Je serai pas là je dois encore bossé
Mais je lirai demain
Je serais là, vu que je suis en VACAAAANNCCCEEEESSSS.
Pas moi Rentrée demain
Moi pareille
Owned.
Excusez, je posterai que demain matin, ou vers minuit.
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Alberto, Levi, Lance, Andreas, Haimar, Yaroslav... Astana Powaaa!
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Pas grave.
Donc, demain, en début d'après-midi.
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XV. Une nuit en enfer…
« - Bien sûr que j’ai des trucs pour t’enlever artificiellement la douleur…
Le médecin semblait consterné à l’idée de me donner des médoc’s.
- Mais, d’un, ce n’est pas légal et de deux, Johan m’a ordonné de rien donner aux coureurs qui font partie du développement, franchement, je ne sais pas…
- Mais, ça ne se verra pas, il n’y a pas de contrôle interne de prévu.
Mes muscles me serraient, et je ne pouvais plus que le supplier. Voyant la force des maux, il me dit :
- Bon, bon, je vais le faire, voilà ce que tu auras à faire…
J’étais soulagé qu’il concède à me donner quelque chose, il me conseilla :
- Va voir le masseur avant de retourner dans ta chambre. »
Je lui fis un signe de la tête, et arriva tant bien que mal à la porte du masseur qui dû me soutenir pour que je mette sur l’espèce de divan. Il était stupéfait, mes muscles étaient tellement crispé et il m’explique que « c’était sans doute à cause de la frayeur que j’ai eu, quand on a peur, les muscles se tendent et si ça dure plusieurs heures, forcément… » Forcément, ça fait mal. Il s’attela à la tâche durant près d’une heure, évitant soigneusement de me faire souffrir là où il y a des brûlures.
Heureusement pour lui, j’étais le dernier coureur qu’il devait masser, il était exténuer. Et me demanda « d’essayer de dormir un maximum, cette nuit ».
Je m’allongea dans mon lit, très doucement, sans frotter les plaies contre les draps. Alberto m’aida à me mettre les draps sur les jambes, car j’avais peur de me faire mal en me penchant. Et j’essayais de dormir, j’essayais seulement. Impossible de dormir dans cet état, obnubilé par l’idée de me faire mal en dormant. Je ne bougeais pas d’un centimètre, j’avais peur qu’au moindre mouvement, j’allais avoir mal. J’étais à la limite de la claustrophobie. Je me sentais étouffé, dans l’impossibilité de sortir de mon lit.
J’entendais les ronflement de Benjamìn. Je fermis les yeux quelques secondes… Aïe ! J’avais fait un petit mouvement avec mes jambes et les énormes éraflures sur ma cuisse gauche s’étaient légèrement frottés à la couverture . Cela rajoutait une petite couche d’angoisse. Je ne pouvais pas bouger, bordel, je ne pouvais pas !
Alors que faire ? Je réfléchis à plusieurs solutions. Je pouvais au prix d’un terrible effort et d’une douleur atroce m’extirper du lit mais après ? Je reste debout ? Je pouvais attendre le levé du jour et Alberto m’aurait aidé à me sortir de là. Et je réfléchis comme ça pendant je ne sais combien de temps, et le petit matin toquait à la fenêtre de l’hôtel.
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Vraiment bravo, j'ai lu les 2 derniers épisodes et on s'y croirait presque!
Il faut juste remplacer bordel
Bravo
C'était pour donner plus de puissance.
Merci.
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Trop bien
Tu pourrais écrire un livre
Sur pcm05, il y en a un qui a fait un livre, de sa story, imprimé et tout
Bravo POG !!
Y'a que ca a dire
Merci!
Jam J'y pense.
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C’est un petit chapitre, car c’est un chapitre intense et de transition.
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XVI. La potion magique
Je fis un effort surhumain pour m’extirper du lit, enfila vite fait (bien fait) un survêt’ de l’équipe et me traîna laborieusement vers la chambre du médecin de l’équipe. Je toqua trois fois, attendit un moment, puis encore trois fois, et le médecin m’ouvrit la porte. Il avait l’air nerveux, conscient, sans doute, qu’il jouait son job. Il prépara une seringue, avec laquelle il aspira quelque chose qui se trouvait dans une ampoule. Je lui demandais :
« - C’est quoi ?
- De la morphine, ça devrait calmé la douleur jusqu’à ce soir, et je pense que tu n’en auras plus besoin ensuite.
- C’est légal ?
- Bien sûr que non, qu’est-ce tu crois ? Je ne prendrais pas autant de précaution si ça l’était.
Je trouvais maintenant ma question débile. Il me demanda de m’allonger à plat ventre, ce que je fis dans la seconde qui suivit. Et c’est avec une certaine maestria qu’il me planta l’aiguille dans la fesse, et la retira après avoir injecté le produit. Est-ce que j’ai senti ne serait-ce que l’aiguille ? Non, sincèrement. Je compris pourquoi il était si utile et important dans l’équipe.
Cependant, il suait à grosse goutte, il était hyper nerveux :
- Voilà, retourne vite dans ta chambre et fait mine de prendre ta toilette.
Je me dirigeais vers la porte, quand il se précipita :
- Non ! J’ai une meilleur idée, je vais te refaire tes pansements, ils en ont besoin et ce sera un justificatif si jamais on est repéré. »
J’apprécia cette lucidité tactique, et lui sourit. Je m’assis sur une chaise et il entama son travail. Il m’enleva les pansements, m’applique une pommade à base de cortisone, puis me refit les bandages. Après cela, je le remercia et m’en alla dans ma chambre. Alberto était déjà debout :
« - T’étais où ?
- Avec le médecin, il m’a refait les pansements, dis-je en montrant les pansements tout beau et blanc. »
Contador parut soulagé, et je trouvais le médecin encore plus malin. Alberto me demanda si j’avais besoin de la salle de bain, et je lui fis un signe « non » avec la tête. Benjamin, qui est un gros dormeur, fut surpris de me voir déjà debout et me traita de « traître », en rigolant, car il serait sûrement le seul en retard ce matin.
Good!
Very good
Thank you!