Sub > Perso préféré de Prison Breack ?
Moi, c'est Mahonne J'adore son perso d'ex-flic camé qui a tué plein de monde pour servir la nation et protégé sa famille, détesté de tous, qui subit que des merdes et qui lutte contre les effets de la drogue qu'il arrête mi-saison 3 !
Ensuite bien sûr T-bag the boss qui pourrait, s'il le voulait, s'allier aux frères pour s'en sortir ( Jay pas le temps la-la-la olol le jeux dmots ) mais qui a trop la haine !!! ^^
Suite bah le 'tit michael et après Sucre et Linc et Sarah puis Bellick ...
Mon perso préféré c'est Mahone également, j'adore son esprit torturé et le fait que sa vengeance passe avant tout, même sa bonté. Il est sans pitié uniquement pour protéger ceux qui l'aiment ou les rendre plus heureux. J'avoue avoir jubilé quand il a torturé Wyatt.
Sinon T-bag et michael au même niveau, j'adore la cruauté et le jeu de Rpbert Knepper et l'intelligence et le regard de michael.
Le reste Sucre, Bellick, Linc et sarah.
PS: J'aimais bien le petit chinois.
OMFG Oo taimay bien Roland ?!
Tu viens d'apprendre qu'il crevait ? Ou tavay aussi vu en vostf ( ) !
Bon, tu vois on a les même gouts ! Mahone est the boss ( jsay plus son nom d'acteur ) mais T-Bag / Knepper est surtout kil joue trop bien !!!! Si ta vu en VOSTF je pourrais te parler de ... mais sinon no spoil sur T-Bag à la fin de la S4 : ça m'a beaucoup déçu de lui !!!
WILIAM FICHTNER POWWAAA !! ( jviens de retrouver lnom )
ROBERT KNEPPER POWA !
C'est marrant mais direct jay vu PB, direct jay commencé à voir Knepper dans tous les films que je regardait il joue dans pas mal de film n'empêche, et, je crois, qu'il vient d'en fre un new non ?
J'ai pas lu ton message car je n'ai pas vu la saison 4 en vostfr, merci de ne pas spoiler.
Moi jay vu
Jpréfère le vost sauf la voix de T-bag qui est trop bonne en FR
PS : Chapitre fini Relecture en cours
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La-la-la-la
Ouh agadou agadou agadou
Agadou agadou agadou-dou-dou
Comme je bide
Chienne de palm
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La-la-la-la
^Pour ceux que ça interresse, un nouveau chap à été pondu sur ma fic^^ (ouais chui une poule XD)
Olol l poule
Bon, je go fre devoirs et je poste ce soir
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La-la-la-la
Et voilà le second chapitre ! Ouf ! Ça faisait un moment Bon, je n'ai pas la prétention qu'il soit meilleur que le premier Celui-là se base principalement sur l'histoire passé et l'état psychologique du "méchant" que je désigne par un "il" ! Bonne lecture et donnez-moi des bons conseils s'il vous plait !
Ps : Je n'ai pas fait une relecture approfondi par flemme
- Chapitre 2nd-
Les 8èmes messages
La ville survivait dans l'obscurité … Cette petite ville de Water Hill, inconnue de tous ou presque, ne sombrait pas dans le néant seulement grâce à ce petit quartier de Lune, posté au dessus, dans le ciel noir, illuminant en partie la vallée. La grande municipalité, sous le voile noir de la nuit, semblait être éclairée par un dôme de lumière blanche, descendant tout droit de derrière de gros nuages sombres arpentants le cercle montagneux qui entourait les immeubles de la cité. Water Hill était une ville posée au milieu d'une plaine entourée par une gigantesque clôture de roches qui traçait un cercle de montagnes brunes au milieu du désert. Ainsi, cela donnait l'impression de vivre à l'intérieur d'un énorme cratère pour les résidents de Water Hill. Ainsi avait-elle commencé sa réputation - bien qu'elle s'estompa vite quand, des années, voir des dizaines d'années auparavant, une avalanche d'eau, un véritable déluge de flotte, de grêle, des précipitations comme jamais on en aurait vu depuis longtemps, avait complètement dévasté la petite ville suite à la complète inondation du dit « cratère » …
Heureusement, en ce jour, tout était tranquille, pas une seule goutte ne semblait vouloir s'échapper de sa couverture nuageuse …
En cette soirée de juillet, la cité venait de s'éteindre depuis quelques heures déjà, laissant les rues vides, les rats gambader dans les caniveaux, l'eau s'y écouler avec écho, les routes et les places désertes, le tout recouvert d'une épaisse purée de pois … Et pourtant, au milieu de tout cela, quelque part dans l'est de la ville, un motel miteux – le « Motel 90's » - s'élevait – pas bien haut à vrai dire – devant un parking des plus désolants, remplis de voiture mal garées ou cabossées. Parmi les fenêtres des chambres qui ronflaient par vingtaines, l'une, elle, semblait plus réveillée que les autres, laissant ses yeux grands ouverts, mais malgré tout, les deux battants de ses paupières de bois ne cessaient de claquer contre ses yeux jaunes avec force comme si elle ne tarderait pas à plonger dans le sommeil – ou peut-être était-ce simplement dû au vent qui soufflait en rafales féroces. La chambre de la dite fenêtre portait un numéro très spécial : le 362. Et, à l'intérieur de celle-ci, une scène plutôt sombre malgré que toutes les lampes y soient allumées, se déroulaient dans la nuit …
« C'était les deux huitièmes … Ce sera bientôt terminé. Question de temps à présent … »
Il se leva, somnola, dut s'agripper au lit pour ne pas tomber en avant. Se serait-il assis trop longtemps, ou ne dormait-il pas assez ? En tout cas, dormir était son point faible. Il n'y avait pas assez de temps … Mais peu importe ! Il ne pouvait remédier à cela … pas pour l'instant. Il s'avança un peu plus de l'armoire noire de la chambre en s'agrippant au bord métallique du lit qui, sous le poids, tremblota frénétiquement, faisant bouger toutes la pièce qui en vomissait une poudre blanche de par son plafond. Dans un grincement sonore, l'un des battants de l'armoire s'ouvrit, laissant la lumière de la chandelle, posée au chevet du lit, percer l'obscurité noire et dévoiler des dossiers posés en pagaille. Sa jambe semblait engourdie. Cela faisait quand même trois heures qu'il était tombé dessus. Dans son sommeil si profond, il n'avait même pas remarqué qu'il était tombé du lit et qu'il s'était reposé sur sa jambe droite, son corps gelant sur le parquet frileux. En tout cas, maintenant, il devait s'agripper à l'armoire de tout son poids, surélevant sa jambe, laissant la pièce cracher un nouveau souffle de poussière. Il éternua et ouvrit le second battant dans un tintamarre de grincements sourds et dans un « bang » - « signe précurseur qu'un nouveau coup de ce genre laisserait cette porte s'arracher de ses gonds », songea-t-il – la moitié de porte se plaqua sur le plan du meuble comme si ce dernier était un aimant. Rouges, jaunes, verts, noirs aussi, des tonnes de dossiers multicolores s'entassaient en désordre, sur l'étagère la plus élevée du côté gauche, en une pile haute de quelques dizaines de centimètres donnant le vertige. À droite, des boites en carton - ça ressemblait à des boites à chaussures -, des vieux journaux découpés en parties, du papier et des stylos poussiéreux, ainsi que quelques autres petites babioles devenues grises, quelles qu'elles soient, et cela sur toutes les étagères … Plus haut, accrochées sur des cintres, des chemises et autres vêtements délavés et chiffonnés qui faisaient peine à voir. Dans un effort douloureux, il se pencha, s'accroupit, engouffra sa figure sombre dans le néant du fond du meuble. Ses bras cognèrent quelque part dans le néant, cherchèrent à l'aveuglette, caressèrent une surface visqueuse, cognèrent à nouveau et le trouvèrent … Sa main droite étaient passée entre plusieurs caisses en cartons, d'autres en bois, côtoyants une gélatine gluante - dont la provenance lui était inconnu - et s'était finalement distordu dans ce labyrinthe du fond de l'armoire, quand soudain elle avait touchée la planche du fond, trouée dans le coin gauche. C'était une petit ouverture dans le bois, grossièrement découpé dans la planche, qui ne lui permettait pas d'y laisser entrer plus de trois doigts. Lui, se contenta de deux : l'index et le majeur. Ils les enfouit tous les deux dans le petit trou qui menait à une sorte de double-fond. C'est lui qui avait placé cette planche, lui qui l'avait percé, lui qui avait installé cette énorme ardoise entre celle-ci et le véritable fond, lui qui l'avait enfoui sous tout ce débarras. Ses deux doigts touchèrent le fond dans un « poc ». Il commença à chercher en tout sens malgré que ses doigts étaient trop petits. De plus, pour la chercher, il devait s'appuyer sur sa jambe engourdie, qui lui faisait un mal de chien, afin d'enfouir son bras entièrement dans le bric-à-brac. Pourtant, il parvint finalement à toucher, à faire glisser, à remonter d'entre le trou et le labyrinthe jusqu'au dehors de l'armoire la petite feuille de papier. Il brandit cette dernière devant lui et la regarda, la fixa longuement, la relisant encore et encore. Il attrapa un des stylos, sur une étagère de l'armoire, qui n'était lui pas recouvert de poussière et, plaquant la feuille sur le battant de gauche de l'armoire, il y écrivit quelques chose, deux ou trois mots, pas plus. Aussitôt, il relut la fiche à la lumière de la chandelle et dans un vif mouvement du bras, il replongea ce dernier jusqu'au fond de l'armoire et le ressortit aussitôt, sans papier au bout des doigts.
Il se releva avec difficulté dans un craquement de son genoux, referma les battants de l'armoire.
« Tuer, tuer, tuer … ».
Il se retourna et s'assit sur une vieille chaise en bois, mitée, près d'un bureau abîmé, une sorte de vieux pupitre. Sur celui-ci, le bois semblait tailladé par endroit, comme si on y avait incrusté à plusieurs reprises un couteau rien que pour le plaisir, tandis que dans un coin était posé un vase de porcelaine rempli d'eau et de deux ou trois fleurs qui semblaient fanées. Il s'assit aussi confortablement que possible, et s'affaissa sur le bureau. Il réfléchissait, tapotant de ses ongles durs la table dans des grands bruits résonnants dans la pièce.
« Le huitième … les huitièmes … et le neuvième. Demain … Deux ? Trois ? Trois jours ? Pour trouver la réponse … Ils ne sont pas si idiots. Il faudra s'occuper du onzième dès demain … »
Les bruits de ses doigts sur le bois résonnaient de plus en plus, en écho dans la pièce … Douze coups … Encore, encore, et toujours, mais il ne s'arrêtait pas de frapper le bureau tandis que ce son résonnait dans sa tête.
« Les huitièmes, le neuvième … douze coups … douze coups … le dixième … douze coups, douze coups ! »
Il frappait de plus en plus fort sur la table, il commençait même à frapper du plat de la main. Cette dernière lui faisait si mal, à force, qu'il la releva d'un coup vif, à plusieurs reprises, pour la tordre dans tous les sens.
« Douze coups, douze coups … le dixième, le onzième ! Douze coups, douze coups ! »
BAM !
Le vase avait disparu du bureau et s'était encastré dans le mur accostant l'armoire dans un fracas tonitruant, mêlant l'impact du vase sur le mur et un cri de rage de celui qui l'avait lancé, suivit de bruits de verre brisé et d'eau s'écoulant sur le parquet. L'homme soupira et s'affala nonchalamment sur le bureau, à nouveau. Un rayon de lumière blanche se coucha sur ses bras, le caressa. Le ciel illuminé d'étoiles resplendissait par cette nuit de pleine Lune. Le lendemain serait un nouveau jour. Mais lui, ce qu'il attendait, c'était la prochaine nuit …
« Encore combien pour qu'il comprennent, qu'ils comprennent tous ? Autant qu'il le faudra … N'oublions pas que … je ne le fais que par pur charité … »
***
Dring … Dring …
Un bruit si connu de tous. Le son d'un réveil en plein travail. Une minute à bosser, c'est pas très long ! Mais tout le monde n'a pas la liberté, la chance, d'être un réveil … Tout le monde n'a pas non plus la possibilité, non pas la chance dans ce cas-là si vous vous y connaissiez mieux que ça, d'être « Le Loup ». Ce n'est pas qu'un nom, un surnom pour quelqu'un de célèbre, non. C'est une responsabilité, et rare sont les personnes qui parviendraient à porter ce fardeau. Moi, Alexander Wolfe, je suis l'une d'elle, ou plutôt je l'étais, et, en cette matinée de juillet, je dormais d'un sommeil sans rêve, le néant total …
Dring … Dring …
« Pourquoi se lever ? », songeai-je. Autant rester bien au chaud sous ses couettes.
« Qui y a-t-il de mieux qu'une agréable et reposante grasse matinée, en pleine journée d'été ? ». Je remontai un peu plus les draps et, m'enfouis encore plus profondément dans mon lit. Fatigué. Je l'étais. Mes cernes n'avaient pas disparues et mon visage était cireux. Pas très beau à voir. La tiédeur du lit me fit lâcher un frisson tandis qu'un frais courant d'air trottinait dans la pièce, sautillant sur mes draps, entré par je ne sais quelle ouverture de la pièce. Je baillai longuement et me laissai reposer à nouveau sur mon oreiller dur comme une plaque de béton gelée.
Dring … Dring … BAM !
Mon poing s'était levé tout seul et avait fracassé la machine à répétition frénétique dont le seul but devait être de m'assourdir, ou alors, de me rendre fou … Quoiqu'en y pensant, cela semblait peu orthodoxe. En tout cas, le réveil n'était non plus sur la table de chevet mais avait voltigé plus loin après plusieurs courbettes et un fracassement sonore dans la porte de la chambre. En fait, mon poing n'avait pas sauté seul hors du lit pour s'attaquer au gamin hurlant à mon chevet – ça m'aurait vraiment fait peur si ça aurait été le cas -, mais mon bras, mon épaule et tout le reste de mon corps avaient suivis comme un troupeau. Si bien que j'avais glissé du lit et m'était retrouvé au sol. Une bonne dose d'adrénaline. Soudain, roulant sur moi-même pour me retrouver à plat ventre et me relever ainsi plus facilement, la peau de mes bras se déchira comme du tissu au contact d'énorme morceau de verre. Apparemment, l'explosion du réveil en avait propulsé jusqu'ici.
Avec douleur, les yeux fermés, je m'appuyai sur mes bras pour me relever mais quand je fus enfin debout, mes yeux se rouvrirent d'eux-mêmes. Pourtant, ce n'était pas la chambre où je me trouvais un instant auparavant qui m'apparut, non. J'avais chaud, très chaud. Il était très probable que ce que je sentais couler le long de ma joue soit des gouttes de sueurs et que ce qui me fasse mal au crâne, une simple bosse, et pourtant j'avais un mauvais pressentiment, comme si je savais ce qui allait se passer … Mes yeux ne semblaient pas m'obéir, ni rien d'autre d'ailleurs. En fait, je me demandais ce que je faisais là et aussi ce que je faisais avant et puis, tout devint clair : elles étaient proches, ou ils, dépendant du point de vue que j'avais, celui-ci qui changeait toutes les deux minutes. Non, je ne savais pas. Étais-je venu pour elles, ou pour eux ? « Choisis ce qui compte le plus à tes yeux, le plus important », songeais-je. En effet, c'était elle, le plus important. Et si elle n'était pas là, la balance changerait sûrement de côté. J'avais pris ma décision, je venais pour elle et je repartirais avec elle, sans eux et peut-être aussi sans les autres comme elle. J'avançai d'un pas léger dans le couloir sombre. Je sentais des présences – aucun rapport avec les voix qui provenaient du premier dock du hangar, résonnants en écho dans mes oreilles. Je crois que c'était là, la salle de surveillance du premier. Je m'enfonçai de plus en plus dans ce large couloir tandis qu'une lumière jaunie, provenant de la pièce à la porte entrouverte, illuminait le mur sur ma droite, à quelques mètres devant moi. Je m'approchais jusqu'à en côtoyer la porte de la pièce d'où provenait des éclats de voix, des paroles en rafales, insignifiantes. Le souffle saccadé, je retirai de la poche arrière de mon pantalon sombre un cylindre de ferraille gelée, noir, épais. L'agrippant de la main droite, je le faisais tourner comme un jouet entre mes doigts pour finalement le viser sur mon arme dans un couinement sourd. Le silencieux me serait très utile, je n'en doutais pas. Vous imaginez-vous tirant de votre pistolet nu dans une sorte de grande salle quasi-vide – ce hangar par exemple – tout en parvenant à ne pas faire résonner en écho le bruit de l'arme ? Il aurait vraiment fallu qu'ils soient tous atteints d'une incroyable surdité pour ne rien remarquer. Je ne pensai pas que c'était le cas. En tout cas, à l'intérieur de la pièce, personne de semblait encore avoir remarqué qu'un intrus était à la porte, attendant le bon moment. Je passai mon arme, au canon profondément allongé avec ce nouvel accessoire, dans ma main gauche pour attraper de l'autre le morceau fracturé de miroir qui se terrait au fin fond de ma veste. Il n'était pas plus grand que ma main, fracturé de toute part comme si je venais de l'arracher à une vitre – c'était le cas, si je me souvenais bien. Bien positionné dos au mur, à quelques centimètres de la porte, je tendis le bras pour positionner le miroir face à l'ouverture. Histoire de voir l'intérieur sans risquer de me prendre une balle si jamais l'autre à l'intérieur attendait mon arrivé. On aurait dit un film ! Mon coeur battait très fort, peut-être trop, mais je n'avais pas le temps de compter le nombre de pulsation et je n'aurais sûrement pas été capable d'en donner une conclusion d'ailleurs. Le miroir semblait prendre position tout seul quand il remarqua que tout ce que j'arrivais à faire refléter sur lui n'était que la lumière de l'ampoule, brillant à l'intérieur et se déversant dans mon œil tel un liquide brûlant. Enfin, je vis l'intérieur. Moi qui pensait devoir affronter cinq ou six grand et gros asiatiques qui m'auraient désarmé et tué d'un simple coup de pied, sans même que je puisse bouger le moindre membre, me retrouva face – ou plutôt dos à un petit homme d'âge moyen, pivotant sur sa chaise, un combiné de téléphone à la main, face à des écrans montrant des pièces du hangar. C'était la salle de surveillance, je venais de le comprendre.
Il était seul. Moi aussi d'un sens … Mais j'avais une arme ! Lui de même peut-être. Caché sous sa chaise ou rangé sous sa ceinture, sans doute l'attendait-elle. Mais il ne savait pas que j'étais là, il était de dos, et je n'aurais qu'à tirer. Je ne briserais même pas le silence.
- Non mais attends, attends ! Tu sais ce qu'elle m'a dit après ? D'aller me faire foutre, quoi ! Non mais elle se prend pour qui celle-la ! Elle crois quoi ? Qu'elle peut venir chez moi, se tirer, revenir le lendemain et après m'accuser si elle se tape un môme ? s'acharna le petit homme sur le combiné.
Silence de mon côté durant que lui semblait marmonner des choses à l'abri du téléphone qui faisait retentir une voix forte. Il ne se doutait sûrement pas que j'étais là. Pourtant, je songeai qu'il était aussi possible qu'il ne comprenait que ce qu'il faisait pour ses employeur était mal. Était-ce possible ? Non, évidemment. Je m'en rends compte plus rapidement, aujourd'hui. Cela ne serait pas dur ! J'entrerais dans la pièce et l'abattrais … avant que lui ne le fasse. Voilà, j'étais décidé. Je rangeai le morceau de miroir dans une poche de ma veste et repris le pistolet de la main droite et, du bout du canon, le plus silencieusement possible, j'ouvris le porte entièrement, éclairant ainsi le couloir d'une lumière fauve. Aucun grincement, rien. « Faudrait que je graisse les gonds des portes avec la même huile à la maison ! ». Je fourrai la tête dans l'ouverture : l'homme était là. Brun, pas très grand, assis sur une chaise tournoyant en tout sens. Il tenait à la main un combiné de téléphone dont le fil s'entortillait en tout sens depuis sa base posée un bureau qui me séparait de lui. Tout en parlant à l'interlocuteur, il regardait distraitement les écrans. Au dessus du dit bureau, une ampoule pendait du plafond par un fil et projetait cette fameuse lumière blonde, si puissante qu'elle submergeait celle des postes de surveillance. C'était trop long. Il fallait attendre qu'il raccroche le téléphone. Si jamais son interlocuteur comprenait qu'il était menacé ou mort, il avertirait sûrement ceux du hangar, et il y avait peu de chance que ce soit juste une personne innocente à l'affaire …
« Putain ! Il va rester combien de temps à parler ? », me disais-je. Pourtant, ça ne faisait que quelques secondes et de toute façon, elles n'arriveraient que dans au moins un quart d'heure.
- Ouais, ouais ! s'écria-t-il d'un ton las. Bon, tu sais quoi ? Je vais raccrocher. Non, non. Bye bye !
Il finit sa phrase dans un ricanement et reposa le combiné sur la base du téléphone dans une cacophonie d'insultes que prononçait l'interlocuteur. Dans un grincement prolongé provenant de sa chaise à roulettes, il s'étira de tout son long et fit un tour sur lui-même. C'était le moment. De toute façon, je serais entrer dans la pièce en cet instant : à force d'y réfléchir, j'avais enfin décidé, jugé, que réfléchir ne me ferait que perdre du temps. Réfléchir avant d'agir ? Pas dans ce genre de situation ! J'entrai en silence, pointai mon arme sur son dos tandis qu'il laissait ses yeux caresser les écrans et que sa chaise fredonnait un grincement, tirai le chien de sécurité vers moi d'un geste nonchalant du pouce dans un « clic » que j'avais provoqué uniquement pour qu'il l'entende. Aussitôt, la chaise stoppa son balancement et l'homme, comme s'il avait peur ou que ce n'était pas le bruit du chien qu'il l'avait interrompu, ne fit rien. Au bout d'un court instant, je compris que ses yeux me fixaient au reflet des postes de télévision, et quand lui remarqua que je l'avais remarqué, il se retourna sur sa chaise d'un geste vif, se mit a plat ventre sur le sol et attrapa un fusil à canon scié, planqué sous le bureau, que je n'avais pas remarqué. Aussitôt, il le braqua sur moi mais, sans réfléchir, je tirai. La balle fusa très rapidement jusqu'à atteindre son front et le transpercer comme du beurre, ne laissant à l'endroit de l'impact qu'un trou noir submergé d'un liquide écarlate en grande quantité. Il s'effondra aussitôt sur le sol – il n'avait pas beaucoup de mouvement à faire pour s'y étaler complètement –, son arme, provoquant un fracas de métal, avec lui, et devint inerte, les yeux ouverts, me fixant.
Soudain, j'eus l'impression que mes yeux ne pouvaient plus se détourner des siens à présent, ses pupilles grandissant, grandissant, encore et encore, recouvrant la pièce d'un voile noir, m'enveloppant dans une boîte sombre qui rétrécissait à vue d'œil, me plongeant dans la nuit ...
J'étais sur le sol, affalé sur le parquet de tout mon long, bavant à moitié sur une dure couche de poussière. Aussitôt que j'eus repris mes esprits, je me levai d'un bond, trempé de sueur, réalisant que je n'étais pas dans une pièce sombre, même pas dans un bureau avec un homme, de rouge enduit, aplati sur le sol. J'étais bien dans cette chambre, vieille chambre, toute petite et simple. Mon arme n'était même pas sur moi. Je m'étais simplement assoupi, apparemment. Je vis alors, posé sur le sol, à, quelque mètres de moi, un réveil en morceau, le cadran de verre brisé, les aiguilles à moitié tordues, qui tentait dans un dernier souffle d'émettre une faible sonnerie. C'est là que tout revint en ma mémoire : je m'appelais Alexander Wolfe, ex-agent du FBI , depuis trois années dans ce que j'appelais « une retraite condamné », et je reprenais du service ce jour – à sept heures du matin pour dire vrai – pour résoudre une enquête des plus complexes. Je dénuda mon bras de la manche de ma veste – je m'aperçus alors que j'étais déjà habillé. Aurais-je dormis ainsi ? - pour voir apparaître une montre à aiguille, en argent, très ancienne, qui ornait mon poignée. Je restai fixé sur l'écran circulaire qui me laissait voir une petite aiguille étroitement serré entre un sept et un huit – plus proche du sept en fait – et sa sœur ainée qui dépassait de quelques millimètres le numéro quatre. Sept heures et vingt-deux minutes ! Sept heures et vingt-deux minutes ? Serait-il possible que « sept heures et vingt-deux minutes » soit une horaire plus tardive que « sept heures et quart » ? J'écarquillai mes yeux si bien que je crus qu'ils sortiraient de leur orbites ! J'étais habillé, pas coiffé – Pas important –, je n'avais pas mon arme sur moi – je l'attrapai dans un tiroir proche –, je n'avais rien mangé – deuxième chose qui ne me servirait à rien sur cette affaire. Sans rien faire de plus, j'ouvris la porte à la volée ! Je sortis de la chambre en la fermant d'un coup vif avec la clé et fourrai cette dernière dans une poche au hasard. Je m'approchai en courant de la voiture de location – une grande automobile, d'un noir un peu pâlot, aux bords arrondis –, semblable à toutes les autres qui s'étaient placées par ci, par là dans le parking. Ainsi, dans un bruit de moteur assourdissant, la voiture recula, avança, recula encore et avança aussi une nouvelle fois, puis, empruntant une petite voie entre les autres bolides qui arpentaient cette dernière, elle s'éloigna de plus en plus de cette ce motel – le « Motel 90's » -, de plus en plus de cette chambre au numéro 365, de plus en plus. Je n'avais plus qu'à y revenir une dernière fois désormais, le soir-même …
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La-la-la-la
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Sept heures trente-neuf … trente-neuf et quarante-deux secondes … quarante-trois, quarante-quatre, quarante-cinq … Je montai les marches de l'escalier raide quatre à quatre – heureusement, ce dernier n'était pas très haut -, les secondes défilant au rythme de mes inspirations et expirations. « Encore une vingtaine … dizaine … ». Cinquante-six secondes, puis sept, huit, neuf et enfin sept heures et quarante minutes ! Enfin arrivé, j'ouvris la porte à la volée dans un fracas tonitruant qui dut provoquer des angoisses à des étages inférieurs – étant donné que notre vieux poste de police de Water Hill ne dépassait pas les tris étages. Enfin !
- Ah ! Vous voilà enfin ! s'écria une voix quelque part devant, d'un air chaleureux.
Apparemment, j'avais effectivement fait un vacarme assourdissant, si bien que tous les regards semblaient peser sur moi, surtout celui de Franck Williams que je reconnu au premier rang d'un petit groupe de personnes qui venaient de sortir d'un bureau. La pièce se trouvait être le bureau commun de la brigade – une sorte de grande pièce ou des bureaux séparés en blocs étaient installés en désordre, avec un policier costumé dans chacun de ces-dernier qui semblait travailler, téléphoner, bavarder et plus loin, sur des bancs – d'ailleurs certains étaient attachés par une paire de menotte à un pied de celui-ci – étaient entassés cinq ou six jeunes voyous aux airs renfrognés et un autre homme, à la grosses bedaine et à la barbe longue, une casquette tombant sur ses yeux sombres, avachi comme sur un sofa. Je reçu alors une tape sur l'épaule et soudainement, tous les policiers et les blancs-becs – sans oublier le vieux qui venait de tomber du banc – semblèrent se remettre à bouger, papoter, stresser, hurler.
- Alexander ! Nous avons crus qu'il vous était arrivé quelque chose, me dit Parker de cette même voix chaleureuse et qui ne semblait pas naturelle. Nous vous avons laissés plusieurs messages et nous allions envoyer une patrouille. Que s'est-il donc passé ?
Ma première réaction fut de le regarder dans les yeux d'un air dérouté et de songer à une phrase qui pourrait convenir à ce genre de situation à l'exception de quelque chose comme : « Mais c'est quoi cet hypocrite ? » ! Williams aussi sembla vouloir cracher un juron l'air irrité, bougon. Finalement, tout ce que je trouvai à dire fut : « C'est personnel … » d'un air sombre. Trois minutes pour dire ça, et pourtant Parker en semblait joyeux et, comme si de rien n'était, comme si j'étais le premier à être arrivé, il me mena d'un air chancelant et triomphant vers le fond de la salle où était réunis le reste du groupe ainsi que George Krame, un vieil homme, assez bourru, d'une bonne cinquantaine d'années, les cheveux plus blancs que sa peau pâle, qui était aussi mon chef de service – ancien chef de service depuis environ une douzaine d'heures. En entrant dans le grand bureau, dont les quatre murs n'étaient qu'un gros paquet de vitres et de rideaux, – celui du chef, qu'est-ce que vous pensiez ? -, je ne vis pas Jack que j'imaginais plaqué sur la vitre du bureau comme un poisson dans un aquarium. Oui, il commençait sûrement plus tard, ou alors le chef lui avait donné un autre coéquipier et lui avait expliqué la situation … C'était sûrement mieux ainsi.
- Bon ! s'écria Parker en frappant joyeusement dans ses mains. Maintenant que vous êtes là Alex – permettez que je vous appelez que je vous appelles Alex ? -, faisons un topo !
- Tu veux parlez du recap qu'on vient de faire ? lança Williams en nous regardant tour à tour Parker et moi.
James Parker se contenta de hausser les sourcils et de se retourner vers un grand panneau accroché au mur, tandis que les Brook, Murphy, Hace et et Powell m'adressaient un sourire et Johnson un signe de tête. C'était un grand pavé de liège – dont on n'en voyait plus qu'un bout dans un coin supérieur – où était disposé, accrochés, épinglés en désordre des photos et des documents de papiers les uns par dessus les autres. L'ensemble était plutôt terrifiant. Apparemment les photos et le reste semblaient triés, classés – s'il était possible de dire cela – en colonne en fonction des numéros, indiqué au dessus, que l'on avait attribué aux personnes qu'elles représentaient. Ainsi, on pouvait apercevoir neuf colonnes blanches, rouges et grises, majoritairement, qui étaient chacune ornée d'un chiffre, de un à neuf et de gauche à droite, qui nous rappelait l'ordre dans lequel on les avait retrouvés … Toutes les photographies semblaient habitées par un sentiment de mort, d'abandon, comme si elles étaient vides – non ! Même la blancheur d'une photo vierge serait plus que rassurante comparé à celles-ci ! Les photos représentaient en général des corps mutilés, en grande partie ensanglantés ou tailladés, inertes, blancs, qui semblaient froid comme la glace … Je reconnus, dans le côté droit, la photo que j'avais moi-même pris du bambin dans la bagnole cabossé et tomba ensuite sur celle de la mère qui avait elle aussi été tailladée, saignée, disposée dans une position grotesque, la bouche ouverte et le nez écrasé sur une portière, sûrement pris en photo par Jack ou par Parker. Entre autres, on voyait aussi un cliché de la voiture noircie complète, d'un autre où le bolide semblait encore en état, des photos des victimes affichées plus haut et de quelques notes épinglées ci et là.
- Cinq août, il y a à peine un mois. Henry Peterson trouvé mort sur dans son salon, dans les quartiers sud de Springfield …
Il montra du doigt une dizaine de cliché qui montrait sous tous les angles un homme au visage bouffi, plutôt gros, vautré dans un sofa verdâtre face à un poste de télévision, portant au niveau du ventre un énorme cercle comme dessiné au crayon feutre – sauf que l'on aurait laissé tomber une énorme cartouche d'encre rouge sur le dessin –, encadrant une croix grossièrement découpée dans la peau avec une lame et dont le centre avait été sauvagement attaqué. Pour être exact, le cercle était en fait constitué de quarte arcs distincts qui s'étaient espacés au niveau des branches de la croix, le tout resplendissant sur la peau pâle et épaisse du bonhomme. De plus, tout comme le bambin de la veille et sûrement de sa mère aussi, les pourtours de ses épaules et de ses cuisses avaient été tailladés. Et, autour de ce carnage, partout dans la pièce, le même symbole – à l'exception des membres tailladés - avait été dessiné à coups de couteaux dans les rideaux, le canapé, le sol …
- … mort d'un coup de couteau à double tranchant dans l'estomac aux alentours de vingt-et-une heures. D'après l'attitude du meurtrier, ajouta-t-il en montrant les symboles multiples sur les clichés –, on peut supposer qu'il ne se contrôle pas, voir qu'il est conscience de ce qu'il fait mais ne peux pas s'en empêcher. Vous savez, comme l'affaire Yoodstok – il adressa un signe de tête aux autres et se pressa d'ajouter « Un vrai psychopathe ! » en voyant que le chef de la police de Water Hill ne semblait pas comprendre. En tout cas, cela semble être son premier meurtre d'après son attitude dévastatrice ! Peut-être un coup d'essai ou …
- Et la marque ? demandai-je. C'est quoi ? Un culte ?
- Rien de connu en tout cas, s'écria la voix de Murphy, la jeune fille afro-américaine qui recommença à rougir quand je me retourna pour lui faire face. Ça pourrait être n'importe quoi. Autant un dessin mis au hasard ou un très très vieux symbole …
- En fait, on s'est dit que c'était peut-être une crois du genre « carte au trésor » ! lança Hace, un rire lui glissant des lèvres, accompagné d'un sourire approbateur de Powell.
- Oui, c'est possible, continuai-je. Une sorte d'indication pour nous dire où chercher.
Franck Williams, qui paraissait encore plus absent que Krame, décrocha une clope de son bec d'un coup sec.
- Je vois que vous aviez déjà commencer à enquêter, Wolfe …
Je ne répondis pas. En fait, je ne me souviens pas avoir compris qu'il m'avait dit quelque chose dans les cinq premières minutes. Un long silence sembla peser jusqu'à ce que Parker reprenne la parole d'un air joyeux, amical. « Hypocrite ! ».
- Oui, le message que les légistes de Springfield ont découverts était juste en dessous de la marque, dans un sachet plastique – il montra le ventre en gros plan sur un cliché, puis une autre photographie montrant le sachet fermé avec le papier puis le papier développé, montrant ainsi ce qui y était écris, puis décrocha une feuille épinglé dans un coin et commença à en lire le contenu :
« Une histoire se sépare en trois parties : le début où tout va bien, tout comme la fin, et le milieu de l'histoire où là, cela va moins bien. Comprenez donc bien que ce n'est sûrement pas la fin, ni le début d'ailleurs, car, au terme d'un film, l'histoire est accomplie. Ce n'est pas le cas. Vous ne comprenez peut-être pas, moi non plus je crois, mais si ça peut vous être utile, sachez que mon histoire se trouve être la question et le film, la réponse … ». Il était accroché au scotch en plein sur le magnétoscope de Peterson avec ceci – il désigna une autre feuille dans un sachet plastifié beaucoup plus grand que celui représenté sur le cliché de tout à l'heure.
- Et c'est quoi ? demandai-je.
- La facture de la location d'un film ! s'esclaffa Powell d'un rire sonore. « La mort du crépuscule » ! Il était dans le magnétoscope et provenait d'un magasin de location de l'autre côté de la rue !
- Laissez-moi deviné : vers vingt heures le gérant s'est fait tuer avec une croix sur le ventre ?
Hace et Powell pouffèrent de rire tandis que Brook lança un rire aigu sans même ouvrir la bouche.
- Exactement ! Les flics de Springfield n'ont même pas compris et dès huit heures du matin, ils ont retrouvés un autre cadavre !
- Ted Merson, 44 ans, planté de la même manière, coupa Parker en désignant des clichés sur la seconde colonne. Retrouvé sur le comptoir du magasin par une des employées …
Ainsi, durant plus d'une demi-heure, Parker nous fit un résumé complet des « neufs assassinats » commis par le meurtrier – J'avais une très profonde envie de lui préciser que ce n'était que les « neufs victimes découvertes ». James Parker m'avait déjà tout raconté via le téléphone depuis ces dernières semaines mais je pris plaisir à tout revoir en détail. Le second avait été banal. On avait aussi retrouvé un de ces messages mais là, la police de Springfield était resté encore plus perplexes et c'est à ce moment que l'équipe de Parker avait été appelée pour que l'enquête. Ils n'avaient rien trouvés ! Aucune victime correspondant à leur interprétation du message – Ils n'en dirent pas plus sur le sujet – et quand ils découvrirent enfin la troisième, celle-ci n'avait aucun rapport avec le messages. Admettons ainsi qu'ils en avaient ratés une ! C'était justifié de toute manière car, quand le 3ème – ou plutôt le quatrième message – fut découvert, il était accompagné d'une lettre très détaillée, bourrée d'insultes en tout genre, résumant comment il fallait enquêter ainsi que l'endroit où était la véritable victime numéro trois : un caniveau de Williamsville. À ce moment, tout le monde s'était tu dans ce qui semblait de la honte … Apparemment, ils avaient ensuite intercalé une colonne de plus entre les autres pour créer la numéro trois bien que découverte plus tard. J'appris que grâce au quatrième papier, ils avaient retrouvés la cinquième victime – enfin, cela pouvait autant être la trentième – et ainsi, grâce à un nouveau message sous forme de plan ou quelque chose dans le genre, ils avaient découverts la sixième ! Finalement, après une « effroyable nuit de recherche », ils avaient découverts que la septième se trouverait à Bloomington, prisonnier des rails d'une ligne ferroviaire ! Ils venaient à peine de le retrouver que le train lui était passé dessus dans un éclat de sang morbide d'après la tête que faisait Mlle Pimbêche ! Peut-être que le tueur avait décidé qu'une course contre la montre serait plus intéressante : ils n'avaient donc pas pu récupérer le septième message, broyé par le TGV … Et c'est ainsi, que, trois heures plus tard, après mon retour de Bloomington pour aller voir ce qui s'y était passé, Jack et moi avions découvert la huitième … les huitièmes, et que j'avais appeler Parker. C'est ainsi que s'était déroulé cette enquête, jusqu'à mon arrivé.
James se dirigea vers le bureau de Krame qui s'écarta devant son passage, revint avec une petite boîte. Il l'ouvrit et en sortit deux papiers blancs, enveloppés dans une pochette de plastique étroite, refermé par un morceau d'adhésif.
- Voici les deux messages qu'il a laissé hier.
- Deux ? s'écrièrent Powell et Hace à l'unisson tandis que Williams tendit l'oreille.
Parker regarda me regarda, tour à tour avec Williams et finit par dire :
- Oui,on en a découvert un autre sur le bébé après qu'on soit parti, durant l'autopsie, mentit-il.
- Je croyais qu'il n'y en avait pas ! dit Williams d'une voix rauque. On a vérifié, non ?
- On a dû … le louper.
- Mais pourquoi vous nous le dites que maintenant ? demanda Murphy, l'air contrarié.
- Tout d'abord, nous avions besoin de repos, et ensuite, il agit d'après un intervalle de trois ou quatre jours entre chaque meurtre donc …
- Entre le septième et le huitième il n'y avait même pas un jour ! Répliquai-je.
Silence dans la salle. Ils savaient tous que j'avais raison sur ce point, même Williams. Pourtant, il était sûr et certain que Parker l'avait lu et en avait tiré la conclusion qu'on serait tranquille jusqu'à maintenant.
- Bon, montrez-nous ce qu'il y a la-dessus, s'il vous plait ! annonçai-je pour reprendre la conversation et parce que je voulais savoir ce qu'il y avait sur le second huitième, étant donné que je connaissais déjà le premier puisque je l'avais lu la veille.
Il ne prit aucune paire de gants ni aucune protection. Peut-être les analyses avaient-elles déjà été faites ou peut-être qu'avec le temps il avait enfin compris que notre tueur ne laisserait jamais d'empreintes ? Il sortit ainsi les feuilles de papier de leurs emballages, prit l'une des deux et commença à lire? Je ne savais pas vraiment si c'était ce message là que j'avais eu entre les mains la veille mais, comme une intuition étrange me chuchotait que c'était le cas, comme si je pourrais en découvrir plus de la bouche d'un autre, j'écoutai avec attention :
« Parait-il, à ce que j'ai cru entendre, qu'un nouvel agent de
la police avait intégré votre incrédule équipe de sécurité …
Je tiens à le saluer, on ne fait pas souvent connaissance avec un de ces gars nommés
Wolfe, Alex. »
Une boule était descendu le long de mon estomac. C'était bien le message que j'avais lu quelques heures auparavant, après la découvert des huitièmes. Il provenait donc du fils, du bambin. L'entendre à nouveau de m'avais ni surpris ni aidé en quoi que ce soit. Il connaissait mon nom, et savait que je le poursuivrais aussi désormais. Et alors ? Quand aux autres, ils paraissaient aussi perplexes que moi mais on voyait dans les yeux des plus jeunes, Murphy, Powell, Hace et Brook – voir Parker quand on y pensait – une lueur d'espoir, une petite étincelle qui ne demandait qu'à être ravivée, demandait l'aide d'un bon bidon d'essence. Je devais sûrement être le bidon, mais, pour l'instant, j'étais vide … James Parker ne rangea pas le petit morceau de papier et continuait à le lire silencieusement et reprit la parole sans prévenir. Le message du fils – c'était assez douloureux d'utiliser la victime comme propriétaire du message mais pour le moment, il me fallait faire avec - n'était pas fini.
« La vie commence à l'Anarchie,
entre vacarme et pleurs, se déroule entre tristesse et espoir,
mais finie apaisée, quand elle vous quitte
et qu'on vient enfin vous chercher sur la route sombre
qui vous mène au Murmure de la mort. »
Rien. Pas un bruit. Seul le souffle porcin et saccadé de Krame qui se blottissait dans un coin sombre de son propre bureau. Chacun semblait en pleine réflexion – chacun sauf Harry Hace et Matthew Powell qui semblait, comme tut bon agent l'aurait fait, regarder le plafond d'un air admiratif comme si à tout moment l'un d'eux se serait écrié : « Hey, vous l'avez acheté où la couleur ? ». Comme pour rompre ce silence, Parker – Ah ! S'il n'étais pas là celui-là ! - remballa le morceau de papier, le reposa dans la boîte en bois, ouvrit le second sachet et déplia la feuille blanche dans un froissement. Il la lu aussitôt à voix haute tandis que j'écoutais les moindres sons qu'il pouvait produire :
« Posez-vous une question … Posez-vous la !
La fois prochaine où vous parviendra une nouvelle
Lettre, réussirez-vous à sauver cette victime
Sous mes griffes ? Ou peut-être encore qu'il fera
Le rôle du martyr, que pour vous n'est-ce qu'une partie …
Psychologues inutiles ! Juste des
hommes !
P.S. :
Bonne chance ! »
Deux messages … Pas plus d'informations qu'en donnait un seul les fois précédentes ! Personne ne semblait comprendre quelque chose. Le Loup non plus d'ailleurs … Dormais-t-il au fin fond de sa tanière depuis trois ans ? Avait-il perdu son esprit déductif ? Ô malheur ! Si c'était le cas, rien ne serait arrivé … Malheureusement … il a fallu que cela arrive. Comme le disait l'autre, « Bonne chance ! » vu que maintenant je ne peux rien y changer …
Achevé d'écrire le Mercredi 17 septembre 2009
à 17H35 environ.
Voilà à vos coms
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La-la-la-la
Je lirais demain là jy vais mais ca ma lair bon jai zyeuté un peu^^
Tain !! oO jpensais pas que sa ferait 4 coms !!!
Jay du mal ékilibré
Bon, m'enfin ... :s
Sorry pour le pentapost
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La-la-la-la
Sauvé par la poule
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La-la-la-la
I LO-O-O-O-VE QUAND JE-E BI-I-I-I-I-IDE
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La-la-la-la
...
Tu veux franchement qu'on lise cette bûche en bois d'arbre à chinois?
Bon, bah ok, mais je crois que je vais mettre trois jours à lire ce truc, j'ai déjà 150 pages de père goriot à me taper pour mardi
Tiens je viens de répérer un oublie
ça arrive
A la fin de la 1ère parti, j'ai mis : "
« Encore combien pour qu'il comprennent, qu'ils comprennent tous ? Autant qu'il le faudra … N'oublions pas que … je ne le fais que par pur charité … »
"
Bon évidemment c'est bien :
"
« Encore combien DE TEMPS pour qu'il comprennent, qu'ils comprennent tous ? Autant qu'il le faudra … N'oublions pas que … je ne le fais que par pur charité … »
"
Petite omission mais bon
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La-la-la-la
VeyVey > 150 pages ? Pas beaucoup !!! !!
Bûche ?
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La-la-la-la