je voulais faire une allusion porno après le dernier message de seb mais après 5 minutes de réflexion rien de bon n'est sorti
de toute facon tu leur aurait fait peur à tout les deux
Aussava hein
Chapitre 39: Traversée.
L'écrivain ayant fait s'écrouler le plafond sur les nécromorphs, bloquant ainsi l'accès aux escaliers, nous étions dans une situation des plus délicates. La bestiole venait de poser ses longues lames sur le sol pour se redresser, mais nos pas ne nous menèrent nulle part. Nous nous retrouvâmes finalement bloqués dans une pièce, sans la moindre sortie.
La créature approchait à pas lents, nous toisant de toute sa hauteur, comme si elle savourait déjà sa victoire. Je lui tranchai les jambes, plus dans un soucis de gagner du temps que par espoir de la blesser réellement. Bientôt, nous dûmes nous rendre à l'évidence. Le seul accès à l'extérieur était une fenêtre proche. Je tirais dans la vitre, qui éclata en projetant des fragments de verre dans la rue. Un craquement répugnant me fit tourner la tête, et je vis que le nécromorph faisait repousser ses jambes.
« Allez, faut qu'on parte par là, dépêchez-vous! »
« Non, elle peut pas... »
J'arrachai mon regard à notre porte de sortie, et vis que Daniel regardais Elsa, toujours légèrement soutenue par John. Je jetai un regard flamboyant au jeune homme, afin qu'il comprenne que, s'il désirait passer par un autre chemin, il n'avait qu'à se démerder sans moi.
« Va bien falloir qu'elle le fasse, à moins qu'elle préfère rester ici. »
« Non, c'est bon... Je pourrais le faire... »
« Tant mieux! Et toi, tu bouges pas! »
Je tirai à nouveau sur la créature, qui retomba une nouvelle fois au sol tandis qu'une troisième paire de jambes allait rejoindre les autres. Du coin de l'oeil, je vis que la terroriste et l'écrivain hésitaient encore un peu. Je n'attendis pas qu'ils se décident enfin à bouger, et enjambai les débris de verre, ignorant leur morsure sur mes paumes. Les pieds posés sur le rebord, accroché d'une main au cadre de la fenêtre, je vis que des débris de bâtiments s'étaient écrasés sur le notre, réduisant la chute d'un bon mètre.
N'accordant qu'un bref regard aux autres, je me suspendis par les main, avant de me laisser tomber. J'atterris en équilibre précaire sur une amas d'acier, et manquait de me tordre la cheville. J'entendis des éclats de voix, et Fuker passa le premier par la fenêtre. Apparemment, il avait refusé de laisser passer la jeune femme avant lui. Il se laissa tomber, et je le vis s'écraser sur un pan de mur posé en travers. Son pied glissa sur une barre d'acier, et il tomba stupidement entre deux poutres.
Je haussai les sourcils devant cette remarquable démonstration d'agilité, avant de détourner le regard pour observer la vitre. Une détonation, que j'identifiai comme étant celle d'un Méga-PK, retentit tandis qu'Elsa passait enfin dans la brèche. Elle se baissa au maximum pour saisir le rebord et se laisser pendre dans le vide, puis lâcha prise.
Je la réceptionnai pour qu'elle ne perde pas l'équilibre comme l'autre crétin, et la soutins pendant qu'elle descendait du tas de débris. Il y eut une autre détonation, un cri de rage inhumain, et Daniel passa enfin par la fenêtre. La jeune femme s'appuya contre un mur pendant que nos deux coéquipiers nous rejoignaient. John avançait maladroitement sur les décombres, la moitié du visage complètement rouge à l'endroit où il avait du se prendre une poutre.
Une fois réunis, nous commençâmes à marcher vers une brèche entre deux bâtiments, derrière laquelle se dressait la majestueuse silhouette du brise-surface. Dans l'immeuble que nous venions de quitter, les nécromorphs hurlaient toujours, persuadés que nous étions toujours dedans, et la créature invincible s'acharnait à enfoncer le mur pour sauter à son tour.
Daniel avait décidé de soutenir Elsa, décidant que Fuker n'était décidément pas en état pour ça. Jetant de brefs regards en arrière toutes les dix secondes, nous nous engouffrâmes dans le passage.
« T'es vraiment sûr qu'il faut qu'on passe par là? »
« Oui, le hangar est un peu plus loin... Pourquoi, t'as peur? »
« J'ai survolé le site du crash y a quelques heures, c'était pas très beau à voir... Et puis, c'est de là que viennent ces trucs, donc s'il doit y en avoir des plus évolués que les autres, ils seront là... »
« Pourquoi forcément là? »
« Si j'ai bien compris, la majorité de ceux qu'on croise sont juste des habitants de la station. Mais il y en avait d'autres à bord du vaisseau. Qui étaient dedans depuis beaucoup plus longtemps, et qui ont eu le temps de devenir... plus forts. »
« Je vois.... »
Je le vis déglutir, mais sans toutefois perdre l'expression déterminée qui s'affichait sur son visage. Puis, enfin, nous débouchâmes devant l'épave. Les lettres blanches sur la coque étaient clairement visibles, bien que certaines soient légèrement endommagées. Le brise-surface était couché sur les débris de plusieurs immeubles, et d'autres s'étaient abattus sur leurs voisins. Bien évidemment, pour faire bonne mesure, nous avions débouchés à peu près au centre du vaisseau.
Si nous étions arrivés vers le pont ou les réacteurs, nous aurions pu simplement le contourner, mais dans notre situation, il ne nous restait pas d'autre choix que de le traverser. Au moins, le crash l'ayant bien endommagé, il était ouvert à de nombreux endroits. L'accès aux couloirs du brise-surface ne serait donc pas la principale difficulté.
Cependant, à de nombreux endroits, la coque était couverte d'une épaisse substance rouge, qui semblait agitée d'une vie interne. La masse gélatineuse suintait sur les parois cabossées, recouvrant des pans entiers du vaisseau. A une cinquantaine de mètres, la coque était fendue, nous offrant un passage tout tracé pour les entrailles du titan de fer.
Les divers décombres de bâtiments ne nous permettaient pas de voir les environs immédiats, mais nous dissimulaient également à la vue de nos ennemis éventuels. Nous nous engageâmes à travers les débris, jetant de fréquents regards tout autour de nous. A trois reprises, des morceaux de métal tombèrent d'un reste de mur, sans que rien ne les déplace. Lorsqu'un infime grattement se mêla au son provoqué par le minuscule éboulement, je sentis mes cheveux se hérisser, tandis qu'un frisson me remontait le long du dos.
Il ne nous restait qu'une vingtaine de mètres à parcourir, mais la tension montait à chaque pas. Je vis que les autres aussi jetaient de fréquents coups d'oeil aux alentours. Le silence n'était brisé que par le crissement de nos pas, auxquels se mêlaient de lointains hurlements bestiaux.
Elsa trébucha et manqua de tomber, entrainant à moitié son copain dans sa chute. Je me tournai vers eux, ne cessant pas pour autant de jeter des regards inquiets aux décombres.
« Vous vous en sortez? »
« Ouais... J'aimerais bien accélérer un peu par contre, mais elle a du mal... »
« Je peux essayer d'aller plus vite, t'en fais pas... »
Je raffermis ma prise sur la crosse de mon fusil, observant les quinze mètres restant. Il y eut un bruit sourd, puis un bref cri de douleur, suivit d'un son de chute. Je me retournai instantanément, juste à temps pour voir John allongé sur le sol, et apercevoir deux pattes griffues qui disparaissaient derrière un mur. Le jeune homme sanglotait en fixant quatre marques assez profondes sur sa cuisse. Il gémit qu'il n'avait même pas eut le temps de voir quoi que ce soit.
Je m'approchai et lui tendis une main pour le relever et l'aider à marcher. Alors qu'il se redressait, je vis une lueur de frayeur passer dans ses yeux, et, avant que je puisse pivoter, Elsa et Daniel s'écrasèrent au sol, chacun arborant une estafilade sur le ventre.
« C'était quoi? »
« Je sais pas, un truc à quatre pattes. Il nous a foncé dessus, il avait des pointes sur le flanc... »
Le couple se remit de bout, quelques gouttes de sang s'écrasant sur le sol. Nous n'eûmes le temps de ne faire que quelques pas de plus avant que je me sente jeté en avant. Je m'écrasai sur le ventre, en sentant une pression sur mes omoplates. Un souffle chaud me frôla la nuque, tandis qu'un grognement à peine perceptible résonnait dans mes oreilles. Je tentai de me retourner, mais les pattes griffues qui me clouaient au sol s'enfoncèrent dans ma chair, m'immobilisant.
Il y eut plusieurs lasers, et la pression disparut dans un couinement. Je roulai sur le dos, avec encore l'impression de sentir sa respiration. Une créature étrange, qui ressemblait plus à un chien qu'a un humain, des pointes osseuses perçant sa peau à plusieurs endroits sur son dos et ses flancs, claqua plusieurs fois des mâchoires à mon intention, un filet de sang coulant sur son crâne, avant de se faufiler entre deux poubelles retournées et de disparaître.
Je me relevai prudemment, sentant les marques de griffes dans ma combinaison et dans ma peau, mais personne ne fit le moindre commentaire. Nous savions tous qu'il valait mieux ne pas s'attarder dans les parages. John boitait, Daniel se tenait le ventre d'une main là où l'épine l'avait blessé, et soutenait Elsa de l'autre, qui titubait encore et arborait la même plaie que son ami.
Fuker passa un bras derrière mes épaules en prenant soin de ne pas effleurer une de mes blessures, et nous nous mîmes en route. Tenant mon fusil de la main gauche pour maintenir le bras du jeune homme, je ne pus m'empêcher de penser que les ennuis allaient continuer.
Néanmoins, l'Ishimura était juste là, à quelques mètres. Sa structure métallique nous dominait totalement, puisque nous étions presque en-dessous.
Un long hurlement, entre le grave et l'aigu, retentit à notre droite, là où la créature avait disparu. Les secondes qui suivirent furent incroyablement silencieuse, puis un martèlement de pas lointain se fit entendre. Je vis une forme à quatre pattes sauter d'un tas de débris surélevé à peine visible, à quelques dizaines de mètres.
Mais, avant que les renforts ne soient arrivés, nous avions déjà atteint l'une des brèches dans la coque, qui ouvrait sur un long couloir légèrement tordu.
« Allez, entrez vite! »
Je poussai les deux boiteux à l'intérieur, puis Daniel les suivit, pendant que je me hissai à mon tour à bord de l'épave. Maintenant que nous étions légèrement plus haut, je vis plus d'une dizaine de silhouettes sombres courir à travers les décombres. Et, beaucoup plus loin, dans la ruelle que nous avions traversé, un nécromorph solitaire approchait en marchant. Son apparence légèrement insectoïde était reconnaissable aisément, même à cette distance.
Je tournai la tête vers les autres pour savoir ce qu'ils en pensaient, mais la question s'étrangla dans ma gorge.
Daniel avait sorti une grenade et son regard passait de l'explosif à la brèche. D'importantes lézardes courraient sur le plafond, et une détonation pouvait boucher l'accès. Mais elle pourrait aussi risquer de tout nous faire tomber dessus.
Quitte ou double...
J'ai lu, jerry quand John saute par la fenêtre
j'ai coupé mon porno pour pouvoir le lire
Je n'en demandait pas tant
Il est bien ce chapitre
je pense que le bestiaire que nous inventons devrait être utilisé par tout le monde par contre
par exemple que je parle de la bête à Helping une fois.
Ou bien vous de la bêbête amoché que j'ai laissé dans le hangar
Ah oui, c'est vrai que j'ai oublié mon petit Screamer, il a fait qu'une apparition
D'ailleurs je l'ai complètement zappé cette bête là, heureusement que vous en parlez
+ Pour ta bestiole Sala, j'pense qu'effectivement on pourra la réutiliser au moment où on approchera du hangar, mais actuellement, ça peut être chaud, j'suis même pas sûr qu'elle rentre dans les couloirs de l'Ishimura
Bon, c'est à mon tour
Je commencerai à écrire ce soir ou plus tôt, ça dépendra.
tu peux prendre ton temps, ca fais tellement longtemps qu'on t'attend que maintenant un jour de plus ou de moins
Juste pour dire que je poste ce soir, je vais essayer de booster
plus la peine
Comment ça ?
First + tu as raison de douter mais, je laisse encore planer le mystère.
Boh, c'est pas trop mal hein
Au moins, y a pas mal de "révélations"
Isaac dans la fic ? si quelqu'un le rajoute sa va sentir le bide avec un caractère complétement détruit en 2 chapitre
Comment ça ?