Faut pas abuser !
Merci !
Merci beaucoup !
Si je veux tenter ma chance, faudrait réécrire la fic. Mais peut-être que j'essaierai quand je serai plus âgé.
CHAPITRE 10 Partie 2
Désolé, je suis censé partir...
La situation était critique. Rorschach, Ryu et Jon devaient à tout prix fuir ce village ; les bikers étaient très dangereux et même leurs talents au combat réunis, ils n’en viendraient pas à bout. Ils devaient coûte que coûte s’enfuir de cet endroit le plus vite possible, sans quoi ils ne feraient pas long feu.
Rorschach craignait également John. Ce dernier avait sûrement en tête de s’attaquer au château, encore furieux de sa cuisante défaite face aux bikers. Et au château, ils étaient vulnérables.
« Putain, on fait quoi, maintenant ? » Demanda Jon, paniqué.
« Jouez la discret. Suivez-moi, et vous faites pas remarquer. » Répondit Rorschach, déterminé à les sortir indemnes d’ici.
Il descendit prestement du mur, rapidement suivi par ses deux amis. Les bikers n’étaient pas encore au courant de leur présence, mais ils allaient tôt ou tard découvrir le corps des quatre hommes. Ils traversèrent le village à une allure folle, tentant désespérément d’échapper aux gardes ennemis. Ils aperçurent enfin leur voiture garée sur le parking.
« Vite ! » S’écria Rorschach.
Ils étaient soulagés de s’en être sortis si aisément. Rorschach prit comme d’habitude le volant et démarra prestement. Ils devaient partir au plus vite. Ils roulèrent très vite, craignant le pire au château. Tout se passait pour le mieux lorsque Rorschach pesta :
« Putain de merde... On a un problème. »
Il n’y avait plus suffisamment d’essence, ils devaient continuer à pied. Heureusement, ils n’étaient pas très loin du château. Autour d’eux, des champs à perte de vue. Il commençait déjà à faire plus chaud et ils n’avaient rien à boire ni à manger. Jon trouva rapidement un objectif :
« Là-bas ! Une ferme ! S’écria-t-il, désignant du doigt une imposante grange délabrée perdue au milieu des champs. Peut-être qu’il y a de l’essence ou un véhicule pour nous dépanner... »
« Ca m’étonnerait, mais autant tenter notre chance... » Répondit Rorschach, dépité.
Ryu lui tapa nerveusement sur l’épaule. Il lui montra un petit groupe de mordeurs se diriger vers eux, loin sur la route.
« Merde ! Faut faire vite... » Lança l’homme masqué.
« Putain, ils foutent quoi ? » Lança Adam, attendant désespérément le retour de ses trois amis.
« Faut pas t’inquiéter, ils s’en sortiront. » Répondit Sandy, se collant à lui.
Adam, guettant l’horizon de par le poste de la herse, commençait à s’inquiéter. Les conseils de la jeune femme ne le rassuraient pas du tout et il redoutait le pire.
« C’est pas normal, putain ! Ils devraient déjà être rentrés ! »
« Qu’est-ce qui se passe ? » Demanda Antoine qui venait d’arriver.
« Il s’inquiète parce que Rorschach, Ryu et Jon sont pas encore rentrés... » Répondit Sandy.
Antoine blêmit. Lui aussi redoutait le pire ; chose habituelle en ces temps obscurs.
« Merde... Il a raison de s’inquiéter, Sandy. Faut pas prendre ces choses à la rigolade... Tu veux que j’aille voir avec Glover et Andrew, Adam ? »
« Nan, inutile. Répondit Adam. Merci, mais tu sais pas où ils sont et ça pourrait s’aggraver... »
« Bah on fait quoi, du coup ? » Demanda Antoine, inquiet.
Après un léger silence, Adam se décida à répondre :
« On attend... »
Ils étaient harassés. Ils fuyaient les mordeurs à travers les champs, courant de toutes leurs forces. Fatigués et en sueur, ils ne s’arrêtaient pas, ou ils y laissaient leur peau. Lorsqu’ils atteignirent enfin la ferme, ils se précipitèrent dans la grange afin d’y trouver de l’essence ou un véhicule. Un vieux tracteur crasseux y était garé. Jon voulut le siphonner, mais rien.
« A sec... » Déclara-t-il, désespéré.
« Faut chercher, baisse pas les bras. » Répondit Rorschach.
Ryu sembla subitement rayonner. Il exhiba un bidon d’essence. Rorschach et Jon étaient soulagés, aussi ils croisèrent les doigts lorsque leur ami muet ouvra lentement le bidon... vide.
« Merde ! » S’écria Jon.
Tandis que Rorschach soupirait, Ryu lança violemment le bidon à terre. Soudain, d’effrayants râles les mirent en garde.
« Merde ! La porte ! » Hurla Rorschach, paniqué.
Jon se précipita pour fermer la lourde porte du hangar, aidé par ses amis. Ils fermèrent juste à temps, arrachant la main d’un mordeur trop ambitieux. Une véritable armée de mordeurs se jetaient maintenant sur la porte, avides de sang frais.
« Putain de merde ! On est piégés dans ce foutu hangar ! » S’écria Rorschach.
Ryu, lui, paraissait plus calme. Il ouvrit une porte menant à la maison annexée, celle des fermiers, et leur fit signe de le suivre. Ils s’élancèrent vers lui, pleins d’espoir. Lorsqu’ils pénétrèrent dans la maison, Ryu était en train de trancher la tête d’un mordeur. Un second n’eut pas plus de chance : Rorschach lança violemment une table sur lui et l’acheva d’un coup de poignard dans le crâne.
D’autres mordeurs se jetèrent sur eux, affamés. Jon explosa littéralement le crâne de l’un à l’aide d’une casserole tandis que Rorschach transperçait l’œil d’un autre avec une flèche. Ryu était déjà parti explorer le bâtiment, tandis que des tas de mordeurs tentaient de pénétrer le bâtiment en se jetant violemment sur les fenêtres et les portes. Visiblement, ils n’avaient pas goûté à la chair humaine depuis bien longtemps.
« Putain de merde, fait chier !! » Hurla Jon, désespéré.
Rorschach utilisa ses dernières flèches sur des mordeurs venant de l’étage. Ils furent horrifiés par un lugubre craquement : la porte venait de céder. Des flots de mordeurs s’élancèrent dans la maison, émettant de sordides râles.
Rorschach perdit son arc, élimina un mordeur avec son poignard et poussa Jon vers l’étage. Ils coururent, paniqués, espérant pouvoir s’en sortir sains et saufs. Ryu les y attendait déjà. Il trancha la tête d’un mordeur qui grimpait les escaliers, le jeta sur les autres et bloqua l’accès avec une vulgaire commode.
« Par ici ! » S’écria Rorschach, désignant une chambre isolée.
Ils y pénétrèrent et fermèrent la porte, mais bientôt ils entendirent des coups frénétiques. Les mordeurs se jetaient dessus comme des bêtes assoiffées de sang. Tandis que Jon rechargeait son fusil, Ryu caressait sa lame, face à la porte. Rorschach se rendit sur un balconnet qui donnait vue sur la porte d’entrée et les mordeurs qui s’y précipitaient.
Un atroce bruit affirma à l’homme masqué que la frêle porte commençait à céder, dernier mur face à la déchéance.
« Venez ! » Hurla Rorschach à l’adresse de ses amis.
Il voulait sauter du balconnet et s’enfuir, laissant derrière eux des mordeurs perplexes... Jon arriva prestement, déterminé à s’en sortir vivant. Seulement, Ryu ne vint pas. Il resta, immobile, face à la porte qui allait céder. Il ne bougeait pas, le regard rivé devant lui.
Assis sur le lit, il tenait sa lame en main, prêt à passer à l’action. Il en avait assez de ce monde. Il voulait en finir en beauté, tout en sauvant ses deux amis.
3...2...1...
La porte craqua dans un effroyable fracas.
Ryu se leva, brandissant sa lame. Il restait indifférent face aux appels de ses amis qui hurlaient pour qu’il les suive. Non. Il les aura protégés jusqu’au bout.
Adieu, monde de déchéance.
Les mordeurs se jetèrent avidement sur lui. Il fit danser sa lame dans des flots de sang. La chambre, intégralement repeinte en rouge... Rouge sang...
Sang de mordeur, rapidement mêlé à celui de Ryu qui avait tenu jusqu’au bout.
Ils sautèrent. Ils étaient obligés. Jon dut pousser Rorschach pour qu’il ne revienne pas et tente de sauver Ryu qui était fichu. Ils atterrirent violemment. Les larmes aux yeux, Rorschach se releva, saisissant son poignard. Il déchira littéralement le visage d’un mordeur.
Deux... Trois... Il fit un carnage.
Ils venaient de perdre un membre intelligent et fidèle du groupe.
C'est bon
Quel enthousiasme.
Mayrcy
Arrête, j'en rougis.
Sérieux, tu es le meilleur lecteur !
Le pauvre Ryu.
Je l'aimais bien...
Sinon superbe sweet !
Merci.
Oui, il était bien.
T'as aimé ?
Je vais essayer de faire un nouveau perso
Ok merci et Dyspraxique poste-le sur le topic.
Excellent comme d'hab'.
Merci !
CHAPITRE 11
Rorschach et Jon étaient en sueur. Ils couraient sans s’arrêter, harassés mais déterminés. Encore choqués par la mort héroïque de leur ami Ryu, ils ne parlaient pas. Ils couraient seulement. Les larmes que versait Rorschach avaient laissé place à une rage féroce qui l’animait et l’aidait à poursuivre sa course folle sans s’arrêter une seule seconde. Il n’était pas un champion de l’endurance, mais la rage guidait ses pas. Jon, quant à lui, avait du mal. Rorschach dut le pousser et le motiver pour qu’il puisse continuer. Ils traversèrent les champs, priant pour ne pas se faire mordre. La majeure partie des mordeurs étaient toujours à la ferme, se délectant de la chair du malheureux Ryu, mais d’autres arrivaient, attirés par le bruit.
« Allez, Jon ! S’écria Rorschach. Tu peux le faire ! Il FAUT le faire ! »
Il le poussa, l’aidant à continuer et à reprendre son rythme après s’être arrêté quelques secondes. Il continua, les larmes aux yeux. La mort de Ryu avait aussi causé un choc chez lui, mais il devait faire avec. Ils arrivèrent enfin sur la route, harassés. Ils durent s’arrêter un instant, car des mordeurs se dirigeaient vers eux. Tant pis.
Ils foncèrent dans le tas, furieux et fatigués. Rorschach trancha la tête d’un mordeur, explosa le crâne d’un deuxième, ficha sa lame dans un troisième. Jon n’avait plus de balles. Il brisa la nuque d’un mordeur à l’aide d’un féroce coup de crosse. Une fois à terre, il l’acheva d’un violent coup de pied qui fit éclater sa chair putréfiée.
Ils continuèrent leur course folle, inquiets et dépités. Leurs jambes les brûlaient mais ils ne pouvaient pas s’arrêter. Rorschach dut à nouveau pousser Jon pour qu’il avancer.
« On y est presque... » Souffla Rorschach pour encourager son ami.
En effet, ils pouvaient distinguer au loin la station service. Soulagés, ils coururent de plus belle. Arrachant la tête d’un mordeur au passage, Rorschach priait pour que rien ne se soit passé en leur absence. Malheureusement, ils ne purent pas s’accorder de pause. Tandis que la nuit tombait, une lueur bien trop vive se dégageait du château.
« C’est quoi ce bordel... » Soupira Jon, très inquiet.
Rorschach courut encore plus vite sans attendre son ami qui avait du mal à continuer. Lorsqu’il comprit, il s’effondra à terre, se tenant le visage.
« Non... Non... NON !!! » Hurla-t-il, horrifié.
Jon arriva enfin à son niveau. Il vit ce qui avait choqué l’homme masqué. Le château, en flammes, éclairait tous les environs. Aucun son ne put sortir de sa bouche. Il resta bouche bée face à cet atroce spectacle. Rorschach se releva, fulminant de rage.
Brandissant son poignard, il courut de toutes ses forces, ignorant sa peur et sa fatigue pour comprendre. Jon le rattrapa, ils coururent comme jamais ils ne l’avaient fait. La herse était détruite et le mur gauche avait été réduit en poussière par un tir de lance-roquettes. Un lourd véhicule était garé face à la station service. Celui de Mc Road.
Un mordeur trop ambitieux se jeta sur Rorschach qui le saisit à la gorge et le jeta à terre comme une si c’était une plume. Des craquements d’os retentirent tandis que Jon l’achevait. L’homme masqué vit Pierre, un lance-roquettes à la main.
« On fait quoi, maintenant ? » Demanda Hans, posté devant le château avec lui.
« John a dit d’attendre ici. Ils ont pas besoin de nous. » Répondit Pierre.
« FILS DE PUUUTE ! » Hurla Rorschach, fou de rage.
Pierre se retourna, surpris.. Il tenta de se défendre mais Rorschach se jeta sur lui avec tant de violence qu’il lui brisa les côtes contre le véhicule. Il le souleva comme un monstre, le plaqua au sol et le martela de coups de poing. Il était fou de rage et ne se contrôlait plus.
Il frappa avec tant de violence que le malheureux avala ses dents dans un geyser de sang. Il toussa, crachant du sang sur le trench-coat de son rival qui ne s’arrêtait pas.
« Rorschach ! Arrête ! » S’écria Jon, choqué.
Mais il ne s’arrêta pas. Il ne comptait pas laisser cet homme ne vie. La rage était si intense qu’il frappa sans relâche le malheureux. Pierre tenta fébrilement d’attraper le revolver à côté de lui, mais soudain sa main cessa de bouger. Une mare de sang parcourut le sol humide du parking. Lorsque Rorschach se releva, Hans recula, effrayé.
Il avait un Uzi à la main, mais n’eut pas le temps de l’utiliser. Rorschach agrippa sa main, déviant le tir ailleurs. Il lui assena un affreux coup de boule et le jeta à terre. Hans tenta de se relever, mais une balle le cloua définitivement au sol.
« Rorschach... » Soupira Jon, désolé.
Mais l’homme masqué courait déjà vers la place forte ravagée par les flammes. Il expulsa un mordeur d’un formidable coup de pied. Ce dernier fit des rouler-bouler sur la colline avant de s’écraser lamentablement sur un véhicule. Rorschach continua sa course folle, déterminé à faire payer les monstres responsables de ces actes. A peine arrivé sous la herse, il entendit d’affreux cris de femme supplier quelqu’un.
« NOOON ! » Hurlait Flore, suppliant Jim de la laisser en vie.
C’était une scène absolument atroce. Le cadavre de Lisa baignait dans les eaux désormais rouges de la fontaine. L’homme masqué hurla de rage, fonçant sur Jim qu’il percuta violemment.
Un atroce coup de pied dans le ventre le projeta contre le mur. Jim saisit son fusil à pompe, tentant fébrilement de tirer sur l’homme masqué. Un coup de feu retentit. Jim lâcha son fusil, il glissa lamentablement à terre, tâchant le mur de son sang. Nikolaï venait de le tuer du haut d’un mur.
Le donjon était entièrement en feu, il n’y avait que Nikolaï, Jon et Adam. Rorschach était absolument fou de rage, il ne se contenait plus. Adam accourut, le visage en sang. Il tenait à la main une hachette qu’il venait d’utiliser.
« RORSCHACH ! Hurla-t-il, désespéré.
Il sortait du donjon. Sa main gauche pendait étrangement à son corps, comme morte. Un atroce coup lui avait en effet brisé l’épaule.
« IL EST OU ? » Hurla Rorschach, fou de rage.
Adam, comprenant qu’il parlait de John, répondit, dépité :
« Je sais pas... La dernière fois que je l’ai vu, il emmenait Andrew au donjon. »
Rorschach défonça la porte en flammes du donjon et s’y engouffra violemment. Il entendit enfin des cris, à l’étage supérieur. La pièce ravagée par les flammes semblait cerner John qui s’apprêtait à tuer Andrew. Mais l’homme masqué se rua sur lui, telle une bête sauvage. Il oublia toutes ses règles.
Il ne pensait plus qu’à tuer. Il se jeta férocement sur son pire ennemi, l’emportant avec lui dans son saut ravageur. Ils traversèrent le mur détruit par l’attaque, tombant violemment sur le sol de la cour. John rejeta violemment Rorschach d’un coup de pied dans le ventre. Un coup de pied terrible qui fit cracher du sang à l’homme masqué.
Curtis arriva enfin, suivi de près par Joanna. Curtis tenta de tuer Adam, mais Jon se jeta face à lui et reçut la balle dans le bras. Il s’effondra à terre, en sang, tandis que Curtis rechargeait, apeuré, son fusil à pompe. Mais Adam s’était déjà jeté sur lui. Il l’emporta dans l’entrepôt à outils avec une violence inouïe. Jon entendit des cris, mais ne pouvait pas aller voir. Il s’effondra à terre, la douleur était terrible.
Rorschach esquiva le coup.
Il ficha la lame de son poignard dans le mollet de son rival et envoya son crâne percuter son menton. John tomba en arrière, hurlant de rage et de douleur. Il tenta de brandir un revolver, mais l’homme masqué le plaqua au mur et lui décocha un coup de boule. Son nez craqua, déversant du sang sur le masque de Rorschach. Il se ressaisit et rendit un coup de genou dans son bas-ventre. Il profita que Rorschach se pliait de douleur pour le saisir à la nuque et le plaquer au sol.
« ESPECE DE FILS DE PUTE ! » Hurla Rorschach, en sang.
John affichait un sourire machiavélique qui renforçait son aspect de psychopathe multirécidiviste. Rorschach parvint enfin à se libérer ; il inversa les rôles et tenta d’enfoncer sa lame dans la gorge de son pire ennemi.
Adam frappait de toutes ses forces. Le visage de Curtis était tuméfié et méconnaissable. Joanna, terrorisée, restait dans un coin de la pièce, déversant toutes les larmes de son corps. Mais Adam ne s’arrêtait pas. Les coups qui s’enchaînaient devenaient de plus en plus violents, et Curtis en subissait les conséquences. Adam ressortit ses talents de boxeur pour littéralement ravager le visage de son ennemi. Il ne bougeait déjà plus, mais il frappait encore et encore...
Joanna saisit son courage à deux mains et se précipita sur son ancien ami, le revolver pointé sur lui.
« ARRÊTE CA ! » Hurlait-elle, les larmes aux yeux.
Mais il n’arrêtait pas. Curtis ressemblait alors à un mordeur tellement son visage était ravagé. L’ancien boxeur s’arrêta enfin, épuisé et fou de rage. Il se tourna vers Joanna, incompréhensif et terrorisé par ce qu’elle était sur le point de faire.
« T’es qu’un salaud, Adam ! » S’écria-t-elle, appuyant sur la détente.
Elle s’effondra contre le mur, tandis que du sang lui montait à la bouche. Adam avait été plus rapide. Il avait dévié le tir comme un fauve ; malheureusement, Joanna en avait subi les conséquences. Il se rua sur elle, paniqué :
« Merde... merde... merde !!! Je voulais pas, je... c’est de ta faute, tout ça ! J’te le pardonnerai jamais, Joanna ! JAMAIS ! »
Joanna sanglotait, ses larmes se mêlant à son sang.
« Je... je t’aime, Adam. » Souffla-t-elle avant de s’éteindre.
Sa tête coulissa, les yeux toujours grands ouverts. Adam éclata en sanglots. Il s’effondra à terre, ravagé par la terreur et l’angoisse. Pour une fois, ce rude gaillard déversait toutes les larmes de son corps.
Tandis que Glover pleurait sur le cadavre de sa bien-aimée, une lame enfoncée entre ses côtes, et que Antoine et Nikolaï déversait sa rage sur des mordeurs qui envahissaient la zone, Rorschach se battait toujours avec Mc Road.
Ce dernier parvint à saisir son rival à la poitrine et le jeta violemment sur le sol, déterminé à le tuer. Pour lui, il avait déjà gagné. Rorschach était en sang : ses côtes avaient subi les atroces coups de son rival et il crachait du sang. Il rampait au sol, impuissant.
« Rorschach... Enfin. Je peux enfin te tuer, ordure. Tu sais, je t’aimais bien au début. Un petit dur à cuire, hein. Mais bon. T’as joué au con avec moi, et j’aime pas ça, Rorschach. » Soupira John.
Lui aussi était ravagé. Son nez était brisé, son œil enflé et il boitait affreusement. Il se dirigea lentement vers son ennemi, prêt à l’achever. mais alors qu’il s’apprêtait à enfoncer sa lame dans le crâne de l’homme masqué, ce dernier saisit vivement une poutre enflammée, ignorant la douleur.
Il se releva et frappa de toutes ses forces son ennemi au visage. John s’écroula lamentablement à terre tandis que son rival, ignorant sa main brûlée, était prêt de gagner. La moitié gauche du visage de John était en feu, sa peau brûlait, impuissant. Il réussit enfin à éteindre les flammes qui le ravageaient, mais son œil était mort et une douleur lancinante s’en prenait à lui. Il surmonta sa douleur et fit tomber Rorschach d’un violent coup de pied. Il se rua sur lui, fulminant de douleur et de rage. Il se défoula sur le visage de son ennemi, tel un ours.
Mais l’homme masqué, dans un dernier effort, parvint à le repousser. Il saisit son poignard, mais déjà John lui lançait un mordeur dessus. Ce dernier cloua l’homme masqué au sol. Il ficha difficilement sa lame dans son crâne, mais John était face à lui, le revolver pointé sur son visage brûlé. Les deux étaient détruits physiquement et psychologiquement, mais John avait une arme.
Et il comptait s’en servir une dernière fois.
« Tu m’auras fait chier jusqu’à la fin, Rorschach. »
« NON ! » Hurla l’homme masqué, se protégeant le visage avec les mains, futile et dérisoire réflexe.
Un coup de feu retentit dans la sombre nuit d’avril.
Superbe sweet !
A quand la saison 3?
Merci.
Dès que possible.
Merci.
Ah et j'ai pas préciser c'esr le dernier chap de la S2.