L'opaque lumière blafarde émanant des néons bleuâtres du bar malfamé Evilsnow rendait hommage à la blancheur immaculée de sa peau tandis que du bout des doigts elle épousait ses formes, comme si après un long sommeil elle doutait de son propre réveil.
Allongée sur le dos d'une table de billard disposée au centre de la pièce, c'est en cet instant de semi-conscience, lorsque les sens lui revenaient et que mon regard, de tout son respect, découvrait avec elle la silhouette fragile de son enveloppe, en ce moment précis je fus frappé d'un sentiment inconnu jusqu'alors.

Qui est-elle ?
Que fait-elle ici ?
A-t-elle été là depuis tout ce temps ?

Une apparition fantomatique ne m'aurait pas paru plus fantastique en cet instant de grâce. J'étais tétanisé par la splendeur que chacun de ses gestes lénitifs dégageait, cette quiétude imperturbable avait figé l'horloge aux battements si bourdonnant d'habitude, plus le moindre bruit n'était audible, plus aucun être ne vivait au monde.

Ses yeux prirent contact de la source de lumière dévoilant l'intimité charnelle de son corps épandu à demi-nu, couvert par une fine robe de soie blanche, trompant ses limites par l'irradiance de sa propre douceur. Ses cheveux tentaculaires époussetés par son buste se relevant doucement s'écartaient au gré de sa ligne, son cou se dévoilait enfin. Long et fin, à l'instar de tout son corps, il était plus pur qu'une neige d'hiver, plus froid aussi.
Le long de ses jambes sveltes jusqu'à ses pieds nus avait fini d'envoûté les spectateurs de ce théâtre insolite, elle se redressait légèrement pour quitter la table et se tenir debout.
Pas un seul mouvement ne brisa la fluidité de sa gestuelle, son aisance conserva cette emprise sur moi.

Quelques pas silencieux vers moi, ses yeux entrouverts se dirigèrent sur mon visage...

"Monsieur ?, ses lèvres esquissèrent-elles.
- Qu'est-ce que tu fais dans un endroit pareil ? Tu n'es pas consciente du genre de mecs qui trainent ici et de ce qu'ils seraient prêts à te faire sans la moindre hésitation ?!, ces mots sortirent de moi comme un réflexe, une incompréhension parant la tranquillité de mon esprit qui devait retrouver son repos par cette confrontation qui me dépassait totalement."

Elle se tenait là, face à moi, son regard au niveau du mien.
Muette, son visage conservait cette froideur glaciale, presque divine, aucune émotion n'a su transparaître pour trahir cette équanimité.

Je repris alors.

"...Comment tu t'appelles ?
- Sophie, monsieur.
- Et quel âge as-tu ?
- Je l'ignore, monsieur.
- Qu'est-ce que tu fais ici ?
- Je ne m'en souviens pas, monsieur.
- Comment ça tu ne t'en souviens pas ? T'es une sorte de junkie qui aurait perdu conscience à force de se shooter ?
- ... Non, monsieur.
- Tu n'as pas d'affaire ? Ni portable, ni sac à main ? Où sont tes chaussures ?
- Je ne sais pas, monsieur.
- Arrête avec ton "monsieur", franchement j'ai l'air si différent de toi ? A vue d'œil je dirais même que je suis plus jeune que toi. Et puis d'ailleurs pourquoi est-ce que tu t'adresses à moi comme une enfant qui chercherait ses parents ?
- C'est que vous me regardiez avec insistance, j'ai pensé que nous nous connaissions, monsieur."

Perdu dans mes rêveries et hypnotisé par la moindre de ses actions, ce ton plein d'assurance et pourtant vide de toute consistance ne faisait pas défaut à l'image que je tissais d'elle.
Lors de quelques bavardages où je n'appris rien d'elle et qui nous conduisirent à la sortie de ce trou à rat, une neige d'hiver saupoudrait tendrement les rues sales attenantes à l'endroit désolé que nous côtoyâmes tantôt, et ainsi le début de notre histoire commença.

Je vais commencer par ouvrir mon dictionnaire et lire tout ça.

C'est un sujet très intéressant

J'apprécie.

Lu et approuvé

/clap clap

Need la suite.

J'écrirai la suite demain. ^^

Pas encore lu mais je m'y attelle. Je sens qu'un grand défi intellectuel se prépare ....

Lol fake c'est de la litterature pas de la science

L

Sweet

Problablemeent le texte le mieux écrit du 15-18

FIRST PAGE

Pavé César !

Sinon , lu et approuvé

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Mon meilleur ami est un lamasticot
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Une lumière peut pas être opaque et blafarde à la fois.

Le long de ses jambes sveltes jusqu'à ses pieds nus avait fini d'envoûté

Envouter.

les spectateurs de ce théâtre insolite, elle se redressait légèrement pour quitter la table et se tenir debout.

Elle se redressa irait mieux.

Les dialogues font un peu trop artificiel aussi, mais c'est dur les dialogues.

Sinon c'pas mal, un brin trop emphatique peut être.

Franchement bravo... ça fait plaisir de voir un style pareil. Et en ce lieu, tout de même !

Lawliet, si, et oui pour la faite de temps, et non ça n'irait pas mieux puisque la cohérence des temps, et le fait que l'action s'étale alors qu'elle se fait en un instant c'est le propre d'un passage descriptif, et donc l'imparfait est de mise.

faute *

Merc koi

Et il est évidemment important de préciser que toute ressemblance avec des faits, noms et/ou évènements réels serait purement fortuite.

Ah mais en fait c'est toi l'auteur, Merc ?

Tu me déçois un peu, quand même.