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Sujet : La littérature, c'est la pensée ...

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OnZeMoon OnZeMoon
MP
Niveau 11
12 mars 2014 à 22:16:06

Lance toi Atreeks. :hap: :hap:

-Kurapika- -Kurapika-
MP
Niveau 24
12 mars 2014 à 22:31:27

Le texte de GravityCat m'a tellement donné envie de rejouer à Pkmn Donjon Mystère. :o))

Pseudo supprimé
Niveau 10
12 mars 2014 à 22:35:37

Ba si j'balance le texte que j't'ai montré, il est pas super. :hap:

OnZeMoon OnZeMoon
MP
Niveau 11
12 mars 2014 à 22:36:36

Allez on s'lance

Adel Adel
MP
Niveau 10
12 mars 2014 à 23:15:16

Bon tout compte refait j'commence un petit truc. :girouette:

upintheair upintheair
MP
Niveau 5
12 mars 2014 à 23:27:02

J'ai bien eu peur d'arriver trop tard.
C'est un peu fait à l'arrache mais bon..

https://www.noelshack.com/2014-11-1394662343-android-image-03-12-2014.jpg

https://www.noelshack.com/2014-11-1394663064-android-image-03-12-2014.jpg

Obligé screens mon traitement de texte, désolé

Adel Adel
MP
Niveau 10
12 mars 2014 à 23:27:41

C'est pour demain 23h59, t'as le temps ;)

upintheair upintheair
MP
Niveau 5
12 mars 2014 à 23:31:56

Je suis dans les temps, alors !

Pseudo supprimé
Niveau 10
12 mars 2014 à 23:48:57

Bonne initiative de votre part ça. :o))
Et belle citation by the way.

ulrevo ulrevo
MP
Niveau 10
13 mars 2014 à 00:56:11

"Aslak & GamaBomb sont disqualifiés pour plagiat, quand vous c/c un texte ayez au moins l'amabilité de mettre le nom de l'auteur ! "
Méchant gama. :(

Jean-Ougnoule Jean-Ougnoule
MP
Niveau 29
13 mars 2014 à 07:13:54

Ah oui, et au cas où comme mon texte est C/C d'une fic, je précise :

12hj = Jean-Ougnoule = TacosAuSucre

Bonne journée :)

aguma aguma
MP
Niveau 10
13 mars 2014 à 11:18:25

| Volke  -  le 12 mars 2014
| https://www.jeuxvideo.com/forums/1-15-58888781-32-0-1-0-la-litterature-c-est-la-pensee.htm#message_58982740
| Aguma, j'ai lu ton texte et c'était assez intéressant, mais certaines tournures et certains moments me semblent assez...faux ? :(

Ok thanks, oui des fois ça sonne mal m'enfin bon :hap:

aguma aguma
MP
Niveau 10
13 mars 2014 à 11:19:08

| OnZeMoon  -  le 12 mars 2014
| https://www.jeuxvideo.com/forums/1-15-58888781-33-0-1-0-la-litterature-c-est-la-pensee.htm#message_58982753
| Et d'ailleurs, cette courte description du phare, me fait penser à l'intro de bioshock infinite, j'me trompe ? :coeur:

Non tu ne trompes pas! :o))

Adel Adel
MP
Niveau 10
13 mars 2014 à 11:56:41

Folklore

Le tempo du train glissant sur les rails rythmait le sommeil du garçon. Il se retrouvait dans cet état d'inertie depuis plusieurs heures déjà, il était comme hors du temps, ce n'était sûrement pas le bruit de la porcelaine sur plateau entrechoquée faisant des allers-retours incessants dans le couloir de la voiture et encore moins la partie de jambes en l'air jouée dans la cabine voisine qui allait le perturber. Il était tapi à l'extrémité de la banquette, côté vitre. Avec pour couverture de fortune un simple manteau, il ressemblait à une masse de tissu noir et froissé. Son sommeil était justifié par l'absence absolue d'intérêt qu'offrait le panorama, dupliquant des bouts d'océan pour accompagner le convoi. Les rails reposaient sur une structure à l'architecture soignée, impopulaire mais ayant pour particularité de relier le continent à un fragment de terre isolé. Bâti à une soixantaine de yards de hauteur afin d'éviter les vagues scélérates, il en imposait mais n'en était pas réputé pour autant, couvert sur près de quatre-vingt pour cent de sa surface par un brouillard épais inhérent à la zone traversée. Le sommeil du garçon, lourd bien que troublé par de multiples rêves, prit naturellement fin. Son premier réflexe fut d'extraire un morceau de papier abîmé de la poche du manteau qui le recouvrait et de l'observer sous toutes ses coutures comme si c'était la première fois qu'il le voyait. Il s'agissait d'une photo représentant une femme mûre aux longs cheveux sombres, l'état de l'objet ne permit pas de discerner plus de détails mais ces courbes approximatives semblaient suffire au garçon qui apparaissait apaisé. Il abandonna un regard vers l'horizon, lequel lui rapporta un mince morceau de terre qui se détachait du désert azur enfoui sous une masse grise et nébuleuse. Le jeune homme reconnut sans peine sa destination et alors qu'il s'apprêtait à s'abandonner une ultime fois à ses songes dans le but d'abréger la dernière ligne droite de son voyage, il fut interrompu par un événement auquel il ne s'attendait guère. Aussi droite que l'encadrement de la porte sous laquelle elle s'était glissée, une jeune fille fit signe au garçon et lui tint un franc sourire. Avant que ce dernier ne puisse réaliser, la fille enchaîna en portant une interrogation innocente à son interlocuteur.

« Puis-je ? »

Cela et le fait qu'elle se courba légèrement, laissant pendre ses longues mèches brunes, étaient sa manière de demander au garçon si la banquette qui lui faisait face était libre. C'était manifestement le cas et elle n'attendit pas de réponse pour s'y installer, déposant son petit sac en cuir sur la table et son regard clair droit dans celui moins expressif du jeune homme. Elle laissa échapper un petit rire à l'attention du garçon en lui demandant poliment la raison de l'analyse visuelle dont elle faisait l'objet. Le garçon ne trouva rien de précis à lui répondre.

« Euh, rien, c'est juste que... tu me rappelles quelqu'un, c'est tout. »

La fille, amusée, ne put s'empêcher de poursuivre son interrogatoire.

« Ike, c'est comme ça que tu t'appelles ? »

Le visage du garçon passa du statut d'éteint à interloqué, des tas de questions se confrontaient dans sa tête, la première qui lui vint naturellement à l'esprit ouvra la marche à une avalanche d'autres interrogations, dans un élan de paranoïa.

« Comment connais-tu mon nom ? Qui es-tu ? Que fais-tu ici ? Qui t'envoie ? Pourquoi fais-tu ça ? Que comptes-tu me faire ?! »

« T'en fais pas, je devine c'est tout, c'est écrit sur le bout de papier que tu pinces. » répondit la jeune fille d'un ton persifleur.

Le garçon alors sur ses gardes se ravisa, embarrassé. Il vérifia le dos de la photo sur lequel étaient bel et bien imprimées d'une encre fine les trois lettres qui composaient son prénom. Comme pour compatir, la fille lui révéla le sien.

« Moi c'est Livia, enchantée. »

Le garçon lui adressa un sourire avant de revenir à son paysage ô combien plus passionnant, qui lui indiquait la fin imminente de son périple également annoncée par le chef de wagon qui faisait retentir une clochette. Il abandonna sa carte postale, rassembla ses quelques affaires personnelles et ouvrit la porte menant au couloir d'un geste mécanique. Ses idées n'étaient pas encore toutes remises en place, la fille avec qui il partageait la voiture le dépassa et fit retentir l'écho de ses pas sur le parquet du train en direction de la sortie. Le garçon accéléra le processus d'émergence en s'étirant jusqu'à toucher l'encadrement de la porte et se figea dans son geste en apercevant les deux sentimentaux de la voiture voisine en sortir, vêtus d'habits dépareillés et décoiffés.

« Le Wyvern Express est arrivé à destination, veuillez ne pas forcer l'ouverture des portes, tout est automatisé. Nous espérons que vous avez apprécié les services du Wyvern Express. Le prochain départ est annoncé à... »

Le train cessa tout mouvement avant de procéder à l'ouverture des portes comme indiqué. Ike quitta la chaleur et le confort modeste du wagon pour l'air réfrigérant et l'atmosphère peu accueillante de l'île. La brume, toujours présente, fut rejointe par celle émanant de la bouche du garçon à chaque expiration. La veste posée sur les épaules, la maigre poignée d'une mallette de cuir entre les doigts, il s'introduit dans la gare qui lui faisait face. L'édifice était bien moins prestigieux que le pont qui reliait le rocher au continent et contrastait avec l'apparence cordiale que devait inspirer un tel bâtiment. Les rares personnes emboîtant le pas du garçon paraissaient toutes aussi froides que le lieu dans lequel il se situait.

Adel Adel
MP
Niveau 10
13 mars 2014 à 11:56:52

Mais ce qui soulevait le plus de questions n'était pas leur comportement, non, il s'agissait de leur apparence. Tous s'appliquaient à masquer certaines parties de leur corps, comme pour dissimuler dieu-savait-quoi, le froid n'apparaissait pas si intense aux yeux de Ike pour justifier de tels accoutrements. Finalement, il relégua ce détail au second plan et se mit en quête d'un guichet d'information quand une voix provenant de son dos abrégea ses recherches.

« Encore toi ! Qu'est-ce que tu attends ? »

La voix de Livia se fit reconnaître sans peine. Ike lui fit face et, en glissant une main fébrile dans ses propres cheveux, confia à la fille être perdu, cherchant un lieu où passer sa première nuit et où installer ses maigres effets personnels.

« Je te conseille le Westminster Lord Abbey entre Saint-Idesbald et Churchmill Street, c'est pas vraiment une abbaye, c'est pour coller au paysage ou va savoir. C'est là que je me rends, ils ont des lits séparés, on pourrait partager une chambre et faire de même avec la note, qu'en penses-tu ? »

La fille était très entreprenante, Ike n'en avait l'air que plus réservé, lui.

« Si les tarifs sont si exorbitants que cela... »

Il en avait très envie mais il se voyait mal refuser, dissimulant son réel désir sous des justifications lui permettant de se rassurer quant à son choix. La note serait divisée par deux, il est vrai, un peu de compagnie chaleureuse ne serait pas de trop au milieu de tous ces gens froids comme du carrelage, de plus. Il accomplit sa phrase en validant son choix.

« Bien, faisons comme cela ! Je te suis. »

Livia afficha une moue satisfaite et se fit guide, quittant le porche de la gare pour s'enfoncer dans la zone résidentielle de l'île, n'ayant que pour seules références une route délabrée et une pincée de souvenirs nébuleux de l'endroit appartenant à un passé lointain.

Régnait dans les méandres de la ville une odeur de poisson intrinsèque à la réputation de l'île, connue notamment pour sa qualité à attirer les poissons en nombre dans leurs filets, ces mêmes poissons qui firent la principale source de revenus des habitants, le tourisme étant infructueux, ce qui était compréhensible. Une fois dans une zone comptant des logis en plus grand nombre, le brouillard se dissipait sensiblement, offrant une meilleure vue sur la rue et ce qui la composait. Ces mêmes rues qui étaient étonnamment vides pour une île sur laquelle était érigée autant de maisons, ce que releva Ike sans en faire part à son guide de fortune.

« Ding ! Tout le monde descend, Westminster Lord Abbey. Dieu merci, c'est ouvert. »

Adel Adel
MP
Niveau 10
13 mars 2014 à 11:57:08

La façade de l'auberge au nom trompeur ne semblait pas plus entretenue que celle des bâtiments inhabités, des briques légèrement extraites du tout se démarquaient en relief. D'ailleurs, seul un écriteau branlant différenciait le lieu d'hébergement des autres. Alors que Livia s'engouffra sans plus d'hésitation à l'intérieur, Ike tenta une petite percée aux travers des fenêtres afin qu'il sache à quoi s'attendre. Seulement les carreaux du rez-de-chaussée étaient fait d'un verre volontairement flou qui rendait impossible toute tentative de voyeurisme. Sans autre choix, il s'aventura sur les pas de la jeune fille.

Une lumière jaune-orangée baignait la pièce dans une ambiance chaleureuse et réconfortante, nul ne se trouvait derrière le comptoir de la réception sinon un chat, assis sur un tabouret revêtu de cuir déchiré (probablement l'œuvre du félin qui désirait entretenir ses griffes) qui s'adonnait à sa toilette sans même relever la gueule en la présence de deux invités. Un bruit étouffé de télévision se faisait entendre et provenait d'une pièce située derrière le comptoir, à moins que ça n'eut été une radio. Ce qui ressemblait à de fins morceaux de carcasse de poisson plus ou moins nettoyés et reliés verticalement par un fil étaient pendus sur plusieurs rangées dans l'encadrement de la porte qui séparait la réception de cette pièce afin de former une sorte de rideau. Ike posait les yeux un peu partout, légèrement décontenancé par le contraste que représentait cet endroit avec l'extérieur. Il remarqua qu'au-dessus du comptoir trônaient d'immenses poissons qui faisaient office de trophées. Certains lui apparaissaient même comme inconnus tant leur forme était insolite.

La fille, enthousiaste, pressa une cloche argentée à l'extrémité du comptoir de tout son poids qui fit retentir un tintement qui alla se loger dans les oreilles du gérant de l'auberge. Celui-ci ne se présenta tout d'abord que sous la forme de deux grandes mains pâles et ridées enfouies au travers du rideau de restes de poisson avant d'y faire passer tout son corps et de permettre aux deux jeunes personnes de constater que le reste était aussi abîmé voire plus encore que ne l'étaient ses mains.

L'homme d'un âge certain, qui dissimulait mal son mécontentement d'être dérangé, fixait ses hôtes avec insistance. Il était grand, voûté, sa tête étroite et assaillie de rides, tâches de vieillesse et autres joyeusetés qui s'acquièrent avec l'âge et l'usure était ornée de deux grands yeux sans expression, immobiles. Les deux compagnons restèrent figés, Livia plus particulièrement, qui avait tôt fait de ravaler son engouement d'adolescente. Ils avaient si peur qu'ils n'osèrent répondre que par un vif acquiescement suivi d'une déglutition nerveuse à la proposition de l'hôte.

« Une chambre, lits séparés... »

Sa voix était lourde, on aurait presque eu du mal à respirer pour lui, il peinait à aligner plusieurs mots et son élocution était dénaturée, aucune intonation n'en ressortait, sa question n'en avait pas l'air d'une. Ses mains étaient si grosses qu'il dû s'y reprendre à deux fois avant de parvenir à décrocher une clef d'un tableau de fortune en liège, tous les autres sésames étaient présents ce que ne manqua pas de remarquer Ike qui n'avait qu'une envie, celle de rejoindre sa chambre le plus vite possible. Dehors, le jour était en train de décroître.

Adel Adel
MP
Niveau 10
13 mars 2014 à 11:57:27

*

La pluie frappait les carreaux d'un rythme frénétique. Le plancher, lui, craquait sous les pas prudents des deux adolescents tandis que le vent ne manquait pas à l'appel. Tous les éléments réunis laissaient augurer une longue et éprouvante nuit. Deux lits, comme convenu, une table de nuit sur laquelle trônait une lampe de chevet entre les deux et une penderie près de la porte meublaient la pièce. Ike délaissa sa mallette au pied du lit le plus proche de la porte et rejoignit la fenêtre. Le brouillard n'était plus, ou presque. Des routes pavées de pierres inégales, des bâtiments aux toits en pente, quelques réverbères timides diffusant une couleur Amaretto, des arbres tout aussi rares aux branches ballottées par le souffle du vent. Derrière les bâtiments en face de l'auberge, on pouvait apercevoir le toit de la vieille distillerie, située près de la gare. Ike se demandait si des trains s'aventuraient encore jusqu'ici à cette heure, venir mener son enquête seul sur cette île ne lui apparaissait plus vraiment comme une bonne idée.

Un autre élément qui l'inquiétait était l'absence de verrou sur la porte de la chambre alors que, d'après les traces qu'il voyait, il y en avait eu un récemment. Livia n'avait pas l'air de se préoccuper de grand-chose, elle annonça seulement à son colocataire qu'elle allait dans la chambre voisine via la porte de communication, qui, elle, était munie d'un verrou, pour se changer. Tous deux ne tardèrent pas à se coucher, épuisés.

*

Livia dormait profondément depuis plusieurs heures déjà, Ike, lui, ne parvenait pas à trouver le sommeil. Il avait peur et restait sur ses gardes, prêt à réagir au moindre danger, animé par un pressentiment terriblement mauvais. Des craquements liés à l'état déplorable du bâtiment résonnaient dans la chambre. Mais ses craintes furent justifiées par un bruit en particulier. Un bruit affreusement reconnaissable : celui d'une main qui abaisse la poignée rouillée d'une porte.

Ike bondit hors de son lit, se précipita vers la porte et renversa la penderie devant afin de la condamner. Suite au vacarme engendré par la chute du meuble, la tentative d'intrusion ne se fit plus discrète mais soutenue, la poignée était malmenée en tous sens avant d'être subitement abandonnée de toute force exercée. Livia venait d'être tirée de son sommeil par les bruits et elle n'eut pas le temps de demander à Ike un résumé de la situation qu'il pesta contre lui-même pour ne pas avoir réfléchi assez tôt, il lâcha à demi-voix :

« Merde, la porte de communication ! »

Il traversa la pièce en une fraction de seconde, enclencha le verrou et s'adossa à son ultime rempart contre son mystérieux assaillant. Ike devinait un corps poussant la porte qu'il tentait de maintenir désespérément close mais ce qui survint lui glaça le sang. C'était l'autre porte qui se remettait à trembler, il ne savait pas ce qui était après lui mais ils étaient plusieurs. Le garçon sentait ses forces le quitter, il se retourna pour faire face à la porte en prenant appui sur le plancher de ses pieds nus et abîmés, il faisait confiance à la penderie mais cela n'allait pas durer, il baissait la tête, se confondait entre prières et larmes et suppliait la jeune fille de trouver un moyen de s'enfuir, par la fenêtre ou que savait-il, promettant de repousser ce qui leur voulait assurément du mal.

Un bruit quelconque parmi tant d'autres, quelques pas en sa direction, un « Désolée » prononcé avec la gorge serrée. Ike se retourna, il n'espérait plus désormais que ce coup de lampe de chevet que s'apprêtait à lui asséner Livia lui soit fatal, que ce « Pourquoi ? » lisible dans les yeux de sa mine torturée soit son ultime expression. Ike se toucha une fois le front, trois fois le torse puis tomba.

Adel Adel
MP
Niveau 10
13 mars 2014 à 11:57:56

Voilà, 5 pages, pas pratique à poster sur jvc :(

Adel Adel
MP
Niveau 10
13 mars 2014 à 12:01:27

Maintenant je vais lire les autres participations pour voir si j'ai une chance :'(

aguma aguma
MP
Niveau 10
13 mars 2014 à 12:06:31

Je m'excuse Adel, mais c'est bien trop long pour moi!

:hap:

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