Pourtant quand Elizabeth lui demande des précisions sur le nom qu'il prononce quand il a but la tasse, il lui répond que c'est sa femme et qu'elle est décédée. Sans la moindre hésitation, quand elle lui demande plus de détails, il refuse d'en parler, non pas qu'il s'en souvienne pas, mais se doit être trop douloureux.
bu*
Moi je pense qu'effectivement l'espèce de distorsion à savoir saignement de nez + les morts debout sont tout ce qui se rapporte à l'écart entre les réalités au niveau de la perception qu'en a Dewitt.
Peut-être aussi qu'Elisabeth est une petite soeur qui a créé tout cet univers pour avoir plus qu'un big daddy mais entre 2 versions d'un vrai père protecteur (l'un aventureux, l'autre très protecteur)^^.
Ah ouais j'avais pas fait gaffe, oui ça change pas grand chose quoi, quand il a passé la faille, ses souvenirs partent en sucette et il attribue le nom d'Anna à sa femme. En tout cas il a oublié son bébé ça c'est certain.
ça dépend si on parle de la première faille ou de la seconde faille, a quel moment, quand et comment. Et si c'est dans le futur du passé antérieur ! (je me met à parler comme Lucètes lol)
Pour le songbird, pendant tout le jeu, comme dans une intuition, qui ne s'est pas avérée, j'ai pensé qu'une version de DEWITT était à l'intérieur.
D'ailleurs à un moment du jeu, sur un schéma ou un appareil de Fink, on voit qu'il y a un type à l'intérieur et on voit Comstock. Mais je saurais plus dire à quel moment.
Bioshock est vraiment fidèle a sa réputation c'est ultra psychédélique. Et si tout ce qu'il fallait retenir de tout ça c'est la tête que l'on a fait à la fin ?
J'ai trouvé ce jeu prenant de bout en bout (surtout la fin what the fuckeste où tu sais pas où tu vas finir tellement ça part loin...^^). Après comme je l'ai dit, c'est vraiment dommage qu'ils se soient cassé le cul à faire un jeu aussi esthétique et si bien pensé niveau scénario (même si déjà vu) mais sans offrir plusieurs choix au joueur !
Du coup là, j'ai pas particulièrement envie de m'y replonger directement alors que je l'aurai fait s'il y avait une deuxième fin possible.
Surtout quand on parle de réalité parallèle ça se prête bien aux fins multiples.
Clairement. C'est d'autant plus rageant que le choix multiple aurait pu donner une tuerie.
On peut imaginer, avoir une fin en acceptant la destinée "Comstock". En commençant à faire le prophète etc. Ca c'était très facile à mettre en place. Perduration de la boucle, y'a même trop à réfléchir sur la conséquence sur les diverses réalités. Je comprends pas qu'il n'y ait pas pensé franchement...
Après je suis d'accord avec certains, pour lui il n'y avait qu'une destinée, qu'une fatalité, qu'une inéluctabilité. Il suit son destin. Mais on ne sait jamais la fin de notre destinée avant que la fin ne se présente à nous, donc ils auraient pu faire plusieurs fins ça n'aurait pas eu d'impact conséquent je pense.
il reste quand même pour moi une grosse incohérence dans cette fin.
Le Dewitt qui est noyé à la fin par les Elizabeth est celui qui a refusé de se faire baptiser, qui a vendu sa fille, et qui vient de remuer ciel et terre pour retrouver et libérer sa fille.
Donc en quoi le noyer lui empechera Comstock de naitre, c'est le soldat dépressif rentré de wounded knee qu'il fallait noyer.
C'est bien tout ce qui me gène dans leur délire quantique, ils ont pris un concept trés nébuleux et l'ont rendu encore plus flou pour permettre une libre interprétation. Bref ils ont pris une bonne base SF qu'ils ont nanardisé et rendu inutilement capillotracté. Le pire moment etant bien sur Mme comstock fantôme rageux/projection mentalo-quantique d' Elizabeth... RIDICULE.
Autant j'ai adoré chaque instant du jeu pour l'ambiance et le gameplay, autant l'histoire à vouloir être complexe se perd dans ces propres paradoxes.
Selon moi, si on poursuit la boucle, si il n'est pas noyé, on viendra piocher dans une autre réalité alternative un autre Dewitt (par lutèce) et celui qui a été noyé (héros qu'on incarne dans l'aventure) deviendra Comstock.
Donc Dewitt par sa mort sauve tout un tas d'infinité de lui-même pour d'autres réalités, dont on a un aperçu après les crédits du jeu. Accessoirement (si on peut dire) il remet de l'ordre sur les échanges entre réalités.
Qu'on aime ou pas l'histoire Reconnaissez que par rapport à un milliard d'autres jeux, l'histoire est intéressante, alors que vous détestiez ou non, c'est toujours mieux que la fin d'un Call of duty, d'un Deus Ex, d'un Tomb raider, d'un Mass Effect etc.......
Enfin, Bioshock, c'est une satire de l'histoire des Etats Unis. Comment laver l'âme d'un pays qui s'est construit par le sang. Tout est référencé dans Infinite (Massacre des indiens, esclavage, racisme, idéologie politique et chasse aux sorcières).
On a beau se faire pardonner nos pêchés, Comment sortir du cycle sanglant une fois qu'on y est entré. L'histoire se répète (Vietnam, Afghanistan, Irak....).....
C'est ça la deuxième lecture de Bioshock.
Dans Bioshock, il y'a une vraie dimension politique et spirituelle et personne n'en parle...?
C'est la force des grands jeux, avoir plusieurs niveaux de lecture.
D'abord quantique, pour ordonner notre lecture de la fin^^
Historico-sociologique, on l'a pas dit mais effectivement, mais le jeu est très ancré sur des questions comme la guerre et le racisme.
Politique, ou je rappelle que la donzelle noire essaye juste de reprendre le pouvoir, ce qui nous montre l'illusion du pouvoir, et du plus fort, par la destruction et donc au final par la mort du peuple.
Psychologique, je pense notamment a tout l'aspect paternel de Comstock. Les blessures mentales du type qui a fait la guerre dans l'antre des héros. Mais ça rejoins aussi quelque chose de l'ordre de la propagande...
etc. etc.
caerbannog_b =>En effet c'est aussi ce qui m'a gêné dans la fin.
Et le côté paternel d'Andrew Ryan avec les habitants de Rapture.
La réflexion du jeu, c'est un peu :
Si on avait la possibilité de remonter le temps, d'ouvrir un portail sur un autre champ des possibles comme aller étouffer Hitler dans son berceau, on ne sait pas ce qu'on va créer, on peut engendrer encore pire, car finalement le problème ne peut pas venir d'un individu, d'un seul méchant. Il vient aussi de ce que contient le coeur d'un être humain, n'importe lequel, dans tout ce que ça sous entend de beau et d'horrible... Vous passez des heures à tuer des gens dans Bioshock, mais est ce que ça fait de vous un héro comme dans la plupart des jeux ? Oui, vous êtes un héro mais aussi un monstre....
E fois booker noye la boucle sera enfin boucle donc pas de perte d'anna donc pas de renaissance en comstock il vivra heureux avec sa fille et point barre
Cette fin et dur mais une fois les credit passe tres belle