Ah merde j'avais pas lu le chapitre 25
Je voyais pas vraiment ça comme ça, plus comme une erreur de la part d'un automate...qui n'a pas de sentiments ou même d'instinct, une machine quoi
Je vois que le dernier chap a apporté beaucoup d'interrogations. Elles trouveront toutes une réponse par la suite, pas d'inquiétude
Chapitre 49 :
L’endroit était particulièrement bucolique. Juchée au sommet d’une colline, au beau milieu des vallées, se trouvait une maisonnette en pierre, dont de la fumée s’échappait de la cheminée.
Un petit sentier de terre, bordé par des vergers, serpentait entre des arbustes et menait à l’habitation.
Au sol, l’herbe était drue, verte, grasse, et parsemée de coquelicots. Des papillons multicolores voletaient dans l’air, paisiblement, et au loin, un troupeau de daims s’ébattait dans un lac à l’eau cristalline et scintillante, sous le soleil.
L’endroit était un petit paradis, retiré du reste du monde.
Le silence de la nature n’était brisé que par les chants des oiseaux, le bruit des criquets, le bruissement du vent dans l’herbe, et les rires des enfants, au sommet de la colline, qui jouaient autour de la maison.
Roderick inspira une grande bouffée d’air frais.
-Ça faisait longtemps que je n’étais pas venu ici. Rien n’a changé.
Jenna, Zimo et Sandre observaient le paysage avec des yeux émerveillés. Ils auraient pu rester là des jours, des semaines, voire des mois à simplement s’imprégner de la beauté des lieux. Même Edwin, d’habitude si revêche, semblait charmé par ce qui l’entourait.
-Votre ami vit ici ? s’enquit Sandre.
-Oui, répondit Roderick. Enfin, normalement. A vrai dire, je ne sais pas s’il habite encore ici. Ou s’il est toujours vivant.
-Pardon ?!
-La dernière fois que j’ai mis les pieds ici remonte à soixante-dix ans, juste avant que je ne parte pour Akavir. L’homme qui vivait ici était un Bréton, alors sa longévité est plus grande que celle des autres humains, mais tout a pu arriver. Allons voir.
Ils remontèrent le sentier. Les enfants qui jouaient devant la maison, environs une dizaine, s’arrêtèrent et tournèrent la tête vers les visiteurs. Edwin haussa un sourcil quand l’un d’eux, visiblement le plus âgé, tira sa petite sœur derrière lui et adopta une posture de combat.
Deux flammèches apparurent dans ses mains.
-Qui êtes-vous ? lança le gamin. On ne vous connait pas.
-Du calme, petit, fit Zimo. On ne te veut pas de mal.
Derrière, la plupart des enfants s’étaient également mis en garde. Entre les doigts de certains, des éclairs s’étaient mis à danser. Au-dessus d’autre mains s’élevaient des filets de vapeur magique. D’autre, encore, avaient matérialisés des petites orbes d’énergies.
Sandre afficha une expression de surprise.
Tous ces gosses étaient des magiciens ?
-Vous ne nous voulez pas de mal ? répéta l’enfant le plus âgé, sûrement d’une douzaine d’année. Ça reste à voir. Ici, on n’a pas peur des bandits.
-Ouais, les bandits on les mate, approuva une fillette d’à peine six ans.
-Je n’en doute pas une seule seconde, intervint Roderick avec un sourire. Mais les flammes dans tes mains sont assez menaçantes, mon garçon. Tu ne voudrais pas les éteindre avant de blesser quelqu’un ?
-Vous me prenez pour un novice ? Déclinez vos identités, et nous verrons si…
-Nathan, le coupa une voix. Cesse tes enfantillages. Je connais ces gens. Retournez jouer.
Tous les regards se tournèrent vers l’entrée de la maisonnette, d’où provenait la voix. Un vieil homme s’y trouvait, adossé à un mur, les bras croisés. Un Bréton.
Pendant une seconde, Sandre crut avoir à faire à un clone de Roderick.
Mais à bien y regarder, les deux hommes étaient quelques peu différents. Le vieillard qui venait d’apparaître, s’il avait les cheveux longs et blancs comme Roderick, était nettement plus petit et plus fin. Très sec, même. Et là où Roderick portait une barbe très courte au menton, l’autre vieil homme n’en avait pas. Son visage était également un peu plus fin et plus allongé. Et là où Roderick avait des mains calleuses et puissantes de guerrier, celles du vieillard étaient incroyablement fines et douces, comme celles d’un pianiste ou d’un mage.
Pourtant, malgré ses rides et sa chevelure de neige, il avait gardé un air juvénile. Ses yeux étaient aussi pétillants que ceux de la Flèche Blanche, et il avait des traits légèrement enfantins.
Il était vêtu très simplement d’une chemise de laine sous un gilet en cuir, d’un épais pantalon brun de fermier, de sandales, et d’un vieux foulard rouge, usé et rapiécé, noué autour du cou. Malgré cela, il dégageait une prestance rare, et une dangerosité de prédateur au repos.
Qui était donc cet homme ?
Ce fut Roderick qui y répondit.
-Adam, dit-il. Ça me fait plaisir de te revoir.
-Et moi donc, répondit le dénommé Adam d’un air fatigué. Entre, Roderick. Avec tes amis. J’imagine que nous allons avoir à parler.
Dehors, la nuit commençait à tomber. L’intérieur de la maison était agréablement chauffé, et le feu flambait haut dans la cheminée. Une appétissante odeur de ragout flottait dans l’air. Les enfants étaient tous surexcités. Sans doute n’étaient-ils pas habitués à avoir des visiteurs.
Edwin, assis dans un fauteuil, les jambes croisés, affichait un air agacé alors que cinq enfants sautillaient autour de lui en l’assaillant de questions.
-Dis, t’es archimage ? demanda l’un d’eux.
-Non, répondit Edwin.
-Est-ce que t’as déjà vu un dragon ?
-Non, répéta le mage, excédé.
-Tu sais ce que sont devenus les dwemers ?
-Non.
-Tu as déjà invoqué un seigneur dremora ?
-Non…
-Tu peux nous montrer ta magie ?
-Non !
Un peu plus loin, dans une pièce voisine, Sandre passait son regard sur une bibliothèque remplie de livres épais et de grimoires d’aspects anciens. Il y avait de tout. Des manuels de cuisine aux recueils de poésie, en passant par des traités sur la médecine Akaviroise, des discours sur la politique, et des parchemins magiques.
Un ouvrage en particulier attira l’œil du jeune homme. Il était plus gros que les autres, ses pages étaient jaunies, et il avait une couverture en cuir rouge, racornie. Le titre, inscrit en lettres d’or, était « Maîtres d’arme et escrimeurs du monde entier ».
Sandre l’ouvrit à une page au hasard et tomba sur une gravure représentant un homme d’une cinquantaine d’année, au regard dur et aux cheveux courts, portant une fine moustache, torse-nu, dans une cour d’entraînement, affrontant un autre homme à l’escrime, avec une épée en bois.
« Leonald Stepoldaire, était-il écrit sous la représentation. Célèbre bretteur de la fin de la troisième ère, vainqueur de plus de trois-cent-quatre-vingt-quatre duels à l’épée, et de cent-cinquante-six rixes à mains nues, dans le plus pur art de la boxe Brétonne. C’est lui qui popularisa les rencontres amicales entre bretteurs de cours. Combattant et stratège confirmé, il commanda pendant un temps la garde rapprochée du seigneur de Refuge, et enseigna le maniement de la lame à de nombreux nobles à travers Hauteroche, dans ses vieux jours. Il était redouté pour ses colères spectaculaires, mais aussi extrêmement respecté pour son sens de la justice et sa droiture morale. On dit qu’après sa mort, tous ceux qui avaient jadis été ses élèves firent fondre une de leurs épées et, avec, en forgèrent une gigantesque qu’ils plantèrent solidement dans le sol, à côté de la tombe de leur maître. »
Sandre tourna la page. Celle-ci résumait la vie d’un autre homme dont une représentation, dans un petit rectangle, était affichée en haut à droite. C’était un Rougegarde aux cheveux tressés et au nez aquilin, d’une grande beauté.
« Yassan Sahmdi, dit « la Bourrasque ». Eminent mathématicien, philosophe, guérisseur et magelame. Sa date de naissance est inconnue mais il mourut au combat, en l’an 319 de la deuxième ère, en affrontant sur le champ de bataille Eris de Maïcles, « le Tueur de Géant », à la frontière Sud de Lenclume. Connu comme un épéiste d’exception ayant révolutionné l’art de la guerre et ayant créé sa propre école de combat, le Temple de la Lame Flottante, il était également un fameux magicien, expert dans l’école de la guérison et de l’altération. Il donna notamment son nom au sortilège, désormais étudié à l’académie et dans les guildes, du Faisceau Temporel. »
Sur la page d’en face se trouvait le descriptif du dénommé Eris de Maïcles qui avait occis Yassan Sahmdi.
« Eris de Maïcles, « le Tueur de Géant », mercenaire d’origine Nordique ayant longtemps officié sous les ordres du jarl de Faillaise, ville dans laquelle il naquit, en tant qu’homme de main et tueur à gage. Sa force physique était légendaire, et l’histoire dit qu’à neuf ans, il renversa et tua un cheval fou en l’étranglant, après que la bête ait tenté de lui asséner un coup de sabot. Encore aujourd’hui, il demeure l’un des épéistes les plus craints et les plus redoutables de tous les temps. Il succomba à une épidémie de peste, à trente-quatre-ans, à peine huit mois après s’être distingué dans un combat à mort face à Yassan Sahmdi. Sa célèbre claymore, nommée Ayündeal, ou Morte-Veuve, est encore conservée dans la salle au trésor de Faillaise. »
Le livre recensait des centaines d’escrimeurs, de toute époque et de toute origine, s’étant illustré dans l’Histoire, et y ayant laissés leurs empreintes. C’était extrêmement intéressant, surtout que parmi certaines anecdotes, on pouvait trouver des leçons de combat, des conseils et la description de techniques particulières à l’épée.
Zimo et Jenna, eux, avaient disparus. Sandre les avait vu sortir discrètement de la maison, main dans la main, et avait souri.
Dans le salon, Roderick et Adam étaient assis face à face, sur des tabourets, devant la cheminée.
Adam avait un air las sur le visage, et il contemplait le feu avec une pointe de tristesse dans le regard.
-Je savais que tu reviendrais un jour, soupira-t-il en tournant la tête vers Roderick.
-Tu ne te trompais pas.
-Et je sais pourquoi tu es revenu.
-Tiens donc ?
Adam sourit faiblement.
-Les Quatre.
Adam ! Mais comme tout bon troll, tu vas tuer sa famille, c'est ça ?
A son âge il peut encore faire le poids sérieux?
Heroic Fantasy baby
je me doutait bien qu'il s'agissait d'adam "l'ami" que roderick voulait voir je me demande si il va acepter la proposition de rod
J'imagine que notre cher Peil, comme pour Yolly? va tuer ses petits-enfants
Si je m'attendais à ça ça fait plaisir de revoir Adam, surtout quand on sait qu'il peut devenir un allié de taille
Par contre je crains l'incident qui arrive pour lui et sa famille dans un prochain chapitre
Au fur et à mesure que l'intrigue autour du Serpent se dévoile, je me rends compte que Roderick est bien moins mature que ses potes. On dirait un gamin qui cherche à aller récupérer son goûter dans la cours de récrée
J'espère que rien n'arrivera à la famille d'Adam
Ha et Peil, le nom de l'épée "Morte-veuve" c'est le nom que Joffrey a choisi pour une épée (dans la saison 4 épisode 2)
Non l'épée de Joffrey c'était Pleur-de-veuve
Istary : Non, c'est Larme-de-veuve celle de Joffrey, et oui, c'était bien une référence a GoT.
J'hésitais avec Épine (parallèle avec l'Aiguille, d'Arya) mais bof pour une claymore.
Ah bon, bah voilà, pleure-de-veuve
Remarque c'est assez représentatif du personnage
Carrément
Bon c'est le père de famille qui parle là:
Pourquoi diable faudrait-il avoir un malheur pour sortir Adam de sa retraite (puis ses petits enfants on l'air coriace quand même).
A mon avis c'est juste l'appel du sang et l'envie de mourir au combat qui vont le motiver, style "ok Rod je viens, mais demande moi pas pourquoi sinon je rentre illico à la maison".
Puis Peil nous donne quand même un sacré indice avec la dernière phrase du chapitre
Je le savais!
Mais le nom ressemblait alors c'est Presque la même chose
Ah et autre chose par rapport à GoT, Ephron me fait penser à La Montagne", en quelque sorte
Je viens quasiment de commencer ton histoire "La Flèche Blanche" (chapitre5), bien que je suis vraiment en retard... Tu avais déjà écris des histoires avant celle-ci ? Car je trouve que tu écris vraiment bien!