Radio-bobards : « La France a une longue tradition d’immigration »
L’immigration un tant soit peu significative (principalement européenne et catholique) en France n’a commencé qu’à la fin du XIXe siècle. L’immigration de masse a commencé au milieu des années soixante, soit de quarante à cinquante ans sur plus de mille cinq cent ans d’histoire de France ; une « tradition » pour le moins récente… A la veille de la Deuxième Guerre Mondiale, l’immigration était essentiellement composée de Belges, puis d’Italiens et de Polonais. Les Belges (40 % du total) étaient soit des Wallons, c’est à dire des « Français avec des papiers étrangers », soit des Flamands, originaires de la région d’où les Francs se sont répandus en Gaule. Les Italiens étaient en grande majorité des Piémontais, venant donc de l’ancienne Gaule Cisalpine, et dont le dialecte est proche du provençal. Quant aux Polonais, une vraie tradition multiséculaire de francophilie les unit à nous.
Radio-bobards : « C’est nous qui les avons appelés, parce que nous avions besoin d’eux »
Environ 500 000 immigrés ont été invités par des recruteurs (à courte vue) à venir en France, avec un contrat temporaire, au terme duquel ils devaient rentrer dans leur pays natal ; soit probablement environ 5% de ceux qui vivent en France aujourd’hui. D’autre part, on oublie aujourd’hui que les chefs d’entreprises français ne voulaient pas des immigrés africains et tout spécialement nord-africains : ils leur préféraient les travailleurs d’Europe de l’est, qu’ils savaient travailleurs, paisibles, qu’ils croisaient à la messe, qui souvent ne différaient d’eux que par le nom et la langue. Ce sont les fonctionnaires français qui poussèrent les patrons à embaucher leurs « compatriotes d’outre-mer », chez lesquels le chômage était endémique. L’immigration à faibles coûts salariaux a considérablement freiné la modernisation de l’appareil productif français. Deux pays développés ont refusé dès le départ cette « importation de la misère » : le Japon, pour des raisons de cohésion nationale, et le Danemark, parce que les syndicats ont bloqué le mouvement « pour ne pas pousser les salaires à la baisse ». Ont-ils fait le mauvais choix ?
Radio-bobards : « De toute façon, on ne pourra jamais les renvoyer chez eux »
Doit-on rappeler qu’en 1962, une importante partie (10 à 15 %) de la population de l’Algérie est partie en quelques mois ?
Radio-bobards : « Il faut accueillir en France et en Europe une grande quantité d’immigrés supplémentaires, ne serait-ce que pour assurer nos retraites »
On ne voit pas très bien ceux qui aujourd’hui brûlent des voitures ou vivent des aides sociales, accepter tout d’un coup de travailler pour payer nos retraites. L’immense majorité de ceux qui viennent s’établir en France ne travaillent pas, et donc vivent des allocations sociales. Tout va changer, nous dit-on : le gouvernement va trier les entrées, comme le font entre autres les Etats-Unis, l’Australie, etc. Nous allons choisir ceux qui viennent chez nous. C’est oublier plusieurs choses :
1) Tant que l’on ne changera pas l’arsenal des « pompes aspirantes » (RMI, Couverture Médicale Universelle, allocations diverses, aide au logement, etc., etc.), et la loi sur le regroupement familial, il est évident que le flux actuel d’entrées continuera à s’amplifier. Le « tri » que se propose de faire le gouvernement ne fera qu’ajouter une nouvelle autoroute d’immigration dans notre pays, sans diminuer en rien celles qui existent aujourd’hui.
2) On peut compter sur nos énarques pour se tromper dans l’évaluation des besoins de l’économie française, entre autre dans la définition précise des catégories recherchées (si on manque d’informaticiens, on ouvrira les portes à tous ceux qui auront un vague diplôme, parfois acheté) et plus encore dans les perspectives à terme. La France, historiquement un pays de tout premier plan en matière de médecine, commence à connaître une pénurie de médecins, après avoir écarté par un numerus clausus féroce 90% des candidats nationaux, souvent capables et motivés (la note exigée pour réussir le concours de première année pouvant dépasser 15/20). Leur « place » est aujourd’hui occupée par des extra-Européens dont la compétence est parfois problématique, ce qui rend dangereux certains hôpitaux.
3) En admettant même que les nouveaux venus soient souhaitables pour l’économie française, si ceux que l’on fait entrer sont très différents de la population autochtone, deux faits doivent être gardés en mémoire : la deuxième génération d’immigrants est toujours particulièrement violente. Cela s’est vu aux Etats-Unis, en Europe, en Australie, partout. D’autre part, les troupes révolutionnaires, comme les auteurs d’attentats se recrutent parmi les populations étrangères instruites, pas parmi les prolétaires.
Christophe Lamy
Phoque_U_Betch Ça m'étonnerais que ce soit allé jusque-là quand même, mais bon, qui sait?
Et quand je parle d'"étrangers", au sens des Français d'alors, faut se mettre en tête que ce n'est pas seulement ethnique; Action Française, Affaire Dreyfus, ça vous dit quelque chose?
Jerryragixator2 L'immigration, ouais, c'est le XIXème siècle; avant ça, il n'y avait pas vraiment de peuple Français unis ethniquement à proprement parler non plus, amis c'est plutôt à cause de notre position géographique au centre de l'Europe qui nous a donné une longue Histoire d'invasion... Le Français moyen du XVIIIème siècle était plus ou moins un mélange des différentes tribus Celtes que les Romains nommaient "Gaulois" (... Et qui n'avaient en fait rien à voir les unes avec les autres), de Romain, de Franc (et sans doutes de quelques autres tribus Germaniques qui sont passées par là), de Viking (surtout pour les Français de souche d'origine Normande, ce qui est mon cas), d'Anglais et même d'Arabe, car l'invasion arrêtée à Poitiers a quand même laissé des traces.
ENTIÈREMENT FAUX! Ne croyez pas ce menteur ou cet ignorant, les Italiens sifflaient la Marseillaise et étaient accusés de tous les maux par les Français "de souche" DES le XIXème siècle!!!
ouai les italiens etaient persecutés... mais c'est pas eux qui crament des voitures , ou qui foutaient le bordel... alors que les arabes aujd se trouvent nimporte quel pretexte pour excuser leur conneries , alors que bon ils sont traités comme les italiens , portugais ... qui etaient la avant eux et qui se tiennent bien