Chapitre 8
On avait assassiné son fils. J’avais assassiné le fils du roi puisque j’avais eu le seul contrat de la semaine. J’étais bizarre, le fils du roi quand même, ce n’était pas rien .
Le Chef me dit :
« Vas en Italie, trouve Ezio en Florence, tu lui diras que nous avons été attaqué.
-Je ne parle pas Italien et vous allez où vous ?
-Si tu le parles, c’est dans ton sang. Nous avons un autre château dans le Sud, nous nous y rendrons quand on aura regroupé tout le monde
Vas-y dépêches toi »
J’allai dans l’écurie, pris mon cheval et partit par le souterrain construit sous le château et qui mène dix kilomètres plus loin. Je partis au galop sans réfléchir. Une demie heure plus tard, je me retrouvai dans la campagne, des champs à perte de vue .
Je pris la carte et me dirigea vers le Sud pour rejoindre l’Italie, je vais devoir traverser les Alpes, cela va être dur .
Je continuai ma route sans me retourner, je vis beaucoup de paysage durant cette journée,des champs, un village, j’atteignis Lyon en 10h de cheval mais bon, je décidai de voler un cheval puisque le mien était exténué .
Je m’approchai d’un magasin de textile, montai sur le chevalet partit avec, simple comme bonjour mais des gardes me poursuivirent. Le cheval accéléra et je pus m’enfuir.
Je continuai traversant champs, village, ville, hameau jusqu’à enfin j’atteignis les Alpes.
La montagne, des chemins étroits, sinueux, il peut y avoir des bandits, des gardes. Je traversai au pas lorsqu’on m’attaqua.
Ils essayèrent de me tuer pour prendre mon cheval et ma nourriture mais cela ne se passa pas comme il l’avait prévu .Ils étaient trois, deux m’attaquèrent de face je sortis mes deux lames et secrètes et je leur plantai dans l’artère carotide. Le troisième avait l’air plus vigilant et plus fort que les deux autres mais les apparences sont souvent trompeuses. Ce fut le cas je m’approchai de lui avec mon épée près de lui mais il partit en courant. Je rigolai. Cela faisait longtemps que je n’avais pas rigolai.
Les souvenirs de mon père me revinrent en mémoire, comme les larmes qui venaient à mes yeux, je remontai sur le cheval et partit au galop. Si mes calculs étaient bon, j’étais dans la Plaine du Pô, après deux jours de traversée.
Me voilà à Milan mais ma destination était Florence le repère de Ezio .
Je piquai un autre cheval mais je découvris un pays magnifique, une architecture impressionnante.
10 jours plus tard…
Voilà je venais d’arrivé a Florence et je guettai les alentours pour trouver des Assassins.
Je me promenai dans les rues lorsque des gardes m’interpellèrent :
« Un Assassino!! Acchiappiamolo!! » (Un Assassin !! Attrapons-le !!)
Comment savent-ils que je suis un Assassin, je me mis à courir puis un bruit, ce bruit je le connais puisque je fais le même avec mes lames secrètes .Je me retournai, et vis un homme d’une Trentaine d’années, les cheveux longs noirs, grand et large d’épaule.
J’allais l’aborder lorsqu’il me poignarda. Sa vitesse d’exécution était impressionnante. Je sentis une décharge dans tous mon corps puis je tombai sur le sol froid des rues de Florence.