Bonjour à tous

Suite à la création de ce forum et à l'annonce de ce nouveau jeu Batman, je me suis dit qu'il fallait que je fasse une fic, aimant écrire et appréciant l'univers de Batman

Je vais évidemment me baser sur les informations que nous avons déjà : Black Mask qui envoie huit criminels pour tuer Batman. Mais j'aimerais savoir quels seraient les vilains que vous aimeriez voir apparaître dans ma fic, même si j'ai mes "favoris"

Et aussi, je suis curieux de voir qui serait apte à suivre ma fic, sachant que je ne posterai surement pas tous les jours et que j'essaierai de ne pas faire des chapitres trop longs

Donnez vos avis, je vais essayer de poster le premier chapitre demain

Je suis d'accord je trouve ça intéressant, surtout avec l'univers de la chauve-souris Pour les "méchants" je n'ai pas de favoris donc fais à ta guise

pour

Je lirai ton premier chapitre, puis je verrai ensuite si je continue.

Bon courage, c'est une bonne initiative !

Tu as 3 avis positifs, lance-toi mec

J'voulais en faire une (fic) avec des ref' au membres du forum, lance toi et je verrais

Je vais commencer ce soir

Mon style d'écriture est très "visuel", étant donné que je fais des études de cinéma, j'espère que vous apprécierez

J'attends de voir ça.

tu pstera a quel heure environ

Je lirais avec plaisir .

Bientot pret

Batman Arkham Origins

Prologue Partie 1

« C’est pas grave ! De toute façon, Batman, il va tuer le méchant ! »

Voilà pourquoi Bruce Wayne n’avait jamais voulu d’enfants.

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Tout commença au bord du Gange, dans la ville indienne de Shortû. Tandis qu’Alfred sirotait un jus de mangue à la terrasse d’un café en face de l’imposante statue de Shiva, la déesse hindoue, qui ornait la rive droite du fleuve, Bruce se baignait tranquillement dans l’eau. Soudain, le téléphone d’Alfred sonna, ce qui alerta Bruce, connaissant par cœur l’air de sa sonnerie à force de l’entendre. Le majordome décrocha.

« Par pitié Alfred, le supplia Bruce. Faites taire cet appareil au moins le temps de ma baignade ! C’est censé être un lieu de repos et de relaxation ici, pas de travail, bon Dieu ! »

Alfred, faisant mine de pas écouter son maître, engagea la conversation. Bruce plongea sa tête dans l’eau et n'en ressortit qu’après avoir atteint l’autre bout du fleuve, gagnant ainsi la rive droite. Plusieurs hindous étaient assis en tailleur, yeux fermés, en face de la statue, imposante par sa taille. Par l’aspect reposé des hommes, Bruce Wayne les enviait. Il enviait cette sérénité ambiante, la chance qu’ils avaient de pouvoir vivre en parfaite quiétude, sans avoir à se soucier de tout ce qui les entourait, comme lui avait à le faire constamment. C’était dans ces moments-là qu’il regrettait presque d’avoir choisi d’être le défenseur de Gotham, le gentil par excellence. Lui, il ne pouvait pas déserter son poste. Mais quelques jours de repos ne pouvaient pas faire de mal à Gotham City, il se décida donc à imiter les prieurs et finalement à sombrer dans un profond sommeil.

« Maître. »

« Maître ! »

Bruce ouvrit enfin les yeux. Devant lui, Alfred était assis, un verre d’eau à la main. Une jeune femme pressait délicatement la paume de sa main sur le front du milliardaire. Bruce reconnut Barbara, la charmante hôtesse privée de son jet.

« Merci, Barbara, je pense que ça va aller, fit Alfred. Il n’a fait que s’assoupir après tout. Vous pouvez disposer maintenant. Allez rejoindre ce petit veinard de pilote ! »

La demoiselle pouffa lorsqu’Alfred l’envoya vers la cabine d’une petite tape sur l’arrière-train.

« Allons bon, Monsieur Wayne, dit le majordome en s’adressant à Bruce, on s’endort au bord du Gange sans crier gare ?

-Je… Oh mon Dieu, balbutia Bruce en s’étirant. Je ne pensais pas dormir autant. Pourquoi sommes-nous partis de ce havre de paix ?

-Parce que la paix ne peut pas régner partout, répondit Alfred. Le travail, maître Wayne, toujours le travail... J'ai reçu un appel de Jim Gordon comme quoi il avait impérativement besoin de vous à Mexico.

-Mexico ? Mais pourquoi Mexico ? Son lieu de travail est Gotham City, pourquoi devrait-il se mêler de ce qui se passe là-bas ? Surtout que ce n'est pas dans le même pays !

-C'est pour ça qu'il veut nous voir, justement. Il dit que ça concerne Cobblepot.

-Mais j'ai déposé le Pingouin à Blackgate pas plus tard que la semaine passée !

-Il semblerait qu'il se soit échappé, répondit Alfred. Vous savez mieux que moi qu'il possède le plus grand réseau de pègre de Gotham, il suffit qu'il claque des doigts pour que ses hommes le sortent de sa cellule. Et on dirait même qu'il ait décidé d'étendre son entreprise hors des frontières américaines. Mais le commissaire ne m'en a pas dit beaucoup plus, il avait l'air pressé. "

Bruce but la dernière gorgée de son verre d'eau puis frotta ses lèvres du revers de sa manche. Il ferma les yeux, ses mains déposées sur son torse. Alfred aussi s'assit en face de lui.

" Curieux que vous ayez encore sommeil, monsieur Wayne, fit remarquer le majordome.

-Je n'ai pas sommeil, Alfred, dit Bruce tout en gardant les yeux clos. Je veux juste prolonger mon voyage plus longtemps. J'étais en Inde pour me reposer normalement, et maintenant on m'envoie régler les affaires des Mexicains sans prévenir.

-C'est vrai que vous aviez l'air bien, là, au pied de Shiva. Peut-être est-ce parce que vous vous ressemblez. Vous savez, dans la mythologie hindoue, Shiva est une des divinités les plus importantes. C'est elle qui s'occupe entre autres de la création de toutes les choses, mais aussi de leur destruction. Elle les réalise pour rendre le monde meilleur, et les extermine pour la même raison. Le bon et le mal réunis sous une même personne. Dites-moi, maître, auriez-vous été cherché votre inspiration en chez les Hindous ? Supprimer le mal pour créer un monde meilleur, n'est-ce pas un de vos crédos ?"

Un long silence s'installa.

"Je ne détruis pas, dit Batman. Je punis."

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"Alors, Wayne, comment avez-vous trouvé ce petit voyage ?

-Revigorant, Harvey, répondit Bruce à Harvey Bullock, policier de la GCPD. Trop court mais revigorant. Encore merci pour le conseil.

-Avec plaisir, dit Bullock avant de mordre dans son donut. Mais dites-moi Wayne, continua-t-il la bouche pleine, quel mauvais vent vous a ramené auchi vite en Amérique ? Encore une affaire de femme, je chuppose ? "

Bruce rit jaune puis se leva de sa chaise.

"Non, non, pas cette fois. Arrêtez de faire le jaloux, Harvey, et dites-moi donc où je peux trouver Gordon, s'il vous plaît.

-Oh, à cette heure-ci il devrait encore être à la mairie, dit-il en s'essuyant nonchalamment la bouche pour en faire tomber les miettes. Je ne sais pas ce qu'il y fait, mais ça fait un sacré bout de temps qu'il est occupé.

-Pas grave, répondit Bruce. Merci pour l'indication."

La mairie était totalement inanimée. Ses portes closes ne laissaient personne entrer ou sortir et aucune voix ne se faisait entendre de l'intérieur.

Soudain, brisant le silence, le maire de Gotham sortit bruyamment du bâtiment, dévalant les escaliers, les bras levés vers le ciel, talonné par le commissaire Gordon qui semblait dépassé par la situation.

"Bruce !, cria-t-il. Enfin vous voilà ! Vous ne savez pas combien j'étais heureux de vous apercevoir à travers cette vitre, cela m'a donné envie de venir vous remercier avant même de vous avoir fait part de notre problème !"

Bruce Wayne, complètement décontenancé, se contenta de lancer un regard à Gordon, qui suivait le maire. Celui-ci ne fit que sourire à Bruce et lui adressa un signe de tête faisant comprendre qu'il ne savait pas ce qui se passait.

« Vous êtes mon sauveur !, continua le maire. Vous êtes d’accord, alors ? Vous allez aider Gotham City, comme vous l’avez toujours fait ? »

La boule au ventre, Bruce se demanda si Jim Gordon avait réellement révélé son secret. Il lui jeta un nouveau regard, noir cette fois, et Gordon fit signe que non, comprenant sa détresse.

« Comment ça ?, s’indigna le maire en se retournant vers le commissaire. Vous ne lui avez pas encore dit ? »

-C’est que…

-Mais enfin ! Où aviez-vous la tête, commissaire ? »

Il se tourna à nouveau vers Bruce Wayne et posa une main sur son épaule.

« Bruce, il faut que je vous demande… Vous qui avez toujours été là pour Gotham, accepteriez-vous de… voyons voir… « prêter » un peu d’argent à sa police pour qu’ils aient les moyens de se rendre à Mexico en avion, le plus rapidement et le plus discrètement possible ? Vous savez, le Pingouin s’est une fois de plus échappé, et si on apprenait qu’il s’était enfui plus de deux fois en un mois… Je, enfin je veux dire Gotham, serait la risée de l’Amérique ! Vous imaginez ma réputation si cela venait à se savoir ? Je suis certain que vous aussi vous êtes vous aussi indigné par le nombre de criminels qui pullulent ici comparé aux autres villes, mais le président ne veut rien entendre… Vous seriez d’accord ? Il n’est question que de quelques milliers de dollars, rien de plus. »

Bruce réfléchit tandis que le maire renouait sa cravate. Gordon lui fit signe d’accepter.

« C’est d’accord, dit-il en se raclant la gorge. Mais je pense que quelques agents suffiront. Gordon se chargera de prévenir Batman, cela leur facilitera la tâche. N’est-ce pas, Jim ?

-Bien sûr.

-Alors je crois que tout est réglé. Vos hommes n’auront qu’à venir avec moi, je possède quelques jets, dont un suffisant pour une dizaine de policiers. Après tout, j’ai toujours rêvé de revenir à Monaco.

-Parfait, parfait !, dit le maire en se frottant les mains. Encore merci, monsieur Wayne.

-Avec plaisir, fit Bruce. Maintenant, si vous permettez, je vous emprunte votre commissaire quelques minutes.

-Mais faites donc, cher ami, faites donc. Après tout, c’est à lui de s’occuper de ces affaires-là ! »

Bruce et Jim s’engagèrent dans une ruelle de Gotham. Gordon sortit de sa valise une grande carte qu’il déplia. La petite rue sombre, typique de la ville, était connue par Gordon pour être déserte, étroite et longue, il était ainsi persuadé que personne ne pourrait les surprendre.

« En toute logique, commença le commissaire, le Pingouin devrait être ici, dans un hangar de Mexico, où vous devrez brûler son traffic de drogue, à l’est de la ville. Pour moi, il n’y aura que très peu d’hommes, ses principaux sbires sont restés à Blackgate. Vous pourrez dans tous les cas atterrir ici, quelques centaines de mètres au sud du hangar, dit-il en montrant l’endroit sur la carte. »

Bruce acquiesca.

« Je pars quand ? »

Batman Arkham Origins

Prologue Partie 2 : fin

Les agents dont Batman avait écopé n’étaient pas des plus performants. Aaron Hart, le premier, était un simple d’esprit, mais bien bâti. Francesco Guapas avait absolument tenu à venir parce qu’il était originaire de Mexico, bien que Gordon ne désirait pas vraiment l’envoyer. Louis Newhamp par contre, était un agent tout ce qu’il y a de plus normal. Grand, musclé, intelligent, le commissaire savait qu’il pouvait lui faire confiance, bien qu’il était un tant soit peu taiseux. Et le dernier, envoyé pour mener le groupe, était le frère de Harvey Bullock, Scott Bullock. Il avait toujours grandi dans l’ombre de son frère, et était toujours un grade en dessous de lui. Il était tout aussi gros, mais largement plus intelligent.

L’avion atterrit enfin. L’un après l’autre, Bruce et les policiers sortirent du jet. Scott Bullock déplia la carte.

« Bon, dit-il. Moi et Newhamp, on passe par la porte de derrière. Vous deux, vous entrez en premier, par devant. Faites bien attention, vous connaissez le Pingouin. Monsieur Wayne, restez ici à l’abri s’il vous plaît, je ne tiens pas à avoir votre mort sur la conscience.

-Mais oui, bien sûr, dit Bruce en esquissant un sourire. Ne vous en faites pas pour moi !

-Allez les gars, c’est parti ! »

A l’aide de son grappin, Batman parvint facilement à se faufiler sur le toit du bâtiment. Une petite cabine équipée d’une porte menait vers l’intérieur. Une petite dose de gel explosif suffit pour lui ouvrir la voie. La facilité avec laquelle il parvenait à entrer ne le laissait pas indifférent. Il savait que c’était un piège, il resta donc le plus discret possible. Après avoir descendu quelques marches, Batman arriva à un balcon surplombant toute la salle. Au centre de la pièce se trouvait la réserve de drogue, et sur sa gauche était assis, ligoté et bâillonné sur une chaise, l’agent Guapas. Batman plana jusqu’à lui et le délivra.

« Batman !, cria-t-il de bonheur. J’ai… J’ai dit à mon fils de venir voir son papa ici… Il va venir ! Protégez-le ! Je vous en prie… »

Un son lourd et sec fendit l’air. Une balle venait de se loger dans l’œil droit de Francesco. Batman se retourna, et vit un homme portant un masque noir, des vêtements miteux et deux carabines à plomb, un dans chaque main, s’avancer vers lui. En rechargeant la première arme, il tira avec la deuxième dans le ventre du Chevalier Noir, qui s’écroula à terre.

« Hahaha !, ricana l’homme. Alors, on a mal, Batman ? Ces petits bijoux de carabines à plomb sont des merveilles de torture ! Tu sais, quand j’étais petit, mon père adorait me tirer dessus avec des fusils à billes qu’il fabriquait lui-même. De plus en plus puissants, en plus ! Il en devenait complètement dingue ! A la fin, ça m’a défiguré. J’ai rêvé longtemps que toi, Batman, tu viendrais me sauver. Mais mon père me disait que jamais tu ne quitterais Gotham. Tu te rends compte de ton égoïsme ? Pendant que ta ville était prospère, moi je souffrais le martyr dans cette cité merdeuse de Mexico !

Une autre balle vint cogner le dos de Batman, ventre à terre.

-A la fin, j’en ai eu marre. J’ai tué mon père avec ces carabines, en le torturant de longues heures durant. Mais on dirait qu’il était moins coriace que toi. Dans son cercueil, je me suis fabriqué un masque qui allait cacher mon visage défiguré. Et maintenant, je vais tuer celui qui n’a pas empêché mon père de me faire du mal. Hahahaaaa !»

A l’instant où il allait tirer une nouvelle fois, Batman roula sur son dos pour esquiver l’attaque et attrapa son pied. Il renversa le criminel et se releva.

« Hahahaha ! Alors, on conteste mon autorité, Batman ? Il est trop tard pour faire la loi à Mexico ! Tu aurais dû venir quelques années plus tôt, salopard ! »

Il dégaina une nouvelle fois ses deux carabines, prêt à tirer, mais Batman les lui enleva rapidement des mains.

« C’est moi qui ait l’autorité, maintenant, dit Batman en jetant derrière lui les deux armes. Où est le Pingouin ?

-Ici. »

Au moment où il entendit la voix du Pingouin, Batman reçut un gros coup sur la tête, et tomba à nouveau au sol. La dernière image qu’il vit avant de tomber dans les pommes fut celle du criminel masqué, en train de se faire frapper par les hommes du Pingouin, dans lesquels il semblait reconnaître l’agent Aaron Hart.

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Batman se réveilla sur le toit du hangar. Devant lui se tenait le Pingouin, rondouillard et s’appuyant sur son parapluie-canne.

« Alors, Batman, on a fait un petit somme ? Tu pensais vraiment pouvoir m’arrêter une nouvelle fois ? J’aurais bien aimé t’anéantir une bonne fois pour toute, mais j’ai un invité surprise à qui ça plairait de te voir en tête à tête. Allez-y, je vous le laisse. »

Derrière Batman, le Pingouin disparut, et une nouvelle voix se fit entendre.

« Bien le bonjour, monsieur l’homme-chauve-souris, dit la voix. Vous me reconnaissez ? »

Bruce ne savait pas dire qui se cachait derrière cette voix rauque et pointue à la fois. Il avait connu tant de criminels à Gotham qu’il y en a dont il ne se rappelait même plus.

« Je suis un peu vexé, je dois dire. Vos vacances se sont bien passées ?

-Que ? Comment savez-vous que…

-Qui vous êtes ?, continua la voix. Pensez-vous que vous alliez pouvoir dissimuler votre identité à toute la terre éternellement ? Foutaises ! Savez-vous avec quelle facilité j’ai découvert qui vous étiez ? Avec une facilité déconcertante, mon cher !

-Vous bluffez.

-Vous en êtes si sûr que ça ? Le Gange, à Shortû… Ça ne vous rappelle rien ? »

Bruce revisionnait dans ses pensées ses courtes vacances en Inde, au pied de cette statue de Shiva. Il réfléchit à qui il avait rencontré à cet endroit, mais rien ne lui venait à l’esprit.

« Je vous aurais cru plus malin, Batman. Peut-être que ceci vous rafraîchira l’esprit, dit-il en lui tendant un petit bout de papier, où étaient inscrits deux mots : Shortû, Gange. Réfléchissez-bien. »

Ce papier était exactement le même que celui que Harvey Bullock lui avait donné. « Un ami m’a conseillé cette destination de vacances. Il parait que c’est parfait pour se reposer. », avait-il dit. « Mais comme je n’en ai pas les moyens, j’ai pensé à vous. » Bruce avait pensé à un acte de sympathie, mais il comprenait maintenant que Bullock agissait sous les ordres de l’homme. C’était une personne très manipulable, il n’aurait pas hésité à trahir Bruce pour quelque billet vert. Bruce comprit à cet instant qu’il avait été endormi alors qu’il était au pied de la statue.

« Si vous pensez vraiment savoir qui je suis, tenta Batman, dites-le moi donc. On verra si vous avez raison.

-A vous de me le dire, Chevalier Noir. Qui êtes-vous ? Et moi, qui suis-je ? »

Batman jeta à nouveau un œil au papier. Mais bien sûr ! Il suffisait d’intervertir les lettres et…

« Hugo Strange, dit Batman. Mais comment avez-vous…

-Facile !, répondit-il. Vous veniez une fois par semaine dans mon cabinet, avec à chaque fois le même cauchemar : vous tuez quelqu’un, et à votre tour vous êtes poursuivi en tant que criminel. Puis on vous attrape et…

-Et on me jette en prison. Et vous avez fait le lien.

-Tout à fait ! Savez-vous qu’il y a trois ans, mon frère a été mis en prison, où il est mort au cours d’une bagarre. Et qui l’y a mis ? Vous ! Depuis ce temps, j’ai étudié votre comportement, tous vos faits et gestes, pour vous retrouver et me venger. Et quand j’ai entendu Bruce Wayne parler de sa peur de tuer, j’ai fait le lien avec le célèbre Chevalier Noir. De plus, on sent que vous avez toujours ce besoin de bouger, que vous ne savez pas rester en place, lorsque vous êtes Batman. De là la peur de la prison. Comme je n’étais pas certain de ma théorie, je vous ai prescrit des vacances.

-Et vous m’avez emmené jusqu’à cet endroit où vous m’avez endormi à l’aide d’un gaz. Vous y avez sorti mon portefeuille.

-Où j’ai trouvé votre carte d’identité, le papier de Bullock que j’ai pris et une feuille pliée où étaient inscrits les noms des criminels enfermés et ceux toujours en liberté. Vous êtes quelqu’un de très organisé, monsieur Wayne.

-Mais comment avez-vous su que je viendrais ici ?, demanda Bruce.

-Gordon a dit à Bullock que vous conduisiez son frère à Mexico en jet. Il m’a transmis le message, mais cet imbécile n’a pas compris pourquoi je m’intéressais tant à vous. Enfin bref, maintenant, vous allez payer.

Hugo Strange, muni d’une batte de base-ball apparut enfin devant Batman, toujours attaché. Il asséna plusieurs coups au Chevalier Noir, qui souffrait un peu plus à chaque nouvelle frappe. Même si son armure était résistante, lui ne survivrait pas plus d’une demie heure. Il activa la seule arme de sa combinaison qu’il savait atteindre d’un doigt : son Batarang à retardement, installé là pour les situations de ce genre, situé sur son bras gauche, qui s’activerait dans cinq minutes, le délivrant ainsi de ses liens et assommant Hugo Strange. Il jura que s’il survivait, il demanderait à Lucius Fox de lui installer un Batarang normal à la place de celui-ci.

Au fur et à mesure que Strange frappait, ses coups et la douleur montaient en puissance. Il ne pourrait plus tenir longtemps. Le psychologue s’acharnait et une multitude de plaies se formaient sur le corps de Bruce.

« On ne bouge plus !, fit la voix de l’agent Newhamp. »

Les deux dards d’un taser vinrent se loger sur le corps de Hugo Strange, qui fut figé sur place, puis tituba en arrière.

« Aaarh…, gémit-il.

-Batman !, cria l’agent Bullock en le délivrant. Vous allez bien ?

-Ca… Pourrait aller mieux. Merci. »

Hugo Strange, au bord du toit, tomba à genou, les yeux dans ceux de Batman, ce dernier prêt à le livrer aux policiers. Cependant, sans qu’il s’y attende, le Batarang activé quelques minutes plus tôt sortit de son bras et fonça vers Hugo Strange.

« Noooon !, cria Batman. »

Il plongea vers le missile pour l’arrêter et le rattrapa. Mais dans son élan, il tomba sur Strange, qui valdingua en arrière. Il essaya de le rattraper en lui prenant la main. En vain.

Batman sauta du toit du hangar, dépliant sa cape pour atterrir en douceur près du corps de Strange. Il vérifia son pouls. Il était mort.

Derrière lui se tenait un enfant mexicain, qui regardait la scène. Il pleurait.

« Mon… mon papa il m’a dit que Batman, il tue personne. Pourquoi il bouge plus le monsieur ? »

Je lirai ça demain, super !

Merci, n'oubliez pas de donner votre avis et de me dire qui vous aimeriez voir apparaître

J' ai jamais lus une fic pareil impresionant continue

Merci beaucoup, ca me fait énormément plaisir

Très intéressant continue