C'est trop dur là.
La fille de papier se démarque quand même

" "

Attention il n'est pas apprécié. Sort le bouclier.

Sinon je ne sais pas, jamais lu, trop de critiques négatives.

Musso

l'auteur est de sexe feminin et d'apres sa carte de visite elle a 13ans...On peut donc lui pardonner... mais ça n’empêche pas de te dire que c'est de la merde et que si tu n’arrête pas immédiatement de lire ce truc ton avenir sera tres incertain,pour ne pas dire sombre...

J'ai lu la fille de papier par curiosité, pour voir si toutes les critiques étaient réellement fondées ... Elles le sont. C'est fade et insipide, extremement cliché, en plus il étale sa culture ... Bref que du négatif.

Comme SawyerScott, j'ai lu La Fille de papier par curiosité parce que de nombreuses amies aiment beaucoup le style de Musso. Je me suis donc dit qu'il serait intéressant d'essayer.

Après cette lecture, j'ai dressé un bilan: j'ai beaucoup apprécié l'Histoire qui est captivante et le style est simple, mais recherché.
Je ne pense pas qu'il est légitime de critiquer un auteur, puisque le plus important c'est de lire. Après, j'avoue que le style de Musso n'est pas transcendant et que parfois c'est trop cucul la praline pour moi.

Il s'avère toutefois que cette lecture de La fille de papier m'a plu.

Je suis sur que vous aimez regarder les telefilms de m6 l'apres midi

Ta supposition est infondée, plisken3. Ce n'est pas parce que nous lisons par "curiosité" et qu'on apprécie cette lecture qu'on aime forcément regarder les téléfilms sur des chaînes l'après-midi.

Tu supposes que lire du Musso égalise avec les histoires qui sont parfois grotesques de m6. Tu supposes également, à travers ton avis au début du topic, que lire du Musso nuit considérablement à la vie. Dans ce cas, tu supposes également que regarder des films de m6 l'après-midi nuit à notre vie.
Sache que nous sommes libres d'aimer ou pas, et que ce n'est pas parce que nous aimons lire des livres de Musso qu'on a forcément notre vie en danger.

J'en conviens que les histoires de Musso ne volent pas hauts. Mais nous sommes tous d'accord que le plus important est de lire. En effet, tu supposes également que le fait de lire du Musso est le résultat de la décadence que la société est victime depuis de nombreuses années. Mais dans une société où les jeunes lisent de moins en moins, le plus important c'est de ne plus lire du tout ou de lire du Musso?

La liberté est un principe important, et le droit d'aimer ou non c'est pareil.
Tu as le droit de dire ton avis, mais pas avec ce mépris et ces suppositions qui sont inutiles.

Vu que le topic semble rassembler des connaisseurs, je ne résiste pas à vous poser une question essentielle.

J'ai lu il y a près de 10 ans cette merveilleuse oeuvre de Marc Lévy "Et si c'était vrai...", que j'ai vomi dès la dernière page atteinte (parce que moi, quand je souffre, je vais jusqu'au bout - comme avec "Origine" de Diana Abu-Jaber, en section polar, s'il y a des amateurs de daubes... NB : celle-là, en plus d'être mauvaise, elle est longue).

Bref, Musso, SON chef d'oeuvre, le bouquin sur lequel on cauchemarde encore plusieurs années plus tard, c'est lequel ?
(polar toujours, le frangin de Musso y sévit, Valentin Musso. C'est pas bon du tout. Notamment lorsque son récit copie Grangé+King, ou lorsqu'il passe d'une narration à la 1ère personne à la 3ème, sans raison)

"Je ne pense pas qu'il est légitime de critiquer un auteur, puisque le plus important c'est de lire."

Tu relativises et refuse de dire qu'il y a de bons livres et de mauvais livres ?

Ou bien penses-tu que les goûts, à force de lecture, finissent par s'affiner et qu'un lecteur qui commence par Musso finira, le temps passant, à atteindre une littérature de meilleure qualité ?

Commencer la littérature par Musso ou Levy c'est quand même mal barré pour la suite je pense :p Il n'y a qu'a voir qui sont ceux qui lisent ce genre de torchon. C'est souvent des femmes, peu cultivées, des ménagères, qui trouvent dans la niaiserie un contraste avec leur vie vide et morne, et je doute que ce genre personnes se lancent dans dans la vraie littérature. Le bas peuple se plait souvent dans la médiocrité. Il en faut pour tout le monde apres tout, tant qu'on trouve du plaisir et de l'évasion.

Le plus triste c'est quand je vois des filles de Lettres Modernes lire ce genre de livre, puis après poster des citations de Musso sur Facebook en le qualifiant de meilleur auteur

+1 Jin ; on est loin de se limiter au public caricatural que décrit Plisken.
Musso, Lévy, Pancol, Gavalda and co, ça reste un public à 80-90% féminin, amateur de romans de gare sans prise de tête, avec du bon sentiment à tout va.
Mais au-delà, ça ressemble peu au public dont parle Plisken, et le niveau social joue finalement très peu. C'est plus un côté bisounours (dans les lectures, pas forcément dans la vie courante d'ailleurs, allez savoir pourquoi).

Quelques extraits de ces ouvrages :

"Elle le regarde, sourit et repousse une mèche de cheveux de son visage. Elle ne le sait pas encore, mais elle est en train de tomber amoureuse..."

"Lorsque tu as peur de perdre ceux que tu aimes , tu deviens vulnérable. Tu es fragile: on peut te blesser facilement , rien qu'en s'en prenant à tes proches. Et je ne peux pas me permettre de devenir vulnérable."

"Souvent déjà, elle a cru toucher le fond., persuadée qu'elle ne pouvait pas tomber plus bas.
Mais, chaque fois, cela s'est révélé faux.
Car le fond est beaucoup plus profond qu'on ne l'imagine."

"Quand tu regardes dans le miroir et que tu as envie de le casser, ce n'est pas le miroir qu'il faut briser, mais toi qu'il faut changer"

Ce style exceptionnel

Et apres le gouvernement fait chier amazon dans le but d'aider les libraires? la derniere fois que j'ai approché une librairie j'ai vu quoi a l'entrée ? du Musso,du Levy,du 50 nuance de grey... saloperie de bas peuple.

"Quand tu regardes dans le miroir et que tu as envie de le casser, ce n'est pas le miroir qu'il faut briser, mais toi qu'il faut changer"

Ah oui, ça s'adresse aux gamines de 13 ans quoi. np

Oui ça n'a rien à voir avec le niveau social, à la fac il y a pas mal de petites bourgeoises prétentieuses qui lisent ça.

Ton analyse n'est pas pertinente car elle revient à relier le niveau social au niveau culturel, certes l'argent facilite les chose mais il n'empêche pas d'être stupide.

Je connais des personnes qui sont d'un niveau social bas/modeste mais qui réussissent tout de même à s'élever d'un point de vu culturel, alors que d'autres, favorisées par leur niveau social restent toujours très limitées intellectuellement

Et même temps , revenus modeste ou pas, si tu t'achète du Musso, Levy , etc , tu as largement de quoi acheter bien bien mieux.

Donc j'espère que ça soit le premier cas

Ce que je trouve dommage dans vos propos c'est que vous semblez dire et montrer que la lecture n'est réservé qu'à une élite sociale et intellectuelle. Que celui qui a commencé à lire avec Proust et Zola me jete la première pierre.
C'est pourtant le problème, vous (je génèralise) avez tendance à oublier où vous avez débuter, l'auteure est jeune et si lire Musso lui fait prendre le goût de la lecture, je dis oui. Plus tard, peut etre se tournera t'elle vers des auteurs plus travailler. Chez Musso les histoires sont légères et sympathiques, en grandissant l'auteure voudra peut être de la diversité. Laissez la donc faire ses propres expériences littéraires plutôt que de vous placer en grand dieu moralisateur. Soyez tolérant.

J'ai commencé à lire avec Germinal de Zola.

Sinon, je suis d'accord que c'est ridicule le débat sur les élites et blablabla. Bourdieu ne serait pas du tout content, s'il était encore de ce monde.

MutationDuDesir Désolé pour la lenteur de la réponse, mais je n'avais pas vu que tu m'avais interpellé.
Je ne peux que dire, à la manière de Naiwel d'ailleurs, que la jeune forumeuse qui est l'auteur de ce topic, ira de plus en plus chercher des œuvres bien plus travaillée que Musso ou Lévy.