En attendant, je vais continuer ma petite histoire.

Oh oui Alt la suite

alt on attends

sérieux y a vraiment personne qui a des news de no'

Je vais ré-envoyer un SMS. Je finis ma nuit, puis je m'y met, promis; avec les vacances je vais bien pouvoir faire quelque chose.

okay pas de pb

Wizard's Lives : Duality
http://img543.imageshack.us/img543/3360/slivesduality2.jpg

CHAPITRE 5 : CREPUSCULE
Musique : http://www.youtube.com/watch?v=4eNdt3UNrN4

" - Non mais regarde ce tas de matière inutile, là-bas.
- On dirais des singes...
- Tu dis n'importe-quoi, Gordon. Tu as déjà vu un singe ? Ca sait faire beaucoup de choses, contrairement à eux, une fois j'en ai même vu un qui...
- Attends, ne vient-il pas d'éternuer dans son col ?
- Effectivement, je crois qu'on viens d'assister à un phénomène unique, mon cher Gordon, je... "

J'ai la tête extraordinairement vide, ce matin. Pourtant, c'est un grand jour, et toute l'école est en ébullition; car aujourd'hui a lieu le match d'ouverture de la saison de Quidditch, et il est de taille : Serdaigle affronte Serpentard.
Chacune des deux équipes sait que si elle perd ce match, elle sera distancée par l'autre pendant des mois. Au contraire, si elle gagne, elle dominera le Championnat dés le début de la saison. De plus, l'école sera présente au grand complet pour assister à ce premier match depuis la fin de l'année dernière. C'est donc bien peu dire que de présenter ce match comme un match important : c'est un match décisif.

Et pourtant, je ne suis pas anxieux le moins du monde. Le match, les Serpentards, les Gryffondors, le rituel, les BUSES, tout s'est envolé. Il n'y a qu'une seule chose qui me préoccupe, qui tourne sans fin dans ma tête : Anna.
Anna, à quoi penses-tu ? Pourquoi viens-tu vers moi si rarement, pourquoi venir si c'est pour ensuite disparaitre pendant des semaines ? Ne t'es tu jamais demandé si j'en souffrais ? Je ne comprends rien à ton jeu; je ne sais même pas si il y a bien un jeu ou si tout cela n'émane que de moi. Et si ce n'était que dans ma tête ? Ma raison n'arrive pas à déterminer quoi que ce soit, et mon cœur me dit que je vais droit dans le mur. Il me faudrait une oreille attentive, mais qui pourrait comprendre ? A qui pourrais-je expliquer toute ma vie, afin de pouvoir enfin être jugé et guidé sans méprise ? Personne; personne ne pourrait comprendre. En cette dernière journée d'octobre, au crépuscule de ces deux premiers mois, alors que ma réputation s'apprête à décoller, je ne me suis jamais senti aussi seul.

" Bon, champion, on y va ? " me lance John, arborant encore un sourire sarcastique à la vue des Serpentards.
Il est déjà 9h30; en effet il est temps de se rendre au stade.
Je le suis en silence, mon sac de sport en bandoulière. En traversant le pont de bois, je réalise à quel point la température à chuté en une semaine : l'environnement à commencé à blanchir, le vent glacé a fait taire les oiseaux et les sommets environnants se sont couverts de neige.

" - Dures conditions, n'est-ce pas ? Ce vent est vraiment glacé, et surtout fichtrement fort. En plus, je suis sûr d'avoir vu quelques flocons tomber tout à l'heure. Je ne voudrais pas te rassurer inutilement, mais si ça se trouve, le match va-être annulé...
- Non, ça m'étonnerais. C'est le premier match, tout le monde nous attend et quitte à avoir quelques blessés, ils n'annuleront pas. "
C'est plutôt dur à assumer, mais malgré la dangerosité de ce match, personne dans l'école n'a envie d'annuler ce début de championnat. La lutte sera rude.
L'herbe gelée glisse sous nos pas. Nous nous rapprochons du terrain, où quelques spectateurs impatients se sont déjà réunis dans les gradins multicolores.

" Hey, Dan ! "
C'est Lewis Cree, le batteur. Il m'entraine dans les vestiaires sans vraiment me laisser le choix, en me bassinant d'encouragement et d'optimisme sur-joué. Je distingue clairement son sourire nerveux et ses mots s'enchainent un peu trop vite pour son air enjoué. Mais qu'importe.
Le capitaine commence son discours pendant que l'équipe enfile ses équipements. Je ne prête qu'une attention très réduite à ces encouragements bien tournés. Dehors, les gradins rugissent; ici l'horloge s'affole.
J'essuie une goutte de sueur alors que toute l'équipe se lève. J'expire une bonne fois, je tente d'évacuer tout ce stress. Un sourire sans joie me prend quand je remarque que ça ne marche pas. Tant pis.
Nous saisissons nos balais; le vieux Nimbus 2000 de l'école pour ma part; et nous arrêtons devant la porte d'accès au stade, en rang devant la mince couche de bois qui ne laisse passer que quelques maigres rayons de lumière. Anna Ford, la poursuiveuse de 7eme année; que je préfère appeler Ford pour éviter de m'égarer; me donne un amical coup de poing sur l'épaule. Elle a l'air sure d'elle. Je lui répond par un sourire nerveux; elle m'a beaucoup appris depuis que j'ai rejoint l'équipe et elle sait que je stresse assez vite quand il s'agit de s'envoler sur un manche en bois de quelques centimètres d'épaisseur a des dizaines de mètres au dessus d'un sol gelé, dur comme de la roche.

Les portes s'ouvrent et un vent glacé nous accueille. Nous avançons sur la pelouse au milieu d'un tonnerre mêlant applaudissements et huées. Pendant une fraction de seconde, mon regard se perd dans la foule. Je sais ce que j'aimerais y trouver, mais je ne sais pas si cela serais vraiment le mieux qui puisse m'arriver. Peut-être...
" ...serrez vous la main ! "
Le match. Marius lâche la main du capitaine des Serpentard en souriant, visiblement ravi d'avoir gagné le célèbre écrasement de main de début de match. C'est toujours ça de pris, après tout.
" Enfourchez vos balais ! " s'écrie Madame Bibine pour essayer de se faire entendre malgré le vacarme qui règne.
Tous les joueurs s'envolent et se placent en cercle au centre du terrain. Les cognards s'envolent, suivi du Vif d'Or qui se perd dans l'environnement; mais notre attrapeur garde l'air confiant. Madame Bibine saisis enfin le Souafle.
" A mon signal ! Trois, deux... partez ! "
Nous nous ruons vers l'orbe rouge dans une exclamation générale. J'aperçois la chevelure blonde de Ford qui se dégage. Elle a la balle, mais soudain un adversaire lui arrache des mains. Je me retourne vivement et donne un grand coup de point dans l'orbe en frôlant le joueur; la balle est récupérée par mon coéquipier; Ian Martins, le troisième poursuiveur de l'équipe; qui file vers les buts. Il esquive un cognard de justesse; cognard renvoyé de plein fouet par Lewis vers un batteur adverse; qui esquive aisément. Ford place un but magistral dans l'anneau gauche.
Petit à petit, Serdaigle prend l'avantage.

Nous filons vers un neuvième but pour Serdaigle, qui marquerais le score respectable de 90 à 50. Un beau score, mais pas assez pour assurer la victoire.
Ian passe la ligne du milieu de terrain, poursuivi par Serpentards. Je file sur l'aile gauche, tandis que Ford est au centre. Ian passe la balle juste avant de se faire rattraper, Ford me la renvoi alors qu'un cognard la frôle. Je la saisi du bout des doigts; nous sommes presque au buts. Le gardien s'approche de l'anneau gauche, mais je je redresse soudainement et tire au centre. Le Souafle ricoche et entre. Les supporters en bleu se déchainent.
Tout à coup, le sifflet de Madame Bibine calme le stade. Je me retourne et toute joie retombe : Ian s'est posé au sol, à côté de l'arbitre, et son bras semble être dans sale état.
Marius; le capitaine; nous fait signe de nous rassembler au sol, tandis que Ian est emmené à l'infirmerie.

" Pour l'instant on gère, dit-il en tenant sa batte sur l'épaule, mais pas question de relâcher la pression, parce-que là ils sont à bout de nerfs et la sortie de Ian va les motiver comme c'est pas permis. On va faire rentrer un remplaçant, mais lui il n'est pas préparé comme vous alors ne comptez pas trop dessus. Alex, garde bien l'anneau droit, ils ont l'air de fixer. Marius, essaie d'éloigner les cognards de Ford; visiblement ils n'aiment pas sa tête. Flynn, lâche pas le Vif d'Or des yeux une seule seconde, l'autre est à fond. Ford, tiens le cap, tu gère. Et toi Dan, arrache-toi ! Vous êtes tous seuls, alors il va falloir que tu carbure ! Tu y arrivais à l'entrainement, alors vas-y ! Aller, ça reprend ! "

Les joueurs séparent à nouveaux et le public reprend ses encouragements. Le Souafle est de nouveau lancé, et cette fois je m'élance pour le saisir. Je sens le bras de mon adversaire partir vers l'arrière, résistant vainement. Je sors du duel avec le Souafle sous le bras, m'élançant avec détermination vers les anneaux, Ford à mes côtés. Nous faisons quelques échanges pour brouiller nos poursuivants, et arriver au buts, je tire de toutes mes forces. Le gardien touche la balle du bout de ses doigts; mais pas assez pour l'arrêter. Ce dixième but déchaine les supporters.
Le gardien des Serpentards remet la balle en jeu. Les poursuiveurs filent vers nos buts, mais un cognard les force à lâcher la balle; que je reprend à la volée avant de la renvoyer à Ford. Elle arrive au milieu du terrain lorsqu'un Serpentard lui reprend le Souafle. A peine s'est-il éloigné d'elle que je fond sur lui et m'empare de la balle. Je m'élève à nouveau dans les airs, fonçant vers les buts. J'effectue un tir long, risqué mais finalement couronné de succès.

Les trois poursuiveurs adverses adoptent alors la technique de l'Attaque en Faucon; où les trois poursuiveurs forment un triangle presque aplati, le joueur du centre étant légèrement plus avancé que les autres. Cette méthode empêche toute prise par le côté, réduisant considérablement l'angle d'attaque des adversaires. Je tente plusieurs fois de saisir la balle; mais à chaque fois ils parviennent à m'exclure de leur triangle. A chaque fois je manque de tomber de mon balai. Finalement, un sixième but est marqué pour Serpentard, faisant éclaté la joie des supporters vêtus de vert. Alex renvoi la balle, mais nous ne tardons pas de la perdre à nouveau. Malgré un magnifique tir de cognard de la part de Marius, la formation triangulaire marque à nouveau.
Soixante-dix à Cent, et les attrapeurs ne semble pas repérer la moindre trace du minuscule orbe doré.

" Bon, vous allez faire quelque chose ? " lance Alex d'un ton agacé, en nous rendant la balle après de nouveau but.
Ford fonce vers les buts. Un cognard de la part de Lewis empêche un attrapeur adverse de se saisir de la balle. Ford s'approche des buts et remonte en chandelle, suivie par deux adversaires; je comprend juste à temps qu'elle réalise la Feinte de Porskoff. Alors qu'elle s'élève toujours plus dans les airs, elle m'envoie la balle par dessus son épaule. Je la rattrape juste à temps et dévie son mouvement d'un ample mouvement de bras. Le Souafle file et Serdaigle marque un onzième but.
Le commentateur exclame alors sa joie. Les attrapeurs ont repérés le Vif d'Or; le match touche à sa fin. Serpentard reprend la balle et file vers les buts. Je tente de les arrêter, mais ils marquent.
" Restez concentrés ! " nous crie Marius.
J'attrape la balle et repart en sens inverse. Je fatigue; chaque mouvement se fait plus difficile. Alors que je traverse le terrain, le son du stade se fait plus distant. Mes pensées reviennent. Et si elle était là, dans le stade, et si elle...
Une main frôle le Souafle, déclenchant mon réflex de la Roulade du Paresseux. J'empêche de justesse la prise de la balle. D'un geste vif, j'envoie la balle à Ford, mais son tir est arrêté. La balle est rendue au Seprentards, qui réussissent à marquer du milieu de terrain. Le score se resserre, m'arrachant un juron. Nous reprenons la balle, Ford s'élance vers les buts, esquivant un cognard. Elle me fait la passe, et dans un ultime effort, je redresse mon balais à la verticale, force sur mes appuis et tire, rappelant le geste des joueurs de Handball. Je marque le douzième but de Serdaigle.

Le sifflet de Madame Bibine résonne et le stade s'enflamme. Je comprend à la vue des Serpentards dépités ce qu'il vient de se passer : Flynn, notre attrapeur, revient, victorieux, le bras tendu. J'éclate de rire et me précipite vers lui. Nous nous posons lourdement au sol et venons supporter notre attrapeur. Enfin, c'est fini. Deux cent soixante-dix à quatre-vingt, victoire magistrale.
Nous nous enfonçons dans le couloir menant au vestiaire, portant à bout de bras notre joueur victorieux, acclamés par le stade.

" Vous avez bien joué, franchement bravo" déclare Marius pendant que toute l'équipe se change.
" Ouai, maintenant préparez-vous. Aujourd'hui, on va être les plus beaux et tout le monde aura toujours cru en nous " réplique Alex, déclenchant le rire fatigué des joueurs.
L'horloge semble avoir repris sa vitesse habituelle. Alors que je replace ma baguette dans ma manche, une lueur d'espoir revient; celle de voir, dans la foule qui nous attend au dehors, le visage souriant d'Anna. Même si elle doit disparaitre juste après, même si c'est la dernière fois.
- Bon, Dan, tu m'accompagne ? Je n'ai pas envie d'affronter les supporters toute seule me lance Ford.
- Avec plaisir, dis-je en lui emboitant le pas.

A peine sort-on du stade qu'un groupe de supporters multicolore vient nous aborder. Mes entrailles se serrent : pas le moindre cheveux roux. J'y croyais, cette fois. Je la voyais déjà.
Ford s'éclipse discrètement, me lançant un sourire ironique tandis que je suis entrainé par une foule mixte de jeunes élèves.
- Comment tu as fais ça, quand tu a sauté, à la fin...
- Le cognard que tu as envoyé, trop...
- T'es con, Brad, il est pas batteur, il est...
- Dis, ca fait longtemps que tu...

" Mes amis, notre héro s'avance ! "
Enfin, Gordon, John et Charles viennent me sauver. En deux temps trois mouvements, ils dissipent le groupe, qui retourne vers le stade pour aller déranger d'autres joueurs fatigués.
- Magnifique match, Dan, au fait, me lance Charles d'un ton distrait.
- Merci.
Nous traversons la pelouse et entrons au château. Il est presque une heure et la plupart des élèves sont déjà à table, à commenter les faits du match. Quelques sifflements fusent à mon arrivée, plusieurs personnes me félicitent. Le calme règne à la table des Serpentards. Mes yeux parcourent la salle. Pas la moindre trace d'Anna.
Quelque chose ne tourne pas rond. En temps normal, j'aperçois toujours ses cheveux, son visage, même si ce n'est qu'une seconde. Elle est forcément aux repas. Mais aujourd'hui, elle a tout simplement disparu.

Il est deux heures tapantes quand nous arrivons à la tour des Serdaigles. Gordon et moi nous affalons sur le canapé, en face de la cheminée, tandis que John et Charles se défient aux échecs. Le dortoir est presque désert en ce début d'après-midi. La plupart des élèves se sont dispersés dans le château, tandis que quelques retardataires occupent la Grande Salle. Je me sens particulièrement déprimé, et en même temps je n'arrive pas à m'empêcher de conjecturer des scénarios improbables pour justifier l'absence de Anna. Mais à chaque fois, je m'arrête, songeant que je suis pitoyable pour me créer des excuses. Et cette chute me renvoi dans mes ténèbres, poussant à chaque fois plus haut ce nœud dans ma gorge.
Gordon s'est assoupi, et la partie d'échec se fait silencieuse. Mon regard parcoure les flammes de la cheminée, décidément, rien ne semble vouloir troubler cette scène. La solitude me prend; et cela malgré mes amis et le véritable fan club qui me parlerais volontiers en continu pendant des semaines. Des images flottent dans mon esprit; les notes du rituel, les livres de la bibliothèque, ma potion dans le passage de la Sorcière Borgne
Aller, quelque chose, n'importe-quoi; que quelqu'un vienne briser ce silence qui ne fait qu'accentuer ma tristesse.

" Attend, ne referme pas. "
Je détourne à peine mon regard pour voir les nouvelles arrivantes. Mon esprit s'éveille soudainement quand je reconnais cette fille. Je crois l'avoir déjà vu; oui c'est sûr, je la connais. Elle trainais avec Anna il y a quelques jours. Elle arbore une expression triste et froide, peut-être a-t-elle pleuré récemment. Elle s'assoit en silence avec son amie, à coté d'une fenêtre. Son regard se perd au dehors.
Un flot de questions sans réponses me submerge. Il faut que je me lance. Aller, je me lève.

" Hey, ca va ? "
Elle me regarde et me répond d'un vague sourire. Voyant qu'elle n'a pas le coeur à discuter, je décide d'aller droit au but.
" Ecoute, je cherche Anna depuis ce matin, et je n'arrive pas à la trouver, tu ne saurais pas où... "
Son expression se durcit. On dirait qu'elle va pleurer. Elle me répond d'une voix faible.
" Elle est à l'infirmerie. Elle a... "
Elle cache ses yeux derrière sa main, prête à sangloter. Mon cœur se serre face à cette fille en pleurs, mais mon cerveau bouillonne. Anna a quoi ?
Je lui caresse maladroitement l'épaule avant de sortir précipitamment du dortoir, sans répondre à la mine étonné de John.

A peine suis-je sortir que je me met à courir le plus vite possible. Il faut que je rejoigne l'infirmerie au plus vite. Anna, merde, j'espère qu'il n'y a rien de grave... il faut qu'il n'y aie rien de grave...
J'arrive enfin devant les portes de l'infirmerie, que j'ouvre sans retenue.
La salle est presque vide. Proche de l'entrée, Ian est assis dans son lit, le bras dans le plâtre. Et au fond de la salle...
" Salut Dan, j'ai entendu pour le score, vraiment c'était... " Je le fait taire d'un geste. Mon cœur se serre. Au fond de la salle, Anna est couchée, immobile; inconsciente.
Je me traine jusqu'à son lit, et me retrouve impotent devant son visage d'ange endormi. Ses paupières se sont refermés au dessus de ses discrètes tâches de rousseurs, se figeant dans une expression de profonde tranquillité.

- Vous êtes un de ses amis ? me demande doucement Madame Pomfresh en s'approchant.
Je déglutis difficilement.
- Pas vraiment. Qu'est-ce que... qu'est-ce qui s'est passé ?
Elle me regarde d'un air inquiet et compatissant. J'imagine assez facilement l'air désespéré que je doit avoir.
- Ses amies l'ont retrouvée ce matin, pendant le match, étendue au milieu du dortoir des filles de sa maison. On ne sait pas vraiment ce qu'il s'est passé, mais nous savons grâce à Madame la Directrice qu'elle a été... ensorcelée... à l'aide d'un sortilège très puissant. Il ne faut pas vous en faire, toute l'équipe enseignante est entrain de chercher les responsables. Ils...
- Ils ne les trouveront pas.

Les éléments se mettent en place dans ma tête à une vitesse folle. Toute ma tristesse, toutes mes questions se sont envolées et ont laissées place à une réflexion mécanique; métallique; aboutissant à une seule issue.

Je caresse une dernière fois sa main. Ils ne m'ont pas laissés le choix. Désolé, Anna. Il faut que je le fasse.

Je viens de lire

Putain c'était long mais ... JE L'EST FAIS, J'AI TOUT LUS !!!

Ça fais plaisir purée

Je ne te le fais pas dire.

Eh bien enfin

Ais-je une hallucination ?

Que ce passe-t-il ?

Je sais pas

Je me sens dans une forme Olympique, je vais vous pondre une suite du démon.

That's great

On voudrais tous savoir

Aucune idée. Je vous le dis, dés-fois, ça me vient comme ça. En plus vu mon activité aujourd'hui, je peut vous promettre qu'il n'y a aucun élément externe ou interne pour être responsable d'une quelconque poussée.

J'imagine qu'il faut juste se mettre à écrire un jour, avec le temps et l'entrainement ça vient.

C'est si bien dit

Je ne vois pas pourquoi je me fais chier à écrire des pavés, quelques phrases bien tournées et votre cœur s'emballe.