Non mais allo quoi.

A 56.

( ~ Trop fort. ~ )

(Kirby , it's a fail)

J'ai hâte de voir le RP, même si le message de Chuzy ne me convainct pas vraiment de le lire...

58 ?

( Il attend 19h00. )

Bientôt une crise Cardiaque

Nan mais il va arriver quand ce RP ?!

Nan mais je l'ai dis ! Demain

Laissez lui le temps. MAis ça prouve qu'on aime son travail aussi.

( J'imagine pas la taille des deux paragraphes et le nombre de fautes ! )

Entre 50 et 100 lignés je suppose

RP/

Ixe-Town n'avait plus rien du petit village tranquille d'autres fois. Le petit hameau paysan, autrefois si reposant et chaleureux, n'était plus que l'ombre de lui-même : les champs, laissés à l'abandon, étaient la proie des mauvaises herbes. Le temps, autrefois si clément, était désormais plus humide que les routes de Cimetronelle. Le soleil, autrefois si présent, n'était plus apparu depuis quelques semaines. Les effluves fleuries, si parfumées auparavant, avaient laissées places à une fortes odeurs de cadavre en décomposition.

Les habitants, autrefois si insouciants, affichaient une mine grave, mis à part les imposteurs dont la figure affichait un rictus à chaque fois qu'on ne les regardait pas. Donphan semblait avoir abandonné ses protégés, préférant se séparer de ses responsabilités plutôt que de voir des innocents agoniser sous ses divins yeux.

Tout s'était joué cette nuit. C'était la dernière chance pour les villageois, qui avaient tout compris… trop tard. Ils avaient repéré les intrus… trop tard. Ils avaient communiqués leurs résultats… trop tard. Beaucoup trop tard.

Leur seule chance reposait sur les épaules du Qulbutoke, qui pouvait renverser la tendance, et du Nymphali, qui devait utiliser son pouvoir avec minutie.

La nuit vint comme vient la faucheuse : à la manière d'une vieille amie dont on ne peut refuser l’entrée. Une amie qui met un terme à votre vie, mais une amie quand même. La Lune apparue elle aussi. Je ne connaissais pas très bien le cycle lunaire, mais une pleine Lune huit jours de suite, je me doutais que ce n'était pas très commun.

Le Rondoudou endormit une nouvelle personne, et fit une nouvelle découverte déchirante. Lorsque les masques tombent, les coeurs s'effondrent... Le Nymphali, devenu seul espoir des habitants, choisit une personne à protéger. Mais il le savait, les zoroarks, trop intelligents, allait encore le tromper. Désabusé, il fit son boulot de chien de garde sans conviction mais proprement tout de même.

Quand au Noctali, il essaya la même tactique que la dernière fois. Il se posta au même endroit et attendit, tout simplement. Lorsque les zoroarks arrivèrent, il réussit à en voir un très distinctement. Estomaqué par cette nouvelle découverte qu'il jugea, après coup, finalement sans surprise, il recula violemment et se fit repéré. Les zoroarks fondirent sur lui comme sur du gibier. Il réussit à esquiver tant bien que mal les attaques des créatures de l'ombre, mais pour survivre, il dût se réfugier en haut d'un arbre. Cette manœuvre le rendit totalement hors d'atteinte, mais aussi à la vue des zoroarks qui purent le dévisager sans retenu. Il le savait : demain, il serait leur plat de résistance.

Quand aux cinq autres villageois qui restaient, ils dormirent sur leurs deux oreilles. Tous ? Non pas tous. Une villageoise n'avait pu céder aux sirènes du sommeil. Tout simplement parce qu'aujourd'hui, elle avait été manipulée. Par sa faute, les zoroarks avaient encore décimé un des leurs. On avait essayé de la prévenir pourtant, mais elle avait décidée de suivre les conseils, plus rassurants, d'une autre voix.

Au final, si Sora était mort, c'était entièrement de sa faute à elle. Si les zoroarks allaient tuer tout le monde, ce n'était que de sa faute à elle. Les villageois avaient perdu ce jeu mortel, elle en était consciente. A cause d’elle. Juste à cause d’elle. Ils allaient tous mourir. Et c’était de SA faute. De SA faute que les zoroarks allaient tous les déchiqueter. De SA faute s’ils allaient pouvoir aller ravager des villes entières. Juste de SA faute.

Ce dont elle avait le plus peur, c’était finalement de sa mort à elle. Ils n’allaient peut-être pas la tuer tout de suite, mais ils finiraient bien par le faire, ça elle en étaient persuadée. Que pouvait-elle faire ? Rien. Absolument rien. Même si elle fuyait le village, les monstres la retrouveraient. Il n’y avait pas d’issues. Elle ne pourrait pas survivre. A moins que...

Portant uniquement ses fins habits nocturnes, la jeune fille traversa la nuit noire. Elle longea en silence les habitations voisines, et s'avança jusqu'à l'orée des bois. Reprenant son souffle, respirant bruyamment, la paysanne avança dans la dense végétation, plus menaçante que jamais. Elle s'enfonçait dans le sol boueux, manquant de perdre l'équilibre plus d'une fois. Elle se griffait dans les ronces, s’enfonçait des morceau de bois dans le pied, déchirait des quelques vêtements dans l’écorce des arbres. Mais la douleur ne l’arrêtait pas. Elle continuait à avancer. Pour sa survie.

Alors, au bout de plusieurs minutes, elle les trouva enfin. Les monstres. Elle les connaissait tous, tout les cinq. Ils étaient disposés autour d'un arbre. A son sommet, quelqu'un. La nuit noire ne lui permettait pas de mettre un nom sur la silhouette. Les meurtriers étaient là. Ils étaient puissants et nombreux, elle était seule et vulnérable. Prenant son courage à deux mains, elle se racla la gorge avant de prendre la parole, attirant instantanément leur attention.

- B-B-Bonjour. Je pense que vous me connaissez tous. Vous savez, je vous ai aidé à tuer de pauv… enfin, Sora. Et, euh, ça m'a plus de faire ça, vraiment ! Je pense que je pourrais devenir une des vôtres. Je je sais pas si je vous serai utile, mais… mais… j’ai envie d’être avec vous…

Les bêtes s'étaient approchées durant son discours, le reniflant de toutes parts, l'inspectant de leur souffle chaud. Parfois, on lui léchait les mollets, on lui goûter les pieds, on lui mordillait la main, on lui léchait les mollets, quand ce n'était pas autre chose. Son coeur battait à la chamade, la jeune paysanne était terrorisée par ce que lui infligeaient les zoroarks et ne put ni parler, ni bouger. Le Noctali tourna les yeux de dégoûts.

- Tu veux être des nôtres, petite ? Demanda enfin une voix familière. Mais tu ne trahis pas tes amis de la sorte ?

- Et bien... et bien...

- Mais oui, tu es une petite traîtresse donc. Il faut l'assumer, continua l’autre.

- Mais je... je...

- Tu n'as pas d'excuse petite. Mais prendre une traîtresse dans nos rangs n'est-ce pas NOUS mettre en danger ? Si tu trahis tes amis, alors pourquoi tu ne nous trahirais pas, nous ?

La jeune fille était terrorisée. Elle avait en effet pensé à infiltrer les zoroarks pour les tuer de l’intérieur, mais elle savait cette tentative vouée à l’échec. Le seul moyen de survivre, et elle le savait, était de devenir une créature de l’ombre à son tour. C’est ce qu’elle aurait aimée dire à ces créatures, mais la gorge nouée, elle ne put protesté ni répondre aux accusations du zoroark. Alors une autre bête prit la parole. Sa démarche était hautaine, son visage fermé et glauque, et des cicatrices lui parcourrait le corps.

- Allons, laissez cette gamine tranquille les amis. N’est-elle pas qu’une innocente et insouciante jeune femme ? Si elle veut devenir l’une des nôtres, laissez-là nous rejoindre !

En disant ça, mon ami avait repris forme humaine, différente de celle qu’il arborait au grand jour. Mais cela restait une illusion. Il s’était placé derrière elle, lui murmurant dans l’oreille des mots inaudibles. Il serrait fort contre lui son corps tremblant, d’un geste à la fois ferme et sensuel.

- Bien. Je pense que nous pouvons commencer la cérémonie.

Transformant son bras en griffe de loup, mon ami la fit mettre à genoux et posa sa patte tranchante avec délicatesse sur son épaule gauche. La jeune paysanne restait tremblante comme une feuille malgré la démarche appliquée de l’illusionniste. Mais au moment de poser sa patte sur l’épaule droite de la jeune fille, sa griffe brilla d’un éclat surnaturel. Son doux geste s’était mu en un rapide cou vertical plus tranchant qu’un rasoir. De mon enveloppe ectoplasmique, je contemplais avec dégoût la scène : en un instant, après un geste vif et précis, tellement rapide que je ne pus le voir, le bras de la paysanne se détacha de son buste. Si j’étais encore vivant, je n’aurais pu supporter de voir la scène. Mais le plus effroyable, ce fut son cri. Un hurlement d’horreur.

- Chut, chut, c’est fini ma belle, c’est fini ! C’est le prix à payer tu sais…

Hurlant de douleur, la jeune fille se mit ramper sur son bras valide pour traverser la clairière. Un zoroark, d’un geste rapide, de matérialisa derrière elle, saisit son mollet avec sa gueule pour la retenir et le lui détacha violemment avec un bruit de chair déchirée, arrachant un nouveau hurlement à la jeune femme.

Alors, mon « ami », ou du moins celui qui l’avait été un jour, la souleva. La fille pleurait, suppliait de l’épargner, de l’excuser pour le quelconque mal qu’elle avait provoqué…

- Chut ma belle, chut, fit le monstre en l’attrapant par les épaules. Ce n’était rien, c’est fini, chut… Tu ne souffriras plus, je te le promets.

Et comme pour joindre ses gestes à sa parole, il saisit la tête de la jeune fille et, d’un mouvement précis, lui brrisa la nuque. Le corps sans vie et mutilé de la jeune fille s’effondra sur le sol dans un fracas. Du coin de l’œil, je vis le Noctali, qui avait profité de cette irruption momentanée, prendre la poudre d’escampette. Le jour allait se lever, les zoroarks avaient commis leurs méfaits.

En contemplant les restes du corps de Tortipouss, une affreuse pensée me vint à l’esprit. Je pensais que ce rôle de « maître du jeu », qui était désormais ma réalité, était juste un idéal que je n’avais jamais pu concevoir. Mais voir des morts affreuses sans que je puisse intervenir, sans que je puisse détourner les yeux… était-ce ce que j’avais toujours souhaité ? Etait-ce un idéal souhaitable pour une personne saine d’esprit ? Non, c’était clair désormais… Ce n’était pas un honneur que m’avait confié Arceus, c’était une punition. Une punition pour avoir renoncé à mon destin. Une punition pour avoir fui la réalité. Une punition pour avoir été aux origines du mal. Parce que je n’avais pas voulu aider autrui. Je n’étais pas maître du jeu, j’étais prisonnier de l‘horreur.

Personne ne pouvait trouver son idéal dans sa réalité. On ne pouvait qu’avoir soit l’un, soit l’autre, pas les deux. Ils étaient séparés par une frontière infranchissable. Un mur aussi solide qu’un Gigalithe. Et quiconque voulait contrôler ces deux entités en brisant cette frontière devait en payer les conséquences. J’en ai moi-même fait les frais.
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En résumé : Torti est morte, c’était une paysanne.
Pas de message fantominus.

Jour 5
A BLOODY DAY BEGINS AFTER A TERRIBLE NIGHT

Qui allez-vous tuer aujourd’hui, les zoro… euh, les citoyens ?

J'ai versé dans l'horreur pure et le gore, donc ne lisez pas si vous ne vous sentez pas, ce n'est pas une obligation !

• brisa

• fracas assourdissant

( Ah ouais quand même.
Par contre c'est marrant de voir que Xabab et ses compères n'ont pas réussi à tuer des rôles importants de nuit à part le Scalproie. Mais bon, le Noctali va y passer cette nuit. )

Vraiment super ce RP.

Damien Tu comprendras très rapidement pourquoi aucun rôle important n'a été tué, tu comprendras que depuis le début ce n'est pas le but. Tu comprendras.

( Vous voulez les infecter ? )

C'est donc Tortipouss qui est morte... Je ne comprends pas ces Zoroarks.

Je savais que ça allait te plaire Xabab, vu le ton de tes fics...