Ha bon

Tiens oui c'est vrai que les Lenski de cet épisode sont moins bourrins que ceux d'avants

J'ai dit quoi moi?

Tu vois, toujours de ta faute flamme

Non mais j'ai jamais dit ça

Alors ça devait être ludo

Ouais voilà c'est pas moi

Je suis en train d'écrire la timeline pour les att... Pour ceux comme jet qui ont du mal

Dire que le dernier message de Ludo remonte au 31 août

ouais

c'est comme t, as ou link, on les vois plus...

Timeline de Dimitri terminée

C'était moi.

C'était les personnages du RP Infamous sur lequel j'étais aussi et Alexander, un des persos de Lenski, se faisait crucifier dans un de ses chaps.

Mais bon, en fait les Lenski sont plus sadiques.

Ha ouais /

Nan les Lenski sont pas sadiques

Ben, au final, Alexander était un bisounours à côté des Lenski

Remarque, Jack Magerlan aussi était un petit joueur face aux As de Pique

Voilà

Voilà la timeline pour jet ou pour ceux qui ont du mal

J'annonce que mon perso à de forte chance de se trouver en Europe après 1807.
Mais avant, j'ai un complot à déjouer...

Cool la timeline, ça t'embête si j'en fais une ? ( déjà que j'avais copié ton idée d'arbre généalogique )

Renommée (partie 4) :

1769, France…

Lucien inspira. Au sommet d’un arbre, il regarda sa cible remonter un chemin de pierre, au milieu des bois, en marchant tranquillement, sans remarquer le jeune Assassin de douze ans, au-dessus de lui. Celui-ci tenait un poignard effilé entre ses doigts et était vêtu d’une tunique brune en cuir, parsemé de feuilles, afin de se fondre dans la nature.
Sa cible était un ancien soldat Britannique, installé en France après avoir reçu une sérieuse blessure à l’épaule, avec sa famille. Néanmoins, la Confrérie le surveillait étroitement et avait appris qu’en Angleterre, il avait rejoint les Templiers.
Il avait vraisemblablement fait quelque chose, Lucien ignorait quoi, qui avait déplu aux Assassins, et sa mort avait été commanditée.
Un assassinat relativement simple. C’était Lucien qui avait été désigné pour s’en charger. Ce n’était pas la première fois qu’il exécutait un contrat. Il avait commis son premier assassinat à l’âge de cinq ans et, depuis, il avait tué exactement vingt-huit personnes au cours de sa vie.
L’ex soldat, un certains Arnold Shernalk, sortit du champ de vision de Lucien.
Aussitôt, celui-ci se mit à le poursuivre, bondissant de branche en branche avec la vitesse d’un prédateur en chasse mais en faisant autant de bruit que les pas d’un loup.
L’enfant sauta, crocheta une branche avec ses doigts, s’y balança de toutes ses forces et la lâcha. Il fit un vol plané et atterrit souplement au sol, d’une roulade.
Arnold Shernalk se retourna et sursauta.
Lucien se redressa et s’avança d’un pas lent, poignard en mains.
-Un… Tu es un Assassin ? fit l’ancien soldat en balbutiant, tout en reculant.
-Oui.
-Bah… T… Tu n’es qu’un gosse ! Si tu t’approches, je te… je te préviens que…
Lucien fondit sur sa proie et la plaqua au sol avant de lui asséner trois coups de couteaux, à des endroits très précis. Un à la gorge, un au cœur, et un dans la tempe, enfonçant la lame jusqu’au cerveau, comme lui avait appris son père, Edouard.
Trois coups qui assuraient la mort instantanée de la cible.
L’enfant se releva, la tunique imbibée de sang, le visage et les mains maculés du liquide chaud et rouge, dégoulinant jusque sur son torse et ses jambes. Des petits jets jaillissaient encore des blessures du cadavre.
Lucien essuya son front trempé de sueur et rangea sa dague à sa ceinture.
Enfin, il se plia en deux et vomit, pendant plusieurs minutes. Il s’assit, adossé à un tronc d’arbre, et plaqua ses deux mains sanguinolentes sur son visage, inspirant, puis expirant bruyamment. Ses genoux tremblaient.
C’était cela, le point faible de Lucien. Ce qu’il cachait derrière son air grave et froid en permanence. Lucien n’était pas comme son père, ses frères, ses sœurs, son maître ou les autres Assassins.
Lucien ne supportait pas de tuer. Il était fragile. Et ce, depuis son tout premier assassinat.
Il ne l’avait jamais avoué à quiconque. Il n’avait jamais parlé à son père de ses nuits blanches perpétuelles, de ses cauchemars, de ses remords, de ses vomissements après chaque meurtre, de son angoisse à l’idée de tuer.
Lucien était doué, il le savait. Jamais un seul Malroy depuis des siècles n’était né avec autant de talents naturels que lui. Mais il ne voulait pas tuer.
L’enfant retira ses mains de son visage, y laissant deux traces rouges, et jeta un coup d’œil au corps inanimé de l’ancien soldat.
Et s’il avait une famille ? Des enfants ? Des amis ? Une femme qui l’attendait et qu’il s’apprêtait à rejoindre, avant d’être sauvagement assassiné par un enfant tueur, au détour d’un chemin, dans les bois ? Qu’avait-il fait, cet homme, pour mériter un tel sort ?
Ce n’était pas un général Templier, mais un simple soldat. Un ancien soldat. Il avait obéis à des ordres, dans sa vie. Il y a longtemps. Mais cela valait-il une telle punition ? Des orphelins et une veuve ?
Lucien saisit ses genoux et les serra, les forçant à s’arrêter de trembler. Ensuite, il se leva et traîna le cadavre, par les pieds, jusqu’à un buisson.
Il s’agenouilla près du corps.
-Je… Je suis désolé. Repose en paix.
Il lui ferma les yeux d’un geste rapide et s’enfonça dans la forêt.

-Ca ne va pas ?
Lucien planta son épée en bois dans le sol et s’appuya dessus, épuisé.
-Ca ne va pas ? répéta Wyald d’un ton bourru.
-N… Si.
-Ne me mens pas, mon garçon.
-Je vais bien ! fit Lucien avec colère.
Un coup du plat de la main, au milieu de son front, le coupa. Wyald lui lança un regard morne.
-Pas sur ce ton, mon garçon. Pas sur ce ton.
Lucien, la main posée sur son front, grimaçant de douleur –Wyald ne faisait pas semblant quand il frappait – fit volte-face et se dirigea vers la sortie de l’arène d’entraînement. Wyald apparut comme par magie devant lui, lui bloquant la route.
-Je t’ai posé une question.
-J’y ai répondu.
-Pas sincèrement.
Lucien soupira, baissa les bras et se laissa tomber par terre. Wyald le fixa.
-Très bien, tu me parleras quand tu l’auras décidé. Les leçons sont terminées pour aujourd’hui.
-Wyald…
-Quoi ?
-Je…
-Si tu veux dire quelque chose, dis-le, mon garçon. Je ne vais pas le faire pour toi.
-Est-ce que tu as déjà… Est-ce qu’un jour, tu n’as plus voulu tuer ?
-Je n’ai jamais voulu tuer.
-Mais…
-Tu crois que je tue par plaisir ? Enfant, dans le quartier malfamé de ma ville natale, je tuais pour me défendre. Adulte, dans l’armée, en tant que mercenaire, je tuais pour gagner ma vie. Aujourd’hui, en tant qu’Assassin, je tue pour une cause que j’estime juste. Mais pas une fois, à mon souvenir, je n’ai eu envie de tuer quelqu’un.
Lucien baissa les yeux.
-Pourquoi cette question ? fit Wyald.
-Non, pour rien. Enfin, si… Wyald, tu dois m’aider.
-Pourquoi ?
-Je ne veux pas être Assassin. Je ne peux pas tuer. Je n’y arrive pas. J’aimerais être comme mon père, ne pas le décevoir, mais… Je ne peux pas ! Depuis mon tout premier assassinat, je n’ai jamais réussit à me regarder dans un miroir ! Je ne dors quasiment jamais ! J’ai envie de vomir quand je vois du sang !
Wyald s’agenouilla et posa sa main sur l’épaule de Lucien.
-Si ce n’était pas le cas, c’est moi qui aurais été très déçu. Et ton père l’aurait été aussi. Quand Edouard m’a dit que tu étais destiné à devenir le meilleur Malroy que la Terre ait portée, je ne l’ai pas cru. En t’entendant, j’en suis convaincu.
Wyald montra son bras à Lucien. Celui où étais marqué au fer rouge le symbole des Assassins.
Lucien le fixa.
-Je vais te raconter quelque chose, mon garçon. Une histoire que peu de gens connaissent. Ecoute-moi bien.

bilbo : tu peux faire ta timeline , j'ai pas breuveté l'idée ~ ~

Bonjour a tous (je sais que je suis pas très fort mais bon)

Mission : La grande évasion : Un de nos frères est retenus captif dans un château en pleine campagne. Les Templiers l’ont capturés pendant sa mission et veulent lui extirpés des informations. Faites le évadés au plus vite. Vous avez carte blanche.

Je pris mon cheval et je partis sur la route du château Saint-Ange. Une fois arrivée à 200 mètre du fort je descendis de cheval et je montai dans les arbres touffus pour approcher plus discrètement de la forteresse. Je me hissai tout en haut d’un arbre proche des immenses murailles et je sautai de toutes mes forces, j’attrapai le bord de justesse. Un légionnaire corrompu passa devant moi mais je pus le faire taire avant qu’il ne donne l’alerte, je cachai son corps et j’observai minutieusement le château afin de me faire un plan virtuel de celui-ci. Ayant repéré les prisons et les gardes pouvant me voir en train d’y aller je sautai dans une botte de foin en contrebas. Le premier garde que j’avais décidé d’éliminer se trouvait 10 mètre sur ma gauche, je choisis le bon moment pour me déplacer vers le garde visé, je le pris par derrière et cacha son cadavre dans la botte de foin. Le prochain ne serai pas aussi simple tuer, il se trouvait sur une tour qui surplombait tout le fort. Je me plaçai sur une poutre caché et je sortis mon petit arc, je le bandai et tira une flèche qui fendit l’air en direction de légionnaire. Malheureusement elle se planta dans son large bouclier, il regarda dans ma direction et s’apprêta à donner l’alerte quand je tirai une deuxième flèche qui se logea dans son crâne. Les soldats posté plus bas montèrent en haut de la tour et virent le cadavre, heureusement les légionnaires pensèrent que la flèche avait était tiré de l’extérieur et se concentrèrent sur l’horizon me laissant le champ libre jusqu’à la porte des prisons. Je mis dirigea aussitôt, je m’apprêtais à ouvrir la porte quand soudain un légionnaire l’ouvrit. Mes reflexes dut à mon long entrainement et mes lames cachés me permirent de le tuer a temps. Je rentrai et je cachai le garde dans une cellule vide. Je m’enfonçai dans l’allé lugubre et humide quand je vis une porte :
« Cellule d’interrogation »
J’ouvris, il y avait un homme attaché sur une chaise ainsi que 2 légionnaire et un général Templier, je sortis mon glaive assassin et tua le premier ! Le deuxième me changea avec son pilum (petite lance) et me blessa au bras gauche. Je lui assignai un coup en plein cœur ! Le général se dirigeait déjà vers la sortit pour donner l’alerte, je ramassai le pilum ensanglanté et lui lança dans la nuque. Je libérai mon frère Assassin et nous nous dirigeâmes vers la sortie. Je vérifiai si les aucun soldat ne regardait dans notre direction puis je pris, accompagné de mon ami, le chemin inverse de mon arrivé. Nous arrivés en haut des murailles quand un légionnaire nous repéra et donna l’alerte, plus de temps à perdre nous sautâmes sur l’arbre le plus proche et nous semâmes les gardes dans la forêt. Une fois sortis de la forêt nous montâmes à cheval et partirent pour Rome.
Mission Accomplie

merci de m'avoir lue et désolé pour les fautes

Musique :
http://www.youtube.com/watch?v=MDXJhUp8s_g

[Début 1872 , Turkistan]
-Alors ? Demanda Aleskei.
-Comment ce livre a-t-il bien pu arriver ici ?
Le dernier des Lenski de Russie observa un moment Dietrich sans savoir comment réagir. L'homme qui se tenait devant lui avait beau être de sa parenté, ils ne se ressemblaient en rien. Lui était un homme fort et courageux portant l'offensive au cœur de l'ennemi alors que lui, héritier de Demyan et d'Alexander Lenski était incapable de tuer même pour survivre. Il avait préféré rester loin de tous les combats mais ce prussien le tirait constamment à ses côtés sur le champ de bataille pour le forcer à se battre. Dietrich portait quelques fois le drapeau de la Russie alors qui lui-même n'avait aucune allégeance envers ce pays tandis que lui, Aleskei, qui se devait de servir son pays n'osait pas mener les hommes au combat, laissant un étranger faire ce qu'il était destiné à faire. Il l'avait forcé à traverser le Turkistan à pied en pleine révolte des kasakhs, à marcher pendant des jours presque sans sommeil jusqu'à arriver au lieu où il se tenait, une profonde grotte artificielle creusée dans une montagne.
-C'est ce que nous voulions ? Demanda Daithe.
Aleskei avait fait la rencontre de cette femme envoyée par de grands investisseurs russes en tant qu'archéologue. Il sentait qu'il y avait autre chose derrière tout cela. La découvert de la grotte et d'un mur s'ouvrant à l'aide d'un étrange médaillon semblait quelque chose de minutieusement préparé et, connaissant les dernières technologies de par sa fonction, il savait qu'aucun peuple ne possédait ce genre de connaissance et encore moins les kazakhs. Ils n'avaient trouvé qu'un seul et simple livre dans ce coffre-fort naturel. Un livre qui paraissait extrêmement banal.
-Oui, répondit Dietrich.
-Alors ? Continua Daithe.
-J'ai trouvé. Il y aurait un fragment d'eden sur la lune.
-Qui a écrit cela ? Demanda Aleskei.
-Vladimir Lenski. Il s'est basé sur une affirmation d'Igor Lenski.
-Quel dommage que la pomme....
-Les Lenski de Russie ne sont plus capables de défendre la pomme et ce depuis la mort de Demyan Lenski alors ne te plains pas, Aleskei. Tu es le premier responsable de cette passation de pouvoir.
-Je …. C'est faux ! Je pouvais encore la protéger de....
-Tu es incapable de protéger ta propre vie même lorsque tu disposes de plus d'hommes que nos ennemis alors je ne pense pas qu'une position de faiblesse tu ais pu avoir la moindre chance de vaincre.
-Je …. Je pouvais encore la protéger. La cacher en un lieu que personne n'aurait pu atteindre !
-Les templiers ont accès à tous les lieux de ce monde, ou presque. Par ta faiblesse tu as fragilisé l'alliance entre les templiers et les assassins de Russie. Ton ordre va perdre et réduire à néant prés d'un siècle de tentatives de conciliation des deux ordres.
Aleskei dégaina son pistolet et visa le front de Dietrich qui observa un moment avant de saisir l'arme. Le mentor des assassins russes tenta de tirer mais le coup de feu ne partit pas, laissant l'allemand tourner l'arme de façon à tordre les doigts du russes avant de le désarmer.
Lorsque tu saisit un revolver par le barillet tu empêches le coup de feu de partir, commenta Dietrich.
Il lui lança le revolver et remit en place sa casquette d'officier tout en ouvrant les bras à Aleskei.
-Allons-y ! Tire-moi dessus !
-Quoi ?!
-Tire !
Le russe se concentra un moment avant de baisser son arme et de la rengainer. Il avait une fois de plus été trop faible pour combattre. Cet allemand avait bien saisit comment il fonctionnait et jusqu'où allait sa bravoure. Incapable même de tirer pour blesser. Il avait entièrement raison, depuis la mort de Demyan Lenski et même depuis la mort de Piotr Bagration , les templiers avaient profité de l'absence d'un chef fort pour prendre l'ascendant sur les assassins. Ils avaient profité du précédent accord entre l'armée, les assassins et les templiers russes, pour déclarer des guerres où les assassins seraient placés en première ligne avant de s'en prendre aux places fortes appartenant à la confrérie russe. Comme si cela ne suffisait pas, une scission avait fortement affaibli son ordre, laissant apparaître des assassins luttant pour les causes populaires, moins centrées sur les affaires de la Russie mais d'avantage sur celles du Peuple. La lutte avait été longue et, finalement, les hommes d'Aleskei avaient du renoncer à leur domination sur les terres russes, ne devant se contenter que de terres steppiques.
-Je vais consulter ce livre au cas où les assassins de Versailles auraient possédé d'autres informations sur les fragments. Rentrons au camp.
La seule chose qui réconfortait un tant soi peu Aleskei était que les assassins de la plupart des pays étaient en perte de vitesse, les templiers misant à la fois sur le capitalisme et sur les causes populaires, forçant les équipes d'assassins à exercer deux fois plus de travail qu'auparavant. La scission en deux de l'ordre russe lui permettait de mieux résister mais la chute de leur nombre avait rendu ce camp fragile face à des templiers unis, renforcés par le capitalisme et les colonies et mieux armés que jamais auparavant.
-Ceci avantagera fortement les templiers, commenta Dietrich. J'espère qu'ils sauront bien se servir de cette information.
Aleskei le savait, cet homme de se parenté, Dietrich, agissait pour les templiers. Il le faisait pour une raison obscure alors que lui, le russe, était forcé d'agir pour les templiers en gage de bonne volonté pour les inciter à agir en douceur en Russie, une chose qui aurait été inimaginable du temps de ses ancêtres.
-Aleskei ! Bouges toi !
Plongé dans ses pensées , le russe ne s'était pas rendu compte du départ de deux personnes qui l'accompagnaient. Il se dépêcha de courir à leur suite, ne voulant pas rester seul dans cet endroit étrange.

[France , 1767]
Dimitri se baissa, évita un coup tout en saisissant son agresseur et le lança sur un second adversaire avant d'envoyer un coup d'épée vers une troisième personne, de tourner sur lui-même et d'enfoncer la garde de son épée vers ce troisième opposant.
-Stop !
Vladimir s'approcha de ses enfants et les regarda tous à tour de rôle. Il mit une main sur la tête de Dimitri et tendit une main vers Andrey.
-La force brute, la lenteur et le manque de précision. Sur un champ de bataille tu serais déjà mort, Andrey. Piotr, toi tu es bien plus rapide et plus précis mais tu manques d'attaque. Ta défense est excellente mais tu te contentes juste de bloquer les coups de ton adversaire. Tombes sur un adversaire meilleur ou plus endurant que toi et tu seras fini. Dimitri et Sofia s'en sortent bien mieux mais... Il vous manque encore quelque chose....
Dimitri rengaina simplement son épée et observa ses gants. Une simple chemise blanche, un pantalon bleu foncé, un gilet, des bottes et une paire de gants en cuir tous les trois lui offrant une certaine protection.
-N'est-ce pas là la tache de la noblesse de se battre, père ?
Il dégaina son épée et la lança dans le même mouvement sur la porte de la salle avant de faire un bond en arrière, de dégainer l'épée de Piotr et de la lui mettre sous le menton.
-De cette façon, commenta simplement le jeune noble.
Vladimir les observa encore une fois avant d'afficher un léger sourire.
-Ne soyez jamais dépendants de vos armes. Certaines les considèrent comme faisant partie de leurs corps, moi je veux que vous pensiez l'ensemble de votre environnement comme des accessoires de combat. Tous les objets ici présents, le sol comprit ou moi-même, peuvent vous aider à éliminer vos ennemis ou à les occuper. Ne l'oubliez pas.
Dimitri rendit son épée à son frère avant de reprendre la sienne et d'en observer le tranchant. Il la pointa alors vers Andrey et observa son frère qui ne semblait guère réactif. Ils le savaient, ils maniaient mieux leurs lames que n'importe quel personne d'un âge proche du leur et n'appartenant pas aux familles majeures des assassins. Leur existence commune n'avait plus qu'un seul et unique but : éliminer tous les templiers quels qu'ils soient. Certes ils ne seraient jamais les meilleurs combattants du monde mais ils savaient qu'ils occupaient une place assez confortable. Certains assassins devenaient de grands sabreurs, eux, les Lenski, étaient destinés à commander aux hommes. Politiciens, officiers, économistes et penseurs en tout genre, ils avaient et étaient formés pour faire partie de l'élite intellectuelle de cette masse traînante qu'était la paysannerie et les pauvres de France ou de tout autre royaume quel qu'il fut. Diriger les hommes, les dominer et les guider vers un avenir meilleur, même contre leur gré si nécessaire, tel était leur avenir et la raison de leur existence.
-Ce n'est pas tout ça mais en combat réel les choses sont bien différentes, lâcha Andrey.
-Il a raison, répondit Piotr. Il est différent de voir un homme, de le regarder droit dans les yeux et de lui prendre la vie.
-Je ne vois pas où est le problème, répondit Dimitri. Nous avons tous déjà tué bon nombre d'animaux ou de gueux. Je suis d’accord que paysans et sangliers sont des animaux assez dangereux mais face à un garde, le problème ne devrait pas être plus grand.