On need une suite

LA suite!!!!!! :'( :'( :'(

On te déteste Sunstone ! Nous avoir lâchement abandonnés comme ça... Fff

la suite ou on fait tout sauter!

Désolé j'ai de gros problèmes avec mon ordinateur la j'ai internet pour la fin de semaine j'peux peut-être me remettre dans l'histoire et vous mettre une suite.

Un miracle est survenu après tant de temps.

[Sunstone] excellente fic, j'adore

Tu écrit très bien, y a pas mal de détails, c'est bien fidèl à l'esprit de la série, non vraiment, pas mal

J'attend de voir la suite

PS: j'ai pris du temps à lire tout

Qu'elle surprise le jour de ma réaparition

Woah ! J'adore encore et toujours !

J'ai vraiment hâte de lire la sweet !

Ta fic est tellement bonne que les mots pour dire comment elle est malade ne viennent pas !!!

Après tant d'attente, le ciel nous offre une suite merveilleuse.

J'ai hâte de lire la suite.

Le nombre de lecteurs semble avoir diminué. Pouvez-vous, en quelque sorte, parler de ma pic à d'autre forumeurs s'il vous plait? Ça ferait vraiment plaisir :p

C'est fait maintenant suite!

Ta fic est super !

Je l'ai tellement attendu cette sweet ... que j'en ai oublier l'histoire (mais juste un peu

Je l'avais un peu oubliée, mais c'est petit à petit que je m'en suis souvenue (vaguement ).

Sa fait au moins 2 mois que je ne suis pas revenu voir pour une suite et aujourd'hui je me suis rappelé de cette fic et à ma grande surprise, un excellent chapitre était là! Continue ton bon travail et essai de ne pas sortir un chapitre au 2 ou 3 mois, car c'est trop long! Tu es très bon pour écrire des fics. J'ai hate au prochain chapitre!

Bon, les problèmes de ma connexion internet semblent être réglés (pour un bout en tout cas). Je travaille sur la suite j'vous la mets aussitot que je peux.

Ca, c'est une très bonne nouvelle!

Ouii ^^

Voici donc le chapitre 33:

Chapitre 33 : La grande course

Mido et Sheik couraient pour sauver leur peau. Ils savaient très bien que les Gerudos ne les lâcheraient pas d’un poil, du moins, pas avant un bon moment. Et ils ne les pourchassaient certainement pas pour les inviter à boire le thé. Ils savaient très bien que s’ils se faisaient prendre, c’était fini.
Fini, mais fini comment ? Allaient-ils les tuer, ou simplement les enfermer, comme Gilbert ?
Peu importait. Ce n’était pas le moment de penser. C’était le temps de fuir, et vite.
Ils courraient, rejetant à chaque pas de la poussière de sable s’élevant dans les airs. Il était difficile de prendre un bon appui dans ce terrain mou, mais ils se dirent qu’au moins, leurs poursuivantes auraient de la difficulté à suivre, elles aussi.
Erreur.
Les Gerudos vivaient depuis des générations dans le sable. Elles s’étaient adaptées à ce mode de vie et avaient donc beaucoup plus de facilité à se mouvoir dans cette mer de gravier.
Elles se rapprochaient. Zelda et le Kokiri pouvaient presque sentir leurs souffles sur leurs épaules. Mais sans relâche ils courraient.
Et c’est là que s’interposa à leur fuite une portion de désert différente du reste de l’étendu sableux. Et franchir ce passage n’allait pas être facile. Le voyant de loin, Mido s’écria :

-Merde ! Du sable mouvant !

La princesse, qui était dotée d’une sagesse incomparable, prouva que ses réflexes étaient aiguisés. Elle aperçut un drapeau monté sur un poteau de bois. Elle repensa aux évènements des derniers jours. Le bois pouvait facilement être accroché par le grappin qu’elle avait trouvé au Temple de l’Eau. Alors qu’il sauta par-dessus un javelot qu’une chasseuse venait de lancer, Mido se fit saisir de toute sa taille par Sheik, qui extirpa le grappin de sa poche et tira sur le poteau du drapeau rouge.
Les deux individus se virent flotter au-dessus du piège naturel désertique. Ils se retrouvèrent rapidement de l’autre côté de la marre de sable mouvant. En retombant sur leurs pieds, dans le sable, ils se retournèrent pour constater à quel point ils avaient passé près de se faire avoir par les guerrières. Elles étaient maintenant à une très courte distance du sable mouvant. Mido essuya discrètement de la sueur qui avait coulé sur leur front.
Les Gerudos, qui poussèrent un juron de mécontentement, posèrent tout de même un geste quelque peu inquiétant. L’une d’elles projeta un javelot de l’autre côté de la marre de sable mouvant. D’un geste las, lent, et qui, de toute évidence, n’atteindrait pas sa cible, car les deux amis allaient le voir et l’esquiver. En effet, la personne visée, l’aînée des deux, se tassa très lourdement vers la gauche. Mais ils comprirent tout de même tous la même chose, autant Mido et Hilo que Navi et Zelda. Ils comprirent que les Gerudos leurs passaient un message : « ce n’est pas terminé », saisirent-ils. Et les femmes à teint basané retournèrent en direction de leur forteresse, en lançant des menaces de par leurs yeux aux deux envahisseurs qui avaient traversé la porte du désert.
Mido et Sheik se mirent donc en direction du Temple de l’Esprit, accompagnés des deux fées. Ils devaient, de toute évidence, suivre des poteaux similaires à celui qui leurs avait sauvé la vie, afin de ne pas s’égarer dans ce désert qui à première vue semblait sans fin.
Une tempête de poussière réduisait le champ de vision des quatre héros, qui devaient avancer lentement et en se couvrant le visage. Tout de même, ils pouvaient apercevoir les drapeaux rouges entre les particules de sable volantes. La route serait longue. Ils se dirent donc que discuter serait une bonne façon de passer le temps. Mido commença donc un dialogue.

-Je me demande ce qui va arriver avec Gilbert…

Après un court silence et une bonne inspiration, Sheik lui dit :

-J’espère qu’elles ne leur feront rien de mal…

*

Gilbert restait étendu sur le sol, criant sa douleur à un niveau de décibels indescriptible. Le mal se ressentait jusque dans le haut de sa jambe.
L’alchimiste se tortillait de tous les côtés, se tenant le mollet à deux mains, là où il avait encaissé le choc. Il fermait les yeux, forçant de son visage, comme pour oublier la souffrance. Il tremblait. Il avait mal.
Des Gerudos arrivèrent près de lui. Elles se mirent à quatre pour le soulever de terre, une agrippant chaque membre. L’une, sans tenir compte de la douleur, arracha le javelot de la jambe du Hylien, qui hurla de plus belle.

-Ta gueule, ordonna celle-ci.

Gilbert entendit une guerrière crier à d’autres de partir à la chasse aux étrangers. Il se dit qu’elle parlait très certainement de Sheik et Mido.

-Je ne les veux pas mort, entendit Gilbert, qui conclut que celle qui dirigeait était probablement une des dirigeantes de la contrée gerudo.

Elles se remirent en route vers leur forteresse, glissant leur captif sous l’ouverture que celui-là même avait créée dans la barrière du désert du Colosse. Elles se faufilèrent à leur tour sous la grille, puis l’une d’elle remonta en haut de la tour pour refermer la brèche alors que celles qui transportaient Gilbert reprirent leur trajet vers leur lieu de résidence, l’imposante forteresse Gerudo.
Elles pénétrèrent dans la forteresse. La douceur de la nuit quitta l’atmosphère. Gilbert se sentit plongé dans l’humidité créée par un mélange de vapeur extérieur, de par les flammes qui consumaient la paille sur les torches, et par le sentiment d’isolement que l’on ressent lorsque l’on se trouve entre quatre murs de pierre reliés par du ciments.
Le combattant à la lance remarqua une cage, une cellule, à sa gauche. Il y voyait là son avenir, sachant que dans quelques secondes, tout au plus, il s’y retrouverait pour purger une sévère peine.
Une femme partit ouvrir la porte de la cellule. Gilbert entendit les pas de la femme qui entrait dans la pièce. Elle sembla scruter légèrement la cage avant de dire :

-Tout va bien.

Tout allait bien, oui, pour les Gerudos. Pour le commerçant de potions, tout allait être différent. Il se sentit transporté dans la petite pièce, puis se faire poser doucement au sol par celles qui portaient l’homme depuis l’entrée du désert. Les femmes ressortirent et laissèrent leur nouveau prisonnier couché au sol, sans soins.
Sans soins. Gilbert savait que s’il avait eu ses affaires, il aurait pu soigner sa plaie. Malheureusement, les Gerudos avaient pris soin de lui enlever tout stock important : sac de voyage (qui comportait remèdes, ingrédients et rubis, entre autres), ainsi que sa lance, de toute évidence. Gilbert savait que s’il ne se guérissait pas, une infection viendrait se ficher dans sa plaie.

*

À un moment, quelques heures après, alors que la faim et la soif commençaient à se faire ressentir, Sheik aperçut un objet que jamais elle n’aurait pu croire de voir dans le désert.

-Une pancarte ? s’étonna-t-elle.
-Qu’est-ce que ça fout là ? demanda Mido qui venait de la voir.
-Je ne sais pas mais… ça indique une présence humaine, pas vrai ? proposa Navi.
-En espérant que ce ne soit pas des Gerudos… compléta Hilo.

Ils se dirigèrent donc en direction du panneau de bois pour y lire les inscriptions.

-Le marchant sur le tapis… énonça le garçon.
-À votre gauche ! termina la princesse. Allons y jeter un coup d’œil.

Ils tournèrent donc sur leur gauche et marchèrent tranquillement. Mais Hilo souleva un point intéressant :

-Attendez, et s’il s’agissait d’un attrape-nigaud afin que les voyageurs se perdent ?
-T’en fais pas, le rassura le Kokiri de qui il devait prendre soin. J’aperçois un pont d’ici. Il y a sûrement un tapis sur le pont avec un homme dessus.

Hilo se résigna donc. Ils se rendirent tous ensemble sur le pont. Ils commencèrent à avancer, toujours en se protégeant le visage, et virent la fin : le pont était cassé. Avec absolument rien par après. Ils figèrent donc tous.

-Peut-être que cette pancarte est là depuis longtemps… suggéra le garçon.
-Un instant… marchant sur le tapis… dans le thème du désert… Et si… un tapis volant ?

Afin de vérifier, ils s’avancèrent jusqu’à l’extrémité du pont. Effectivement, un peu plus loin, on pouvait distinguer entre les particules de poussière de sable et la semi clarté de l’aube qui s’approchait, un homme vêtu d’une robe qui le couvrait de la tête jusqu’aux pieds, qui se tenait assis sur un tapis volant. Mido eut un drôle d’impression en le voyant, mais se dit qu’il ne devait pas le craindre tant qu’il ne le connaîtrait pas.

-Bonjour, voyageurs, exprima le personnage d’un ton calme et posé, avec un accent étranger. Avez-vous besoin de marchandise ?
-Bonjour, marchand, poursuivit Sheik, la plus diplomate. À vrai dire, on passait, on a assez de nourriture et d’eau pour passer le désert… enfin je crois.
-Vous êtes certains ? Vous ne voulez pas autre chose ?
-Non merci, ça devrait aller.
-Je vends aujourd’hui en spécial des bombes-souris, à 200 rubis par unité.
-200 ?! s’exclama Mido. C’est dispendieux…
-Vous voyez, mon jeune garçon, c’est que ce type de bombe est tellement rare que l’offre très basse et la demande très élevée auprès de la population hylienne fait que je dois charger un prix relativement élevé. Par contre, lorsqu’elles ne sont pas en spécial, mes bombes-souris sont à 600 rubis par unité.

Mido avait de la difficulté à comprendre le discours du vendeur, lui qui n’avait pas de très bonnes notions en économie. Il finit tout de même par dire :

-Ah, je vois.
-Une bombe-souris, 200 rubis… je pourrais peut-être vous en prendre une. On ne sait jamais quand quelque chose comme cela pourrait être utile… allez, tenez, 200 rubis.

Elle fouilla dans ses poches pour prendre un peu de monnaie. Elle se rappela que c’était Gilbert qui en détenait la majorité, et que ses affaires étaient du côté de la forteresse. Elle en avait quand même assez pour se procurer un item proposé par le vendeur. Elle sauta sur le tapis, et la transaction se produisit.

-Merci beaucoup, ma chère dame.
-Il n’y a pas de quoi, monsieur le marchand.

Elle revint auprès de ses camarades de l’autre côté du pont. Ils saluèrent le commerçant sans lui poser de questions, ni sur son origine, ni sur sa raison de tenir un marché dans un endroit aussi désert que… le désert du Colosse. Ils jugèrent qu’ils n’avaient pas plus de temps à perdre et se remirent en route vers le donjon du désert.

À suivre…