c'est les 2 premiers tomes en entier ça ?
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LawlietSpleen5 Voir le profil de LawlietSpleen5
Posté le 7 août 2013 à 23:09:10 Avertir un administrateur
Non
C'est le tome 1 + le tome 2
lol
exeio- Voir le profil de exeio-
Posté le 7 août 2013 à 23:20:48 Avertir un administrateur
c'est les 2 premiers tomes en entier ça ?
ui
en fait il se marrait parce que Don demande "c'est les deux premier en entier ?" et tu réponds "non, c'est le 1 + le 2"
tu vois
oui et j'étais drôlement ptdr
y a un auteur français qui fait de plus longues phrases que proust? pcq là c'est abusé
valtudinaire et Michel Pimpant peut-être
quoique
je vais faire un truc qui se fait pas trop ça s'appelle citer un long passage mais y'a personne alors tant pis
"De même que le voyageur chargé des souvenirs de la terre ferme, encore accroché au rivage de la semaine dernière par tant d’évocations d’hommes, de femmes et d’enfants (et en même temps retenu à la chaise longue qu’il a louée au départ et que demain lui ravira), à la passagère impudique dont les femmes parlaient avec rage sur le pont des premières, parce qu’elle avait toujours derrière elle le commissaire du bord, et à tous les objets marins suspendus autour de lui, bouée de sauvetage, cuvettes, pareils à une panoplie de naufragé, qui lui rappelaient son enfance et les îles désertes de son enfance, et Robinson Crusoé dans son livre de prix, objets merveilleux de dépaysement et de mal de mer, que déjà il considère d’un œil terrien, de même que le voyageur, tout gonflé et tout entremêlé de souvenirs multiples, bâillant, les cheveux ébouriffés de ces huit jours de traversée comme de huit jours de sommeil (lorsque enfin le bateau aborde vers l’Amérique du Sud, par très gros temps, et que sur une vague recourbée il s’incline et penche, et présente au voyageur qui se croit vertical un pays balancé, incliné sur lui, face à lui, une énorme vague de pays toute prête à se renverser sur lui), de même qu’alors le voyageur contemple cette face du pays renversé vers lui, qui le regarde avec ses îlots de forêts, ses rides de fleuves et de montagnes, poli et rugueux tour à tour, irrigué secrètement par un sang riche et souterrain, poreux, suant, blême ou rouge sous les moussons, les émotions et les orages, plissant ses terres et ses eaux, et fermant le soir sur ses lacs grands ouverts et paisibles l’ombre qui descend de ses rideaux d’arbres et de ses monts sourcilleux, et de même que devant cette grande face de pays qui l’approche (avec, peut-être, la mort), il ne peut sentir autre chose que le désir d’approcher ses lèvres de cette plaine vivante et charnue que la tempête mortelle fait tressaillir à petits coups ; de même Lazare, comme la mer à côté d’eux se gonflait et montait sous l’orage menaçant, oublieux des journées qu’il avait passées (oublieux, même, de cette journée baroque, tout à tour fondante et dure, courbée et recourbée sous des poids divers, et pesant encore sur lui avec toutes ces images lourdes et les variations énervantes de sa température, lui imposant à chaque minute le souvenir de la matinée aplatie où il avait troué la mer comme le clown traverse un cerceau de papier, du dîner épuisant dans la salle à manger défendue à grand’peine contre la chaleur et les mouches, du petit vent frais et court qui s’était levé pour dix minutes après-midi et qu’une grosse bouffée de chaleur avait fait fuir, pareille à la respiration d’un four de boulanger) de même, Lazare, tel qu’il était là, assis auprès de cette femme étrangère à laquelle tant de liens l’unissaient, émergeant avec peine de sa journée cahotée, et ne sachant pas trop ce qu’il faisait ou ce qu’il pensait (au moment où il le voyait venir vers lui, incliné par le désir, et comme offert sur le sommet d’une mythique vague odysséenne, prête à se renverser et à engloutir à jamais Ulysse et les espoirs de revenir à Ithaque), de même Lazare contemplait ce visage renversé devant lui, inattendu, cette Amérique offerte, avec ses étendues vierges, ses rouges de coraux, ses ombres, ses molles et tièdes pampas, ses yeux immobiles où tout le ciel se reflétait et dont nul n’aurait su dire l’immensité, paysage énigmatique et gigantesque, continent agité de frissons et de séismes, où brillaient dans un éclair les émaux et les nacres, et de même, devant ce pays inconnu dont il approchait sans savoir quel orage ou quelle fatalité le guidait, il s’entendait, sans voix, crier, crier de peur et de désir à la fois, sentant venir avec la mort la possession totale et vertigineuse dans le mariage imminent de la terre et de l’eau."
c'est de Brasillach
http://www.youtube.com/watch?v=P6ekwuhHqXI
ma sonnerie de téléphone
j'ai cru à un flood joueur
« La plus longue phrase littéraire jamais écrite se trouve dans Les Misérables de Victor Hugo. Elle contient 823 mots, 93 virgules, 51 points-virgules, 4 tirets et s'étend sur quasiment trois pages entières » selon une source qui a été supprimée depuis (alors que la phrase suscitée (euh) ne contient - que - "663 mots, 3164 signes ou 3826 espaces compris, d'après Word"). Malgré tout, Proust semble rester premier : http://puu.sh/3Wm5L.png .
Sympa ta sonnerie
Proust dans mes souvenir c'est vachement long exeio mais ça m'avait pas dérangé plus que ça
Un vrai gars ce Victor
oui ça se lit encore bien mais il faut être dedans
exeio ça vient d'où comme pseudo ?
de rien du tout, c'est inventé
http://exe.io/io.exe
j'aime bien qu'on me pose des questions comme ça
ça fait genre j'existe, c'est cool
pk t'existe pas en vrai ?
svp
http://www.youtube.com/watch?v=3TdjognCZfg
vraiment sympa l'espéranto, vous devriz tous vous y mettre
aid mubarak