//Pang Tong\\
Pang Tong (178-213), également orthographié P’ang T’ong, était un conseiller militaire de la fin de la dynastie des Han orientaux, au service de Liu Bei le futur empereur du royaume de Shu. Son prénom social était Shiyuan, mais il est surtout connu sous son surnom taoïste de Fengchu, le « Jeune Phœnix ». Le personnage de Pang Tong a été fortement idéalisé dans le roman populaire Histoire des Trois Royaumes où il est dépeint comme un tacticien hors pair, au talent comparable à celui de Zhuge Liang. Pang Tong est connu au Japon sous le nom de Hōtō Shigen, et en Corée sous celui de Bangtong Saweon.
°Enfance°
Pang Tong naît vers 178 à Xiangyang. Dans son enfance, en l'absence de tuteur, il apparaît peu perspicace et simplet, et seul son oncle Pang Degong soupçonne du talent chez lui. Un jour, il fait la connaissance de Sima Hui – un célèbre taoïste de l'époque connu plus tard sous le surnom de « Reflet de l'Eau » – alors que ce dernier cueillait des fruits du haut d'un mûrier. Pang Tong et Sima Hui commencent une discussion qui dure du petit matin jusqu'à la tombée de la nuit et qui convainc Sima Hui qu'il existe un véritable talent chez Pang Tong. Sima Hui décide de prendre l'éducation de Pang Tong en charge et, petit à petit, celui-ci se fait un nom dans la région. Selon les Annales de Xiangyang, Pang Tong reçoit de son oncle le surnom de « Jeune Phœnix » et fréquente Zhuge Liang, qui était également un élève de Sima Hui. Son cousin, Pang Shanmin, épousera la sœur aînée de Zhuge Liang.
°Au service du Wu°
Pang Tong reçoit plus tard le titre de « mandarin accompli » sous les ordres de Zhou Yu et se fait une réputation de personne attentive envers le peuple et les aînés. En 210, Zhou Yu meurt et Pang Tong est dépêché pour assister aux funérailles. Il fait la rencontre de Lu Ji, Gu Shao et Quan Cong avec lesquels il repart vers l'ouest. Pang Tong aurait dit: « Maître Lu est tel le vieux cheval à qui il reste assez de force pour fuir et Maître Gu est tel le vieux bœuf capable de porter des charges sur de longues distances. » Quan Cong lui aurait répondu : « Votre penchant pour l'admiration de la réputation est comparable à Fan Zizhao de Runan: bien que l'intelligence vous manque, vous êtes parfaitement adapté pour notre époque. » Lu Ji et Gu Shao auraient ensuite dit à Pang Tong : « Si la paix devait s'installer dans l'Empire, nous devrions tous nous réunir à nouveau entre lettrés. » Pang Tong approuva.
Les Chroniques du Wu de Zhang Bo narrent différemment l'anecdote. Quelqu'un aurait demandé à Pang Tong : « Maître Lu est-il compétent ? » et celui-ci aurait répondu : « Bien que le vieux cheval ait de l'énergie, il ne peut servir qu'une seule personne. Bien que le vieux bœuf puisse parcourir trois cent li en une journée (environ 150 km), il ne peut porter les charges que d'une personne. » En l'entendant dire ces mots, Gu Shao lui aurait demandé : « Vous semblez bien connaître les gens. Puis-je vous demander comment je me situe par rapport à vous ? » et Pang Tong aurait répondu : « Pour ce qui est de la culture mondaine ou d'évaluer les gens, je ne suis pas à votre niveau. Pour ce qui est de deviser des tactiques des rois et des empereurs et deviner leurs secrets, j'ai une journée d'avance sur vous. » Gu Shao fut satisfait de la réponse.
°Au service de Liu Bei°
N'ayant pas réussi à obtenir un poste de mandarin, Pang Tong rejoint Liu Bei lorsque celui-ci prend possession de la province de Jing. Liu Bei lui offre un poste d'assistant dans le district de Leiyang. Cependant, Pang Tong se montre peu doué pour la gestion du district et Liu Bei finit par le renvoyer de son poste.
Lu Su, qui succède à Zhou Yu, écrit à Liu Bei une lettre de recommandation :
« Pang Shiyuan (Pang Tong) n'est pas un talent que l'on peut confiner à un simple territoire de cent li (environ 50 km). Il pourrait faire un excellent dirigeant ou administrateur. »
Zhuge Liang recommande également Pang Tong à Liu Bei. Selon les Annales externes du Yangzhi, Liu Bei aurait convié Pang Tong à un banquet et lui aurait demandé : « Vous avez triomphé de Cao Cao avec Zhou Gongjin (Zhou Yu). Lorsque je suis arrivé seul au Wu, j'ai ouï dire que ce dernier avait secrètement donné à Zhongmou (Sun Quan) l'ordre de tenter de me retenir sur place. Est-ce vrai ? Maintenant que me voilà votre suzerain, vous n'avez pas à garder le secret à ce sujet. » Pang Tong aurait répondu : « C'est vrai. » Liu Bei aurait soupiré et dit : « À l'époque, seul et pressé par la situation, je n'avais d'autre choix que de partir. Dire que j'ai failli tomber dans les mains de Zhou Yu ! Les sages de l'Empire partagent la même sagesse et les mêmes ruses : Kongming (Zhuge Liang) m'avait mis en garde contre le danger de partir seul, et moi je croyais que Zhongmou avait besoin de mon aide pour protéger le nord et je ne soupçonnais nulle malice. Ma sincérité se montre dangereuse et je ne devrai pas recourir à un tel plan à l'avenir. »
Liu Bei décide de nommer Pang Tong « général en charge des nobles de la maisonnée maîtres de l'armée », le même poste que Zhuge Liang. Pang Tong partage avec ce dernier les responsabilités administratives et stratégiques de l'armée.
°Conquête du Shu°
En 211, Cao Cao se préparer à attaquer Hanzhong, une ville tampon entre le Shu (également appelée province de Yi, correspondant aujourd'hui au Sichuan) et le Wei d'importance stratégique dirigée alors par le protecteur impérial de la province de Yi, Liu Zhang. Zhang Song, un officier de Liu Zhang, lui recommande d'inviter Liu Bei dans sa province pour que celui-ci lui prête assistance. Liu Zhang accepte, et malgré l'opposition de plusieurs de ces généraux, dépêche Fa Zheng avec une escorte de quatre mille soldats auprès de Liu Bei. Fa Zheng décide de profiter de cette occasion pour abandonner Liu Zhang et se rattacher au service de Liu Bei. Il propose donc à Liu Bei de renverser Liu Zhang pour prendre possession du Yi. Liu Bei demande conseil à Pang Tong. Selon les Annales des neuf provinces[6], Pang Tong lui conseille de profiter de cette opportunité : « À cause de la guerre, le Jing est devenu incultivable et ses habitants sont à bout. À l'est se tient le Wu dirigé par les Sun, au nord se tient le clan Cao. Y fonder le troisième pied du trépied sera difficile. En revanche, le Yi est prospère et ses habitants, durs à la tâche, atteignent le million. Nous pouvons certainement faire bon usage de leur armée et il est inutile de s'inquiéter de devoir y importer des produits. D'une position aussi avantageuse, nous pourrons accomplir de grandes choses. » Liu Bei aurait répondu : « Cao Cao et moi sommes comme l'eau et le feu. Cao est impatient, je suis calme. Cao est cruel, je suis généreux. Cao est sournois, je suis honnête. En toutes choses, je suis l'opposé de Cao et notre entreprise pourrait réussir. Mais si en me contentant d'un avantage minime je perds la confiance de l'Empire, je préférerais m'en abstenir. » Mais Pang Tong insista : « Il faut savoir se plier aux exigences du moment. En prenant le Yi, vous unirez les faibles pour attaquerez les mauvais. En outre, ce dont on prend possession par la rébellion peut être conservé par l'obéissance, ce n'est que justice. Une fois l'affaire fixée, nous aurons enfin instauré un pouvoir dominant. En quoi est-ce trahir la confiance de l'Empire ? Si nous ne prenons pas le Yi maintenant, quelqu'un d'autre tirera profit de la situation. » Liu Bei accepta la proposition de Pang Tong.
Pang Tong part avec Liu Bei à la conquête du Shu, tandis que Zhuge Liang reste à garder la province de Jing. Sur les rives de la rivière Fu, Liu Bei fait la rencontre de Liu Zhang. Pang Tong est de l'avis de tendre un piège à Liu Zhang : « Profitions de cette rencontre pour le capturer. Nous pouvons prendre possession du Yi sans même utiliser un seul soldat. » mais Liu Bei s'oppose à ce plan : « Nous venons à peine d'arriver dans son pays et il m'a pas encore manifesté ses intentions. Nous ne pouvons agir de la sorte. » Liu Zhang repart pour Chengdu et Liu Bei décide de faire mine de l'assister dans sa lutte contre Cao Cao.
Pang Tong propose alors à Liu Bei trois tactiques :
-attaquer Chengdu par surprise et prendre possession de la province en comptant sur le manque de réactivité de Liu Zhang (« Nous pourrions envoyer nos meilleurs soldats pour faire une attaque surprise sur Chengdu. Liu Zhang n'est pas un homme de terrain, et se soumettra certainement devant une si grande armée. Ceci est la meilleure tactique. ») ;
-éliminer Yang Huai et Gao Pei, deux généraux de Liu Zhang qui se sont montrés les moins favorables à la présence de Liu Bei dans le Yi. Ce faisant, Liu Bei éliminerait le cœur de l'opposition et pourrait ensuite attaquer Chengdu (« Les armées de Yang Huai et Gao Pei, les deux meilleurs généraux de Liu Zhang, gardent le col (de Baishui). J'ai entendu dire que ces deux généraux écrivent sans cesse des lettres à Liu Zhang demandant de vous renvoyer dans le Jing. Si vous leur faites croire que le Jing est en danger et que vous devez y retourner, heureux de votre départ, ils ne manqueront pas de venir à votre rencontre pour vous escorter jusqu'à la frontière. Vous pourrez alors les capturer et attaquer Chengdu. Ceci est mon second plan. ») ;
-se retirer un moment pour renforcer ses troupes avec les soldats restés au Jing, puis revenir pour conquérir le Yi (« Enfin, vous pouvez rentrer à Baidi pour vous renforcer avec les troupes du Jing et revenir pour attaquer le Yi. Ceci est la pire des tactiques. Il faut vous décider vite, nous ne pouvons pas demeurer ici plus longtemps. »)
Liu Bei se décida pour le second plan de Pang Tong et captura et exécuta Yang Huai et Gao Pei avant de se tourner vers Chengdu. Cependant, lors d'un rassemblement sur les rives du Fu, Liu Bei, ivre, se dispute avec Pang Tong : Liu Bei dit à Pang Tong : « Les festivités d'aujourd'hui sont bien joyeuses. » mais Pang Tong reproche à Liu Bei son comportement : « Attaquer le pays de quelqu'un et annoncer qu'on est joyeux n'est pas digne d'un homme vertueux. » Liu Bei, soûl, prend la mouche : « Lorsque le roi Wu attaqua Zhou, il fêta sa victoire par le chant et la danse. Il n'était donc pas vertueux ? Vos paroles ne sont pas convenables. Veuillez partir sur le champ. » Pang Tong, sans un mot, se lève et part. Liu Bei regrette plus tard ses paroles et convie Pang Tong à un repas. Celui-ci s'y rend et mange et boit comme si rien ne s'était passé. Liu Bei lui demande : « Concernant notre dernière discussion, qui était en tort ? » Pang Tong répond : « À la fois le seigneur et le ministre étaient dans l'erreur. » Liu Bei rit aux éclat et continue de prendre joyeusement son repas.
2ème et dernière partie ( "également la plus courte ):
°La fin du jeune phénix°
Liu Bei, dans sa conquête du Yi, assiège le district de Luo tenu par Liu Zhang. Alors que Pang Tong dirige ses troupes dans un assaut, il est tué d'une flèche errante à l'âge de trente-six ans. Selon les chroniques historiques, Liu Bei le regrette et le pleure abondamment. Zhuge Liang se rend sur place lors des funérailles pour présenter ses respects et diriger le sacrifice.
Plus tard, Pang Tong est anobli à titre posthume et reçoit le titre de marquis de Guannei puis en septembre 260, reçoit le titre de marquis de Zhuangmou.
Le fils de Pang Tong, Pang Hong, deviendra gouverneur de Fu. En revanche, le frère de Pang Tong, Pang Lin, se soumettra à Cao Pi dont il recevra un titre de marquis, ainsi que le protectorat de Julu.
Voilà.
ah bon ? ba soit plus actif sur le fofo
A qui tu parles ?
Merci pour tout ce que tu as fait,un travail impresionnant et c'est toujours un plaisir de lire ce que tu as fait, Esse que c'est possible d'avoir celle de XU HUANG ?
Oui, je pense que c'est dans mes cordes.
//Xu Huang\\
Xu Huang ( pinyin Xú Huàng ) (169 - 227) était un important général sous les ordres du seigneur de guerre Cao Cao et de son successeur Cao Pi durant le déclin de la dynastie Han et la période des Trois Royaumes de Chine. Il est connu pour avoir remporté la bataille qui brisa le siège de Fangcheng en 219.
Chen Shou, auteur des Chroniques des Trois Royaumes, considérait Xu Huang parmi les cinq meilleurs généraux du Royaume de Wei, avec Zhang Liao, Yue Jin, Zhang He et Yu Jin.
°Biographie°
Né dans le comté de Yang ( aujourd'hui Hongdong, Shanxi ) dans les années tardives de la dynastie Han orientale, Xu Huang a travaillé comme un agent d'administration locale dans sa jeunesse. Plus tard, il a suivi le général Yang Feng sur une campagne contre la Révolte des Turbans jaunes et a été nommé commandant de la cavalerie ( Qí duwèi).
En 196, après la mort du seigneur de guerre tyrannique Dong Zhuo , Xu Huang et Feng Yang ont escorté l'Empereur Xian de Chang'an à Luoyang , qui à ce moment-là était en ruines. La même année, Cao Cao est venu personnellement à Luoyang pour déplacer l'empereur à Xuchang .
Xu Huang invite Feng Yang à rejoindre le camp de Cao Cao, mais Feng Yang n'a pas tenu compte des conseils. Au lieu de cela il a envoyé une force dans une enchère futile à décrocher dos empereur Xian. Cao Cao exerce des represailles assez rapidement et défait Yang Feng, après quoi Xu Huang lui-même cède à Cao Cao.
Xu Huang a participé à chaque campagne majeure que Cao Cao a entreprit, y compris les offensives contre Lu Bu, Yuan Shao, Ma Chao et Tadun. Xu Huang se démarque bien dans chacune d'entre elles, étant noté en particulier pour sa débrouillardise.
Pendant la campagne contre les héritiers du Yuan Shao en 203, le défenseur de la ville de Yiyang avait initialement cédé mais son esprit ne cèda pas. Xu Huang le connaissait bien et savait qu'il y avait encore des doutes dans son cœur. Il a ensuite écrit une lettre de persuasion et l'avait envoyé dans la ville par le biais d'une flèche. Le défenseur a été vaincu par conséquent, et Xu Huang conquit la ville sans effusion de sang.
En 215, Xu Huang était stationné à la passe de Yangping ( yangping guan) pour se défendre Hanzhong contre les avancées de l'armée de Liu Bei , qui a tenté de couper les routes d'approvisionnement de la ville. Xu Huang a vu à travers le stratagème et a heurté l'ennemi de front. De nombreux soldats ennemis ont sauté hors des falaises, devant l'attaque féroce de Xu Huang. La ville a ensuite été conservée, et sécurisée pour le moment.
Le moment le plus glorieux de Xu Huang dans sa carrière militaire date sans doute de la bataille de Fancheng en 219. Lorsque la ville de Fancheng ( un quartier de la ville actuelle de Xiangfan , Hubei ) fut assiégée par l'ennemi, le général Guan Yu, et que la première force de secours dirigée par Yu Jin fut vaincu, Xu Huang fut envoyé avec une force d'allégement de la deuxième à protéger la ville.
Sachant que la plupart de ses soldats ont été mal formés, Xu Huang ne retourne pas dans la bataille tout de suite mais campe derrière l'ennemi afin d'imposer un effet de dissuasion. Entre-temps, il a indiqué à ses hommes de creuser des tranchées autour de la ville voisine ennemie de Yancheng dans une prétention à couper les fournitures dans la ville. Les ennemis ont été trompés et abandonnèrent leur position. Xu Huang créé ainsi un pied en Yan.
Plusieurs troupes de soutien arrivèrent et avec l'armée renforcée Xu Huang déclenchèrent enfin une attaque sur le camp de Guan Yu. Guan Yu demanda une escorte de 5 000 cavaliers pour satisfaire les attaquants, mais fut finalement surpassé. Bon nombre de ses soldats ont été contraint de fuir la rivière Han et se noyèrent. Le siège sur Fancheng était alors cassé. Lorsque Cao Cao entendu parler de la victoire, il fait l'éloge de Xu Huang et le comparait au Directeur général de Sun Tzu et *Tian Ranju.
Lors du retour de Xu Huang, Cao Cao le couvra de crédits pour la sécurisation du château de Fan. Au cours de la réception de champ, les hommes de Xu Huang se tenaient dans des fichiers propre stationnaires. Voyant cela, Cao Cao applaudit, « Général Xu a véritablement hérité du style de Yafu Zhou . »
Après le décès de Cao Cao en 220, Xu Huang a continué à être largement approuvé par le successeur de Cao Cao : Cao Pi. Il est fait général de la droite et le marquis de Yangping. Lorsque le successeur de Cao Pi : Cao Rui prit le pouvoir en 227, il envoya Xu Huang pour défendre Xiangyang contre l'invasion de Wu. Toutefois, Xu Huang est mort dans la même année en raison de maladie, laissant derrière lui une volonté exigeant un enterrement en civil. Cao Pi lui donna le titre posthume de Marquis Zhuang, littéralement "le marquis robuste". Il réussit à garder le même talent pour son fils, Xu Gai, qui, avec autres descendants de Xu Huang, à qui le titre de marquis fut également assigné.
Voilà, j'espère que ça te plaira. ^^
bon boulot sur sur Pang tong et Xu huang sérieux
Merci. ^^
MERCI tes genial =)
Merci à toi, Rosh.
Vous me flattez de plus en plus ou je me trompe ?
Bref, sinon n'hésitez pas à me demander des bios de vos persos favoris. Il se peut que je réponde un peu en retard des fois mais vous pouvez être sûrs que vous ne serez pas déçus.
Pour ma part une de Zhou Tai serait bien =)
Ok, ça sera fait.
//Zhou Tai\\
Ancien pirate, Zhou Tai était le compagnon et le chef de la Garde de l'Empereur des Wu, Sun Quan.
Pragmatique et calme, c'était un véritable fléau sur le champ de bataille et l'on disait que " où passe le setsuna de Zhou Tai, nulle tête ne survit". Zhou Tai était un pirate de sang noble mais il n'en savait rien. La blessure à son œil provient d'un coup d'épée de Cao Cao pendant l'une des plus grandes batailles du Wu.
Puissant mais arrogant, il mourut en protégeant son seigneur, lors de la bataille de Hefei, où il fut tué par l'empereur Cao Pi des Wei.
Voilà. C'est un peu court, mais j'espère que ça te plaira quand même.
Merci.
Dis, je pourrais avoir la biographie de Cai Wenji, s'il te plaît ?
Ok.
Ca va être un peu plus dur mais je vais faire du mieux que je peux.
Merci à toi.
//Cai Wenji\\
Cai Yan, mieux connu sous le nom de la poétesse Cai Wenji, était la fille unique du ministre Han et écrivain Cai Yong. Lorsque la dynastie des Han a pris fin, Cai Yong a fait valoir avec les eunuques de la cour sur l'avenir de la dynastie Han. L'empereur Ling ne fut pas impressionné par les avertissements de Cai Yong, et l'obligea à se retirer dans sa maison près de la Porte Tong ( à l'extérieur de Chang An ).
Le seul enfant et de ce fait la seule fille de Cai Yong fut Cai Yan, qui se maria à Wei Zhongdao. Toutefois, lorsque la tribu Xiong Nu attaqua Chang An, Cai Yan fut enlevé par le Prince de la Couronne à gauche, Ce Xian. Elle a passé de nombreuses années dans le Northlands qui sont maintenant la Mongolie, et vécut une vie misérable comme concubine.
Cao Cao, un vieil ami de Cai Yong, eut pitié du vieil homme, parce que son seul enfant fut enlevé. Il a envoyé un millier de pièces d'or et de jade à Nu Xiong pour négocier le retour de Cai Yan. Puisque son premier mari était déjà décédé, elle a été donnée en mariage à Dong Si, un subordonné et ami de Cao Cao.
Cai Yan était doué pour la poésie, l'écriture d'analyse et de la musique. Elle a souvent lu les livres que son père a écrit sur la politique et étudié la calligraphie avec lui. Pendant son séjour dans les camps de Nu Xiong, elle a composé son célèbre ouvrage, "la dix-huitième lamentation ".
D'autres poème suivirent après son retour des camps. La plupart d'entre eux relataient de la tragédie de sa vie, et des gens autour d'elle, ainsi que de l'état désastreux de l'Empire à l'époque. Elle est morte de vieillesse en 250. On sait également qu'elle est apparue sur un Yuan ( monnaie chinoise ).
Voilà, j'espère que ça te profitera ainsi qu'aux autres personnes de ce forum ( en tout cas moi ça m'a permi d'ensavoir un peu plus sur elle ).