Il est peut être en panne d'inspiration

Il se hâta vers la prochaine porte et l'enfonça avec son épaule. Il était de retour dans la chambre d'Élisa, fille des Wundle. Mais cette fois-ci, elle avait changée. Du rouge couvrait entièrement les murs. «  The Sorrow » y était inscrit cette fois-ci encore avec du sang. Un grand teddy bear ornait le lit maculé lui aussi de sang, une pied de chaise dans l'œil. Mais le plus effrayant, c'était le pendu. La pendue. Une petite fille de dix ans environ. Une expression de douleur sur le visage. Morte. Ses bras pendants. Elle avait souffert ce soir là. Une autre personne se tenait également là. L'Epouvantail. Il regardait la pendue, bouche bée devant le spectacle qui se déroulait ici. Il ne le regarda même pas entré. Non, il se contentait de fixer ses yeux sur la morte.
- Elisa Wundle. Déclara-t-il. Suicide après le meurtre de sa mère.
Batman s'avança vers lui.
- Quelle réussite ! Déclara le docteur Crane cette fois à son adresse.
Le détective s'arrêta brutalement, frappé de stupeur devant la dernière déclaration de son ennemi.
- Réussite ? Répéta-t-il avec colère.
L'Epouvantail pouffa.
- Tu n'as pas encore compris ? S'étonna-t-il. Une famille qui s'entretue lors d'une fête...
En effet, les pièces du puzzle commençaient à prendre place...
- ...Aucun mobile, des meurtres sanglants...continua Crane.
Oui, il commençait désormais à comprendre. Le voile se levait désormais sur l'affaire...
- ...Trois morts...terrifiés ! Termina-t-il.
Et les masques commençaient à tomber.
Les poings de la chauve-souris se crispèrent. Il n'avait qu'une envie : sauter sur l'homme qui se tenait devant lui et lui faire payer.
- Je me suis introduit dans le manoir lors de cette petite fête. J'ai injecté mon gaz, comme premier test , dans toute la maison. Expliqua l'Épouvantail Poussée par la douleur, le père est allé se réfugié au grenier. Sa femme la tué, ivre d'illusion. Poussé par la folie, sa fille l'a emmenée dans la cave, et l'a tué à son tour. Et enfin poussé par la peur, la petite fille s'est pendu.
Il se dressa de toute sa hauteur.
- Ce soir je ris sans pouvoir m'arrêter.
Il porta une main à son cœur :
- J'ai tué les Wundle. Et j'en suis fier.
Ne pouvant plus résister, Batman se rua sur lui. Le plaquant au sol, il lui retira son masque, laissant apparaître la vilaine tête maigre de Jonathan Crane et il la rua de coups, ne pouvant s'arrêter. Pourtant le docteur fou rigolait. Il laissait s'échapper toute son hilarité, ce qui motiva Batman encore plus. Mais la drogue qui circulait encore dans son sang se manifesta à nouveau. La silhouette de Crane se transforma, et Batman dut arrêter ses coups. Il recula, le souffle coupé, ébahi devant la silhouette qui se relevait devant lui. C'était son père : Thomas Wayne.
- Père ? Demanda-t-il, n'y croyant pas.
L'appelé le toisait durement. Il porta une main à son visage et enleva le sang qui coulait de son nez.
- Tu oses me frapper ? Demanda-t-il.
Batman n'osa répondre. Les larmes lui montaient aux yeux. C'était un visage qu'il n'avait pas revu depuis la triste nuit où l'on avait froidement assassiné ses parents. Son père s'approchait, doucement. Batman reculait. Cette image était trop réelle pour être une vision. Thomas Wayne arriva devant lui et lui prit les bras.
- C'est par ta faute si je suis mort. Dit-il.
La chauve-souris fut frappée en plein cœur. Il ne savait quoi trop penser. Son père, revenu d'entre les morts, lui crachait au visage ce que Bruce Wayne avait eu tant de mal à enterrer. Longtemps il avait cru qu'il était coupable. Son majordome lui avait fait finalement entendre raison au bout de longs et tristes mois de deuil.
- Je....suis désolé. Réussit-il finalement à articuler, une larme coulant sur son visage.
Thomas Wayne laissa alors échapper un sourire. Sans que son fils ne s'y attende, il brandit son poing et l'envoya sur la figure de Batman. Par pur réflexe, ce-dernier l' immobilisa en lui tordant le bras. Aucun des deux n'osait bouger. Thomas Wayne haletait, le souffle court.
- Je....je suis ton père ! Gémit-il.
Non. Non, ce n'était pas son père. Ce n'était qu'une illusion. Ce n'était d'autre que L'Epouvantail.
- Crane ! Ragea le chevalier noir en envoyant un fulgurant coup à son adversaire.
Tout changea alors. La pièce maculée de sang revint à la normale : délabrée et sale. La pendue disparut également. Et Thomas Wayne se transforma sous les yeux du justicier en son diabolique ennemi : Jonathan Crane. Le détective avait vaincu la toxine
- Comment ? Comment as-tu pu ? Gémit le docteur.
L'attrapant par ses long cheveux blonds, la chauve-souris déclara :
- Je suis Batman.
Puis lui fracassa la tête contre le lit, l'envoyant dans le coma.
Il le lâcha, le laissant s'étaler sur le sol puis recula. Ces derniers évènements l'avaient marqué. Il avait frappé son père regretté. Il l'avait fait. L'amertume et la culpabilité devaient s'emparer de lui. Pourtant ce ne fut pas le cas. Il avait encore l'impression que son père était présent dans la salle. En fait, ses parents ne l'avaient pas quitté depuis l'incident de Crime Alley. Ils avaient toujours été là, dans son cœur. Et une fois encore, il eut l'impression de voir ses parents, souriant, hochant la tête. Ils l'approuvaient. Ils étaient fiers de lui, de ce qu'il était devenu. Plus important encore, ils l'aimaient.

Bon là je repars en vacances (je sais je sais je suis un vrai salopard) donc à bientôt pour une série de chapitres que j'attends d'écrire depuis très longtemps

Bonnes vacances

Je vais m'y mettre et te donner mes impressions par MP

Genre le mec toute l'année il part en vac
Je lirais ce soir

Il est plus riche que moi

C'est énorme

pas mal et bonne vacance

J'ai bien aimé

Merci sly

Classe comme d'hab

Super

vivement la suite

A son retour de vacance

Le mec il part toute l'année en vac

Bon chapitre, toujours très plaisant à lire. ^^

Pas mal la fin ; GG super chapitre

toujours aussi bon toi

Super

C'est vraiment une bonne suite

Bonne suite