La Corée du Nord — en coréen Puk Chosŏn, 북조선 (hangul), 北朝鮮 (hanja) — en forme longue la République populaire démocratique de Corée (RPDC) (en coréen Chosŏn Minjujuŭi Inmin Konghwaguk, 조선민주주의인민공화국 (hangul), 朝鮮民主主義人民共和國 (hanja)), est un État qui couvre la partie nord de la péninsule coréenne située en Asie orientale. La capitale du pays est Pyongyang.
Elle est limitrophe de la Chine (1 416 km de frontières communes) au nord et de la Russie au nord-est (19 km de frontières), ainsi que de la République de Corée au sud (238 km de frontières). Cette dernière frontière méridionale est bordée de part et d'autre sur 2 km de largeur par la zone démilitarisée (DMZ), qui est en réalité très fortement militarisée, car surveillée au total par plus d'un million de soldats[1]. Le Japon, proche voisin maritime, est séparé de la Corée du Nord par la mer du Japon.
La Corée du Nord est un État à parti unique avec un « Front uni » mené par le Parti du travail de Corée (KWP). Le gouvernement du pays suit l'idéologie officielle d'autonomie du Juche développée par le président Kim Il-sung. Après sa mort en 1994, Kim Jong-Il, son fils, lui a succédé à la tête de l’État mais non en tant que Président de la République, cette fonction étant restée « éternellement » rattachée à la personne de Kim Il-sung[2],[3]. Après la dislocation de l'URSS et une série de catastrophes naturelles, la Corée du Nord a subi une famine faisant de 900 000 à deux millions de morts[4],[5]. Kim Jong-Il adopte alors la politique du Songun ou « l'armée d'abord » afin de renforcer le pays et le gouvernement.
Ce régime communiste, de type stalinien, fonctionne selon une logique totalitaire[6],[7],[8],[9],[10],[11],[12] ; il mobilise un culte de la personnalité autour de Kim Il Sung et ses descendants, et a l'un des plus bas niveau des droits de l'homme au monde[13]. Le régime est également dynastique : après la mort de Kim Jong-il en 2011, son fils cadet Kim Jong-un lui succède[14].
La Corée du Nord est le pays le plus militarisé au monde en ce qui concerne la proportion de la population engagée dans les forces armées[15],[16] avec un total de 9 495 000 hommes d'active, de réserve et paramilitaires. Le pays développe un programme nucléaire, ainsi qu'un programme spatial[17].
Une commission d'enquête de l'ONU en 2014 estime que des centaines de milliers d'opposants politiques ont péri dans des camps pendant ces 50 dernières années ce qu'elle qualifie de crime contre l'humanité et que de 80 000 à 120 000 prisonniers politiques sont détenus dans les camps à cette date[18].
Sommaire
Nom
Géographie
Géographie physique
Climat
Faune
Géographie administrative
Géographie humaine
Démographie
Démographie
Allégations d'eugénisme
Migrations humaines
Histoire
Politique
Droits de l'homme
Diplomatie
Tentatives de rapprochement intercoréen
Alliance avec la Chine
Contentieux latents avec le Japon
Tensions avec les États-Unis
Programme nucléaire
Relations avec les ONG
Trafic de drogues
Forces armées et force nucléaire
Économie
Données globales
Niveau de développement
Santé
Situation alimentaire
Transports
Tourisme
Culture
Activités culturelles
Cinéma
Littérature
Éducation
Sport
Codes
Notes et références
Annexes
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
NomModifier
Article connexe : Noms de la Corée.
La forme courte est Corée du Nord, Puk Chosŏn (en Hangul 북조선 ; en Hanja 北朝鮮) ; on trouve aussi dans les médias sud-coréens Pukhan (en Hangul : 북한 ; en Hanja : 北韓). La forme longue officielle est République populaire démocratique de Corée (RPDC, Chosŏn Minjujuŭi Inmin Konghwaguk ; en Hangul : 조선민주주의인민공화국 ; en Hanja : 朝鮮民主主義人民共和國). Le nom officiel de Chosŏn (Corée, ou Pays du matin frais traduit improprement en Pays du Matin calme) en Corée du Nord correspond à celui de la dernière dynastie indépendante coréenne avant l'invasion japonaise, la dynastie des Yi ou Chosŏn (1392-1910). En Corée du Sud, le nom coréen du pays est Hanguk, lequel fait référence au « pays (guk) des Han », nom de populations préhistoriques d'agriculteurs du sud de la péninsule. Quant au nom occidental de Corée, il provient du nom du royaume de Koryŏ qui a administré la plus grande partie de la péninsule coréenne de 918 à 1392.
N.B. : la typogr
Un wiki est un site web dont les pages sont modifiables par les visiteurs, ce qui permet l'écriture et l'illustration collaboratives des documents numériques qu'il contient. Il utilise un langage de balisage et son contenu est modifiable au moyen d’un navigateur web1.
Le premier wiki, créé en 1995 par Ward Cunningham pour réaliser la section d’un site sur la programmation informatique, fut appelé WikiWikiWeb[réf. nécessaire]. En 2010, selon Alexa Internet, le plus consulté de tous les wikis est Wikipédia2.
Sommaire [masquer]
1 Le terme « wiki »
2 Fonctionnement technique
2.1 Identification des visiteurs
2.2 Modification des pages
2.3 Liens et création de pages
2.4 Suivi des modifications
2.5 Historique
3 Aspects sociaux
3.1 Histoire de la Wikisphère
3.2 Fonctionnement humain
4 Notes et références
5 Voir aussi
5.1 Articles connexes
5.2 Bibliographie
5.3 Liens externes
Le terme « wiki »
Signalisation Wiki Wiki à l'aéroport international d'Honolulu
Le mot « wiki » signifie « vite » en hawaïen3. Il a été choisi par Ward Cunningham lorsqu'il créa le premier wiki, qu'il appela WikiWikiWeb. Il utilisa l'expression « wiki wiki », un redoublement qui signifie « très rapide », « très vite »4, car c'est le premier terme hawaïen qu'il apprit lorsqu'il dut prendre un bus à la sortie de l'aéroport, et qu'à la création de son site, il voulait un terme amusant pour dire rapide. Dans l'URL du site, apparaissait uniquement le terme « wiki », ce qui a probablement poussé les visiteurs à l'appeler ainsi4.
Le journal The Economist fait remarquer que le mot wiki peut être lu comme l'acronyme de « What I Know Is » (littéralement : « ce que je sais est » ou « voici ce que je sais »)5.