Si possible, je pourrai avoir celle de Zhou Yu, s'il te plaît ? ^^
Ok no 'bleme , je fait ça tout de suite , enfin je vais essayer...
Prend ton temps, et merci. ^^
OUIIIIN, sa marche plus ce fofo ou quoi !!?? non parce que je suis dégouté, parce que moi aussi je voulais la biographie de mes perso préféré... :'(
Tu voulais laquelle ?
au bin moi si c'est possible, j'en est beaucoup :D, mais on peut les faire petit a petit, pour commencer moi sa serait plutôt Sun Ce et Meng Huo ^^
Je vais voir ce que je peux faire.
Sun Ce
Généalogie et adolescence
Sun Ce naît vers 175. Il est le fils aîné de Sun Jian, que l’on disait descendre directement du stratège Sun Zi, l’auteur de L’Art de la guerre. Il est également le frère aîné de Sun Quan, qui sera le premier empereur du royaume de Wu.
Selon les Chroniques des investigations surnaturelles, lorsqu'elle était enceinte de lui, sa mère aurait fait le rêve que la Lune entrait en elle. Plus tard, lorsqu'elle fut enceinte de Sun Quan, elle rêva que le Soleil entrait en elle. Lorsqu'elle interrogea Sun Jian à ce sujet, celui-ci répondit : « La Lune et le Soleil sont les essences du Yin et du Yang et sont le signe d'un honneur suprême. Mes descendants prospéreront sûrement ! » Selon le Livre du Wu, sa grand-mère aurait fait un rêve équivalent lorsqu’elle était enceinte de Sun Jian.
En 189, l'empereur Lingdi meurt et une période de trouble apparaît au cours de laquelle Dong Zhuo prend le pouvoir. En 190 (1re année de Chuping), Sun Jian part rejoindre les autres chefs de guerre dans l’alliance contre Dong Zhuo et déménage sa famille dans la préfecture de Shu. Sun Ce fait là-bas la connaissance de Zhou Yu qui avait le même âge que lui et tous deux se lient d’amitié. Tous deux se comportent comme deux frères. Zhou Yu va jusqu'à présenter ses hommages à la mère de Sun Ce, ce qui témoignait d’un grand niveau d’intimité entre eux, et aurait également offert à Sun Ce sa maison pour qu'il puisse y installer sa famille.
Durant cette époque, Sun Ce se fait un nom dans la région entre la rivière Huai et le Yangzi. Sun Ce fait également la connaissance de Lü Fan. Selon les Mémoires du fleuve Jiang, lors d'une partie de jeu de go, Lü Fan impressionne Sun Ce par ses talents et ce dernier le prend à son service. Cette partie de go est restée célèbre, car il s'agit de la plus ancienne partie enregistrée à ce jour, bien qu'il existe des doutes sur son authenticité.
Vers fin 191, (3e année de Chuping), Sun Jian emmène Sun Ce avec lui dans une campagne contre Liu Biao. Cependant Sun Jian est tué dans une embuscade tendue par Lü Gong et Huang Zu. Sun Ce est contraint de battre en retraite en abandonnant la dépouille de son père. Lorsqu'il récupère le corps de Sun Jian, Sun Ce le rapatrie à Qu’a pour les funérailles, puis Sun Ce part ensuite vivre à Jiangdu.
Service sous Yuan Shu
Tao Qian, le protecteur de la province de Xu (l'actuelle Jiangsu) craint Sun Ce et Jiangdu devient de fait un endroit trop dangereux. Sun Ce accompagne sa mère à Qu’a, puis se rend auprès de son oncle, Wu Jing, l'administrateur de Danyang, en compagnie de son frère Sun He et de Lü Fan. Il recrute quelques centaines d'hommes, puis, en 194 (première année de Xingping), offre ses services au seigneur de guerre Yuan Shu. Celui-ci admire son talent, et lui offre le commandement des troupes que dirigeait Sun Jian avant sa mort.
Le grand tuteur Ma Ridi recommande alors Sun Ce au rang de « colonel qui chérit la droiture » et Sun Ce se fait respecter par les principaux généraux de Yuan Shu, dont Qiao Rui et Zhang Xun. Yuan Shu lui-même aurait souvent soupiré : « Si seulement je pouvais avoir un fils comme le sieur Sun, je n’aurais aucun regret à l’heure de ma mort ».
Un jour un soldat de Sun Ce commet un crime et se cache dans une écurie du campement de Yuan Shu. Sun Ce envoie quelqu’un pour le faire exécuter et part présenter ses excuses en personne à Yuan Shu pour le comportement de ses soldats. Yuan Shu rétorque : « Les soldats adorent se mutiner, contentons-nous de les mépriser. Pourquoi donc s’excuser ? ». Suite à cette affaire, les soldats de Sun Ce le craignent encore davantage.
Malgré les nombreux éloges qu’il faisait de Sun Ce, Yuan Shu ne se décide pas à lui confier un poste à la hauteur de ses talents. Il préfère le garder sous sa coupe et accaparer le mérite de ses succès, ce qui exaspère Sun Ce et ses hommes. Yuan Shu considère un temps nommer Sun Ce comme grand administrateur de Jiujiang, puis change d’idée et lui préfère Chen Ji.
Plus tard, Yuan Shu désire attaquer la province de Xu et à cette fin quémande 30 000 hu (environ 600 000 litres) de riz à Lu Kuang, le grand administrateur de Lujiang. Celui-ci refuse, et Yuan Shu, furieux, lui envoie Sun Ce pour une visite de courtoisie et lui rappeler ses devoirs de vassal, mais Lu Kuang ne prend même pas la peine de le recevoir et se borne à dépêcher un gardien des annales pour le divertir. Sun Ce garde de ce traitement une profonde rancœur. Yuan Shu lui confie alors la tâche d’assiéger Lu Kuang et lui dit : « J’avais préféré Chen Ji à toi et je regrette aujourd’hui de ne pas avoir suivi mon intention originelle. Si tu soumets Lu Kuang, Lujiang sera à toi. ». Sun Ce est victorieux et prend effectivement le commandement de Lujiang, mais Yuan Shu offre le poste de grand administrateur à Zhang Xun. Sun Ce en est grandement dépité.
À l’époque, Sun Ben, le cousin de Sun Ce, était le commandant en chef de Danyang et y habitait avec son oncle Wu Jing. L'inspecteur de Yang, Liu Yao, marche sur Qu’a et force Sun Ben et Wu Jing à s’exiler vers Liyang. Liu Yao commence à être menaçant pour Yuan Shu qui ordonne à Sun Ben et à Wu Jing d’attaquer Zhang Ying, un des fidèles de Liu Yao, qui l'affrontent sans succès pendant un an.
Conquête du Jiangdong
En 195, Sun Ce parvient à convaincre Yuan Shu de le laisser assister Wu Jing dans la pacification de la région de Jiandong. Yuan Shu lui offre le titre de « colonel qui brise les lignes ennemies » ainsi qu'un millier d'hommes et quelques dizaines de cavaliers. Durant le temps qu’il fallut pour se rendre à Liyang, son armée avait grossi jusqu’à 6 000 hommes. Il profite de son expédition pour déménager sa mère de Liyang à Fuling, puis traverse le Yangzi et toutes les villes tombent sur son chemin. Les autochtones sont favorablement impressionnés par la grande discipline de son armée et la sévérité avec laquelle les pilleurs sont punis.
Selon les Chroniques du fleuve Yangzi, Sun Ce livre bataille contre Ze Rong, un partisan de Liu Yao et lui inflige une défaite si brutale que celui-ci n'ose plus sortir de derrière les remparts de Xiannan pour l'affronter à nouveau. Sun Ce apprend alors l'arrivée de Fan Neng et Yu Mi, deux officiers de Liu Yao, qui venaient pour piller le village de Niuzhu. Sun Ce les attaque et capture plus de dix mille hommes avant de repartir attaquer Ze Rong. Il est blessé à la cuisse par une flèche qui le fait tomber de cheval, et fait passer la rumeur qu'il a été tué pour inciter Ze Rong à faire sortir son armée. Ze Rong mord à l'hameçon et tombe dans une embuscade tendue par Sun Ce. Lorsque les soldats voient Sun Ce toujours vivant, ils prennent les jambes à leur cou. Ze Rong, apprenant que Sun Ce est toujours vivant, reste retranché derrière ses remparts et n'ose pas affronter l'armée de Sun Ce, si bien que Sun Ce finit par abandonner le siège. Sun Ce inflige ensuite à Liu Yao une série de défaites à Hailing, Hushu et Jiangcheng.
Au cours de sa campagne contre Liu Yao, Sun Ce fait la rencontre de Taishi Ci, un officier de Liu Yao, et l'affronte en duel. Lors du combat, Sun Ce parvient à prendre à Taishi Ci une de ses lances courtes tandis que Taishi Ci parvient à dérober le heaume de Sun Ce. Le duel fut interrompu par l'arrivée des troupes de Liu Yao, et les deux combattants partirent chacun de leur côté.
Finalement Liu Yao est défait et fuit. Les gouverneurs des villes préfèrent abandonner leurs villes et s'enfuir que de devoir affronter Sun Ce. Selon les Chroniques du fleuve Yangzi, Sun Ce parvient à maintenir la discipline dans son armée et ceux-ci ne se laissent pas aller à piller les villages abandonnés par leurs gouverneurs, ni même à voler des légumes ou des animaux. Les villageois, reconnaissant, amenaient d'eux-mêmes du vin et du bétail à l'armée de Sun Ce. Après avoir vaincu Liu Yao, Sun Ce se rend à Qu’a et récompense ses hommes. Il envoie son général Chen Bao pour aller à Fuling chercher sa mère et ses frères pour les ramener à Qu’a. En l'espace d'une dizaine de jours, son armée se renforce de vingt mille fantassins de mille cavaliers.
Le 6 février 196, Yuan Shu nomme Sun Ce « général qui détruit les criminels » en récompense de ses services. Cependant, vers le mois de septembre, Yuan Shu pense se faire proclamer empereur. Lorsqu'il apprend ses intentions, Sun Ce lui envoie une lettre pour tenter de l'en dissuader. Lorsqu'il se rend compte que Yuan Shu refuse d'écouter ses conseils, Sun Ce décide de couper toute relation avec lui.
Vers octobre 196, Sun Ce tourne son attention vers Yan Baihu, un petit seigneur de guerre qui avait assemblé une armée de plus de dix-mille partisans, postés dans de nombreuses garnisons à travers la région. Conseillé par son oncle Wu Jing, Sun Ce traverse la rivière Zhe avec son armée, capture les villes de Huiqi et Dongye, et vainc Yan Baihu. Il se proclame alors grand administrateur de Huiqi, et nomme son oncle Wu Jing grand administrateur de Danyang et son cousin Sun Ben grand administrateur de Yuzhang.
Renforcement des régions conquises
Vers février-mars 197, Yuan Shu se proclame empereur et une importante coalition se forme contre lui. Sun Ce rejoint cette coalition et selon sa biographie officielle, le seigneur de guerre Cao Cao le nomme « général qui punit les rebelles » et lui offre le titre de marquis de Wu. Selon les Chroniques du fleuve Yangzi et le Zizhi Tongjian, Sun Ce est en fait nommé colonel de la cavalerie et marquis de Wucheng.
En 198, Zhou Yu prévoit la chute imminente de Yuan Shu, et parvient à quitter son service pour aller rejoindre Sun Ce qui lui offre le titre de « général en chef qui établit la puissance ». Peu de temps après, Sun Ce et Zhou Yu épousent chacun une des filles de Qiao Gong, réputées toutes deux de grande beauté. Sun Ce épouse l'aînée, Da Qiao, et Zhou Yu fait de Xiao Qiao sa femme.
Cette même année, Sun Ce croise à nouveau Taishi Ci, qui s'était entre-temps proclamé grand administrateur de Danyang. Après un siège, Sun Ce parvient à le capturer. Il lui défait ses liens, lui prend la main en signe d'amitié et lui demande : « Te souviens-tu de notre rencontre à Shenting ? Si à ce moment-là tu m'avais capturé, qu'aurais-tu fait ? » Taishi Ci répond : « Qui peut le savoir ? » Sun Ce éclate de rire et lui dit : « À partir d'aujourd'hui, je partagerai tout avec toi. »
En 199, vers juillet-août, assiégé de toutes part et sans vivres, Yuan Shu meurt de maladie et ses partisans de dispersent pour trouver d'autres maîtres à servir. Son conseiller Yang Hong et son général en chef Zhang Xun partent avec leurs partisans rejoindre Sun Ce. En chemin, ils sont attaqués et capturés par Liu Xun, le grand administrateur de Lujiang, qui s'empare des leurs possessions. Lorsque Sun Ce apprend la nouvelle, il fait semblant de s'allier à Liu Xun. Tandis que l'armée de Liu Xun grossit des anciens partisans de Yuan Shu, des dizaines de milliers d'hommes de la région de Yuzhang fuient vers le Jiangdong. Sun Ce convainc Liu Xun de les capturer, et tandis que Liu Xun est absent, il attaque et capture Lujiang. La plupart des partisans de Liu Xun se soumettent à Sun Ce, à l'exception de Liu Xun lui-même et d'un petit groupe de quelques centaines de fidèles qui partent de placer sous les ordres de Cao Cao.
À cette époque, le pouvoir de Cao Cao est encore faible et celui-ci doit faire face à Yuan Shao au nord. Cao Cao craint que Sun Ce au sud ne lance une campagne contre lui et le prenne en tenaille. Il essaie d'arranger un mariage entre son neveu et Sun Kuang, le jeune frère de Sun Ce, et un autre mariage entre le neveu de Sun Ce et son propre fils, Cao Zhang. Il fait également annoncer son intention de faire nommer mandarins Sun Quan et Sun Yi, les frères de Sun Ce, et s'arrange pour faire recommander Sun Quan à la Cour en tant que « Talent accompli ».
En 200, Cao Cao est assiégé par Yuan Shao à Guandu. Les actions et intentions de Sun Ce durant cette période ne sont pas claires et plusieurs versions des faits existent. Selon sa biographie officielle, reprise par les Chroniques des neuf provinces, Sun Ce profite que Cao Cao soit aux prises avec Yuan Shao pour préparer une expédition pour attaquer Xu et s'emparer de l'empereur. Mais au mois de mai, avant d'avoir pu lancer son expédition, il subit une tentative d'assassinat de la part de partisans de Xu Gong, un ancien grand administrateur de Wujun que Sun Ce avait autrefois tué. Plusieurs versions de la tentative d'assassinat existent. Selon la version des faits de sa biographie officielle, alors qu'il était seul, à cheval, un voyageur s'approche de lui et l'attaque, le blessant gravement.
Mort de Sun Ce
Plusieurs versions et anecdotes entourant la mort de Sun Ce existent, certaines faisant intervenir la sorcellerie et le fantastique. Selon sa biographie officielle dans les Chroniques des Trois Royaumes, les blessures que subit Sun Ce au cours de l'attentat sont mortelles. Sur son lit de mort, il fait mander Zhang Zhao et ses autres généraux immédiatement disponibles et fait officiellement de Sun Quan son héritier : « La Chine est plongée dans le chaos. Protégés par les armées de Wu et de Yue, ainsi que par la barrière que forment les trois rivières, il nous est possible d'observer qui triomphera et qui sera vaincu [entre Cao Cao et Yuan Shu]. Messeigneurs, veuillez alors assister mon jeune frère. » Il fait ensuite mander Sun Quan et lui tend son sceau en lui disant : « Pour ce qui est de mobiliser le peuple du Jiangdong, juger du bon moment pour attaquer et réclamer la victoire en ce monde, jamais tu ne pourras être mon égal. Mais pour ce qui est de récompenser la vertu, exploiter les talentueux à bon escient et sortir le meilleur des hommes pour protéger le Jiangdong, c'est moi qui ne pourrai jamais être ton égal. » Au cours de la nuit, Sun Ce meurt de ses blessures.
Selon une autre version, comptée par l’Histoire du Wu[8], les blessures de Sun Ce sont graves mais pas mortelles. Les médecins lui conseillent au moins cent jours de repos complet. Un jour, Sun Ce passe par hasard devant un miroir et voit son visage, les traits maigris et usés, ainsi que la blessure mal cicatrisée laissée par la flèche qui l’avait frappé. Il dit à ses serviteurs : « Avec un tel visage, comment pourrais-je jamais réaliser de grandes choses et établir mon mérite ? » Contrarié, il se frappe le corps contre son accoudoir, rouvrant ses blessures. Il meurt au cours de la nuit qui suit, ayant perdu toute volonté de vivre.
Selon les Chroniques des investigations surnaturelles, Sun Ce fait exécuter un taoïste du nom de Yu Ji (ou Gan Ji). Après l'exécution, à chaque fois qu'il se retrouve assis seul, il lui semble voir des apparitions de Yu Ji. En passant devant un miroir, il Yu Ji à l'intérieur, puis l'instant d'après ne le voit plus. De colère, il fracasse le miroir, rouvrant ses blessures et mourant peu après.
Le Zhilin et le Zizhi Tongjian datent la mort de Sun Ce du 5 mai 200 (jour du bingwu), à l’âge de 25 ans.
Voilà pour Sun Ce.
Je ferai la bio de Meng Huo un peu plus tard dans la journée.
Meng Huo
Véritable mastodonte( ndlr: ben voyons ), Meng Huo était le roi du Nanman, pays situé aux environs de l'actuel Yunnan. On prétendait qu'il dévorait les ennemis qu'il avait vaincu. Sa femme, Dame Zhurong, était elle aussi une guerrière émérite dont l'arme de prédilection était une sorte de boomerang à lames.
Désolé si ça peut te paraître succinct, mais c'est tout ce que j'ai trouvé.
P.S: Biographie de Zhou Yu dans la soirée.
Zhou Yu
Le personnage historique
La principale référence historique de l’époque est le Sanguo Zhi (Chroniques des Trois Royaumes) qui est la source de la biographie suivante :
Zhou Yu naquit la 4e année de Xi Ping (175) dans la préfecture de Shu. Lors de la 1re année de Chu Ping (190), Sun Jian part rejoindre les autres chefs de guerre dans l’alliance contre Dong Zhuo et déménage sa famille dans la préfecture de Shu. C’est ainsi que son fils, Sun Ce, y fait la connaissance de Zhou Yu. Les deux ayant presque le même âge se lient rapidement d’amitié.
L’oncle de Zhou Yu, Zhou Shang, était le Grand Administrateur de Dan Yang. Quelques années plus tard, lors de la 1re année de Xin Ping (194), un jour que Zhou Yu partait lui rendre visite, il croise Sun Ce par coïncidence. Ce dernier était en train de faire traverser le fleuve Yangze à une armée afin de se rendre à Li Yang et commencer la reconquête des terres de son père. Sun Ce envoya une lettre à Zhou Yu qui en retour prêta à Sun Ce une partie de ses propres troupes et décida de le rejoindre, au grand ravissement de Sun Ce. Le duo capture ensuite Heng Jiang et Dang Li, et attaquent Mo Ling où ils battent Ze Rong et Xue Li. Ils poussent ensuite jusqu’au sud vers Hu Shu, Jiang Cheng et marchent sur Qu Ah, forçant Liu Yao à prendre la fuite.
L’armée de Sun Ce est à ce moment forte de plusieurs dizaines de milliers et Sun Ce estime pouvoir pousser jusqu’à conquérir les préfectures de Wu et de Han Ji, soumettant du même coup les tribus de Shan Yue. Il demande alors à Zhou Yu de revenir défendre Dan Yang.
Peu après, Yuan Shu ordonne à son cousin, Yuan Yin, de remplacer Zhou Shang en tant que grand administrateur de Dan Yang, obligeant Zhou Yu et son oncle à s’en aller vers Shou Chun. Yuan Shu envisage de prendre Zhou Yu à son service, mais ce dernier refuse, probablement parce qu’il avait envisagé la défaite future de celui-ci. Il brigue néanmoins le poste de magistrat de Juchao, ville située près du Yangze, qui lui aurait donné l’occasion de revenir à Jiang Dong pour rejoindre Sun Ce en cas de problème. Ignorant les véritables intentions de Zhou Yu, Yuan Shu lui accorde le poste.
En la 3e année de Jian An (198), Sun Ce accueille Zhou Yu en personne et lui offre le titre de, jian wei zhong lang jiang « général en chef qui établit la puissance » et lui offre 2000 troupes et 50 chevaliers sous son commandement. Zhou Yu, qui n’avait alors que 24 ans, était communément appelé « Zhou Lang » (- Zhou, le jeune gentilhomme). Son caractère charitable et loyal était reconnu dans la région de Lu Jiang. On lui demande de défendre la région de Niu Zhu, et en récompense on lui offre le poste de magistrat de Chun Gu. Lorsque Sun Ce décide d’attaquer Jing Zhou, il offre à Zhou Yu le poste de grand administrateur de Jiang Xia et le titre de zhong hu jun, « Général qui protège le centre ». Tous deux capturent ensuite la ville de Wan.
L’année suivante, Sun Ce et Zhou Yu épousent chacun l’une des deux filles de Qiao Gong. L’histoire ne retint pas leurs noms (on sait juste que Zhou Yu épousa la plus jeune : Xiao Qiao, xiao signifiant « benjamine »), mais mentionne leur grande beauté. Ils assaillent ensuite Xun Yang, battant ainsi Liu Xun. Ils attaquent ensuite la préfecture de Jiang Xia et détournent leurs armées afin d’impressionner Yu Zhang et Lu Ling. Zhou Yu reçoit ensuite l’ordre de défendre Ba Qiu.
Lors de la 5e année de Jian An, Sun Ce meurt et son jeune frère Sun Quan prend sa succession. Zhou Yu se rend aux funérailles. De retour à la préfecture de Wu, Zhang Zhao et Zhou Yu se partagent la gestion des affaires d’État.
Lors de la 11e année de Jian An, Zhou Yu et Sun Yu attaquent Ma Tun et Bao Tun, font décapiter les chefs et font 10 000 prisonniers. Le grand administrateur de Jiang Xia dépêche alors Deng Long avec une armée de quelques milliers de soldats pour attaquer Chai Sang. Zhou Yu riposte et capture Deng Long vivant.
Lors du printemps de la 13e année de Jian An, Sun Quan attaque Jiang Xia et nomme Zhou Yu au rang de Maréchal. Lors de cette année-là, Cao Cao envahit Jing Zhou et Liu Zong doit lui faire soumission, ajoutant des dizaines de milliers d’hommes aux troupes de Cao Cao ainsi que les forces navales de Jing Zhou. Cao Cao envoya une lettre proposant à Sun Quan de se soumettre pacifiquement. Ceci inquiéta Sun Quan qui rassembla ses généraux pour avoir leur opinion sur la politique à suivre. Nombre d’entre eux proposèrent de se soumettre à Cao Cao, en avançant les arguments suivants : la réputation de Cao Cao était déjà bien établie et ses exploits militaires forçaient le respect; étant donné que Cao Cao tenait Jing Zhou en son contrôle, le royaume de Wu ne pouvait plus compter sur son avantage géographique (il fallait traverser le fleuve Yang Ze pour les attaquer et Cao Cao détenait la voie la plus aisée pour les atteindre)
Cao Cao venait également de faire l’acquisition de la flotte navale de Liu Biao, ajoutant environ mille vaisseaux à sa flotte. Ceci lui permettait si nécessaire de lancer une invasion de grande envergure via Jiang Dong.
enfin, l’armée de Cao Cao était beaucoup plus importante en taille que celle du royaume de Wu.
Zhou Yu émit pourtant un avis différent et exposa les points faibles de l’expédition de Cao Cao vers le sud: Cao Cao pouvait être considéré comme un traître à l’empereur car il maintenait celui-ci en captivité en profitant de sa position de Premier Ministre.
les régions que Cao Cao avait conquises dans le nord n’étaient pas encore stabilisées et il restait dans son dos la menace de Ma Chao et Han Sui à Guan Xi.
les armées de Cao Cao, bien qu’émérites, ignoraient tout de l’art des combats navals, ce qui n’était pas le cas des habitants du sud.
la saison étant l’hiver, il y avait de fortes probabilités pour que l’armée de Cao Cao s’épuise sur les longues marches dans le nord.
enfin, l’armée de Cao Cao n’était pas habituée au climat du sud et risquait de nombreuses maladies et épidémies.
Zhou Yu était donc convaincu que la situation était non seulement loin d’être en leur défaveur, mais était même sans doute la meilleure occasion de capturer Cao Cao. Il demanda donc 30 000 hommes à Sun Quan pour les stationner à Xia Kou et lui annonça être certain de pouvoir vaincre Cao Cao. Liu Bei venait alors de se faire battre par Cao Cao et se rendit à Dang Yang pour voir Lu Su (un conseiller de Zhou Yu). Chacun envisagea des plans d’alliance pour battre Cao Cao et Liu Bei décida de poster ses troupes à Xia Kou et d’envoyer Zhuge Liang à Sun Quan comme émissaire.
Sun Quan dépêcha Zhou Yu, Cheng Pu et d’autres généraux à la rencontre de Liu Bei afin de renforcer leurs positions contre Cao Cao. La rencontre entre l’alliance formée par Sun Quan et Liu Bei eut lieu à la bataille de la Falaise rouge. L’armée de Cao Cao était affaiblie et malade et battit en retraite très vite malgré sa grande supériorité numérique afin de rejoindre la côte nord du fleuve Yang Ze. Cela pourrait permettre d'établir un camp, se reposer et récupérer en espérant pouvoir bientôt reprendre les hostilités. Jugeant l’armée de Cao Cao trop nombreuse, Huang Gai ne trouva pas possible de pouvoir lui résister bien longtemps, mais fit observer que les navires de Cao Cao avaient été attachés ensemble. Il suggéra à Zhou Yu d’incendier la flotte adverse.
La ruse établie fut la suivante : Zhou Yu fit copieusement bastonner Huang Gai en public en prétextant que celui-ci l’avait défié en faisant l’apologie de la reddition, afin donner le change aux espions de Cao Cao. Peu après, une lettre fut envoyée à Cao Cao, annonçant la reddition de Huang Gai et donnant une date à son arrivée. Tombant dans le piège, les soldats de Cao Cao attendirent l’arrivée de Huang Gai sur les bateaux. Huang Gai en arrivant, boutta le feu à son propre navire, et les vents forts répandirent bientôt l’incendie à travers toute la flotte de Cao Cao, d’autant plus facilement que les bateaux étaient enchaînés entre eux. Le feu se propage même aux camps sur la côte, infligeant de lourdes pertes à l’armée de Cao Cao. Ce dernier est contraint de battre en retraite. Liu Bei et Zhou Yu lancent leurs troupes à sa poursuite, mais ne parviennent pas à le capturer. Celui-ci devait néanmoins oublier ses espoirs d’unifier toute la Chine de son vivant et ne parviendra plus jamais à franchir le Yangze.
En la 14e année de Jian An (209), Zhou Yu et Cheng Pu attaquent la préfecture de Nan, défendue par Cao Ren. Attaquants et défenseurs campaient alors chacun d’un côté du fleuve. Avant l’attaque, Zhou Yu envoie Gan Ning et s’installe à Yi Ling. Cao Ren décide alors de diviser ses forces et d’attaquer Gan Ning. Zhou Yu reçut un appel à l’aide, et, sur les conseils de Lu Meng, confie à Ling Tong les arrières et part à la rescousse de Gan Ning. Zhou Yu mène ensuite ses troupes en personne pour traverser le fleuve et attaquer Cao Ren. Lors de la bataille, il reçoit une flèche à la poitrine au côté droit, l’obligeant à battre en retraite. Cao Ren veut profiter de la blessure de Zhou Yu pour l’attaquer, mais malgré son état, Zhou Yu va faire un discours à ses troupes pour gonfler leur moral. Ce fut au tour de Cao Ren de battre en retraite.
Sun Quan nomma Zhou Yu pian jiang jun, « général loyal », et grand administrateur de la préfecture de Nan. Il reçoi l’ordre de stationner ses troupes à Jiang Ling. Liu Bei part s’installer à Jing Zhou en tant que gouverneur, et lorsqu'il va rendre une visite à Sun Quan dans la ville de Jing Kou, Zhou Yu demande à Sun Quan de s’en défier. Il désirait séparer Liu Bei de Guan Yu et Zhang Fei, ses frères d’armes, et de l’installer dans la préfecture de Wu, où dans l’indolence, il ne représenterait plus un risque politique. Zhou Yu espère ainsi rallier à lui Guan Yu et Zhang Fei et leurs talents. Cependant, Sun Quan désire exploiter tous les talents en raison de la menace imposée par Cao Cao et de ne pas faire de Liu Bei une exception. De plus, Sun Quan ne pense pas pouvoir contrôler Liu Bei aussi facilement et rejette la proposition de Zhou Yu.
A ce moment-là, Liu Zhang était le gouverneur de Yi Zhou et devait faire face à Zhang Lu. Zhou Yu rend visite à Sun Quan à Jing Kou et lui expose son plan pour capturer les territoires de Cao Cao au nord. Son intention était de mener avec Sun Yu une armée pour capturer les territoires du Shu (les terres de Liu Bei), puis de s’allier avec Zhang Lu, d’installer Sun Yu au Shu, et de boucler les territoires avec celui de Ma Chao. Zhou Yu aurait ainsi pu revenir à Jing Zhou et lancer avec Sun Quan l’attaque sur Cao Cao en direction de Xiang Yang. Sun Quan approuva le plan et Zhou Yu revint à Jiang Ling pour faire les préparations. Zhou Yu devait malheureusement mourir de maladie en se rendant à Ba Qiu, en la 15e année de Jian (210), seulement âgé de 35 ans.
Outre son génie militaire, l’histoire retiendra de lui sa grande beauté, son charisme, son génie musical, ses relations d’amitié avec Sun Ce mais également l’amour que ses proches lui vouaient. Cheng Pu aurait dit de lui, toujours selon le Sanguo Zhi : « Être avec Zhou Gongjin, c’est comme de boire du vin froid non coupé d'eau (les chinois le buvaient chaud et coupé) : on est ivre avant de s’en rendre compte. » Quant à Dame Wu, la mère de Sun Ce et de Sun Quan, elle aurait affirmé : « Gongjin est comme un fils pour moi » Un dicton de l’époque disait : «s'il y a une erreur dans la chanson, Zhou s’en occupera», car on le disait être capable, même après avoir bu de nombreuses coupes de vin, de repérer n’importe quelle erreur de rythme ou fausse note. Il est aussi parfois fait mention de ses talents de poète, mais aucun poème ne nous est parvenu à ce jour.
La suite au prochain post; la biographie est apparemment trop longue pour JV.com. TT
Le personnage de la tradition populaire : un stratège génial mais jaloux
Au-delà des faits historiques, de nombreux portraits de Zhou Yu ont été dressés en Chine, à travers de nombreux opéras et romans. Il a d’ailleurs été célébré dans des poèmes de la dynastie Tang. C’est celui dressé dans le roman Histoire des Trois Royaumes, un des romans les plus lus en Chine écrit sous la dynastie Ming, qui est le plus retenu par les chinois.
Celui-ci est quelque peu mitigé : Zhou Yu y figure certes parmi les meilleurs et les plus rusés stratèges de l’époque. C’est sur ses stratégies et conseils que Sun Ce (dont il est le frère juré dans le roman) posa les bases du royaume de Wu. Il était, de plus, très aimé de ses hommes et de Sun Quan qui regretta longtemps sa mort. Il est également fait référence de son talent musical dans la scène où il fait une danse du sabre en chantant un poème de sa composition. Le roman ne renie pas non plus son talent à inventer des ruses : peu avant la bataille de Chibi, Cao Cao lui envoie un de ses anciens amis, Jiang Gan, pour tenter de le rallier à lui. Mais Zhou Yu parvient en fait en retour à convaincre Cao Cao de faire exécuter Cai Mao et Zhang Yun, les deux seuls généraux qui avaient l’expérience du combat naval.
Par contre, on retient surtout de lui son intolérance et son orgueil démesuré face au génie de Zhuge Liang, le stratège du royaume Shu, pourtant son allié. Le roman populaire des « Trois Royaumes », désirait en effet mettre en avant la légitimité du royaume du Shu et devait donc montrer la supériorité du talent de Zhuge Liang. C’est pourquoi, bien que les sources historiques n’aient jamais retenu de relation particulière entre eux, les auteurs ont désiré néanmoins mettre Zhuge Liang en compétition avec Zhou Yu. Opposer Zhuge Liang à Zhou Yu, pourtant un stratège de tout premier ordre, et en montrant comment il pouvait le tourner en ridicule sans trop se fatiguer, ce qui servait à illustrer son talent divin.
Le personnage de Zhou Yu, éclipsé au profit de Zhuge Liang est donc bien souvent associé à la jalousie démesurée et à la frustration que peut ressentir ceux qui ne parviennent pas à surpasser leurs rivaux malgré tous leurs efforts. Bien que brillant, il ne peut se résoudre à demeurer inférieur à Zhuge Liang et cherche à comploter dans l’ombre pour l’abattre sans jamais pouvoir y parvenir.
Leur rivalité commence dès leur première rencontre : face à la menace posée par Cao Cao, Zhuge Liang et Zhou Yu comprirent très vite qu’il fallait s’allier pour y faire face. Mais pour des raisons symboliques, chacun se refusait de demander le premier l’aide de l’autre. Aussi lors de leur première rencontre, Zhou Yu faisait mine d’avoir l’intention de vouloir se soumettre à Cao Cao, voulant amener Zhuge Liang à s’opposer à l’idée et faire les premières propositions. Pourtant ce fut Zhuge Liang qui fut le plus subtil : il félicita Zhou Yu pour l’idée et lui révéla, l’air de rien, que Cao Cao se contenterait somme toute d’un tribut de deux femmes. Zhou Yu lui demanda lesquelles, Zhuge Liang lui répondit qu’il s’agissait des sœurs Qiao, réputées pour leur grande beauté. Il ajouta que Cao Zhi, le fils de Cao Cao, avait composé à la demande de son père un poème faisant l’éloge de leur grande beauté et sa volonté de s’emparer d’elles pour son harem.
A l’écoute de la récitation du poème, Zhou Yu entra dans une colère noire : non seulement l’une des sœurs Qiao était la femme de son frère juré décédé, mais l’autre était également sa propre femme ! Zhuge Liang fit l’innocent, ne prétendant rien savoir de cet état de fait. Zhou Yu jura de contrarier les plans de Cao Cao et fut ainsi le premier à demander l’aide de Zhuge Liang. Mais avec le temps, voyant la subtilité des manœuvres de son nouvel allié, il finit par comprendre comment il avait été floué et sa jalousie ne fit alors que s’accroître.
Bien que dans la réalité historique il semblerait que ce soit Zhou Yu l’artisan de la victoire de la bataille de Chibi, dans le roman, son rôle est moins louable : Zhuge Liang crée les stratégies, mais en laisse à Zhou Yu toute la gloire afin d’attirer les foudres de Cao Cao à son encontre.
Initialement, Zhou Yu voulait rallier Zhuge Liang à son service mais n’y parvint pas. Aussi préféra-t-il le faire assassiner au moment où le Shu était encore faible, avant que celui-ci ne puisse être atteint et devienne un adversaire redoutable. Zhou Yu tentera de nuire à Zhuge Liang par trois fois, mais non seulement celui-ci s’en tirera, mais retournera les plans de Zhou Yu contre lui de façon humiliante et lui causera en retour trois grandes fureurs.
Zhou Yu donna à Zhuge Liang la tâche d’obtenir 100 000 flèches en moins de 10 jours dans l’espoir que celui-ci, en échouant, lui fournisse un prétexte pour l’écarter. Mais Zhuge Liang se contenta d’aller narguer les archers de Cao Cao et de récupérer les flèches que ceux-ci lui tireront. Zhou Yu sentit qu’il devait absolument se débarrasser du royaume de Shu si celui-ci devait posséder un tel stratège. C’est les échecs répétés qui causèrent les « trois grandes fureurs » : après la bataille de la Falaise rouge, le royaume de Shu et celui de Wu s'intéressaient tous deux à la ville de Jingzhou. Zhou Yu était persuadé de pouvoir le conquérir facilement, mais fut grièvement blessé par une flèche empoisonnée tirée par Cao Ren. Après de nombreuses batailles qui lui coutèrent cher, Zhou Yu parvint enfin à battre Cao Ren. Mais entre-temps, Zhuge Liang fit une fausse lettre au nom de Cao Cao qui permit à Zhang Fei d’entrer dans la ville et de la prendre sans aucun effort. Zhou Yu fut tellement furieux qu’il hurla à la mort et sa blessure s’ouvrit.
la deuxième fois, sentant que Liu Bei risquait de devenir un voisin dangereux dans le futur, il voulait l’attirer au royaume de Wu sous le prétexte d’un mariage avec la sœur de Sun Quan. Zhuge Liang comprit la ruse et… avertit la population du mariage. Zhou Yu changea un peu le plan en tentant de garder Liu Bei dans le royaume de Wu, en lui faisant construire un palace splendide. L’idée était qu’en l’absence de leur maître, Guan Yu, Zhang Fei et Zhuge Liang ne parviendraient pas à garder le contrôle du royaume et leur armée finirait par se disperser. Mais avant même que le plan ne soit mis à exécution, Liu Bei s’enfuit avec sa nouvelle femme. Zhou Yu tenta d’envoyer des hommes pour l’assassiner, mais fut battu à plate couture. Zhou Yu, déjà en colère, devint véritablement fou de fureur en entendant les soldats de Liu Bei qui lui criaient à l’unisson depuis les navires sur l’ordre de Zhuge Liang : « Le plan de la conquête de la Chine du Sieur Zhou Yu s’achève par la perte de Dame Sun et de ses troupes. » Sa blessure se rouvrit à nouveau et il perdit connaissance.
ces échecs répétés avaient poussé Zhou Yu à bout. Il proposa un plan : attaquer et conquérir Xichuan pour le compte de Liu Bei, à la condition que celui-ci revienne de Jingzhou. Il ne s’agissait en fait que d’un prétexte pour en fait faire mine d’attaquer Xichuan et en fait attaquer Jingzhou par surprise lorsque Liu Bei viendrait pour les accueillir. Mais en arrivant, Liu Bei n’apparût pas et Zhao Yun annonça à Zhou Yu du haut des murs que Zhuge Liang avait parfaitement comprit son petit manège. Zhou Yu voulut donner le change en menant ses troupes vers Xichuan. Mais en chemin, il reçut un courrier moqueur de Zhuge Liang, qui lui expliquait comme on explique à un enfant, que mener une attaque contre Xichuan, alors que Cao Cao ne brûle que de se venger de la défaite de la bataille de Chi Bi et profiterait de la moindre occasion pour attaquer le royaume de Wu, serait ridicule. Et du haut de la colline, il voit Zhuge Liang confortablement installé qui rit de sa déconfiture. Humilié, Zhou Yu entra pour une troisième et dernière fois dans une fureur noire et sa blessure se rouvrit pour une dernière fois, le laissant mourant.
Juste avant d’expirer, il prononça les paroles suivantes à l’encontre du Ciel, "Ji sheng Yu, he sheng Liang" : « Après que moi, Yu, sois né, pourquoi avoir aussi fait naître Liang ? »).
Ironiquement, Zhuge Liang se servit de la mort de Zhou Yu à son avantage en allant faire son apologie sur sa dépouille lors de la veillée funéraire, s’attirant ainsi les sympathies du royaume de Wu. Quant à Pang Tong, la seule personne suffisamment intelligente pour comprendre l’insulte que faisait Zhuge Liang au royaume de Wu avec un tel comportement, Zhuge Liang parvient à le convaincre à s’enrôler dans son camp. Ainsi, même mort, Zhou Yu n’était jamais resté que la marionnette de Zhuge Liang, incapable d’échapper à son emprise et n’ayant jamais réussi à le surpasser…
Voilà pour la biographie de Zhou Yu.
Pour tout ceux que ça interesse, je rappelle que j'avais publié sur le forum de Dw6 mes résumés des 120 chapitres de la Romance des Trois Royaumes ;)
Vous remet le lien ici
https://www.jeuxvideo.com/forums/1-13739-61346-1-0-1-0-romance-des-trois-royaumes.htm
merci beaucoup sa fait plaisir de lelire (j'ai pas pu me co avant dsl, j'avait des prob d'internet :s)
De rien.
Salut tu pourrait faire la bio de Zhao Yun stp merci tes bio sont trés bien continue
Zhou Yu
Zhao Yun ( 168 - 229), qui se faisait appeler Zilong, est le plus jeune des « Cinq généraux tigres » du royaume de Shu. Liu Bei fait souvent éloge de sa bravoure incroyable. Sa lance se nomme Dragon Féroce.
Zhao Yun est un brave et puissant guerrier; il est courageux (il sauve un enfant de Liu Bei alors que Cao Cao les a rattrapé à Chan Ban). Il se rend célèbre en chargeant seul les lignes ennemies ; son courage fut inégalé sous les cieux. Zhao Yun était un grand général du Shu Han. Il reprend la ville de Nanjun, aux mains de Chen Jiao.
Originaire de Changsan, dans le comté de Zhending, Zhao Yun, guerrier fort et courageux, se met d’abord au service de Yuan Shao contre les Turbans jaunes, puis au service de Gongsun Zan. Il rencontre Liu Bei dans le camp de Gongsun Zan alors qu’ils combattent Dong Zhuo, puis se met à son service, impressionné par sa vertu.
Quand Liu Bei est isolé de sa femme (dame Mi) et de son fils Liu Shan lors de la fuite de Xinye, Zhao Yun, seul, part les retrouver en faisant face à l’armée de Cao Cao. Il retrouve dame Mi, qui lui confie Liu Shan avant de se jeter dans un puits. Il repart donc auprès de Liu Bei avec l’enfant dans une main et son arme dans l’autre, traversant à nouveau les lignes ennemies. Il aide à prendre le Royaume de Shu en attaquant le château de Luo, et gagne plusieurs petites campagnes contre les Wei sous les ordres de Liu Bei. Lors de la bataille pour le Han Zhong, il s'illustre en repoussant l'avant garde de l'armée de Cao Cao avec seulement 3000 hommes, dos au fleuve. Il devient l’un des 5 généraux tigres des Shu. Il tente de dissuader Liu Bei d’attaquer les Wu à Yiling mais en vain.
A la mort de Liu Bei, Liu Shan le charge de défendre l’est. Il participe activement à la campagne contre le Nanman en tuant un roi Man. Lors d’une campagne de Zhuge Liang vers le nord en 227, il est chargé de défendre les Shu contre une éventuelle contre-attaque des Wei, mais est vaincu par manque de troupes après avoir battu 5 jeunes officiers Wei en même temps (alors âgé d’environ 70 ans). Liu Chan le rétrograde au rang de « général qui contrôle l’armée ». Il meurt de vieillesse en 229 et reçoit à titre posthume le nom de seigneur de Shunping. A sa mort, Zhuge Liang aurait dit : « Mon ami est parti. Le pays a perdu son rayon de soleil et moi mon bras droit ».
Le décès de Zhao Yun (affublé du tseu Tchao la Nuée, ou encore "le dragonneau") marque la fin de la période des grands héros ayant participé à la fondation des Trois Royaumes. Il n'en reste guère alors que quelques uns, comme Zhang He. L'auteur du roman le décrit comme quelqu'un de particulièrement vertueux. A la prise du Shu par Liu Bei, il conseilla à ce dernier de distribuer les terres des notables à la population affamée. De même, il était droit et excessivement loyal. Sa bravoure était reconnue par nombre de grands généraux, et par Cao Cao lui même, qui impressionné par sa noblesse, interdit qu'on lui tira dessus par traitrise lors de la bataille de Chang Ban.
Voilà.
Oups, Zhou Yu -> Zhao Yun, pardon. ^^
Merci et pourrais tu me donner la listes des provinces et de ses grandes villes et me préciser les chefs-lieus si possible je sais que ca n'a rien a voir avec ceux que tu fait mais bon tu m'aiderais trés beaucoup
Enzo ... RoshX = Ryofu Hosen sur Dynasty Warriors Wargame ^^
Par contre, je veux bien Pang Tong
Pang Tong ? Ok, je vais voir ce que je peut faire !