Bonjour à tous.
En ce Samedi 10 Juillet 2010, j'entame ma fic qui j'espère vous plaira.
Sur ce, bonne lecture !

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Titre : http://cycloide-services.com/baveshack/images/infamousan.jpg

Prologue : Pizza à l'eau.

[PETER]
- Allez mon p'tit, une pizza 4 fromages à cette adresse ! Allez !
Mon patron me passa un post-it jaune où était écrit grossièrement l'adresse où devait arriver la pizza qu'il me passa. Je sortis de la pizzeria. Le temps était gris, il risquait de pleuvoir. Je devais me bouger pour ne pas ramener de l'eau à la pizza à un type qui devait sûrement avoir la dalle.
J'enfourcha mon scooter tout en attachant la boite qui contenait la nourriture brûlante à l'arrière. Je mis mon casque et sentis ma poche vibrer.
- Oh putain, murmurai-je tout en sortant mon portable.
J'avais un SMS que je m'empressa de lire.
<< Peter cé juste pour te dire ke ce soir je pourré pa venir dsl. La prochaine fois surement ! >>
Je ne pris même pas la peine de répondre. Je remonta mes lunettes et accéléra.

- Oui, à quel étage travaille cet homme s'il-vous-plaît ?
- Oh, hum... Au 27ème. Je peux lui amener si vous voulez.
- Non, c'est bon, je m'en charge. Merci.
Je laissai la femme de l'accueil reprendre ses occupation. Plutôt jolie... Je ne pense pas que c'était réciproque.
- Alors, 27ème étage...
Je me faufila dans l'ascenceur qui était bondé de gens et appuya sur le bouton n°27.
4ème étage...
16ème étage...
20ème étage...
21ème étage...
27ème étage !
Je sortis de l'ascenceur, accompagné d'un homme qui s'empiffrait de donust et qui n'hésita pas à me bousculer.
- Hé, fais gaffe putain !
Il ne broncha même pas et je le regarder s'enfermer dans les toilettes.
- Pauvre con. Alors, Arnold Sheyne, où il est çui-là ?...
J'arpentai les couloirs à la limite interminables, fatigué. Au bout de deux rangées, je pris une pause, exténué.
- Hum... Vous êtes le livreur ?
Je me retournai. Je vis un homme d'une trentaine d'années à la mine sympathique.
- Oh ! Euh... Ouais ouais, tenez.
- Merci.
Il me prit la pizza à présent tiède des mains et s'en alla dans son bureau.
- Bon beh voilà, on y go !

[JEFF]
- Voilà ta cible.
J'ouvris la lettre que me passa l'Oncle et vis la photo, le domicile, le nom et le prénom de la personne qui allait mourir ce soir.
- C'est O.K ?
- Oui mon Oncle.
Je sortis de la pièce sombre et insalubre et avala une goulée d'air. Une goutte d'eau s'écrasa sur le bout de mon nez. Je montai vivement dans ma voiture aux vitre teintés et démarra.
Ma prochaine cible allait mourir.

Ah je vois que tu l'as recommencé en changeant le titre.

Pour quand la suite ?

tu as un peu recopier spiderman premier du nom

Franchement pas mal !
Je pensais que tu la mettrais dans une semaine.
Alors , pour quand la suite.

starkiller3 ~> Spider-Man premier du nom ? Parce que mon personnage s'appelle Peter et qu'il est livreur de pizza ? Ouais ouais, et à un moment il va se faire piquer par une araignée radioactive. Merde j'ai raconté la suite !

Sinon, sans déconner, je publierai la suite demain ou Lundi, soyez sans crainte.

J'adore ta fic

Merci ô grand Maître des pantins et des blague foireuses.

Content que ma fic vous plaise. Je continue donc.

~~

Prologue : Pizza à l'eau. (suite)

[JEFF]
Les pointes de mes cheveux me cachèrent la vue, ce qui me gênait fortement. Je secouai ma tête sur la gauche et les repoussai du bout de mes doigts, ce qui me rendit la vue. Ma cible n'était pas encore arrivée à son domicile. Il était sept heures du soir...

[PETER]
Je n'eus même pas le temps de rentrer dans mon lieu de travail que le patron m'appela.
- Oui ?
- Une pizza 4 fromages et une pizza jambon-fromage à ces deux adresse, allez !
- Vous me laissez le temps de boire au moins ?
- Ouais, mais bouge, allez !
Je me dirigeai dans l'arrière-salle et me servit un verre d'eau fraiche. Je respirai la bonne odeur de la pizza en train de cuire... Alléchant.
Je pris ensuite les deux pizzas, sortis de la pizzeria et remonta pour la seconde fois de la journée sur mon scooter.
- Allez, fais-ci, allez, fais-ça..., m'énervai-je intérieurement.
J'accélérai.

[ELISA]
- Il est dans la voiture.
- O.K. Ne le perd surtout pas de vue sinon...
- Sinon rien. Il est garé.
- Oh. Hum... O.K.
Il raccrocha. Quel idiot ce type.
Mon homme n'avait pas bougé depuis une bonne heure. Qu'est-ce qu'il attendait bon sang ?
Je me repassai du rouge à lèvres et me regarda dans le rétroviseur. J'étais plutôt belle tout compte fait.

[JEFF]

Je bus une gorgée de mon soda. J’en avais marre, j’avais besoin de sortir, de me dégourdir les jambes. Le temps était long, presque arrêté. J’allai sûrement devenir fou avant la fin de la journée… Mais j’arrêtai de penser quand mon portable se mit à vibrer.
- Allo ?
- Jeff.
- Oh, mon Oncle, bonsoir. Que voulez-vous ?
- Ça avance ?
- Hum... L'homme n'est toujours pas arrivé. J'attend depuis plus d'une heure à présent...
- Et bien continue.
- Oui mon Oncle...
- Une dernière chose, les Espions sont au courant de cette affaire. Il est possible que quelqu'un te surveille à l'heure où je te parle. Je te prie de faire attention et si c'est nécessaire, tu peux éliminer une ou deux personnes de plus.
- D'accord, "merci".
- Les Cousins ne tolèrerait pas une perte de plus dans nos rangs, surtout toi mon petit, alors fais attention.
- Ne vous inquiétez pas mon Oncle, tout est calme. Au revoir.
- Au revoir.
A peine avais-je raccroché que mon attention se porta sur une voiture tout ce qu'il y a de plus banal. Pas pour moi. Ce qui devait être une banale élimination risquait de se transformer en double-meurtre. Je sortis de la voiture et alla me "promener" dans une rue qui était apparemment déserte.

[ELISA]

- La cible bouge, pensai-je.
Je sortis moi aussi de ma voiture. J'avais été repérée. Fais chier ! Je rechargea mon flingue et le suivit. Ca risquait d'être assez facile je pense... Les Cousins allaient perdre un membre.

@Entoxya : Je trouve cette suite encore mieux , bon boulot !

Yeah, merci Uska. La suite est encore mieux.

...

... Quoi ?

Excellent. J'aime beaucoup cette narration à travers plusieurs personnages.
De plus c'est très agréable à lire.

Sinon, à quand le rapport avec l'univers d'inFamous ?

Autre chose : il faudrait peut-être tout regroupé dans un seul topic, sur lequel personne ne poste de messages hormis toi.. Ce serait beaucoup plus agréable à lire ainsi.

Ouais, ça serait plus agréable sûrement. Et vous donnerez vos avis sur le blabla. Mais sinon, pour le rapport à inFamous, il n'y en aura aucun, j'en suis navré...

... FAKE !

Attend un peu.

Bon et bien je continue, pour le plaisir de tous.

~~

[ELISA]
- Le convoi de demain est toujours bon ?
- Oui, maintenant ciao, je suis quelqu'un là ! m'énervai-je, en raccrochant ensuite.
Mon homme marchait, apparemment sans but précis. Savait-il que je le suivais tout compte fait ? Peu importe. C'était un Cousin, il devait absolument mourir. Je pensai à lui mettre une balle dans le dos, mais ça ferai un peu lâche, que je sois une femme ou non. Il s'était arrêté !
- Quand vas-tu arrêtée de me suivre ? demanda-t-il.
Il devait sûrement s'adresser à moi... Je sortis de ma cachette - qui apparemment n'avait servie strictement à rien - et me rapprochait lentement de lui, l'arme dressé.

[JEFF]
Je me retournai et la vis. J'avais bien raison, ce n'était qu'une femme. Elle pointait sa putain d'arme vers moi ; c'était une des Espions donc. Le problème, c'est qu'elle était vraiment belle. Comment les Espions pouvaient-ils recruter de si jolies femmes à l'aspect si fragile ?
- Comment tu t'appelles ? lui demandai-je calmement.
- Elisa.
- Tu vas me tuer ? (Toujours aussi calme.)
- Oui.
Moins calme tout à coup. Mais je ne devais en aucun cas le montrer. Je réfléchissais à quelque chose pour me sortir de ce gros bordel. Le temps était compté.
- Avance, et lève tes mains, m'ordonna-t-elle.
J'obéis au premier ordre. Faut pas exagérer tout de même !
- Pourquoi vas-tu me tuer ?
- Car tu es un Cousin.
- C'est tout ?
- Oui.
- C'est pitoyable sérieux...
- Si tu étais à ma place, tu aurais fait exactement la même chose.
- Hé, c'est pas faux ! On s'arrête là ?
C'était apparemment le coin le plus sale, le plus sombre qu'il y avait dans cette rue si déserte. J'allais mourir donc ? Non, pas maintenant, j'avais des chose à accomplir ! J'avais... J'avais une compagne qui était avec moi depuis plus de trois ans, et son ventre contenait une magnifique chose de sept mois... Non, non, non ! Je n'allai pas mourir. Pas aujourd'hui. Pas maintenant.

[ELISA]
- Avance, et lève tes mains, lui ordonnai-je.
Il ne fis qu'avancer. C'était son dernier acte de rébellion. Au moins, il mourait la tête haute.
- Pourquoi vas-tu me tuer ? me demanda-t-il.
- Cas tu es un Cousin.
Mon portable se mit à vibrer. Un appel.
- C'est tout ?
- Oui.
Second vibrage. Cette fois, c'était un SMS. Je le sortis de ma veste pour le lire, tout en oubliant pas ce type.
- C'est pitoyable sérieux...
- Si tu étais à ma place, tu aurais fait exactement la même chose.
J'affichais mon texto et lu :
<< Lis', n'oublie pas le convoie de demain, à 00:00. Sois-y à cette heure au quartier du Musée. @+ >>
Hé, je ne suis pas conne quand même, bien sûr que j'y serai !
- Hé, c'est pas faux ! On s'arrête là ?
Un tas d'ordure dans un coin de rue crasseux. Idéale pour mourir. Il essayait de le cacher, mais je vis qu'il... stressait. J'étais à un mètre de lui. Je rechargeai mon arme et y mettait le silencieux.
Dans la soirée, un coup de feu.

• Prologue : Pizza à l'eau. (suite)

J'ai oublié, désolé.

Prologue : Pizza à l'eau. (suite)

[PETER]
J'avais livré ces deux pizzas et m'était allongé dans une petite pièce de la pizzeria. Le duvet n'était pas très agréable, mais qu'est-ce que c'était bon de décompresser. Je regarder l'affiche de la pizzeria, pensif.
<< LA PIZZA - OUVERT 7 JOURS SUR 7 - DE 18:00 A 00:00 >>
Je fermai les yeux, exténué. Il était plus de minuit, j'avais fini de travailler. J'ouvris une boite de pizza, qui était froide, et me l'engouffra dans la bouche. Que c'était bon !

[JEFF]
Je fixai le mur, une idée dans la tête.
- Cinq..., susurra la femme.
Un sourire se dessina sur mes lèvres.
- Quatre...
Je me craquai les articulations.
- Trois...
Il n'y avait qu'elle et moi. C'était bon.
- De... Ouch !
Pan !
Je l'avais frappé au visage d'une force inouïe ! Je... J'avais réussi ! La balle qu'elle avait tirée s'était écrasée contre un mur. Ouf ! Mais ce n'était pas le moment de me reposer sur mes lauriers ; je devais l'éliminer, ainsi que ma cible qui devait sûrement être chez lui à présent.
- Pauvre idiot ! s'écria-t-elle tout en se relevant.
Je la désarmai et appuya sa propre arme sur sa tempe.
- J'aime échanger de rôle ma puce.
Elle cracha par terre. C'était assez ironique de voir un ange cracher par terre.
- Que vas-tu faire ?
- Te tuer pardi !
- Non, je...
- Non ? Et tu allais faire quoi de moi hein ?
- Je n'avais pas le choix, c'était un ordre...
- Moi aussi j'ai cet ordre pauvre idiote.
- Pitié, je ferai tout ce que vous voulez...
- Il ne suffit pas de battre des cils pour m'attendrir.
Mais je ne la tuai pas. Je lui donnai un coup de crosse et l'assomma. Je vis son portable, au sol. Je regardais les appels et ses messages et vis qu'il y aurait un convoi demain, à 00:00, au quartier du Musée. J'y serai. Je remettais son portable dans sa poche et m'en alla.
- Bon, il ne reste plus qu'à finir ma mission.
Je sortis de la rue glauque et me dirigeai vers la porte d'entrée d'Arnold Sheyne, l'homme qui devait mourir.

[PETER]
Dring ! Dring ! Dring !
J'ouvris les yeux, lentement. J'étais toujours à la pizzeria, il était 00:30, et le téléphone sonnait.
- Bon sang..., murmurai-je en attrapant le combiné. Allo ?
- Oui, je suis bien chez La Pizza ?
- Oui, oui... Ouvert 7 jours... sur 7 et... de... 18:00 à 00:00...
- O.K. Je m'appelle Arnold Sheyne, vous m'avez envoyé une pizza aujourd'hui.
- Oh, hum... (Raclement de gorge.) Oui.
- Juste pour vous dire qu'elle était exquise et demain, emmenez-moi une autre au... Attendez, quelqu'un toque.
- Hé, pourquoi vous appelez si tard ?...
- Car je viens de rentrer de mon boulot et que demain, je n'aurai pas une minute à moi, sauf pour manger. Bon, je vais ouvrir, ne raccrochez pas.
- Oui oui, O.K...
Il voulait une pizza 4 fromages je présume, comme à peu près tout le monde. Peu importe, je devais attendre.
<< Bon... Arn... S... ? >>
J'entendais des bribes de conversation entre Arnold et un autre homme. J'écoutai.
<< Oui... Bien moi... >>
Crici cric !
<< N... Pi... No... !>>
Pan ! Pan ! Pan !
- Hé, monsieur Sheyne, monsieur Sheyne !
Il avait raccroché.

[JEFF]
Je reposai le téléphone. La Pizza. Je devrai sans doute aller là-bas demain. Mais le plus important serait le convoi.
Mon emploi du temps était fixé.

Prologue : Pizza à l'eau. (suite)

[ELISA]
- Oh, ma tête...
Le soleil s'était à peine levé. J'avais passé la nuit entière allongée dans ces détritus immondes. Je déglutis. Je m'allongeai sur le dos, les mains sur le crâne. J'avais l'impression de m'être pris un coup de barre ! Mon portable se mit à vibrer avec insistance.
- Oui ?...
- Bon sang' Lis', où es-tu bon sang ?!
- Dans une rue, j'ai dormis...
- Ne me dis pas que c'est le Cousin qui...
- Si.
- Merde. Le Maître ne sera pas content... D'ailleurs il t'attend dans son bureau à 10:00. Alors remet tes idées en place et bouge-toi !
- Oui, oui, O.K... Ciao.
- Salut.
Je jetai mon portable à terre et m'assis dos au mur. Ca allait être ma fête.

[JEFF]
- Je me languis d'être à minuit mon Oncle.
- Ce sera un convoi c'est ça ?
- Oui mon Oncle.
On était assis en face à face, dans la même pièce qu'hier soir. Il fumait un gros cigare et moi, je buvais un fond de bourbon.
- Ce doit être un stock d'armes ou de drogue, voir pire encore.
- Je m'en occupe si vous voulez.
- Oui, bien sûr. Tu iras avec Paul et Steven.
- Oui.
- A minuit ?
- A minuit, au quartier du Musée.
- Bien.
Je sortis de la pièce et allai me doucher. J'en avais bien besoin.

[PETER]
- Allez, mais tire putain, tire !
En pleine lucarne.
- Woooouuuuh !
Mes amis sautaient de joie ; pas moi. Quel chance que ma vieille télé cathodique recevaient le match, sinon, j'aurai passé ma journée seul.
- Pete, ça va ? me demanda Chris.
- Ouais ouais, t'inquiète.
Je les vis se resservir des pichés de bierre. Ils avaient vidé mon stock en moins d'une heure. Je regardai ma montre. 09:45.
<< Arnold Sheyne... >>
Que lui était-il arrivé ? J'en eu des frissons. Je fermais les yeux et m'endormis, malgré le boucan que mes amis faisaient.

Ça débouche bizzarement
J'attend toujours le rapport avec inFamous

Le Maitre des pantins et des blagues foireuse à parler

Maître, veuillez poster ici pour tout ce qui concerne la fic svp.
~> https://www.jeuxvideo.com/forums/1-22576-7229-1-0-1-0-blabla-de-la-fic.htm

Episode 1 : Strip-Tease. (suite)

[PETER]
- Tenez, votre pizza monsieur Buocrapu.
- Oh, merci mon p'tit.
Il me claqua la porte au nez et je remontais sur mon scooter, content de moi. Il était 23:00 et la soirée était vraiment bonne. Je mis le contact et fonçai vers la pizzeria.

[JEFF]
- Paul, Steven, tout est O.K ?
- Oui Jeff.
- Bien. On prend ta voiture Paul, c'est la plus discrète. On se gare dans la grande rue, et on attend. D'après les contacts de l'Oncle, ce sera une fourgonnette rouge au blindage léger. On la repèrera facilement.
- Bon, très bien, susurra Paul.
- Un problème ?
- Aucun ! Je conduis hein ?
- Oui oui. On y va ?
- Affirmatif, dit Steven. J'ai hâte de savoir ce que contiens cette fourgonnette !
- Oh, moi aussi.
Nous nous installâmes dans la voiture ; moi siège passager, Paul siège conducteur et Steven à l'arrière. Le moteur se mit à ronronner. Direction le quartier du Musée !

[ELISA]
J'étais allongée par terre, au milieu de ma chambre. Je me sentais sale, déshonorée,... Encore une fois. Je ne pleurais pas. Enfin... Je ne pleurais plus. J'étais immobile, tel un cadavre.
- Pourquoi bon Dieu ?...
Je me retins de pleurer une nouvelle fois, je ne devais pas me laisser aller. J'étais forte. Tôt ou tard, il paierait tout ce qu'il m'a fait subir. Tout. J'entendis ma porte grincer.
- Elisa ?
- Quoi ?!
- Hum... On part dans moins d'une heure. Prépare-toi.
- D'accord... Pars s'te-plaît.
- Oui oui, bien sûr.
Il referma la porte silencieusement. C'était Kevin. Au moins une personne de sympathique... C'est déjà ça.

[JEFF]
- Éteins la musique Paul !
- Mais Jeff, c'est juste pour décontracter l'ambiance !
- Éteins j'te dis !
- O.K, ça va...
Le calme revint. Pour le moment, nulle trace de la fourgonnette. Normal, il n'était pas encore minuit. Que pouvait cacher ce convoi ? Ce devait être quelque chose de très important sûrement. On ne devait pas échouer.

[PETER]
- Tiens, allez !
Mon patron me passa un bout de carton où était écrit une adresse au feutre indélébile. Je pris la pizza et sortis, n'ayant pas eu le temps de boire ou quoi que ce soit.
- Bon, c'est partis !
Je redémarrai pour la énième ce fichu scooter.

[????]
Je marchai. Où ? Vers mon but. Je dois la récupérer. Ça ne doit pas se produire. Non.
Ce serait dévastateur. Incompréhensible pour eux. L'Elu serait un monstre pour cette race inférieure. Quels idiots. Je sais où ça va se passait. Quand. Comment. C'est tout.

[ELISA]
J'étais fin prête. Je m'apprêtai à me diriger vers le parking quand une grosse main m'attrapa l'épaule.
- Hé ! Oh, patron.
- Elisa. Tu es sûre que tu vas bien ?
- Oui... Maître...
- Je suis désolé pour tout à l'heure mais...
- (Mais quoi, hein ? Vous n'êtes qu'un monstre ! Vous êtes un sans-coeur ! Vous méritez juste de mourir !) Je sais Maître. Je dois y aller.
- Oui, bien sûr. Tu t'en sens capable ?
- Oui Maître.
- Bien. Soyez forts ; cette Aquasphère ne doit pas tomber en de mauvaises mains.