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La police sera bien évidemment sur les actes de Jacket, mais ils auront toujours un temps de retard. Par exemple, les inspecteurs arriveront à un appartement déjà nettoyé par le personnage, ils y récoltent des indices et ainsi de suite. Mais il faut savoir que si j'adapte le jeu, ce sera du point de vue du héros, donc on ne saura pas forcément ce qu'il se passe à l'extérieur. L'idée qu'un inspecteur/policier travail personnellement sur l'affaire ne me tente pas trop, mais l'idée est prise en compte, ça pourrait enrichir l'histoire.
le point de vue de jacket est primordial mais le point de vue d'une autre personne ne serait pas de refus après si tu choisis de faire que par les yeux du protagoniste ça ne m’empêcheras pas de lire ta fan-fiction c'est tellement rare des fan-fiction de hotline miami même en anglais
C'est pourquoi je suis là
Il y aura deux points de vue, celui de Jacket, bien sur, et celui de... (c'est assez évident, mais pour ceux qui ne préfèrent pas savoir je vous laisse le deviner)
Voici un petit aperçu de ce qui est déjà écrit, je pense m'améliorer au fil de l'histoire, prenez ça comme une petite mise en bouche.
Hotline Miami • Midnight Animal : Introduction
Mon esprit peine à retrouver possession de mon corps. Mais je ressens les diverses connexions de mon cerveau, les neurones, les nerfs, les muscles qui commencent à travailler. Tout cela à cause de cette vive et pétrifiante sonorité qui agace déjà mes oreilles encore endormies. Je ressens mes poils en train de frétiller ma peau sale et contractée. La sueur qui culmine sur mon front me rappel mon mauvais rêve : trois hommes masqués. Le réveil sonne. Nous ne sommes pas encore le lendemain. Néanmoins, il fait nuit. Cela doit faire des jours que je n’ai plus vu le soleil à son zénith : je ne vis que dans l’obscurité. Qu’est-ce que je fais ? Absolument rien. Quand je sors de chez moi, c’est pour me procurer ce qui me fait vivre, ou plutôt survivre.
J’attrape la serviette en dessous de mon lit pour m’essuyer le front. Après dix minutes d’attente, je me lève mais ne pense pas à allumer la lumière. Je pue la transpiration. Une douche me ferait du bien mais j’y renonce. En fait, je renonce à tout depuis un bon moment déjà. Il suffit de regarder comment se comporte mon piteux appartement. Je ne range pas, je ne nettoie rien. Mon temps se résume à dormir le jour et à survivre la nuit. J’ai adopté ma raison d’être. J’ai adopté mon quotidien, rien d’autre.
J’ouvre la porte de ma chambre et me dirige vers le salon en passant par la cuisine. Une douleur touche mon cerveau : ce rêve. Il était si réel. Je me souviens presque de la voix de ces trois hommes masqués. L’un d’entre eux avait le visage caché par un masque de coq ; à la fois terrifiant et mystérieux. Je me souviens d’une date, elle-même sortie de sa bouche. Le Lundi 03 Avril 1989. Mon regard se tourne vers le calendrier à moitié humide et déchiré, accroché sur le mur à côté de ma porte. C’est aujourd’hui. Non. Impossible. Mon subconscient m’a certainement joué un tour. Cela arrive à tout le monde, je suppose.
Ca y est, je peux enfin voir le téléphone, là, accroché au fond du salon à côté du canapé, attendant que je le décroche pour vérifier des éventuels messages. C’est presque un rituel. Je ne peux m’empêcher d’empoigner ce truc vocal. C’est comme si votre vie en dépendait. J’entends enfin la messagerie. Faites une pause en lisant chaque mot. Prenez une voix féminine, puis lisez ceci :
« Vous avez un nouveau message. »
Un message ! C’est tellement rare. Qui cela pourrait bien être ? Je n’ai pas de vie sociale. Je n’en ai plus. Il n’y a que cet homme, ce vendeur qui me permet de survivre, à qui il m’arrive de parler avec. J’écoutes attentivement.
« Salut, c’est Tim de la boulangerie. Les cookies que vous aviez commandés vous seront livrés d’ici une heure. »
C’est sûrement une erreur. Je ne connais pas de Tim et je n’ai rien commandé à la boulangerie. Je ne commande jamais. Je sors tout le temps pour aller chercher mes courses. Le message n’est cependant pas terminé, je parviens à écouter la suite après quelques secondes d’attente.
« Une liste d’ingrédients est incluse. Assurez-vous de la lire attentivement ! »
Voilà quelque chose de plus intéressent. Une liste livrée avec des cookies, et quoi d’autre encore ? Non. Ce message ne m’est sûrement pas destiné. Je raccroche aussitôt et m'allonge presque automatiquement sur le sofa.
Je me réveil soudainement. Pas de mauvais rêve. Je commence à en douter quand le bruit qui m’a fait sursauter revient à mes oreilles : on frappe à ma porte. Deux fois, trois fois et puis… silence. Je reste immobile un instant, vérifie que je suis bien dans la réalité puis me lève en direction de la porte d’entrée. J’ouvre brusquement. Personne. Serait-ce encore un gamin du voisinage qui me joue un tour ? Mon regard se dirige vers un colis en carton, que l’on a délicatement posé sur le paillasson. Je jette un coup d’œil de chaque côté avant de le ramasser et de fermer la porte derrière moi. Je me dirige vers la cuisine et repose la boîte sur la table à manger. J’allume la lumière et fouille quelques tiroirs à la recherche d’un couteau pour enfin découper délicatement la tranche du colis. J’ouvre le couvercle et découvre – non pas des cookies – mais quelque chose de bien plus terrifiant.
Un masque de coq, identique à celui que j’ai vu dans mon rêve. Je ressens à présent l’angoisse prendre possession de mon corps. Le lien est impossible, personne ne peut savoir ce que j’ai vu et vécu cette nuit. Etait-ce ce que l’on appelle un rêve prémonitoire ? Je ne peux y réfléchir quand je vois la fameuse « liste d’ingrédients » au fond du paquet.
« La cible est une mallette, rendez-vous à la station de métro indiquée ci-dessous. Quand vous aurez trouvé et récupéré la cible, laissez-la au point F-32, à l’intérieur de la benne. L’échec n’est pas une option. On vous a à l’œil. »
La suite j'aime ton style d'écriture et cette façon de voir jacket me parait plausible *.*
SWEET
yeah
Okay, merci N'hésitez pas à critiquer, commenter, si des détails sont à retirer, ou, à l'inverse, à ajouter
Ah, j'oubliais, dans les prochaines suites, il y aura souvent un morceau de la bande originale d'Hotline Miami qui correspondent aux niveaux dans le jeu. Pour se mettre pleinement dans l'ambiance, je vous conseillerais vivement d'écouter en même temps que lire !
J'hésite quant à utiliser certains morceaux de Wrong Number qui sont franchement pas mal
Utilise les
Fais comme tu le sens concernant la musique sinon après l'histoire de hm tu peux décrire sa situation entre HM1 et HM2 si tu connait sa situation [de merde] dans le 2 bien sur ^^
Petit musique de début carnage :
Gesaffelstein : HATE OR GLORY
Pour le moment, je me concentre uniquement sur le premier opus, et l'idée de faire une suite ou d'adapter n'est pas dans mes intentions (en tout cas pas pour le moment) mais écrire une histoire qui reprend l'ambiance et le même univers des jeux serait possible mais ce sera pas pour tout de suite !
(Bon morceau au passage, ça s'inscrirait bien dans un pétage de plomb assez constant ^^)
Okai en tout cas hate de voir la suite une petite date en tête ?
Concernant le spin-off tu peux t'inspirer du short movie hotline london il est sympathique ;)
Le petage de plombe de jacket a un certain moment du jeu cette musique me fait penser a sa ^^
Pas vraiment de date précise, faut croire que je suis un peu surbooké ces temps-ci, mais ne vous inquiétez pas, la suite arrivera sous peu et placera définitivement le début de l'intrigue telle qu'on la connait.
Merci pour le short movie, je regarderais ça en détail quand j'aurais le temps
Les cours ou le travail n'aide pas pour créer une fan-fiction c'est sur ^^ Prend ton temps et donne une bonne fan-fiction sanglante et émotionnelle ;)
Concernant le short movie il est sur vimeo.com je peux pas partager le lien avec mon portable.
Désolé pour l'attente, j'ai rejoué pleinement au jeu pour me remettre dans le scénario et dans l'ambiance et je pense maintenant pouvoir m'y mettre réellement
Le massacre du métro arrive ne vous inquiétez pas !
Hotline Miami • Midnight Animal : Part One - Phonecalls
Cette nuit, j’ai cassé la gueule d’un clochard. Mais pas que. Je me suis demandé pendant tout le trajet jusqu’à la station de métro Brickell comment retrouver cette mallette à la noix. C’est seulement quand je suis arrivé sur les lieux que j’ai compris que la tâche qui m’était imposé allait être plus difficile que prévu. Je me suis alors souvenu d’un détail : « La discrétion est de mise. » Inutile d’expliquer dans quel merdier je me suis mis, inutile d’essayer de comprendre pourquoi c’est moi que l’on menace, pourquoi c’est moi que l’on a ordonné de trouver cette mallette. « L’échec n’est pas une option. » Cette phrase hante mon cerveau depuis ce soir-là.
J’enfile mon masque et m’apprête à ouvrir la porte d’entrée de la station. Mais soudainement, une dizaine d’images se bousculent dans ma tête. Je revois mon rêve. Ces trois mystérieux personnages. Ca y est, je parviens à les différencier : l’homme au masque de coq, semblable au mien ; celui au masque de hibou et une femme au masque de cheval. J’entends à peine leurs voix quand je reviens à la réalité. Qu’est-ce qui me pousse à obéir à ces gens qui disent m’observer ? Sont-ils sérieux ? Pourquoi se servent-ils de moi ? Qu’ai-je de si important à leurs yeux ? Je ne contrôle presque plus mon corps et mon instinct me dirige vers cette porte. Je l’ouvre d’un grand coup de coude et plonge sur le premier homme qui me parait dangereux.
Je parviens à le saisir et à me battre avec lui. Après quelques coups, il laisse tomber sa batte de baseball en bois sur le sol carrelé. Je le frappe au visage. Une fois, deux fois puis m’empare de son arme pour l’achever violemment. Je me relève ensuite et observe mon œuvre avec horreur : est-ce moi qui ai fait ça ? Mon regard exerce un bref panorama du lieu où je me trouve : personne. Le quai est vide et la salle où je me trouve comporte désormais ma première victime. Je prends le temps de l’observer. Il est habillé d’un costume maintenant rougit par son propre sang, son visage est complètement démolit. J’arrive à trouver quelques objets de valeurs, mais sans plus. Un type aussi agressif et réactif, fringué comme un riche, ici, au métro ? Non, il doit sûrement y avoir une raison de sa présence. Je le fouille encore mais ne trouve aucune mallette ni quoi que ce soit d’autre. Je vérifie les sièges, les poubelles, rien.
Je continue mon chemin vers les toilettes, peut-être que la cible est caché dans la cuvette, on sait jamais. Mais une fois la porte franchie, je ne peux m’atteler à la recherche de cette mallette que mon regard se pose sur un autre homme au costume blanc, semblable à celui que j’avais achevé juste avant. Il était en train de pisser dans les urinoirs pendant que son pote faisait le guet devant la porte d’entrée. Il me dévisage avec une certaine frayeur puis décide finalement de me bondir dessus avec son couteau. Je parviens à éviter son attaque de justesse et l’assomme contre le miroir non-loin. Son visage s’écroule sur les éviers justes en dessous. Il ne bouge plus, du sang commence à s’échapper de son visage pour s’écouler dans le trou du lavabo. Je récupère son couteau et observe les lieux à la recherche d’une éventuelle valise mais toujours rien. Je sors puis monte à l’étage. Une nouvelle vision harcèle mon cerveau. Mon rêve revient. Je me souviens des caractères des trois personnages : la femme au masque de cheval semblait à la fois intriguée et soucieuse de mon état ; l’homme au masque de hibou était lui au contraire assez agressif, il ne voulait rien savoir sur moi. Et puis il y a cet homme au masque de coq. MON masque de coq. Il était assez énigmatique. Il disait… il disait me connaitre.
Je retrouve mes esprits. J’égorge le premier homme que je vois puis continue sur une énième salle d’attente, un autre surgit mais je parviens à planter mon couteau dans son ventre puis l’achève silencieusement. Je traverse la salle. Cette fois-ci, ce sont deux hommes qui m’attendent. L’un est armé d’un fusil à pompe, l’autre d’une barre en fer. Après avoir repris mon souffle, je me concentre sur l’un des deux puis lance furtivement mon couteau sur celui qui est armé. L’autre parvient néanmoins à réagir assez rapidement pour me frapper brutalement de sa barre de fer. Je m’écroule à côté de son porte, le couteau planté entre les deux yeux. Je me téléporte encore dans mon rêve de cette nuit. J’arrive maintenant à discerner leurs habits : la femme sur la gauche porte un débardeur de couleur verte ; l’homme sur la droite porte le costume-même des hommes que je suis en train de tuer de sang-froid. L’homme au centre, portant mon masque, porte… les mêmes habits que moi : une veste couleur marron, un jean usé, des baskets blanches.
A présent perdu dans mon subconscient. Le rêve se répète enfin distinctement. Je me trouve là, debout, face à ces trois personnages qui me dévisagent, le cul sur des chaises. J’entends enfin une voix, celle de la femme sur la gauche.
« Mais qui avons-nous-là ? Oh, tu ne sais pas qui tu es ? Peut-être que l’on devrait en rester là… »
Je ne comprends, pourquoi me dit-elle cela ? Je sais très bien qui je suis, je me connais parfaitement. Je ne peux pas réfléchir un instant que l’homme au masque de coq intervient.
« Mais je te connais. Regarde-moi. On s’est déjà rencontré auparavant… n’est-ce pas ? »
Soudain la voix stridente de l’homme au masque de hibou vient m’agresser. Qu’est-ce qu’il me veut ? Serait-ce la reproduction ou le symbole de ces hommes que j’élimine ? Et cette femme alors, qui est-elle ?
« Je ne vous connais pas ! S’écrit l’homme au masque de hibou. Pourquoi êtes-vous ici ? Vous n’êtes pas la bienvenue ! »
La femme reprend la parole, je ne comprends pas ce qu’il m’arrive, ce que l’on me veut. Je ne comprends rien.
« Veux-tu vraiment savoir qui tu es ? Se reconnaître, c’est connaître ses actions, comme celles que vous êtes en train de faire. »
Serait-ce une leçon de morale, serait-ce finalement qu’un rêve ? Non, je ne peux pas en douter, cela semble si réel. Je ne peux décrire ce que je ressens. C’est enfin l’homme en face de moi, le coq, qui donne le dernier mot.
« Tu ne me reconnais pas ? Je vais te donner un indice : le Lundi 03 Avril 1989. Je crois que c’est le jour de notre première rencontre. Oui, c’est ça. On dirait que la mémoire te revient… »
Je reprends la possession de mon corps au moment où je l’avais quitté. Je lève les yeux vers l’homme qui venait de me frapper de sa barre de fer. Il était prêt à retenter l’expérience sur mon visage, les bras en l’air, brandissant son arme fièrement.
c'est super
wow ça c'est de la retranscription
hotline london : http://vimeo.com/104909665