Bon, c'est un mec, il part en Slovaquie, dans une petite ville, pour son travail de négociant commercial. A peine arrivé, il remarque que la ville dégage une aura inquiétante... Les gens sont rares et se déplacent très rapidement et discrètement dans les rues, et une opaque brume stagne dans tous les recoins.

L'homme va dans l'auberge la plus proche pour réserver une chambre. Une fois entré, il s'adressa à la réceptionniste :

"- Bonjour madame ! J'aimerai une chambre, s'il vous plait !

- Bonjour monsieur ! Tenez, je vous passe les clés de la chambre 1408 ! Vous comptez rester combien de temps ?

- Eh bien, une semaine je pense, peut-être plus...

- Nous avons un forfait 13 jours si vous voulez ! Mais vous pourrez également régler dès que vous avez fini votre séjour.

- Je pense que je vais faire comme ça. Merci bien !

- Ah, et avant que vous ne partiez dans votre chambre, un petit conseil : N'ouvrez pas le rideau dans votre chambre. Passez une bonne journée !"

L'homme prit les escaliers et, d'un pas, rapide, se déplaça vers sa chambre. Plusieurs choses le turlupiné. Pourquoi la chambre 1408, dont la somme équivaut à 13, comme le nom du forfait qu'elle lui a proposé ? Et pourquoi ne pas ouvrir le rideau qu'il y a dans sa chambre ?

Ses pensées s'envolèrent quant il reçu un appel de son client. Il ne prêta même pas attention à sa chambre lorsqu'il ouvrit sa porte et lorsqu'il posa ses affaires sur son lit. Même pas au fameux rideau.

Il referma sa porte à clé, et partit voir son client...

Sweet ?

sweet

J'ai froid, balance le sweet

Pseudo-plagiat du film Chambre 1408 spotted

De rien pour le conseil.

Mon ombre observe les allées, toujours là où il faut.

J'ai ri comme un ouf à+

Kamasoutracteur Lit jusqu'à la fin au moins. C’est pas une histoire banale, pour être franc.

Sweeeet pls

Seconde journée. Moins concluante que la veille. L'homme s'avisa
de retourner dans le PUB ce soir-là, et rentra directement chez lui, à l'auberge.

En deux jours, il n'a jamais croisé personne dans l'accueil. Sauf cette femme, bien entendu. Pas très séduisante, quoique, sous un autre angle, notamment sous l'effet de l'alcool, elle reste potable.

"-Bonsoir monsieur. Vous avez passez une bonne journée ?

- M'ouais, j'ai connu mieux...

- Je vois. Vous voudriez que j'apporte votre repas, pour vous remonter le moral ?"

Venez dans ma chambre, ce soir, en petite nuisette et maquillé, avec un bon verre de ricard. Là vous me remonterez le moral. Il aurait aimé répondre ça, mais le courage n'y était pas.

- J'ai déjà mangé, ça ira, merci. Je vais dans ma chambre.

- D'accord. Bonne soirée monsieur."

Il ne prêta même plus attention au sourire. Mielleux, hypocrite, mystérieux, angoissant... Cela lui importait peu.

De nouveau dans sa chambre. Il se déshabilla, s'allongea dans son lit, regarda brièvement le rideau, et se mit à bouquiner.

Il ne savait pas combien d'heures s'est écoulé depuis qu'il a commencé à lire, mais il était temps pour lui de dormir. Il posa son libre sur la table de chevet.

La table de chevet ! Ça lui avait complètement quitté l'esprit ! Il regarda bêtement autour de lui, et ouvrit le tiroir.

Une clé. Une simple clé. Rouillée et abîmée. Il referma le tiroir, jurant de ne plus jamais écouter les avertissements de la femme, et s'endormit.

La clé avait forcément un lien avec la porte. Mais si c'est pour tomber sur un placard à balai ou une penderie, ce n'était pas la peine d'ouvrir la porte avec.

Un autre jour, un autre client. Il se leva, se prépara, et descendit, de bonne humeur à l'accueil, en sifflotant même.

"- Bonjour madame ! Belle journée, hein ?

- Bonjour monsieur. En effet, plutôt ensoleillé, si on enlève la brume, et si on oublie également le fait que vous ne m'avez pas écouté hier !

- De quoi parlez-vous ?

- Le tiroir."

Impossible. Comment peut-elle le soir ? Elle l'espionne ? La chambre semble normale pourtant. Elle lui rend visite la nuit ? Rien ne pouvez laisser savoir si il avait effectivement ouvert le tiroir ou non...

"- C... Comment...?" balbutia-t-il.

"- Bon, ça fait déjà quelques jours que l'on se connait, alors je vais vous donner un conseil d'ami : Ne vous servez surtout pas de ce que vous avez trouvé dans le tiroir pour ouvrir la porte derrière le rideau.

- As... Assurément...

- Parfait ! Bonne journée !

Le teint livide, il partit chez son prochain client...

Sweet ?

Sweet peut etre seul à suivre mais veut continuer

Sweet mais omg balance tout il est quasi 5heure tu feras pas plus de post qu'à minuit

sweeeeeeet je commence a flipper

Go suite il est 5 h Fils De Pourfendrice

Je suis sensible parfois alors dit moi si elle est vraiment horrible comme sa je lis pas

KomTuVaTFairBan ça dépend des personnes. Moi, ça ne m'a pas rendu très bien... J'étais vraiment mal !

J'écris la suite, ça arrive dans très peu de temps !

Sweet

Ouais vasy balance tout d'un coup mec

C'est frustrant .

-McKay Ne me donne pas d'ordre Rodney.

De pire en pire. Serais-ce à cause des événements de la matinée, ou bien de la malchance ? Il n'arrivait plus à vendre. Il manquait de tact, de poids, pour vendre ses produits. Les autochtones n'eurent aucune pitié avec lui, et fut rapidement "éjecté" de chez eux.

"- Bon, il faut bien des bonnes journées, et des mauvaises journées"

Malgré ces tentatives pour se rassurer, le moral n'était plus là. Il s'efforçait également de ne plus penser à ce matin.
De retour à l'auberge, il s'arrêta juste devant l'entrée.

Chambres 1408, forfait 13 jours, une porte derrière un rideau, une vieille clé dans un tiroir, un réceptionniste devin... Et puis, cet environnement étrange...

La brume. Il n'y avait pas prêté attention ces derniers temps, mais elle était toujours là. Ce gris, éternel, et mystérieux...

Non, se dit-il. Tous ces événements sont ridicule. C'est mon esprit qui tournent tout cela en mystères, pour donner un peu d'action et de sens à ma vie. Surtout qu'en ce moment, ça va mal, alors j'essaie de me créer une situation qui m'occupe, me change les idées. Mais je vais y couper court, et après, je pourrai me concentrer exclusivement sur le travail.

Il reprit confiance en lui. Il s'avança, sans hésitation, dans l'auberge.

"- Bonsoir monsieur !

- Bonsoir ma jolie !

- Eh bien, vous avez l'air d'être si sûr de vous... Vous n'avez pas prévu de désobéir à mon conseil de ce matin quand même ?"

Arg, elle commença à semer le doute en lui. Non, il ne devait pas hésiter. Le meilleur moyen de lutter contre une logique inversée, c'est d'agir sans réfléchir et sans hésiter !

- Non, bien sur que non ! Pas de repas pour ce soir non plus, bonne soirée et bonne nuit.

Il n'écouta même pas son "Bonne soirée monsieur", et courra vers sa chambre. Sans attendre, il ouvre le tiroir, prend la clé, s'avance vers le rideau, et l'ouvre.

Le voilà devant cette satané porte, avec la clé à la main. Maudits soit ces 2 choses, qui l'ont déconcentré et hanté ces derniers jours.

Il enfonça la clé dans la serrure, la retira, puis posa sa main sur la poignée.

"- Je laisse un beau billet de 100 euros sur le comptoir si ce n'est pas un placard à balai."

Et il ouvrit la porte.

Un sombre et sinueux couloir. Très silencieux.
Son cœur s'arrêta, et la peur le submergea. Il ne pouvait plus bouger.
Et il resta pétrifié, pendant plusieurs secondes, devant ce terrifiant couloir, jusqu'à qu'un bruit le ramena sur terre.

Un râlement. Quelque chose... d'indescriptible, venant du couloir. Il ferma immédiatement la porte, mis la clé de la serrure, la ferma, retira la clé, tira les rideaux, repose la clé dans le tiroir, ferma le tiroir, puis plaqua ses mains sur sa tête.

Que vient-il de se passer ? Qu'est ce que c'était ? Devenait-il fou ? Est-ce réel ?
Il pleurait. Pas de tristesse, ou de joie. De peur. Il tremblait.
Il ne savait pas qu'est ce qui l'effrayé autant. Le couloir ? Improbable, et malsain ? Ou le râlement, inhumain, sortant d'outre-tombe ?

La nuit fut agitée. Il tournait constamment dans son lit, jetant, de temps à autre, un coup d’œil au rideau.
Est-ce une farce ? Non, cette ville toute entièrement est cinglée. Ces habitants, ces paysages, ses rues, et cette femme...

Il se rendit compte qu'il devenait fou. Il fallait y mettre fin. Demain, il fera ses bagages, et partira à tout jamais d'ici...

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