Kurapika- Voir le profil de -Kurapika-
Posté le 12 mars 2014 à 22:31:27 Avertir un administrateur
Le texte de GravityCat m'a tellement donné envie de rejouer à Pkmn Donjon Mystère.
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Merci
bon c'est aujourd'hui nan les résultats
Non c'est la fin des participations aujourd'hui
GravityCat > Je suis en train d'y jouer o/
Ça me fait plaisir Je pense pas gagner, parce que mon texte est très spécialisé, il s'adresse justement aux gens qui ont joué et été marqués par ce jeu, quelqu'un qui ne connaît pas comprendra sûrement rien
Un bon texte doit s'adresser à tout le monde, du moins, ceux qui ont une sensibilité artistique assez développée.
Quelqu'un qui n'a pas joué au jeu, je pense, ne comprendra pas mon texte. Je l'ai concentré sur l'évocation des souvenirs, j'ai essayé de le rendre le plus fidèle possible à la scène originale. Mais je ne pense pas que ça en fasse pour autant un mauvais texte, il y a le style aussi, et les dialogues, même si pour le coup, ce n'est pas très inspiré.
Oui c'est pour ça que je parle d'un bon texte en opposition au tien.
Mais non, il est bien ton texte.
https://www.jeuxvideo.com/forums/1-15-58955174-2-0-1-0-fic-l-hopital-psychiatrique.htm
J'ai publié le début du Tome 1: Qui sont-ils
Euuuh, j'ai un texte quasi-fini, mais il frôle la limite du convenable pour des moins de 15 ans
Bon, disons-le tout de suite, y a une scène de saiks
Je fais quoi ?
Bah tu postes, tu vas pas te faire ban pour ça
T'es obligé de tout décrire ? Tu peux faire comprendre juste, pas besoin de tout détailler
La jeune femme passa les portes vitrées et alluma une clope. Elle tira quelques bouffées de plaisir nocif, mais après tout, tout le monde mourrait un jour, n’est-ce pas ? Elle se dirigea à pas vifs vers son appartement. Ses talons claquaient, sec, sur le trottoir de béton, tandis que défilaient les lampadaires à la lumière blafarde. L’avenue était vide de toute vie à cette heure-là, seuls se faisaient entendre le bruissement lourd des peupliers et le grésillement des ampoules à incandescence. Elle emprunta un étroit passage, délaissant la lumière crue de l’avenue pour une pénombre peu rassurante. Un homme passa, manteau gris, un chapeau de feutre vieillot dissimulant ses traits. Ses pas s’évanouirent, vite étouffés par la moiteur de la nuit. Elle relâcha un peu de fumée, et se détendit imperceptiblement.
Soudain, une main l’étouffa, l’empêchant de crier, et un coup de poing à la tempe l’envoya à terre, étourdie. Avidement, il arracha ses vêtements de coton, dévoilant deux seins fermes et bronzés, surmontés de tétons délicatement rosés. Son pantalon prestement baissé sur ses cuisses offrait à l’air tiède de l’été son sexe de femme. Il dégrafa son pantalon, laissant voir un membre déjà dressé, gonflé de plaisir par la beauté obscène de ces seins lourds et de ce sexe mur offerts.
Des mains gantées de cuir plaquaient ses bras contre le goudron, et l’obscurité l’empêchait de voir autre chose qu’une silhouette masculine. Sa tête l’élançait, et ses forces déjà la quittaient, lui interdisant toute opposition. Il la besogna rapidement et ne se retira qu’après avoir joui, la laissant prostrée et à demi nue sur le sol, tandis qu’une silhouette s’éloignait, coiffée d’un chapeau de feutre à l’air quelque peu ancien.
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Cette histoire, Pierre la connaissait que trop bien, tant elle lui était contée, répétée, crachée en une accusation haineuse à sa face, pour lui rappeler qu’il était moins qu’une erreur ou un bâtard ; non, il n’était que le dernier et le plus douloureux souvenir laissé par cet homme, un souvenir qui avait rappelé quotidiennement sa mère à ce soir-là. Sa mère ! Elle s’était débarrassée de lui, l’avait laissé, jeté, brisé tel un rebut, avec le soulagement qui allait avec.
Du haut de ses six ans à peine, il l’avait vue le renier, avec allégresse presque, et quitter l’orphelinat sans même lui jeter un dernier regard. Elle le rendait coupable de ce qui s’était passé cette nuit-là, de leur situation, de son existence même, de tout enfin. Si elle avait un jour cru pouvoir l’aimer, son inimitié, et même sa haine, n’avaient que grandi avec lui. Lui non plus n’avais dit mot, ni essayé de la retenir. Il était resté là, debout dans le hall aux peintures délavées, jusqu’à ce qu’on lui ordonne de dégager.
L’orphelinat auquel elle l’avait confié n’était pas le plus riche du pays, ni le mieux loti. Il était installé dans une vieille maison campagnarde dont les murs lézardés n’inspirait pas la confiance ; la toiture d’ardoise, jadis entretenue, n’offrait plus désormais qu’une protection toute relative contre les continuelles averses de cet hiver gris et terne, où ni neige immaculée, ni souffle glacé chargé de froid mordant, apportaient la joie des enfants et les longues veillées au coin du feu. En guise de jeu, ils n’avaient que le parc de terre boueuse, en guise de feu des radiateurs trop souvent éteints.
On lui avait donné la plus mauvaise chambre, grande à peine comme un réduit ; une méchante paillasse sur un cadre de bois bas et une couverture grise usée par les années étaient son seul mobilier. Si les murs avaient un jour été peints d’une couleur indéfinissable, on ne voyait plus maintenant que les formes bizarres qu’y dessinait la crasse. C’était pourtant sa chambre, là où personne ne pouvait entrer sans sa permission. Alors, quand certains commençaient à le provoquer, lui rappelant sans cesse la façon dont il a été créé, il montait s’y enfermer et ne descendait qu’au souper. Là encore, des regards noirs ou méprisants lui rappelaient qu’on ne voulait pas de lui. Que ce soit les autres enfants, les quelques employés ou les professeurs, tous portaient sur lui ce regard accusateur. Mais c’était tout naturel : n’était-il pas, après tout, le fils d’un violeur ? Qu’importait alors sa véritable personne, puisqu’il finirait par suivre les traces de son père ?
Dès son arrivée, les autres enfants avaient fait de lui leur martyr. « Pour les crimes de son père, il doit payer. » avait décrété l’un des plus âgés, et des plus respectables. Prétexte pour le frapper encore et encore, ou besoin de rétablir une justice qui leur avait manqué dans les premières années de leur vie ? Il l’ignorait, et la plupart d’entre eux aussi sûrement, mais ils n’avaient pas besoin de savoir. Ses tortionnaires furent appliqués et soucieux de leur tâche, d’un le privait de nourriture, un autre lui administrait une sévère correction. Des baffes et des soufflets, il en reçut jusqu’à la fin de sa première année ; puis ce furent des coups de poing et de pieds, et des tabassages en règle, usant de baguettes de bois, qui lui cinglaient les côtes et le dos, et laissaient sur son corps les fines marques rouges qui devaient expier ses fautes et celles de son père. Et si les adultes le savaient, pour l’avoir vu plusieurs fois se faire rouer de coups, ils n’en avaient cure et se gardaient bien d’intervenir ; et lui n’attendait d’eux aucune aide. Son calvaire dura jusqu’à ses neuf ans, où un marmot chétif et malingre devint le nouveau souffre-douleur des enfants, Pierre compris. La cruauté de ces enfants abandonnés surpassait celle des adultes les plus retors. Que la victime devint tortionnaire, ce n’était que justice. Nul remord n’effleurait leur âme brisée par la solitude et la souffrance, nul doute ne s’insinuait dans leur esprit corrompu par les immondices d’une société pourrie.
Pierre, à dix ans, se retrouva à frapper violemment un gamin avec une chaise, jusqu’à ce qu’il s’effondre. A douze, il attrapait les souris et les rats et les tuait lentement, arrachant leurs pattes une à une et les laissant agoniser ; et à quinze ans, il prenait au piège les chats sauvages et ouvrait délicatement leur peau tendre, dévoilant un cœur palpitant qui ne tardait pas à s’arrêter. Chaque fois, il s’était senti puissant, chaque fois il s’était senti jubilant, empli d’une joie malsaine à la vue de ces êtres si faibles soumis à sa volonté, agonisant par l’effet de ses mains. Il avait tant souffert dans sa courte vie, alors que le monde extérieur semblait si heureux et insouciant. Et à cet instant, face à ces misérables créatures baignant dans leur sang par sa seule volonté, il sentit que les rôles étaient inversés. Si personne ne pouvait imaginer sa douleur, il allait la leur apporter. Jamais plus il n’aurait peur, jamais plus il n’aurait mal ; désormais, ce serait lui qui entrainerait la mort et la souffrance. Il rêvait de ces personnes, étrangers à la douleur, vivant leur vie sans en profiter ; et il les rêvait lacérés, tailladés, leur sang écarlate suintant de leurs blessures fraîches, tout à sa merci, le suppliant de les épargner. Il rêvait de leur impuissance entre ses mains, et de la douleur qu’il leur infligerait, jusqu’à ce qu’ils ne soient plus que des pantins désarticulés, dont l’âme brisée ne pourrait plus jamais se reformer.
Un sinistre sourire plaqué sur le visage, il souleva sa paillasse et prit le couteau qu’il avait subtilisé aux cuisines. Si sa lame n’avait jamais mordu que la peau de frêles animaux sans défense, elle connaîtrait bientôt la saveur du sang humain, une proie infiniment plus savoureuse.
Bn, qu'on se comprenne, c'est un texte que j'ai écrit il y a 3 ans pendant une nuit où je me faisais chier. Me jugez pas là-dessus.
Cette histoire est celle du petit Jim, 14 ans et qui vit avec son père, Roger, 41 ans, dans un immeuble de la banlieue parisienne.
Ce matin, comme chaque samedi matin, Jim s'est levé à 8h30 et, comme chaque samedi, Roger et Jim vont faire des courses aux environs de 9h au SuperV du coin. Ils s'y rendent avec la vieille Pigeot 404 bleu clair de Roger qui, lui, n'a pas du tout envie d'aller en ville. En effet ce matin il y a la rediffusion du match de catch du soir d'avant sur Cantal+.
Ils prennent donc la route. Jim, qui a la tête dans le cul et qui n'a pas eu le temps de manger, espère comme chaque fois qu'ils reviendront vite. Mais c'est sans compter les grands amis des Parisiens : les embouteillages !
Arrivé dans le parking du magasin après 45 minutes d'attente, ils se garent au seul endroit de libre, situé à 350m de la porte d'entrée...
A l'intérieur, le père lui demande :
- « Alors, on s'prend quoi à bouffer cte s'maine Jim ?
- Sais pas...
- T'sais qu'tu m'aide vraiment là ?
- Ouais...
- Bon, v'là 30€, j't'laisse gérer. 'Vais chercher la bouffe d'midi moi.
- Ok. »
Jim, comme chaque samedi, part directement dans le rayon des bonbons, chocolats et compagnie pour compenser son manque de sommeil et d’énergie. Et comme chaque samedi, on laisse passer Jim, point final. Quand une grand-mère est au chemin, elle est bousculés et son cocker a meilleur temps de faire un pas de côté pour ne pas ressembler à un basset.
Exténué de devoir pousser des vieux dans les empilages de boîtes de raviolis en conserve, il arrive enfin dans ce magnifique rayon. Que de belles couleurs... Et surtout de la bouffe !
Après une bonne dizaine de minutes passée à choisir ce qu'il allait prendre, il retourne vers son père, les bras pleins.
- « Qu'est-ce t'as pris alors ? 1/2 kilo de Framboisine Tagada, trois paquets de N&N's et un kilo de Mentox ?
- Ca se voit pas ?...
- Pis la bouffe d'la s'maine ?! T'as d'nouveau rien foutu !
- Stresse pas, y'a des pâtes et des pizzas là-bas...
- Mouais... Mais on r'viendra lundi, j'vais pas bouffer ça toute la s'maine.
- C'toi qui voit... »
Après l'achat de trois pack de 24 canettes de bières par Roger et, accessoirement, la nourriture du jour, les deux hommes rentrent à la maison.
Mais comme il est 10h30, la circulation s'est intensifiée depuis. Ils sont donc joyeusement pris en tenaille entre un camion Carrebour et une livraison Lituanienne de canard WC.
C'est lent, rien n'avance et pas moyen de changer de colonne avec ces deux camions de chaque côté. Le pire pour un Parisien est maintenant à envisager... Il va.... Devoir.... Patienter !
Et en plus le klaxon de la vieille Pigeot est en panne, le pauvre Roger ne peut même pas participer au concert traditionnel avec sa carcasse.
Après 1h22 d'attente (Jim s'ennuyait tellement qu'il a chronométré), les voilà de retour dans leur bon vieil appartement au 7ème étage, depuis lequel ils peuvent entrevoir le toit du SuperV dont ils viennent de sortir.
Mais voilà que survient le moment le plus tendu, le plus important, le plus décisif, le plus crucial et le plus terrible de la journée : Qu'est-ce qu'on mange ?
- « Bon, alors on mange quoi P'pa ?
- Chais pas moi... T'veux quoi ? Pizza ou pâtes ?
- Les pâtes, c'est plus sympa.
- Ouais mais j'voulais bouffer d'vant mon match de catch, c'est ElPantoufleMasqué contre LeGringoDécapotable* ! Ca s'rate pas un truc pareil !
- Bon... Va pour les pizzas alors...
- T't'en occupes ? T'sais que moi et la boîte à radiations...
- On appelle ça un four à micro-ondes papa.
- Si ça t'amuse... »
Il est 12h15 et Jim cherche désespérément les pizzas dans les différents placards de la cuisine qui ne sont pourtant pas bien nombreux. Impossible de trouver de quoi manger, c'est incroyable !
- Papaaaaaaa ! T'as foutu où les pizzas ?!
- Qu'est-ce j'en sais ? C'tait toi qui devait t'en occuper hein...
- Mais... On a décidé de ça il y a pas 5 minutes !
- Cherche, i sont sur'ment dans la bagnole...
- ... Ok.
Et c'est sans cacher sa profonde joie que Jim redescend à pied les 7 étages de l'immeuble car il n'y a pas d'argent pour mettre un ascenseur. Il arrive dans le garage, à côté de la 404 et voit les pizzas sur la banquette arrière ! Victoire ! Il suffit de presser sur la poignée et... Et non, le voiture est fermée à clé. Jim remonte les escaliers et lance un bruyant « Quelle merde! » qui résonne dans tout l'immeuble.
C'est à ce moment qu'un octogénaire vivant au 2è ouvre sa porte et dit d'une voix tremblante
- « On m'aaa appelééé ?
- Non Elmer*, j'ai dis que c'était de la merde, je ne vous ai appelé...
- Qui diiiiis-tuuu mooon gaaarçon ? Je ne suis paaas sûûûûûr d'avoooooir compriiiiis.
- RIEN, J'VOUS AI PAS APPELÉ !
Oh, c'est bon, inutile de crier, je ne suis pas sourd ! Seulement un peu dur d'une oreille... Ah, ces jeunes... Aucun respect !
Jim remonte donc pour demander à Roger de lui passer les clés de la voiture. Une fois cela fait, il va une nouvelle fois chercher les pizzas. En remontant, il remarque qu'il a oublié les clés sur la serrure de la voiture ! Il ne se gène pas de hurler un « Bordeeeeeeel, je vais pouvoir bouffer, oui ou merde ?! » au beau milieu des couloirs, ce qui attire le regard de Marine, une jeune mère de 22 ans, qui prenait le journal avec son fils de 5 mois.
Il retourne donc chercher les clés, les pizzas et referme la voiture. Et il arrive enfin à la maison !
C'est alors qu'en arrivant dans la cuisine il voit que son père s'est fait une assiettée de pâtes entre temps.
- « ... Mais... T'as fait des pâtes pour finir ?!
- B'ouais, chais pas c'qu'tu foutais, mais j'avais la dalle moi.
- Mais tu te fous de moi là ? C'est toi qui m'a envoyé chercher les pizzas dans la bagnole !
- P't-être, mais tu m'parles pas sur c'ton, chuis encore ton père !
- C'est le problème...
- Pardon ?! Qu'est-ce t'as osé dire ? Tires-toi, dans ta chambre, j'veux plus t'voir ! Et du coup t'auras rien à bouffer ! »
Privé de repas et enfermé dans sa chambre, le pauvre Jim avait envie de massacrer son père... Mais il savait que ce n'était pas possible, que c'était mal et que de toute manière il n'y arriverait jamais.
De rage, il préfère se coucher sur son lit et, à cause du manque de sommeil, fini par s'endormir tranquillement. Soudain, il ouvre les yeux. 13H47...
Il prit l'initiative de sortir pour voir ce que son père faisait. Le match de catch était terminé et il y avait du cyclisme sur Cantal+. Roger était pourtant toujours assis dans son fauteuil marron, décousu et troué.
C'est là que Jim vit que son père avait entamer un des pack de bière. Il avait bu 12 canettes, soit 4 litres de bière en moins de 2 heures. Il dormait.
Jim allume donc son ordinateur, un vieux Make-in-tosh sur lequel est installé Win-down 7, pour demander à des amis du quartier s'ils veulent faire quelque chose dans l'après-midi.
Il ouvre un onglet Hop-mail et un onglet Farcebook via Firebox. Puis, sur Gogole Clone, il va sur G-Nails.
C'est tout pourri, mais j'assume. Je voulais participer, donc bon.
http://www.mediafire.com/view/nbr040z49xn82rw/EnDeroute.odt
Petit texte qui tente de reprendre le style et les thèmes de Jack Kerouac, avec ma petite touche personnelle qu'on peut considérer comme une autodérision concernant mon humour
" Le pire pour un Parisien est maintenant à envisager... Il va.... Devoir.... Patienter ! "
Putain
On va maintenant lire et noter vos textes, les résultats seront là bientôt !
Merci à tous pour votre participation
PS : Participation d'Ulrevo (j'ai locké trop tôt ) https://onedrive.live.com/redir?resid=6F218A4CAAED184B!913&authkey=!AJToHPw_Szvud-I&ithint=file%2c.docx