Genre village médiéval, magie, campagne enneigée et toutes ces conneries, j'invente le nom du sous-genre mais ça existe forcément.
C'est un gros bordel son lore de toute façon. T'as la Venise cité état-rome antique qui côtoie des royaumes de roman courtois bordés par de l'urbanisme médiéval d'inspiration un peu plus récente sur fond de guerre navale contre ce qui ressemble tour à tour à des Ottomans en déliquescence et à des arabes de la fin de la période des Califes.
Mais bon l'un dans l'autre ça fonctionne.
Ah oui je vois mieux du coup
Bon du coup je vais me concentrer sur les rois du monde, le côté gaule antique m'attire + quand même
Merci pour tes précisions (DDP)
Faut lire Janu vera avant gagner la guerre ? Le cycle rois du monde m'attire aussi mais je sais pas par quoi commencer
Il y a une nouvelle sur le narrateur de Gagner la guerre qui pose un peu de lore par rapport à sa guilde et dont les évènements sont mentionnés en glissant dans Gagner. Le reste c'est de l'univers partagé, pas obligé.
Alors personnellement j'ai préféré la saga Rois du monde car je trouve la qualité plus constante que Gagner la Guerre. Je trouve que le milieu est vraiment hors sujet, et ruine un peu le plaisir.
De plus le trouve le lore Gaulois fantastique beaucoup plus intéressant, que le lore de Gagner la Guerre qui je trouve est beaucoup plus commun.
Le 28 octobre 2021 à 15:03:49 :
Faut lire Janu vera avant gagner la guerre ? Le cycle rois du monde m'attire aussi mais je sais pas par quoi commencer
J'ai commencé par "Gagner La Guerre" et j'ai continué avec "Janua Vera", et rien ne m'a choqué en particulier. Comme le dit mon VDD tu as une des nouvelles qui concerne le passé du narrateur/personnage principal de "Gagner La Guerre", Mais ca peut se lire dans les deux sens.
Pour les rois du monde tu peux commencer par "Même pas mort".
Le 28 octobre 2021 à 17:35:37 :
Par ailleurs, quand quelqu'un s'intéresse à des aspects techniques de son écriture, le monsieur préfère généralement garder jalousement ses trésors. Un peu étrange pour un enseignant de s'approprier les savoirs.
J'ai eu l'impression toute contraire.
Pour quelqu'un qui suit énormément les posts de Jaworski sur le forum Cour d'Obéron, ainsi que ses interviews, je trouve le monsieur très dissert sur tous les "coulisses" de son écriture, en passant de ses techniques narratives favorites, la structure cachée de telle ou telle scène, les aspects les plus techniques de sa plume, etc. On sent bien le prof de français qui est réellement heureux de faire partager son savoir en la matière à d'autres personnes.
Tu aurais des interviews ou post de lui où il décrit ces méthodes ?
J'ai adoré gagner la guerre. Une véritable epopee superbement écrit. Contrairement à ce que j'ai pu lire par ci par la, j'ai trouvé la partie du milieu pendant l'exil passionnante, c'est même mes pages préférées, je me voyais parfaitement faire le mort la-bas, la tournée des auberges et des jeux avec la fine équipe, flaner parmi les monuments...
J'ai finalement commencé Janua Vera, et je dois dire que j'aime beaucoup
La seule critique que je fais à l'oeuvre (c'est un détail) c'est l'absence de carte du Vieux Royaume, mais je chipote car l'écriture est très agréable et les intrigues sont vraiment bien ficelées
Si tu aimes Janua Verra je te conseille de lire ensuite Gagner la guerre, puis les autres recueils de nouvelles dans cet univers : Le sentiment du fer, et Comment Blandin fut perdu (meilleure nouvelle de Jaworski pour moi).
Puis enchainer sur sa saga celtique Rois du monde, encore meilleure pour moi que ses récits du Vieux Royaume !
Sinon j'ai pas souvenir avoir déjà vu une carte du vieux royaume, mais à vrai dire j'en ai jamais ressenti le besoin.
Dans l'édition deluxe de Janua Verra feuilleté en librairie il y avait une chronologie du monde du vieux royaume à la fin.
Ah je ne savais pas que Le sentiment du fer faisait partie du même univers, je fonce l'acheter dans la semaine, merci
Le 12 janvier 2022 à 15:11:10 :
Jean-Philippe Jaworski a annoncé que l'écriture du Chevalier aux Epines avait bien avancé et qu'il y a une chance qu'il ait terminé son manuscrit en 2022.
Bonjour,
Pour les amateurs des ouvrages de Jean-Philippe Jaworski, sachez que la troisième édition de son jeu de rôle Te Deum pour un massacre est en cours de préparation (le foulancement Ulule se termine bientôt).
Que les non-rôlistes et les réfractaires à l’histoire se rassurent, l’auteur déploie déjà tout son talent littéraire dans les ouvrages de la gamme, et notamment dans les chroniques des guerres de religion du XVI siècle. Une bonne façon de connaître l’une des sources d’inspiration de l’univers « Renaissance Fantasy » du Vieux Royaume…
https://fr.ulule.com/te-deum-pour-un-massacre/
Le J confirme dans cette interview s'est attelé à l'écriture de la suite de Rois du monde
https://www.livreshebdo.fr/article/jean-philippe-jaworski-jai-repris-lecriture-du-cycle-des-rois-du-monde
On y lit d'ailleurs qu'il a vendu plus de 550k bouquins, je pensais que ça tournait plutôt autour de 300k, belle performance !
On lit pas mal en france quand meme. Cest beau.
J'avoue qu'un nombre pareil me scotche. Gageons qu'une majorité sont parvenus à en finir ne serait-ce qu'un...
Quelqu'un peut partager l'interview? Elle est payante, c'est chiant.
Le 06 mai 2024 à 09:18:38 :
J'avoue qu'un nombre pareil me scotche. Gageons qu'une majorité sont parvenus à en finir ne serait-ce qu'un...
Le gros des ventes c'est Gagner la guerre à priori, pas le Jaworski le plus accessible
Le 06 mai 2024 à 22:49:42 :
Quelqu'un peut partager l'interview? Elle est payante, c'est chiant.
Avec le Chevalier aux épines, trilogie publiée en un an aux Moutons électriques et encensée par les lecteurs, Jean-Philippe Jaworski a signé son grand retour dans l’univers du « Vieux Royaume ». Alors que le premier tome de la saga, Le tournoi des preux, vient de paraître en poche chez Folio Fantasy avec un tirage de 20 000 exemplaires, l’auteur nancéien s’est confié à Livres Hebdo.
Maître de la fantasy française avec plus de 250 000 exemplaires de ses livres vendus en grand format et près de 300 000 en poche, Jean-Philippe Jaworski a publié en janvier dernier l’ultime tome du Chevalier aux épines chez son éditeur de toujours, Les moutons électriques. Cette trilogie magistrale, qui marquait son grand retour dans l’univers du « Vieux Royaume », s’est déjà écoulée à 30 000 exemplaires et a été menée tambour battant à raison d’un volume tous les six mois. Un tour de force sur lequel revient l’auteur nancéien alors que le premier tome du « Chevalier », Le tournoi des preux, a paru le 2 mai en poche dans la collection « Folio Fantasy », chez Gallimard. L’occasion, aussi, pour Jean-Philippe Jaworski d’évoquer les ressorts d’une œuvre foisonnante et d’annoncer le retour de son autre série phare, « Rois du monde », qui a pour cadre la Gaule archaïque.
Livres Hebdo : Le Chevalier aux épines s’inscrit dans le cadre plus large de l’univers du « Vieux Royaume », déjà abordé dans les nouvelles de Janua Vera et dans votre premier roman Gagner la guerre. Comment vous est venue l’idée de cette nouvelle trilogie, centrée sur le personnage d’Aedan de Vaumacel ?
Jean-Philippe Jaworski : Mon ambition à l’origine était d’explorer différents archétypes dans le recueil de nouvelles Janua Vera, publié en 2007. Parmi ces archétypes figurait celui du chevalier courtois dans la nouvelle intitulée Le service des dames, que j’ai rédigée en 2004. Dès ce moment, j’ai eu l’idée de ce chevalier et de lui associer un certain nombre de mystères qu’il m’allait falloir expliquer. Pourquoi ses armoiries évoluent-elles ? Pourquoi son écuyer est-il beaucoup plus âgé que lui ? sans parler du méchant caractère de son page... j’avais le thème général, avec en ligne de fond l’idée du conflit de loyauté entre des dames. Je reprenais vraiment l’archétype du chevalier de roman de chevalerie davantage que celui du chevalier de roman historique, mais avec la volonté de tordre ces figures archétypales pour donner une signification inattendue à son parcours.
Le Chevalier aux épines était annoncé comme une trilogie, mais la fin du troisième tome est très ouverte et laisse augurer de nouveaux rebondissements... on ne sait pas non plus ce que devient Benvenuto, le héros de Gagner la guerre et personnage principal du 2e tome. Que prévoyez-vous pour le « Vieux Royaume » ?
Après Janua Vera, Gagner la guerre et maintenant Le Chevalier aux épines, l’histoire du « Vieux Royaume » aura pour cadre la guerre des deux duchesses, dans la continuité du conflit de loyauté traversé par Aedan de Vaumacel. Il y aura sans doute des changements de perspective, mais on y recroisera nombre personnages familiers.
Sur quoi travaillez-vous en ce moment ?
J’ai repris l’écriture du cycle des « Rois du monde », celle de la troisième branche, intitulée La grande jument. À plus long terme, il y aura d’autres romans dans le cycle du « Vieux Royaume », mais je ne peux m’engager sur aucune date...
Vous avez noué une relation de confiance avec André-François Ruaud, patron des Moutons électriques qui vous a découvert avec Janua Vera et à qui vous êtes depuis toujours resté fidèle...
André-François Ruaud avait hésité à publier Janua Vera car les recueils de nouvelles se vendent très mal, qui plus est s’agissant d’un auteur complètement inconnu. Il m’a fait confiance et je lui en suis reconnaissant. C’est grâce à lui que j’ai pu publier dans un second temps Gagner la guerre. Il me laisse une grande liberté créative, ce qui est très agréable.
Y compris concernant la dimension de vos romans ? Le Chevalier aux épines a d’abord été annoncé comme une duologie, avant de se présenter en trois tomes. Et, on l’a vu, l’histoire est loin d’être terminée...
J’avoue être atteint de logorrhée romanesque… la spécialiste de fantasy Anne Besson a dit que les œuvres du genre sont condamnées à s’étendre sans fin à mesure que s’étoffent les mondes secondaires. Elle avait raison et André-François Ruaud l’a bien compris, qui m’accompagne et me soutient, même si mes romans sont de plus en plus longs...
Vous avez pendant longtemps été professeur de français et ne vous consacrez pleinement à l’écriture que depuis deux ans. À quoi ressemble votre journée-type ?
J’écris environ 4 000 signes tous les jours. Le matin, je relis et reprends mon travail de la veille, c’est de la réécriture, du filage. En fin de matinée et l’après-midi, j’écris. Ensuite, je marche ou je cours. Cela contribue à ma discipline créative, c’est le moment où je suis moins dans les questions formelles et davantage dans les questions diégétiques (organisation de l’univers, construction de l’action et mise en place de la narration).
Vous êtes l’auteur français de fantasy le plus lu aujourd’hui…
Si j’écris avant tout pour moi, la reconnaissance du public est importante et motivante. Elle me pousse à ne pas relâcher une certaine exigence dans l’écriture. Elle récompense aussi les contraintes que je m’impose telles que l’insertion de plusieurs histoires en octosyllabes dans Le Chevalier aux épines. C’est un travail long et fatigant, en forme d’hommage à Chrétien de Troyes et qui n’a fait que renforcer mon admiration pour cet auteur.
La fantasy reste un genre de niche. Ne regrettez-vous pas de ne pas toucher un public plus large ?
Il serait bien sûr gratifiant de toucher davantage de lecteurs. Mais me concernant, mes lecteurs sont loin de se limiter aux amateurs de fantasy. Je touche aussi beaucoup de férus d’histoire pour qui mes romans constituent une porte d’entrée dans la fantasy.
Votre œuvre est encore très peu traduite. Pourquoi selon vous ?
Un seul de mes livres, le premier tome des « Rois du monde », Même pas mort, a été traduit en Russie. Mais depuis la guerre en Ukraine, nous avons interrompu la collaboration qui nous semblait insoutenable. Un grand éditeur japonais a également acheté les droits de Gagner la guerre, mais cela n’a pas abouti. Quant à la langue anglaise, il est très difficile pour un auteur français d’être traduit dans un marché qui dispose d’énormément d’auteurs et se perçoit par ailleurs comme le marché d’origine de la fantasy.
Vous l’avez dit, vous travaillez sur la suite des « Rois du monde ». Les quatre premiers romans, qui ont pour théâtre la Gaule archaïque, font quasiment figure de tomes d’exposition alors que vos personnages s’apprêtent à enfin entrer en contact avec d’autres civilisations...
Dans La grande jument, je vais en effet aborder la partie historique du récit, qui se déroule autour de 600 avant J.-C., telle que Tite-Live la raconte. C’est à cette époque que les Celtes entrent en contact avec d’autres sociétés archaïques : les Étrusques, les Grecs et les Ligures. Pour brosser un tableau d’ensemble des territoires, j’ai mené un travail de documentation compliqué qui rend difficile de fixer des échéances.
Faut-il s’attendre à des volumes à la pagination toujours plus conséquente ?
C’est plus que probable par rapport à la façon dont je fonctionne. Ce qui m’intéressait dans les livres déjà parus était d’imaginer ce qui allait provoquer la dynamique migratoire des Celtes. L’archéologie nous dit que la Celtique était riche au premier âge du fer, qui s’est pourtant terminé par des vagues d’invasion successives qui traumatiseront durablement les sociétés méditerranéennes. C’est pour cette raison que je me suis interrompu dans la composition à la fin de Chasse royale (deuxième partie, composée de trois volumes, de « Rois du monde », ndlr). J’ai considéré qu’il y avait une unité thématique : l’instabilité personnelle et civilisationnelle qui va mener au mouvement des invasions et des migrations qui seront le sujet de La grande jument.
"Vous l’avez dit, vous travaillez sur la suite des « Rois du monde ». Les quatre premiers romans, qui ont pour théâtre la Gaule archaïque, font quasiment figure de tomes d’exposition alors que vos personnages s’apprêtent à enfin entrer en contact avec d’autres civilisations...
Dans La grande jument, je vais en effet aborder la partie historique du récit, qui se déroule autour de 600 avant J.-C., telle que Tite-Live la raconte. C’est à cette époque que les Celtes entrent en contact avec d’autres sociétés archaïques : les Étrusques, les Grecs et les Ligures."
Quelques chose me dit que ça va envoyer du très très lourd pour les décennies à venir