Bah avec un éventreur de combat, c'est sûr!

Mais après la baston, Jacques brûle tout avec son lance-flamme.

Les frères se regroupèrent et partagèrent leurs félicitations mutuelles.
_Nous les avons correctement torchés! lâcha Jacques en riant.
_En effet, répondit Paul, quoi de pire que de se faire arroser de projectiles par des êtres dont la résistance et l’équipement sont tels que des balles ne leurs font rien ?
_J’ai peut-être une idée, intervint Pierre, moi je dirai se faire charger par un Gabriel fou furieux qui ri en combattant !
Tous les soldats éclatèrent de rire, et se congratulèrent mutuellement de la victoire acquise.
_En même temps, lança Gabriel, si nous nous étions battus contre le même nombre de super mutants adultes, l’issue du combat aurait été toute autre…
_Ouais, répondit Jacques, on aurait entendu : « étant l’unité la plus proche, vous avez pour ordres de survivre en attendant les renforts ! » dit-il en imitant la voix du Général.
L’hilarité reprit de plus belle.

La contre-attaque lancée par les Marines avait été brutale, violente et efficace. Ils étaient sortis de la fumée en alignant les tirs avec une redoutable précision. Le temps que les raiders comprennent ce qui leurs étaient arrivés, déjà dix des leurs gisaient au sol, morts.
Puis, tandis qu’ils se rendaient compte de ce qui se passait et essayent de riposter, vingt autres avaient rejoins les cadavres encore chauds. Alors leur attaque se mua en débâcle, et tous tournaient les talons, pour se faire ensuite faucher par les projectiles.
Les Marines avaient eut de la chance, car obligés de passer entre les étroites voies qui permettaient l’accès à la base, ils avaient été concentrés et formaient de magnifiques grappes de futurs morts.
Les grenades en emportaient une demi-douzaine à chaque explosion, tandis que les flammes brûlantes venaient elles aussi prélever leur dû parmi les victimes, transformant les hommes en des torches vivantes qui continuer de courir avant de s’effondre au sol pour s’y consumer.
Les projectiles du M61 de Pierre creusaient des sillons sanglants dans les rangs ennemis et les armes légères du reste de l’escouade criblaient les raiders avec une précision mortelle.

Gabriel remarqua qu’un de leurs assaillant était encore en vie, mais plus pour longtemps, constata-il en voyant la blessure de son torse, probablement provoquée par un laser, mais la chaleur du tir avait cautérisé la blessure, ce qui faisait qu’au lieu de mourir d’hémorragie, l’homme perdrait la vie à cause des défaillances progressives de ses organes qui ne recevaient plus suffisamment de sang.
Si il lui était donné des soins, il survivrait, mais les ennemis de l’humanité ne méritaient pas ce traitement de faveur.
L’homme était inconscient, Gabriel saisit alors une seringue d’adrénaline et la lui vida dans le cœur.
Le raider se dressa sur le sol, inspirant à grande bouffées.
Le Commissaire le saisit par le col et le força à le regarder.
_Pourquoi avez-vous attaqué cet avant-poste ?

L’homme se mit à rire et enleva son casque, découvrant le tatouage représentant de la nouvelle religion qui avait vu le jour après la fin du conflit planétaire : un crâne cornu et riant, symbole de leur allégeance à un nouveau dieu, représentatif de la mort, de la haine et du carnage Zarakital. La majorité des hommes qui l’avaient rejoint étaient des raiders, et tous étaient fous de massacres et de sang.
Ces hommes ne vivaient que pour tuer et détruire.
Ils représentaient tout ce que Gabriel et les siens abhorraient.
_Nous allons bientôt vous écraser, et tout ce que vous pourrez faire n’y changera rien, le temps est proche, le Règne du Sang arrive !!
Le raiders cracha une écume sanglante et se mit à rire.
_Peut-être, mais tu n’y participeras pas !
Et Gabriel lui enfonça le poing dans le crâne, ses muscles et son armure assistée broyant sans difficulté la chair et les os, mettant ainsi fin à son hilarité morbide.
Le Commissaire essuya son gantelet sur les vêtements de l’homme et se tourna vers ses frères, qui l’avaient observé sans mot dire.
_Il semblerait qu’en plus des super mutants, les raiders se mêlent de la partie maintenant.
Éric se tourna vers lui :
_Comme si ça ne suffisait pas, nous voilà avec deux menaces sur les bras !
Gabriel le fit taire d’un regard désapprobateur.
_C’est au Général qu’il revient de juger la situation.
Éric acquiesça silencieusement.
_En attendant, reprit Jacques, il nous faut aller voire ce qui se trame du côté de la piscine du Lac.
_Bien raisonné frère, le congratula Gabriel, une chose à la fois.

Si seulement tout le monde pouvait comprendre et suivre la volonté des Kiwis
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• traumatise extrêmement violemment Vette avec ledit Kiwi*

Va dormir inculte!
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Vingt minutes plus tard, tous étaient dans les quartiers privés du Général les Aigles Hurlants et lui, à côté de la salle de commandement du Palais de Justice. Gabriek avait préféré l’en informer directement et en privé.
_Donc, il a dit que le Règne du Sang était proche ? demanda le Général.
_En effet Monseigneur, répondit Gabriel.
Le Général pianota sur un clavier quelques instants avant d’afficher un large sourire, attestant qu’il avait trouvé ce qu’il cherchait.
_Voilà, d’après ce que nos chercheurs savent de cette religion ignoble et diabolique, le Règne du Sang débutera quand les fanatiques pratiqueront un gigantesque sacrifice humain afin d’éveiller une soi-disant entité démoniaque.
Gabriel haussa les épaules en signe de dénigrement.
_Je ne pense pas qu’un seul démon se manifeste, cela n’a jamais eu lieu dans toute l’Histoire de l’humanité…
_Bien sur fils, acquiesça le Général, cependant la condition à atteindre est effroyable, car elle signifie la mort de plusieurs millions d’innocents.
_Mais, commença Eric, comment comptent-ils s’y prendre ?
_Le virus… le Général était horrifié, ils ont pris connaissance de l’existence du virus…
_Hein ?! Mais par quel moyen, cette information est classée secret défense, de classe Oméga !!
Le Général sembla considérer longuement les arguments, et fini par lâcher le mot fatidique :
_Il y a un traître parmi nous !

Le dégoût était lisible sur tous les visages, un traître! Gabriel en était révulsé.
_Mais qui cela peut-il bien être ? hasarda Jacques.
_Une des cinquante personnes que compte le Haut Commandement, en comptant vous et moi.
_Aucun d’entre nous n’est coupable, Monseigneur, affirma Gabriel, je m’en porte garant !
Le Général secoua la tête en signe de déni.
_Je sais mon fils, je sais qu’aucun de vous mes fils n’est coupable. Vous m’êtes les plus dévoués et les plus fidèles dans cette armée.
Tous acquiescèrent silencieusement, honorés de cette marque de confiance.
_Bien, reprit le Général, je vais confier la tâche de débusquer le traître à notre équipe d’espions. Pendant ce temps, retournez à vos occupations mes fils, votre reconnaissance ne va pas tarder. Je vous ferai mander lorsque nous aurons du nouveau.
_A vos ordres, Monseigneur ! saluèrent les Marines à l’unisson dans un seul et même claquement de bottes métalliques.
Les frères prirent congé, et Gabriel, qui sortait en dernier, jeta un œil en arrière et aperçut le Général dévoiler une niche dans laquelle des objets pieux étaient posés, se mettre à genoux et commencer à prier. Le Général aura besoin de tous les soutiens se dit le Commissaire.
Ils traversèrent la salle de commandement, passant devant tous le Haut Commandement de la Croisade de la Purification. C’était ainsi que le Général avait nommé l’entreprise militaire consistant à reconquérir l’Europe des mains des super mutants.
Il croisa des colonels, des capitaines, des lieutenants colonels, des généraux et quelques amiraux et maréchaux.
En théorie, ces derniers hommes auraient eut autorité sur le Général, étant plus haut gradés que lui. Mais c’était différent. Le Général avait une position que l’on pouvait comparer à celle d’un président, d’un roi ou d’un empereur.
Mais il préférait que l’on l’appelle ainsi.
Et c’était pareil pour Gabriel et ses frères. Eric avait le grade d’un sergent, mais avait autant de capacités qu’un colonel. Et les autres auraient put êtres des capitaines.
Gabriel était le Commissaire. Il avait l’autorité d’un seigneur commissaire mais n’était pas un commissaire normal. Il n’obéissait qu’au Général, tout comme ses frères.
Il n’y avait qu’un seigneur commissaire, commandant tous les commissaires de l’armée et n’en répondant qu’au Général.
Les commissaires étaient hors de la sphère de commandement, c’étaient des hommes destinés à maintenir le moral des troupes, et à exécuter tout acte de lâcheté qu’ils rencontraient.
Gabriel était différent, il n’en répondait qu’au Général, n’étant sous les ordres de personne d’autres, et pouvant diriger son escouade comme bon lui semblait.

Ils sortirent dans l’air froid et mordant de la nuit.
Il était minuit, la reconnaissance débuterai dans deux heures. Gabriel évalua son escouade, et constata avec plaisir qu’aucun n’avait été éprouvé par l’affrontement.
Tous étaient frais et prêts.
_Mes frères, commença-t’il, nous partons dans 118 minutes, à la porte Ouest. Je vous conseille de vous restaurer et de préparer vos armes, mais je suis sûr que ce que je vous rabâche à longueur de journée est déjà fait, termina-il en souriant, rompez.
Tous se manifestèrent par des bruits approbateurs, et se dispersèrent.
Gabriel étudia la nuit, semblant discerner leur objectif qui était pourtant à plusieurs kilomètres de là, impatient d’en découdre.
La présence d’un traître dans leur rang l’avait passablement mit en rogne, et il avait hâte de se retrouver au combat pour déverser sa fureur sur ses ennemis.
Avec de la chance, il leur faudrait détruire ce qu’ils trouveraient là-bas, et il s’en réjouissait d’avance.
S’il avait su ce sur quoi il allait tomber, il aurait préféré se casser une jambe.

Abattons le traître!

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Elle est drôle ta fic !

Tu trouves?

A deux heures du matin, tous étaient prêts, alignés devant le véhicule de reconnaissance.
Gabriel fit un simple geste de la main et ils entrèrent dans le blindé léger.
Eric pris la place du conducteur, et démarra le véhicule, pour le faire se diriger prestement vers leur objectif.

Arrivé à l’extrémité de l’avenue Grammond, avant de traverser le Cher, le véhicule décéléra pour s’arrêter.
Les Marines sortirent silencieusement, et se dirigèrent vers le pont qui enjambait le cours d’eau.
Au loin, provenant de la piscine du Lac, des lueurs perçaient la pénombre.
Les frères s’engagèrent au pas de course sur le pont, scannant les environs, les armes levées.
Les mutants n’avaient pas pris la peine de mettre des sentinelles, ce qui inquiéta Gabriel, car cela signifiait qu’ils ne craignaient pas de se faire surprendre.
Ils s’arrêtèrent à une centaine de mètres de distance, afin d’affiner leur camouflage. Tous prirent de généreuses poignées de terres et en enduisirent leurs armures pour être moins visibles.
Sur un geste de Gabriel, tous sanglèrent leurs armes derrière leurs dos, et saisirent leurs lames de combat : des poignards de 30 centimètres de long, 30 centimètres d’un alliage extrêmement résistant.
Puis, étant prêts, ils se dirigèrent vers la piscine.
Gabriel progressait en avant, et tomba sur une sentinelle centaure qui ne l’avait pas remarqué. Il lui plaqua la main sur la bouche tandis que la lame se frayait un chemin parmi les tissus de sa gorge pour lui sectionner les artères.
La créature se débattit, mais la poigne du Commissaire était trop forte, et elle agonisa dans des soubresauts saccadés, répondant son sang sur le sol.
Le Marine regarda autours de lui, et observa ses frères faire de même avec d’autres sentinelles, pour les traîner ensuite à couvert afin que personne ne le découvre et ne donne l’alerte.
Ils étaient à moins de 50 mètres de la piscine.
Personne d’autre n’était en vue.
Ils sprintèrent dans la nuit vers la rampe d’accès, le ponton qui permettait de passer directement depuis la route ayant été détruit il y a bien longtemps.
Arrivés près du mur de séparation, ils jetèrent un coup d’œil par une brèche dans la maçonnerie, et ce qu’ils virent les figea d’horreur.

Vision d'horreur

C'est drôle, j'ai l'impression que ça va être gore
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Bah nan, parce que c'est des combattants aguerris, donc une peu de sang leur fait pas peu, mais c'est un ennemis effrayant qu'ils ont en face d'eux.

C' est mignon toute cette virilité au nom de l' humanité!

la suite

La suite:

_Seigneur Dieu, souffla Éric.
_Putain de bordel de merde ! cracha Jacques
_Ouille… chuchota Paul.
Face à eux, dans la piscine olympique de 50 mètres de long barbotaient 6 énormes silhouettes.
Les mutants avaient trouvés le moyen de créer des Béhémoths !
Ils faisaient tremper les meilleurs d’entre eux dans un mélange d’eau, de fluides radioactifs et de déchets nucléaires.
Et le pire, c’était que cela marchait !
Gabriel était abasourdi. Devant lui d’autres mutants apportaient de quoi manger aux monstres.
Certains des Béhémoths n’hésitaient pas à boire l’immonde liquide dans lequel ils pataugeaient, afin d’accélérer leur croissance.

Gabriel activa l’émetteur afin de rentrer en communication avec le Haut Commandement :
_Ici le Commissaire Gabriel des Aigles Hurlants. La reconnaissance est un succès, nous avons découvert ce qui se trame à la piscine.
Il déglutit avec difficulté.
_Les mutants sont en train de fabriquer des Béhémoths en s’exposant à de fortes doses de radioactivités.
Dans son oreillette lui parvint un bruit de panique, rapidement réprimé par la voix puissante du Général :
_Fils, combien y en a-t-il, et à quel stade de la croissance en sont-ils rendus ?
Gabriel examina attentivement les Béhémoths et rapporta ses observations au Général :
_Il y en a 6, tous mesurant approximativement entre 8 et 10 mètres.
Un long silence fut tout ce qu’il entendit pendant que le Général réfléchissait.
_Il nous faut les surveiller. Gabriel, un de vous doit laisser sur place la caméra de son casque, dissimulé dans un coin d’où nous pourrons les avoir sous les yeux.
_Bien, acquiesça le Commissaire.
_De plus, reprit le Général, nous ne disposons que de peu d’armes capables de tuer ce type de créatures. Il va falloir amener des explosifs sur place, afin de pouvoir optimiser au maximum l’efficacité de nos armes.
Gabriel réfléchit un instant avant de répondre :
_J’ai l’impression que les mutants ont bouché les canalisations pour évacuer l’eau de la piscine, je pense qu’en minant les tunnels qui courent sous le revêtement avec les explosifs il y a moyen de leur causer beaucoup de dégâts.
_Je suis arrivé à la même conclusion mon fils, cette menace passe en priorité, nous allons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour l’enrayer rapidement et définitivement ! Repliez-vous, nous préparons tout.

Gabriel acquiesça une dernière fois et ferma le canal, puis Pierre saisit son casque et entreprit d’en démonter la caméra, qu’il laissa sur place, coincée dans une anfractuosité de la roche avec une cellule énergétique de fusil laser pour permettre son fonctionnement.
Après avoir vérifié avec le Haut Commandement que l’engin était correctement placé, ils partirent tous pour la suite du plan.

Arrivés à la base 30 minutes plus tard, ils virent le Général à côté d’une pile d’explosifs surpuissants.
_Voilà mes fils, commença le Général, nous vous avons préparé 50 kilos de Semtex, je pense que cela sera suffisant.
Gabriel observa la pile à côté de lui avec un sourire carnassier, du Semtex ! L’explosif le plus puissant par rapport à sa taille ! Il y avait là de quoi creuser un cratère de 100 mètres de diamètre !
Une paire d’hommes portant une caisse arriva avec beaucoup de précaution. Le Général souleva le couvercle et retira l’engin qui y était posé pour le donner à Gabriel :
_Voilà ce qui fera office de détonateur mon fils, nous l’avons modifié pour exploser passé une minuterie.
Gabriel prit dans ses mains le détonateur en question : un mini-nuke ! Le Général prenait cette affaire très au sérieux.
La fission engendrée par la détonation du projectile nucléaire déclencherai l’explosion du Semtex, causant une effroyable détonation qui dévasterait tout à un demi kilomètre à la ronde.
_Je dois partir pour Paris dans cinq minutes à bord de mon vertiptère personnel, une affaire urgente à régler, en mon absence, le commandement est tenu par le maréchal Martine.
Gabriel se refrogna à la mention du nom du maréchal.
Martine était comme Bruno une de ses ennemis internes qui ne l’aimaient pas du tout et rêvaient de le voir disparaître. La seule femme maréchal avait dû beaucoup insister auprès du Général pour recevoir cette promotion.
Et il n’avait pu la lui refuser, car elle commandait le seul détachement blindé de l’armée disponible sur place.
_Je te laisse poser la charge, fils, je ne fais confiance qu’en toi et tes frères pour faire cela, je sais que vous ne me décevrez pas.
_Vous pouvez avoir confiance en nous Monseigneur, appuya Gabriel, votre volonté sera exécutée !
_Que Dieu te garde Gabriel.
Le Général serra la main de son fils adoptif et partit.

je me lasserait jamais de lire te fic ... encore !

Merci des encouragements.

EXPLOSION! EXPLOSION! EXPLOSION!
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