Je vote 2
Merci beaucoup du vote ! C'est donc la deux qui gagne, encore une fois !
Pour la suite, je verrai, peut-être ce soir ou demain matin, on verra bien.
Chapitre 5 : Le centre nautique
11 juillet 2013, 18 heures 12, au large de "Isla Cortar."
Point de vue : ??????? ???????
"Wouhouh ! C'est génial !"
J'essuyai les gouttes d'eau sur mon visage. Jenny conduisait très bien le bateau ! Le ski nautique, c'est génial. Cette sensation de vitesse lorsqu'on flotte sur les vagues, c'est vraiment super. Dommage que je ne puisse pas faire ça plus souvent, à cause de ma santé.
Je suis Michael Eminway, un vieil Américain à la retraite depuis plus de cinq ans. 10 ans plus tôt, je passai des vacances sur une île paradisiaque : "La Isla Cortar." C'était génial ! Toutes ces activités et cette nature ! Ca vaut trois fois San Francisco ! Mais tout a viré au cauchemar. En ce début de soirée, je terminai mon activité de ski nautique. Jenny Klock, une belle animatrice, m'avait gentiment proposé de l'accompagner. J'avais accepté sans hésiter. Sans le savoir, c'est ce bateau qui m'as sauvé la peau...
Bref, je m'amusai comme un petit fou. Le sourire jusqu'au oreilles, je contemplai la côte. Je voyais un centre nautique au loin et distinguai plusieurs personnes. Un peu plus loin, une jungle s'étendait à perte de vue. Et en arrière plan, la montagne.
"Monsieur, m'interpella Jenny, notre niveau d'essence commence à être bas. On devrait rentrer.
_ D'accord, Jenny. On rentre à la..."
Un bruit sourd couvrit mes paroles et je sentis plusieurs secousses; Intriguée, l'animatrice regarda autour d'elle.
"C'était quoi ça ? Oh mon Dieu !!!"
La jeune femme venait de pousser un cri d'horreur. Je me tournai vers l'endroit qu'elle désignait. Un nuage de fumée s'élevait d'une station-essence qui avait explosée. D'autres bruits sourds se firent entendre, et un autre nuage s'éleva.
"Qu'est-ce que..."
Plusieurs secousses, de plus en plus fortes. La terre tremblait. C'était pas normal. Et là...
Le centre nautique commença à s'écrouler, écrasant au passage deux silhouettes. Une partie de la montagne se détacha et tomba sur quelques maisons qui furent broyées. Plusieurs palmiers s'abattirent sur une voiture qui explosa avec sers occupants. Puis, le tremblement de terre s'intensifia, et le bruit fut assourdissant. Jenny continuait à guider le bateau, paniquée.
"Putain de merde !! Il se passe quoi, bon Dieu ?!"
Et enfin, le plus terrible arriva. Je distinguait qu'une partie de la montagne tomba et s'écrasa sur la partie Nord de l'île, qui commençait à sombrer dans la mer. Mon amie et moi-même poussions des hurlements. Les secousses déstabilisait le bateau qui menaçait de se renverser. Je commençai à faiblir et mes skis flanchaient. Soudain, une vague brusque me fit lâcher la poignée. Je me mis à faire des ricochets sur l'eau. La violence des chocs me coupa le souffle et j'avais mal, puis je finis par me retrouver sous l'eau. Je remontait tant bien que mal à la surface, mais une vague me remit dans l'eau. Mais tout à coup, un de mes skis se coinça dans le corail, m'empêchant ainsi de remonter. Je me baissai et tentai de libérer le ski. Mais impossible de le retirer de là. Le dioxygène me manquant, je décidai d'enlever mon ski. J'y parvins tant bien que mal. Etouffant, je remontai vite à la surface lorsque mon pied heurta le corail. Et vous savez ce qui se passe lorsqu'on touche le corail... Une belle coupure en perspective...
Je sortis la tête de l'eau au même moment et poussai un hurlement de douleur. Mais il fut couvert par le bruit du tremblement de terre et de la chute de la montagne dans les eaux. J'entendis un bruit lointain de moteur tandis que je tentai de lutter contre les vagues.
"Michael ! Tenez... arrives ! Parvins-je à entendre."
Je me retrouvai tout à coup sous l'eau. Cette dernière était rouge de sang. Je regardai ma blessure. Le sang coulait à flot, et il fallait vite stopper l'hémorragie. Sans quoi, j'allais bientôt m'épuiser et me noyer. Mais un bruit de moteur se fit entendre et une main plongea dans l'eau et attrapa la mienne. Je pus donc refaire surface. Jenny m'avait rattrapée. Elle parvins à me faire monter sur le bateau. Puis elle vit ma blessure.
"Oh mon Dieu !! Fit-elle. Il faut soigner ça illico, où ça risque de s'infecter !
_ Mer... Merci Jenny..."
Le bruit assourdissant couvrait nos paroles, et je devais crier pour me faire entendre.
"Tenez, prenez ça ! Lança Jenny en me tendant une trousse de premiers soins. Vous savez à peu près comment faire ?
_ A peu près..."
Je pris la trousse et sortis tout ce dont j'avais besoin. Je stoppai l'hémorragie, la désinfectait puis mit un bandage. Ma compagne démarra le bateau pendant ce temps.
"Faut qu'on rentre au centre nautique avant que les vagues nous engloutissent ! Expliqua-t-elle. Et vite !"
Un grondement se fit entendre quelques mètres derrière nous. Je me retournai et vit quelque chose qui me glaça le sang. Des yeux et une crête sortirent de l'eau et se mirent à fixer l'île. Puis se fut toute une tête couverte d'écailles qui sortit de l'eau. La gueule du poisson géant s'ouvrit et j'aperçus des crocs tellement longs qu'ils auraient pu broyer le bateau en un coup. La bête poussa un cri horrible avant de nous regarder. Je sut tout de suite de quoi il s'agissait.
"Rahhh ! C'est quoi ce truc ??!!! Paniqua mon amie.
_ C'est Léviathan ! La créature mythique de la..."
Mais Léviathan plongea à moitié dans l'eau et nous fonça dessus, entraînant avec lui des vagues d'eau aussi grandes qu'une maison.
Jenny ne demanda pas son reste. Le bateau démarra et se mit à foncer à toute vitesse sur l'écume. Léviathan nous suivait. Il souleva alors son énorme tête et se rapprocha de nous. Je compris immédiatement : la créature voulait nous tuer ! Je m'accrochai comme je pus et regardai le large. Le centre nautique se dressait au loin. Le courant m'avait emporté aussi loin que ça ? Les tremblements n'arrangeait rien. Jenny accélérait comme elle le pouvait. Léviathan referma la gueule juste à côté de nous. Le bateau fut ébranlé par une secousse, ce qui me fit trébucher. Je tombai alors sur Jenny... Et coupais les gaz par accident.
Léviathan se rapprocha considérablement et se prépara à nous broyer. Ma compagne, effrayée, redémarra le moteur. Trop tard : Les mâchoires de la créature s'abattirent sur l'arrière du bateau, broyant donc sa coque. L'eau s'infiltra dans le bateau et emporta ma trousse de soins. Nous n'avions plus le choix. Il fallait s'en aller. J'attrapai mon amie par le bras.
"Il faut qu'on se tire ! Déclarai-je. Go !
_ Qu'est-ce que..."
Je sautai avec elle. Ce geste nous sauva la vie : l'énorme poisson heurta le bateau et le réduit en pièces. Nous fîmes quelques mètres à la nage. Impuissants, nous observâmes Léviathan s'abattre sur la rive et tout ravager sur son passage. Un village fut réduit en pièces, et plusieurs hurlements se firent entendre. Le poisson fit soudain demi-tour, tout en criant. Il emporta avec lui une partie de l'île du Sud qui coula sous les eaux. Puis il disparut sous les eaux.
Je commençai à faiblir. Mes bras battait dans le vide et je coulai, j'étais complètement épuisé. Je bus plusieurs fois la tasse et mes yeux se fermaient. Mais Jenny me tint. Elle m'aida à nager.
"Je ne vous laisserai pas... Sourit-elle."
Je la remerciai d'un regard. Les vagues nous faisait bouger dans tout les sens. Nous arrivâmes tant bien que mal à la côte. Elle m'aida à me hisser sur la plage. Je tombai par terre, haletant. Nous n'étions pas loin du centre nautique. Mais quelque chose n'allait pas. Et je découvris quoi.
"Non... Soufflai-je, à bout de forces."
Une partie du bâtiment s'était écroulé sur plusieurs personnes. Il n'y avait que des cadavres. D'autres corps flottaient sur l'eau. Tout était fini. Tout le monde était mort. Tout le monde. Personne n'avait survécu. On était les seuls rescapés; Des dizaines d'innocents étaient morts. On n'avait pas de courant, pas de communication... On était tous foutus. Personne ne pouvait s'en être sortit. Mes yeux se fermaient progressivement. Ma compagne se précipita vers moi et me fit un massage cardiaque afin d'évacuer l'eau.
"Aller ! Ne meurs pas, s'il te plaît ! Michael ! Ne meurs pas !"
Je crachai de l'eau et repris une bouffée d'air. Je suffoquai, et Jenny me fit du bouche à bouche. Je pus enfin respirer normalement après quelques instants. Je voulus remercier Jenny mais je remarquai que son visage était couvert de larmes. Elle regardai au loin. Soudain, elle se releva et se mit à courir.
"Bill ! Pleurait-elle. Tu es vivant.
_ Jenny ! Dieu merci, t'es vivante ! J'ai eu si peur pour toi !"
Je parvins à relever la tête. Jenny était dans les bras d'un homme. il portait la moustache, avait les yeux bleus et les cheveux roux. Il lui souriait. Ce devait être le mari de Jenny ou son petit ami. Il la lâcha ensuite et s'approcha de moi.
"Ca va ? Vous voulez de l'aide ?
_ Non... Non merci. Toussotai-je. Je suis Michael Eminway... Et... Et vous ?
_ Bill Clarke. Me répondit-il. Venez, on doit vous trouver un abri.
_ Monsieur Eminway a laissé ses chaussures au centre nautique. On peut aller les chercher, et trouver un autre refuge.
_ Bonne idée. Approuva Bill. Il y a aussi des bateaux dans le garage. on pourrait les utiliser pour quitter l'île. Mais... Les bateaux ne pourront pas atteindre la côte avec leur niveau d'essence actuel. Et puis, la nuit va pas tarder à se coucher ? On fait quoi.
Mes lèvres s'ouvrirent pour donner la réponse.
Choix :
1) "Ca va pas ou quoi ? On se casse d'ici, le centre nautique, c'est pas top."
2)"On trouve de l'essence et des ressources primaires avant la nuit. Comme ça, on pourra partir demain."
3)"Faut qu'on dorme... Je suis épuisé... Installons dans le centre. On pourra y dormir, même si c'est pas le luxe..."
4)"Mieux vaut qu'on s'arrête ici et qu'on fouille le centre. Si on trouve rien, on s'en va. Sinon, on reste ici..."
Merci d'avoir lu ce chapitre, on espérant qu'il vous ai plut. sur ce, à bientôt.
Vive la suite !
Bon, le centre nautique, c'est pas le luxe, mais vu que la nuit va pas tarder à tomber... 2.
Merci ACfan- ! Le choix deux se distance ! Qui départagera ?
J'aime beaucoup ta fic.
Je vote 2 aussi, et je crée mon personnage.
Nom : Blake
Prénom : Jonathan (Jon.)
Age : 32
Nationalité : Né aux États-Unis mais vivait en France
Métier : Journaliste
Apparence et caractère : 1m78, fin mais possède une force très appréciable. Il est misanthrope et fataliste; pour lui, l'humanité ne souffre que de maux qu'elle engendre elle-même. Il connaît tout dans le domaine de la survie. Cheveux châtains courts, yeux bleus.
Comment est-il(elle) arrivé sur l'île : Il faisait un reportage sur des espèces en voie de disparition.
Et ! Tu mérites pas de bider comme ça.
Euh, en fait, c'était une blague pour vérifier si les gens s'inscrivaient sur la fic. Ca n'a pas marché. Vraiment désolé...
Sinon, ton choix est pris en compte, merci Mild. Et rien que pour toi, je met ton survivant dans le groupe, mais il apparaîtra un peu plus tard. Merci encore.
Je te
Tu bides trop pour ce que tu fais !
Merci. C'est très sympa.
Je choisis 4. T'as pas de place pour t'endormir dans un centre nautique, mais au moins, tu peux y trouver deux trois trucs pratiques.
Merci PGM. Mais néanmoins, c'est le choix deux qui est choisi. Je ferai la suite quand j'aurai le temps. On verra bien quand.
Partie 2 :
Mon coeur battait à tout rompre. Bill se réveilla et hoqueta lorsque la porte s'ouvrit et dévoila un groupe de créatures tout droit sortis d'un cauchemar. Les bêtes avaient la peau rouge et deux petites cornes sur la tête. Ils n'avaient su'un oeil dépourvus de toute pupille, totalement blanc. Ils avançaient lentement en poussant des grognements satisfaits. Bill réveilla Jenny.
"Hum... Oh putain !!! Hurla cette dernière."
Elle se leva d'un bond et recula. Bill ouvrit son sac et en sortit un couteau suisse. Michael m'aida à me lever et m'emmena au fond de la pièce. Jenny paniqua.
"Bon Dieu ! C'est quoi ces trucs, putain ?! Qu'est-ce qui se passe ici ?!!! Je veux qu'on me dise illico ce qui..."
Elle fut interrompue par l'une des créatures. Elle s'avança doucement, poussa un petit grognement et nous regarda. L'animal poussa un cri horrible, terrifiant. Michael sursauta et se plaça devant moi. Bill menaça les bêtes avec son couteau suisse.
"N'a... N'avancez pas... Ou sinon...
_ Bill... Ca va pas servir à grand-chose... Le sermonna Michael."
Clarke regarda autour de lui, paniqué. Les créatures lui sautèrent dessus. Il poussa un cri de panique et courut jusqu'à Jenny.
"Chérie, faut qu'on se casse !
_ Non, sans blague !
_ T'as pas compris, il faut qu'on se casse seuls !
_ Quoi ? S'indigna Michael."
Les animaux commencèrent à se rapprocher de mon protecteur, qui avait ramassé un morceau de toit comme arme. Je voulus regarder, mais il m'en empêcha.
"T'as vu ce qui nous saute dessus, Jen' ? es deux-là sont des boulets ! Un vioc' qui est même pas capable de faire deux mètres sans s'arrêter et un gosse qui parle même pas notre langue ! Débarrassons-nous en et cassons-nous d'ici !
_ Vous vous foutez de moi ! S'emporta Michael.
_ La ferme ! Jenny, réfléchis, viens avec moi !"
Les créatures étaient presque arrivés à la table du dîner. Jenny croisa mon regard, puis donna sa réponse en s'avançant.
"Va te faire voir, Bill !"
Le regard de l'homme foudroya celui de mon amie.
"Tu ne sers à rien ! L'insulta-t-il en la mettant à terre."
Il partit à toute vitesse et agrippa les deux bidons d'essence. Mon protecteur voulut l'en empêcher, mais peine perdue : Bill donna deux coups à Michael, qui recula en crachant du sang.
"Non ! Gémis-je. Arrêtes !"
Le traître donna un grand coup de pied à mon ami qui s'écroula, groggy. Puis il s'enfuit dans les vestiaires, emportant avec lui les deux bidons d'essence.
"Salaud ! Fit son ancienne amante en se précipitant à sa suite."
Michael se leva. Les bêtes étaient à côté de nous. Un bruit sourd provint des vestiaires. Un des démons m'empoigna l'épaule. Mon ami, plus endormi qu'autre chose, le repoussa maladroitement avec sa pierre. Jenny sortit des vestiaires. Elle saignait du nez, preuve d'un affrontement récent. Elle frappa un des monstres avec le couteau de Bill et nous ordonna :
"Dans la remise, vite !"
Mon protecteur me poussa à l'intérieur de la pièce. Jenny nous rattrapa mais une des bêtes la fit tomber !
Mon ami saisit son morceau de toit et le jeta sur la tête de l'agresseur.
"Fous-lui la paix, enfoiré !"
Jen' se leva et courut jusqu'à la remise. Les deux adultes barricadèrent l'entrée et reculèrent, paniqués.
"Il s'est passé quoi, dans les vestiaires ?
_ J'ai rattrapé Bill et je l'ai affronté. J'ai réussi à récupérer son couteau et à lui faire lâcher un bidon d'essence. Expliqua-t-elle.
_ Tant mieux. Où est-il maintenant ?
_ Dans. J'ai pas eu le temps de le récupérer, et lui non plus. D'autres monstres ont débarqués, impossible de régler ça. Et il faut au moins deux bidons d'essence plein afin d'atteindre la côte du Costa Rica.
_ Et merde... Lâcha Michael. Bon, qu'est-ce qu'on fait ?"
Jenny leva la tête.
Choix :
1) Non, trop risqué d'aller le récupérer, on se casse. (Point de vue : Xian Li-Chang.)
2) Je vais tenter d'y aller discrétos. (Point de vue : Jenny Klock.)
3) On tente une sortie. Ca passe ou ça casse. (Point de vue : Marie Dujaron.)
4) On reste là pour le reste de la nuit, on verra ce qu'on fait demain. (Point de vue : Jenny Klock.)
J'espère que ce chapitre vous aura plus. Chapitre mouvementé en vue, la prochaine fois ! A Bientôt !
Chapitre 6 Partie 1 : Là où tout a commencé
11 juillet 2013, 19h47, Centre nautique de Rapplo, Isla Cortar.
Point de vue : ???? ?? ?????
C'est cette nuit-là où tout est parti en vrille ! Après ça, on a tous vécus un véritable enfer ! Ma pauvre famille a beaucoup soufferte ! Mais c'est pas tout, je...
Ah oui, zut, j'oublies de me présenter : je suis Xian Li-Chang, un jeune chinois. En 2013, lors de ma mésaventure sur Isla Cortar, je n'avais que 7 ans. Mes parents avaient décidés de partir à Isla Cortar pendant les vacances. Ils trouvaient que cela allait tous nous détendre. J'étais très excité lorsque nous arrivâmes à notre hôtel d'Esquali, le 9 juillet. On a visité plein de trucs, et puis, l'après-midi du 11 juillet, maman a déclaré que nous allions faire un pique-nique au pied de la montagne ! J'étais fou de joie ! Je sautai dans tout les sens ! Papa a chargé tout ce dont on avait besoin et on est partis comme des flèches vers la montagne. On s'est installé côté Sud et on a commencé à dîner. Papa voulait qu'on mange tôt pour éviter de rentrer accompagnés par les moustiques. Il a installé la nappe au pied d'une colline et on a commencé à manger tandis qu'un petit vent rafraîchissant nous berçait.
Mais tout ne s'est pas passé comme prévu... Alors que j'étai en train de regarder un papillon virevolter, des secousses se firent sentir. Un peu effrayé, je suis allé me réfugier près de Maman. Les secousses ont redoublés et il y a eu un effroyable raz-de-marée qui a entraîné un tiers du Sud de l'île dans les eaux. Une partie de la montagne s'est cassé la figure et il y a eu des éboulements. J'ai paniqué et mes parents m'ont entraînés vers la voiture, mais un rocher s'est écrasé dessus et elle a explosée !! Ma mère nous a hurlé de courir dans la forêt a côté. On y est allés, mais j'ai eu du mal à suivre mes parents. J'arrêtais pas de trébucher sur des cailloux ou sur des racines, et alors que je les rattrapai, un rocher est tombé de la montagne, a rebondi sur une colline et s'est écroulé sur deux arbres qui m'ont barrés le passage. Papa a tenté de me rejoindre mais les rochers lui ont bouchés le passage. Il m'a ordonné d'aller au centre nautique de Rappo, à une heure de marche d'ici, et qu'ils m'y retrouveraient. Il m'a indiqué où on se trouvait et où ce trouvait le village et m'a souhaité bonne chance. Puis ils s'en sont allés.
Au début, j'étai terrifié et j'avais faim. Je suis revenu là où se trouvait notre pique-nique et j'ai mangé des petits biscuits tout en pleurant. Je murmurait que je voulais que maman revienne pour me consoler. Au moins, je n'aurais plus à marcher. Puis j'ai pris mon courage à deux mains et j'ai compris que ce n'était pas en me lamentant que j'allai retrouver mes parents. Il fallait que je montre que j'étai un grand en obéissant à mes parents. Je me suis mis en route dés que j'eus terminé le dernier biscuit, en ramassant une bouteille d'eau au passage. Je mis une bonne heure avant d'arriver au village de Rappo. La plupart des bâtiments s'étaient écroulés sur eux-mêmes, tuant au passage les habitants. Les autres maisons qui ne s'étaient pas écroulées étaient néanmoins assez amochées aussi. Je ne pense pas qu'il y avait de survivants dans le coin. J'étais vraiment effrayé par ce village, car il y régnait une atmosphère malsaine, et certains cadavres trônaient au milieu des décombres. Vu que j'avais vraiment pas envie de rester ici, je me suis mis à courir et j'ai atteint un bâtiment. Le centre nautique de Rappo ! Enfin !
J'étais joyeux et je gambadais vers la bâtisse, espérant apercevoir mes parents qui me feraient coucou au loin. Un grand sourire orna mes lèvres lorsque je vis ds silhouettes qui marchaient sur la plage. J'ouvris la bouche pour hurler que j'étais là, que j'avais réussi... Mais mon sourire s'effaça et je m'arrêtai, dépité. Trois personnes avançaient vers le centre, mais pas de traces de ma famille. C'était deux hommes et une femme. L'un des hommes aidait son compagnon à avancer, tandis que la femme les suivait. L'homme qui se soutenait sur son camarade était une personne âgée vu ses cheveux blancs et sa faiblesse, tandis que la femme et l'autre homme était roux. La personne âgée s'assit alors sur un morceau du centre qui s'était en partie effondrée. Son amie s'approcha et lui donna une gourde, probablement de l'eau. Le roux fouillait du regard les environs. Mon père me disait toujours de ne pas parler aux inconnus, et donc je pris la décision de ne pas m'approcher.
Je contournai alors le centre et finit par trouver une sortie de secours. La porte était ouverte, ce qui me sembla logique. je rentrai et découvris la piscine du centre. Mais ce que je vit dedans me terrifia ; le toit s'était en partie effondré sur les nageurs, qui gisait sous les blocs de pierre au fond de la piscine. Je me détournai de cet horrible spectacle. Devant l'horreur de la chose, j'eus un haut-le-coeur et me mit à vomir mon pique-nique dans l'eau. Comme si j'avais besoin de ça...
"J'ai cru entendre un bruit, je reviens."
L'angoisse s'empara de mon esprit. Quelqu'un avait parlé et se dirigeait dans ma direction. L'homme roux sortit des vestiaires et regarda autour de lui. Il ne me vit pas, car je m'étais caché dans le débarras où on met les frites et les bouées. Il s'approcha de la piscine et eut un sursaut d'horreur en regardant au fond. Il se baissa et regarda les corps en poussant un soupir. Puis il se redressa et rentra dans les vestiaires.
"C'était quoi ? Questionna une voix de femme.
_ Rien, juste le vent. Mais j'ai retrouvé des cadavres au fond de la piscine, ils se sont faits écrasés par l'effondrement du toit.
_ Oh mon Dieu...
_ Faut qu'on trouve de quoi se nourrir et un endroit où dormir. On peut toujours dormir dans le salon, mais le trou dans le plafond va pas être pratique si la météo est mauvaise. Et puis, Michael a besoin de reprendre des forces. Expliqua l'homme. Jenny, il te reste de l'argent ?
_ Assez peu.
_ Merde... Combien ?
_ 3 colon et quarante centimes.
_ Vois ce que tu peux acheter au distributeur, ok ? Je vais aller voir ce qu'on a au niveau essence au garage.
_ Fais attention, hein ? Le supplia Jenny.
_ T'inquiètes."
Je ressortis alors du bâtiment, la mort dans l'âme. Mes parents n'étaient pas là, et je ne les verrais peut-être plus jamais. La jungle les avait peut-être engloutis. Je traversai le parking et m'arrêtai. Je me cachai derrière une voiture. Le roux fouillait les garages, et ressortit avec deux bidons d'essence. Vu la manière dont il les tenaient, ils devaient être pleins. Il rentra dans le centre et disparut.
Je traversai le parking. Non loin du centre nautique se dressait une jungle. Je commençai à avoir un peu soif, et j'avais le jambes lourdes. Je m'assit et but un peu d'eau. Que faisaient Papa et Maman, bon sang ? Etaient-ils morts ? Je ne voulais pas que ça arrive... Mes parents devaient rester pour me consoler et pour pouvoir continuer à me raconter des histoires, le soir, avant de m'endormir. Maman devait continuer à me donner à manger. Ses plats étaient délicieux ! De grosses larmes roulèrent sur mes joues. Ils étaient vraiment... Morts ?
Alors que je broyais du noir, une voix me fit sursauter.
"Hey !"
Je me retournai. Jenny était sur le pas de la porte et me fixai, une canette de soda dans la main et de quelques friandises. Elle s'approcha et se baissa pour me regarder. Tétanisé par la peur, je refusai de bouger.
"Comment t'appelles-tu ? Lança la femme en anglais."
Comme je ne comprenais pas l'anglais à cette époque, je fixai mon interlocutrice bizarrement. La jeune femme soupira, puis recommença en chinois :
"Comment t'appelles-tu ?"
Je la regarda un instant, puis me mis à bégayer.
"Je... Je suis Xian Li-Chang. Mes parents vont arriver d'une minute à l'autre.
_ Jenny Klock. Sourit-elle. Comment t'es-tu retrouvé ici ?
_ Mes parents... Ont a faits un pique-nique, et on a été séparés dans la jungle... Ils m'ont dit de venir ici et qu'ils me rejoindraient.
_ Oh... Et ils ne sont pas venus... Quel âge as-tu ?
_ Jen' ? A qui parles-tu ?"
Nous regardâmes vers l'endroit d'où venait ces paroles. Un vieil homme, appuyé contre le mur, me fixait. Son regard était dur, impénétrable. Sur le coup, il me fit mauvaise impression.
"J'ai trouvé ce gosse ici. Il attend ses parents, Michael. Ils ne sont pas arrivés."
Le regarde de Michael s'adoucit.
"Oh... Flûte... Comment va-t-il ? Questionna-t-il.
_ Il est traumatisé et inquiet. On peut pas le laisser planté là.
_ Tu as raison. Amènes-le à l'intérieur, on va s'occuper de lui. Présentons-le à Bill."
Le vieil homme rentra dans le centre, nous laissant seuls.
"Bon, écoutes Xian. Je vais m'occuper de toi le temps qu'on retrouve tes parents, d'accord ? Ne t'inquiètes pas, je vais bien m'occuper de toi.
_ Bon... Je... Je suis d'accord... Tu t'occuperas bien de moi ?
_ Oui, ne t'en fais pas. Me rassura Jenny."
Après cela, ma nouvelle amie me présenta à son petit ami, Bill Clarke. Michael me donna des biscuits et du soda. Je refusai pour les biscuits, mais je me jetai littéralement sur le soda. Comme j'étais extrêmement fatigué, je m'endormis alors, bercé par les sourires de mes nouveaux camarades.
Alors que je dormais profondément, je fus réveillé par un bruit sourd. La nuit était tombée. Je vis Jenny et Bill couché par terre en train de dormir, et Michael, debout, qui fixait la porte. Il y eut un autre bruit sourd. Je compris directement. Quelqu'un tentait de défoncer la porte !!
Choix deux, par contre tu t'es trompé dans l'ordre des parties...
Oui, je sais, désolé, j'étais claqué et je m'en suis pas rendu compte... Vraiment pardon.
Sinon, le choix deux se distance ! Qui départagera ?
Beuh, pas grave, si t'étais crevé, c'est normal. En plus sur six chapitres c'est arrivé qu'une fois, c'est pas grave.
Merci.