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Sujet : Le Topic des Suisses !

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YannSommerBasel YannSommerBasel
MP
Niveau 10
01 juillet 2014 à 21:54:32

Bon vos Tops/Flops de cette CDM ?

Tops :

RICARDO RODRIGUEZ, mais omg les matchs qu'il fait, je plains les ailiers de Bundes

- Xherdan

- Mehmedi

Flops :

-Lichtsteiner
- Stocker :(
- Behrami/Inler

LegioRomana LegioRomana
MP
Niveau 10
02 juillet 2014 à 00:11:11

https://pbs.twimg.com/media/Bre2KIVCIAA_Vdz.jpg :snif:

J'avais même pas vu ça dans le match l'équipe et tout qui prend cette forme en plus. :noel:

Moi Mehmedi au début je le trouvais mauvais de ses pertes de balles et après il me faisait toujours fermer ma bouche. :hap:

Rodriguez un super joueur sinon et Shaqiri aussi quoi normal. :noel:

Benaglio aujourd'hui s'est rattrapé de son match de la France, merci Diego même si ça n'aura pas suffit...

Sinon je ne me prononcerais pas sur les flops, je ne saurais pas trop dire. :(

GranitXhaka GranitXhaka
MP
Niveau 10
02 juillet 2014 à 00:59:34

top :

1. Rodriguez
2. Djourou
3. Dzemaili

flop

1. Behrami
2. Inler
3. Stocker

Lichtsteiner mérite même pas d'être un flop, une catastrophe depuis bien longtemps

ParkMan ParkMan
MP
Niveau 30
02 juillet 2014 à 01:01:41

On va vous venger les mecs, restez tranquille :noel:

bouboul bouboul
MP
Niveau 10
02 juillet 2014 à 01:08:18

Stocker est un flop malgré lui. Il a fait une mauvaise mi-temps sans avoir le droit à une deuxième chance. Tandis que Behrami a eu plus de 300 minutes à disposition pour démontrer quel joueur il est censé être. En flop, je mettrai plutôt Senderos.

GranitXhaka GranitXhaka
MP
Niveau 10
02 juillet 2014 à 01:09:14

Avec du recule j'ai même pas le seum, vu la pauvreté de ce qu'on a proposé, on méritait pas mieux. Pour moi c'est limite un flop ce mondial même si l'équipe sort en prolongation de manière assez cruelle ( mais mérité ).

GranitXhaka GranitXhaka
MP
Niveau 10
02 juillet 2014 à 01:11:28

Il y a quand même dû se passer un truc pour que Stocker passe de titulaire indiscutable à remplaçant qui n'entre même pas en cours de jeu.

zephyr1705 zephyr1705
MP
Niveau 10
02 juillet 2014 à 01:21:32

GranitXhaka Voir le profil de GranitXhaka
Posté le 2 juillet 2014 à 01:11:28 Avertir un administrateur
Il y a quand même dû se passer un truc pour que Stocker passe de titulaire indiscutable à remplaçant qui n'entre même pas en cours de jeu.

il me semble que von burg avait dit que stocker n'était pas arriver a 100 % dans ce mondial.

mehmedi a fait un bon mondial, par contre je suis convaincu que stocker a 100 % aurait apporter plus sur son flanc gauche

Schwitz Schwitz
MP
Niveau 10
02 juillet 2014 à 01:23:46

Stocker a rarement été très bon en équipe de suisse en même temps :(

Contrairement à Barnetta qui n'a même pas eu une minute de temps de jeu sur ce mondial...

Bref, inutile de ruminer, on reviendra plus fort dans deux ans.

Libarh Libarh
MP
Niveau 10
02 juillet 2014 à 01:30:24

il manque à la suisse un joueur capable de faire la différence dans les gros matchs. Vos attaquants sont mauvais et vos ailiers ont beaucoup trop de déchets

zephyr1705 zephyr1705
MP
Niveau 10
02 juillet 2014 à 01:50:20

j'ai quand même hâte de voir ce que va donner l'équipe de suisse sous petkovic. on peut être optimiste pour l'avenir quand on voit que la plupart de nos joueurs on 22-23, sa laisse une belle marge de progression pour cette équipe. sans oublier les jeunes talents tels que kasami, frey, benito...

Schwitz Schwitz
MP
Niveau 10
02 juillet 2014 à 07:47:19

Benito joue au même poste que Rodriguez non? :(

Si il est si bon que ça il faudra le changer de côté quand Lichsteiner prendra sa retraite.

Et effectivement Kasami sera surement notre nouveau numéro 10 quand Xhaka jouera définitivement à un poste plus reculé :-)

Sans oublier que Sommer sera la pour prendre la relève de Benaglio quand il arrêtera, que Mehmedi, Drmic et Seferovic prendront peut-être une dimension enfin énorme et peut-être que certains joueurs comme Frey, Silvan Widmer ou Zuber exploseront vraiment dans les années à venir.

Oui en effet, on a tout en main pour avoir une équipe clairement capable de viser une demi aux deux prochains euros et coupes du monde, pour moi la grosse interrogation reste notre nouveau séléctionneur, qui n'est pas un très grand entraîneur comme Hitzfeld, mais bon, prenons exemple sur Wilmots pour se dire que tout est possible.

FabioCoentrao FabioCoentrao
MP
Niveau 33
02 juillet 2014 à 08:05:52

Mine de rien il va me manquer Hitzfeld, il faisait partie du paysage :o))

Son bilan n'aura pas été parfait mais il a quand même réussi à construire un groupe efficace et à faire la transition entre la génération 2004-06-08 et l'actuelle.

Bonne route Gottmar ! :oui:

bouboul bouboul
MP
Niveau 10
02 juillet 2014 à 08:44:18

Quand je pense qu'il y aura des blaireaux pour cracher sur Hitzfeld en portant Kuhn aux nues, alors que leur bilan sont quasi similaires.

Belgiciste Belgiciste
MP
Niveau 10
02 juillet 2014 à 08:54:39

Vous inquiétez pas les Suisses, on va vous venger :(

lorainelaquiche lorainelaquiche
MP
Niveau 5
02 juillet 2014 à 08:55:02

Beau match de notre équipe, on peut rentrer la tête haute, pas comme d'autre.

Par contre quelle déception cette "équipe" d'Argentine, y a vraiment que Messi voir Di Maria, le reste c'est de la daube :doute:

Schwitz Schwitz
MP
Niveau 10
02 juillet 2014 à 09:25:38

Hitzfeld a même un meilleur bilan que Kuhn sur le plan comptable, et puis se faire sortir par l'Argentine c'est plus reluisant que perdre aux t.a.b contre l'Ukraine de toute manière.

GranitXhaka GranitXhaka
MP
Niveau 10
02 juillet 2014 à 10:41:47

Apparemment Petkovic est plus offensif qu'Hitzfeld et adepte du 4-1-4-1. Polo de RMC se réjouit du départ de Ottmar :hap:

GranitXhaka GranitXhaka
MP
Niveau 10
02 juillet 2014 à 10:48:20

Il a fait deux articles plutôt intéressant même si j'suis pas d'accord avec tout. Le premier :

Suisse - Equateur (dimanche, 18h) : tout à prouver, tout à perdre

Alors que le premier match contre l’Equateur semble déjà décisif pour la suite de la compétition, la Nati intrigue. Quel rang lui donner à l’aube de son entrée en lice ? Il semble pourtant évident : la sélection du cultissime sélectionneur Ottmar Hitzfeld s’est avancée en partie masquée avant de se découvrir complètement. Attention aux retombées en cas de contre-performance.

Pour vivre heureux, vivons cachés, dit un célèbre proverbe. Un style de vie bien éloigné des règles du monde médiatique qui nous entoure. Signe des temps, lorsque les projecteurs s’allument, le choix de la retraite dans un quelconque monastère est impossible. L’Helvétie a choisi de jouer le jeu en gonflant les biscottos : les quarts de finale ont été clairement annoncés comme un objectif par le sélectionneur. Ce dernier a, par la suite, modulé le son de sa communication en précisant que les Français étaient les favoris du groupe. Attention au syndrome d’Icare. Historiquement, il touche tous les pays.

6 décembre 2013. L’équipe de France connait ses adversaires pour la prochaine Coupe du monde. Le tirage au sort a eu lieu. Le lendemain, les quotidiens hexagonaux et sites footballistiques de référence nous pondent leurs articles présentant le « onze » des différentes sélections dont la Suisse, bien entendu. La lecture des compositions des équipes fait peur par son nombre d’erreurs. Etrange, mais un pays tête de série pour une épreuve reine aurait mérité, peut-être, un peu plus d’égards. Juste pour comprendre, se poser la question : "Mais comment ont-ils fait?"

Le monde du football hexagonal considère toujours son voisin comme quantité infinitésimale. Mais bon au pays du football-campagne, alors que la norme assumée par d’autres nations est celle du football-champagne, on ne s’étonne plus de rien. Et si, finalement, les clubs français n’étaient pas les seuls responsables du marasme actuel ? Encore que, les flux migratoires sont assez parlants. Des vingt-trois Helvètes au Brésil, sept ont disputé le championnat national, la Raiffeisen Super League, neuf sont déjà en Bundesliga bientôt rejoints par Sommer, Bürki et Stocker, cinq jouent en Italie et même deux sélectionnés évoluent en Espagne. En France ? Aucun ! A croire qu’une partie de la Suisse ne parle pas le français, cette nouvelle Doxa du football-campagne qui sévit en L1. Vite relisons Desproges dans Les Etrangers sont nuls (Charlie-Hebdo, 1981) : "Il existe quatre sortes de Suisses : les Suisse-Allemands qui parle allemand, les Suisses-Français qui parlent français, les Suisse-Italiens qui parlent avec les mains, et les Suisses-romanches qui feraient bien de se taire".

Devant cette absence de reconnaissance, l’on peut comprendre l’agacement local, une forme de révolte des "petits", laquelle s’exprime, à mon avis, par une amplification de ses objectifs, des attentes. Or le piège médiatique est bien là. La Suisse, aujourd’hui, est bien jeune et sans véritable expérience en tournoi fermé.

La Croatie, petit pays mais grande nation de football ! C’est ce qu’affirmait admirablement le coach Niko Kovac avant la rencontre contre le Brésil. L’ancien pensionnaire de la Bundesliga, notamment du Bayern Munich, pose indirectement la question à la Nati. Dans l’imagerie populaire la Suisse ne fait pas peur, la Croatie beaucoup plus, comme le dragon face à la vache.

Car le football suisse est victime de son histoire. L’Autrichien Karl Rappan et son "verrou suisse" sont passés par là. L’abnégation au service du collectif contre Maradona, la compensation ténébreuse contre le bien-né, les Morlocks contre les oisifs mais beaux Elois. Sans oublier les deux dernières Coupe du monde. En 2006, la sélection s’est fait éliminer de la compétition sans encaisser un seul but. Quatre ans plus tard, le jeu proposé était faible et la victoire inaugurale contre l’Espagne (1-0) fut bien vite éclipsée par une sortie de route en poules sans gloire.
Josip Drmic marque face à son pays d'origine, la Croatie. La Suisse peut se réjouir d'avoir été plus rapide que la fédération croate.

Mais la caricature est-elle si loin de la réalité à un moment où les professionnels du pays s’accordent tous pour reconnaitre l’apport technique positif par les "estrangers" comme on disait en vieux français ? Car si la sélection n’a perdu qu’une seule rencontre en deux ans -et encore c’était en Corée du Sud dans les fameux matches amicaux inintéressants du mois de novembre, qui plus est avec une équipe A’- a-t-elle pour autant brillé par son allant offensif ? Les statistiques nous prouvent le contraire, la recherche du véritable numéro 9 de la Nati aussi. Quant aux deux matches amicaux contre la Jamaïque (1-0) et le Pérou (2-0), ils n’ont pas dérogé à la règle, ils sont dans la droite ligne des victoires "besogneuses" que nous propose trop souvent cette sélection pourtant bien talentueuse… sur le papier. A qui la faute ?

" Il n’est pas vrai que les années qui passent produisent des sages, mais bel et bien des vieillards"

Aïe ! J’attaque la statue du Commandeur via le plus grand philosophe du XXe siècle, Jack Beauregard - Henry Fonda - dans Mon nom est Personne. Hitzfeld et ses 65 printemps. Rassurez-vous, je ne compare pas le sélectionneur de la Nati à Faust, ni à un fossoyeur du beau jeu, mais je me rappelle aussi qu’il y a un peu moins de vingt-ans, il était déjà considéré comme un entraîneur très défensif aussi bien au Borussia Dortmund qu’au Bayern Munich. Ce qui ne l’a pas empêché de remporter, notamment, deux Ligues des champions en 1997 et 2001. J’ai donc accueilli avec bienveillance la nomination d’un successeur, Vladimir Petkovic. Non contre Hitzfeld, qui m’avait laissé une forte impression lors de notre rencontre au siège de l’ASF, la fédération, mais pour ouvrir un nouveau chapitre, celui de l’Euro 2016 avec un style plus entreprenant, de l’expérience emmagasinée et des jeunes plus à maturité.

On ne m’enlèvera pas de l’idée que la Suisse doit maintenant passer un cap, celui de se libérer. Sinon le risque de retomber aux oubliettes pointe son nez. Le FC Bâle, dont une partie des sélectionnés est issue, a multiplié les exploits ces dernières années en coupe d’Europe, et a régalé. Médiatiquement, ce club survole la Nati. C’est d’autant plus étrange que défensivement l’équipe nationale est, quelque part, l’anti-Belgique. Alors que Marc Wilmots s’appuie sur quatre axiaux de formation, quels qu’ils soient, et que la puissance des Diables Rouges repose sur son milieu, la Suisse possède deux des plus beaux arrières latéraux du monde : Rodriguez et Lichtsteiner, capables d’apporter le surnombre, une véritable plus-value offensive, à condition d’outrepasser les consignes du coach. Le feront-ils ?

Au poste de meneur de jeu, le cas Xhaka peut faire débat surtout qu’il n’a pas encore 22 ans. Est-il d’ailleurs le maitre à jouer de la sélection ou plutôt un relayeur en devenir ? Son parcours depuis deux saisons au Borussia Mönchengladbach n’est pas exempt de tout reproche. Il n’est pas un titulaire indiscutable. Un attaquant de soutien comme Mehmedi, excellent avec le SC Freiburg cet exercice, n’était-il pas plus opportun ? On aurait même pu imaginer sacrifier un "Napolitain" à la récupération-Inler, Dzemaili et Behrami évoluant tous les trois dans le club du sud de l’Italie- et faire une place à Xhaka. Cela aurait signifié le passage dans un 4-4-1-1 que le sélectionneur ne souhaite pas, densité du milieu oblige. Pourtant avec deux feu-follets comme Stocker et Shaqiri sur les ailes et la vitesse de Drmic...

La sélection suisse ne joue pas que son avenir proche lors de la première rencontre contre l’Equateur. C’est aussi l’image et l’impression globale qu’elle va nous laisser qui seront en jeu, avant le match contre les Bleus où les calculatrices seront, peut-être, déjà de sortie. De nos jours, "séduire" c’est aussi important qu’une victoire. A tort ou à raison. Le paradoxe de cette équipe c’est qu’elle doit d’abord se battre contre son propre Omen avant de gagner le respect de ses adversaires, celui des médias. Avec la plus belle génération de son histoire, elle en a les moyens.

eurosport.fr/football/coupe-du-monde/2014/suisse-e
quateur-dimanche-18h-tout-a-prouver-tout-a-perdre_
sto4286291/story.shtml

GranitXhaka GranitXhaka
MP
Niveau 10
02 juillet 2014 à 10:52:18

http://www.eurosport.fr/football/coupe-du-monde/2014/suisse-equateur-dimanche-18h-tout-a-prouver-tout-a-perdre_sto4286291/story.shtml *

Le second après le fiasco contre la France :

Mondial 2014 - Suisse : un huitième ? Pour quoi faire ?

A l’aube de son dernier match capital dans le groupe de la France, la Nati peut déjà préparer son avenir et tirer le bilan d’une Coupe du monde somme toute mitigée. Et même une qualification pour les huitièmes de finale n’enlèverait pas une certaine déception.

Oui, c’est un petit peu du football fiction. A l’heure où je bafouille ces quelques lignes, les joueurs sélectionnés par Ottmar Hitzfeld sont toujours en course au Mondial brésilien. Pourtant, l’opération séduction que j’évoquais dans un billet ici-même, il y a quelques jours, semble avoir échoué. La Suisse, ultra solide depuis deux ans, a explosé en plein vol.

En France, on achète d’un seul coup du Mirror pour faire briller une hypothétique deuxième étoile. De l’autre côté de l’Arc jurassien, le supporter en fait tout un fromage. Ou comment revisiter la théorie des vases communicants à l’aune du ballon rond.

Un pêché d’orgueil contre la France ?

L’Histoire est toujours écrite par les vainqueurs. C’est un petit peu restrictif mais c’est ainsi depuis la nuit des temps. La planète football n’y échappe pas. Après la victoire contre l’Equateur (2-1), les médias nationaux et mondiaux ont bien entendu loué le coaching d’Ottmar Hitzfeld. Les entrées sur le terrain de Mehmedi puis de Seferovic, synonyme des trois points, vit même un Oliver Kahn s’exprimer, dans un média alémanique bien connu, sur le génie du sélectionneur germano-suisse qui sent qu’il faut faire quelque chose . Et pourtant la Nati a-t-elle pris des risques ? Hitzfeld a-t-il touché à son système ? A son organisation ? A son milieu ? A-t-il recherché le déséquilibre en maintenant un Behrami déjà très moyen ? La réponse est bien entendu négative. Car Hitzfeld, c’est le classicisme absolu. Un peu comme une caricature de vieux professeur britannique qui enseigne dans une english School les tragédies grecques. Seulement.
Ottmar Hitzfeld, le sélectionneur de la Suisse, lors de la Coupe du monde 2014.

Contre les Bleus, les erreurs de jugement furent grossières. Behrami avait enfilé le maillot tricolore, confirmant sa mauvaise passe actuelle. Benaglio oubliait son soupirail sur le but de Matuidi. Mais surtout, au lieu de jouer bas et de contrer, la Suisse a voulu justifier son statut de tête de série en défiant l’équipe de France au milieu. Hitzfeld récompensant même les deux buteurs : Mehmedi, comme lors des matches de préparation, jouait sur la gauche alors que c’est derrière l’attaquant qu’il est le plus performant et Seferovic, très moyen avec la Real Sociedad cette saison, pointait… en pointe. Désolé, on ne m’enlèvera pas de l’idée que Stocker ou Drmic offraient plus de possibilités dans un schéma bien différent que celui proposé. Au lieu de cela, la Suisse a explosé sur son supposé point fort, le bloc défensif. Sans oublier que les quatre joueurs offensifs n’avaient que 22 ans de moyenne d’âge.

La perception de la Nati n’a pas évolué. Cela ne reste que la Suisse se dira la grande majorité des gens. Peut-on leur donner tort ? Granit Xhaka confirmant ce leitmotiv malheureux avec un nous ne sommes finalement, toujours, que la petite Suisse .

Euro 2016 : Mon boulot de dans deux ans

C’est donc avec la perspective peu alléchante de l’Euro 2016 que je considère ce Mondial brésilien comme un déception, malgré une qualification toujours envisageable. Le système passe-partout d’Ottmar Hitzfeld bride les qualités intrinsèques de cette équipe. Aussi tournons-nous vers l’Euro en France.

L’arrivée de Vladimir Petkovic pourrait faire un bien fou. Ce sera une réussite si le niveau de jeu produit atteint celui de la Lazio Rome version 2012-2013. Mais faut-il pour autant réformer complètement les schémas de jeu et l’animation de l’équipe ou bien s’arrêter uniquement sur les cas individuels ? In fine, les 23 joueurs choisis pour disputer le mondial brésilien seront tous opérationnels dans deux ans. Steve von Bergen émergera en 2016, à 33 ans, comme le professionnel le plus âgé de la Nati. Rien de dramatique donc de ce côté-là, d’autant plus que c’est un axial.

La correction contre la France ne doit pas faire oublier deux années quasi sans défaite. En revanche, l’image d’une Nation qui encaisse peu de buts en a pris un coup. Le gardien numéro 1, Diego Benaglio n’a pas été parfait et sa présence en tant que titulaire n’est que le choix du sélectionneur. Yann Sommer est plus jeune et il a les qualités de sa relative petite taille. Sans oublier de mentionner le petit dernier, Roman Bürki. Oui, une guerre des goals en Bundesliga s’annonce…Tant mieux !

La charnière centrale est-elle aussi à repenser ? Djourou montre, match après match, ses limites malgré sa bonne volonté et son engagement. Et l’on comprend facilement sa carrière en dents de scie, notamment son passage à Arsenal. Senderos ne devrait-il pas s’occuper de retrouver une place de titulaire en club plutôt que de viser la sélection nationale ? Une remarque qui vaut aussi pour un absent, Timm Klose, aussi brillant à Nuremberg qu’inexistant à Wolfsburg. L’heure de Fabian Schär a sonné, semble-t-il. Mais doit-on associer un stoppeur à un autre Manndecker dans l’axe ? La paire Djourou-Schär semble le plus logique dans ces conditions. C’est lourd, c’est dense, c’est costaud. Mais Hitzfeld a préféré le plus libero von Bergen, meilleur dans la relance. Un choix stratégique que je défends surtout si Petkovic a l’idée de penser à Fabian Lustenberger, 26 ans, excellent au Hertha Berlin cet exercice. Qui plus est polyvalent. En espérant que les blessures le laissent enfin tranquille.

Les latéraux, Rodriguez et Lichtsteiner, sont intouchables. Reste à réfléchir au banc. Idem au milieu de terrain où un Pirmin Schwegler mériterait sans doute une nouvelle chance. Il aura la lourde tâche, cette saison, de stabiliser la bloc défensif d’Hoffenheim. A 27 ans, il est loin d’être à la casse. Il pourrait être le grand gagnant de l’arrivée du nouveau sélectionneur, adepte assez souvent d’une formation en 4-1-4-1. Mais honnêtement, avec Inler en chef de file, la question de la récupération n’est pas un souci pour l’équipe. Le Bâlois Fabian Frei n’est que réserviste.

Offensivement, la question du véritable numéro 9 reste d’actualité. Eren Derdiyok, 25 ans seulement et absent au Brésil, jouera sûrement sa dernière carte en tentant de se relancer en Turquie. Il est le pivot dont la Nati a besoin. Il pourrait aussi bénéficier d’un repositionnement sur le côté droit de Drmic au Bayer Leverkusen. Quant à Seferovic, il doit confirmer en club sous peine de rester à quai la prochaine fois. Enfin, Tranquillo Barnetta doit se demander ce qu’il fait au Mondial. Gavranovic mérite t-il vraiment d’être dans les vingt-trois ?

Les U21 suisses à la rescousse ?

Souvent les petites nations du football souffrent d’une densité relativement faible lorsque l’on analyse les forces vives du pays. Il semble que la Suisse démente cet axiome. Bien qu’il parte de loin, on suivra les progrès du jeune gardien du BSC Young Boys, Ivon Mvogo. Mais, il devra déjà vaincre une forte concurrence en club, sans parler de celle de la sélection.

En défense centrale, Berat Djimsiti et Arlim Adjeti sont à citer. Ce dernier à la chance d’évoluer au FC Bâle et dans la restructuration qui se prépare dans le club référence de la Raiffeisen Super League, il pourrait bénéficier d’une expérience européenne non négligeable.

Si les deux places sont prises par Lichtsteiner et Rodriguez aux postes de latéraux, la lutte pour être dans le groupe est ouverte. A gauche, Loris Benito, 22 ans, devrait quitter le FC Zürich pour un club bien plus huppé (Benfica ?) et devenir ainsi un véritable concurrent à Reto Ziegler, au minimum. A droite, c’est la foire d’empoigne ! Si Michael Lang a été choisi par Hitzfeld, Philippe Koch, lui aussi du FC Zürich, frappe à la porte. Sans oublier, par exemple, Silvan Widmer et Martin Angha, plus jeunes, mais qui ont l’avantage de déjà évoluer à l’étranger.

Offensivement, le milieu du FC Fulham, Pajtim Kasami, attend son heure. Il était dans les 30 avant la Coupe du monde, est déjà international et on ne peut que souhaiter, à tout juste 22 ans, son explosion. Reste à savoir à quel poste il désire évoluer. Et surtout l’animation que veut mettre en place Petkovic. Dans un tout autre registre, l’ailier du CSKA Moscou, Steven Zuber, patiente aussi. S’il a rarement été décisif dans le championnat russe, l’ailier a bénéficié d’un temps de jeu plus que convenable pour une première année à l’étranger. Enfin, je citerai aussi un attaquant, Michael Frey, pas encore 20 ans, et déjà repéré par certains clubs européens. Si l’objectif d’une participation à l’Euro 2016 semble ambitieux, il représente, avec son profil, une véritable alternative à moyen terme.

Le hasard a voulu que le tirage au sort donne à la Nati l’occasion de se rattraper de son piteux 0-0 du mondial en Afrique du Sud, synonyme d’élimination, en rencontrant, de nouveau, le Honduras. Comme si l’ère Hitzfeld, qu’il faut saluer, était indécrottable d’une Suisse trop peureuse et victime de la propre histoire de son football. Même une qualification ne me fera pas changer d’avis. J’ai déjà tourné la page, déçu mais pas sceptique. Dommage.

http://www.eurosport.fr/football/coupe-du-monde/2014/mondial-2014-suisse-un-huitieme-pour-quoi-faire_sto4302010/story.shtml

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