire que c'est de la merde, surtout en musique.
"On peut dire qu'on aime pas, on peut même dire qu'on ne comprends pas comment on peut aimer mais on ne peut pas dire que c'est de la merde, surtout en musique"
-> Encore ne inhibation à la réflexion. Rien ne m'oblige à conidérer ce genre comme de la musique, ni même à le tolérer...
Et ce n'est pas de la frustration mais du bon sens.
Le rap c'est souvent ridicule mais au moins ça casse pas (trop) les oreilles (stricto sensu).
Dites, y'a un forum musique pour ce genre de débats, merci d'éviter ça ici.
Aussi t'es con Epitaph, qu'est-ce que tu postes aujourd'hui, tu sais très bien que dans trois jours le troll sera reparti, tu pouvais pas te retenir trois jours ?
Un texte un peu court pour juger mais qui semble interressant. c'est bien ecrit, comme toujours et je lirais la suite ! Le concept le l'écriture à partir d'un album de musique (n'en déplaise au boulet de troll, c'est de la musique) est original et sympa.
la suite donc !
Prologue un peu décousu, avec un peu trop d'emphase. Mais bon, ce n'est qu'un prologue ...
Bon, désolé mais comme c'est pas mon genre et que c'est un big-pavé, euh je pense pas que je lirai de sitôt. Aux prochaines vacances d'été, peut-être.
Je poste juste pour dire un gros LULZ à Kanbei, et lui proposer d'aller se pendre avec ses idées arriérées héritées de cours de philo s'arrêtant à l'Antiquité.
"Je poste juste pour dire un gros LULZ à Kanbei, et lui proposer d'aller se pendre avec ses idées arriérées héritées de cours de philo s'arrêtant à l'Antiquité"
-> La philosophie c'est pas comme les téléphones portables ; c'est pas mieux parce que c'est plus récent.
N'empêche qu'en t'arrêtant à l'Antiquité, tu zappes quand même une énorme portion de la philosophie, te décrédibilisant donc immédiatement.
Outre le fait que tu n'as jamais été crédible, j'veux dire.
(ouais j'me permets de participer au flood 'taph, de toute façon tu effaceras toutes ces conneries je suppose )
Tiens j'ai lu les messages entre temps donc je vais poster un 2ème troll et ensuite on va s'arrêter là maybe, histoire d'en revenir au texte et d'éviter de faire du hors-sujet et de faire bloquer le topic ? On peut continuer dans le blabla si vous voulez.
- Ton problème Kanbei c'est que tu considères ce qui se passe dans ta tête comme de la réflexion, alors qu'en fait c'est juste une réaction d'instinct. ça vaut rien, quoi. Inhibition à la réflexion de la part d'un type qui dit "c'est pas de la musique parce que je l'ai constaté ainsi"... Lols.
- Ton deuxième problème c'est que tu ferais mieux de vérifier de quel groupe tu parles avant de commencer à exposer la nullité de tes connaissances dans ce domaine.
Je ne me suis pas "arrêté" à la philosophie antique ; j'ai lu de tout : Thomas d'Aquin, Voltaire, Eckhart, Nietzsche, Bayle, Ockham ; et surtout les grands métaphysiciens du XVIIème : Leibniz, Descartes, Arnaud...
+ un ouvrage contemporain de philosophie et de science
Ouais venez dans le bla bla, parce que vous me jugez mal...
Je sens que ça va avoir sa place dans le topic des histoires d'amour de mister FFrules.^^
Donc ça part bien. On a droit au cliché qu'on attend tous, et puis au final non parce que la vie est plus compliquée que ça, et que du coup ça va être plus intéressant que d'habitude/que prévu^^.
Brayfe, c'est quand même court hein^^.