Merci du vote, Trunks. Malgré tout, comme je l'ai dit, c'est le choix deux qui a été pris. A bientôt.
Chapitre 11
Hache-man
12 juillet 2013, 9h54, marais du roseau, Isla Cortar.
Point de vue : Tom Dujaron
Partie 1
http://www.youtube.com/watch?v=cmnFquqtBXM
"Vite, Marie, vite !"
J'ouvris lentement les yeux. D'abord ébloui par la lumière du soleil, je réussis à mieux distinguer mon environnement. J'étais assis dans une voiture, au milieu des marécages. Un étrange rugissement se fit entendre dans le lointain. Je m'étais endormi pendant une promenade dans le sud de l'île ? Impossible, ça ne m'arrivait jamais, pas même en France.
Puis tout me revint. Le séisme, Pedro, ce connard de Dimitri... Et surtout ma chute à Ichar. Mon premier réflexe fut de regarder ma jambe. Mon pantalon était couvert de sang, mais deux bandages de fortune couvraient mes plaies. Puis je relevais la tête. Marie conduisait à toute vitesse la voiture. Forrest était perché sur le siège d'à côté et me regardais. Je me retournais et un homme m'attrapa par l'épaule. Il semblait plutôt vieux, vu ses cheveux gris. Ses yeux verts me fixaient, et une griffure récente lui balafrait la joue.
"Arrêtez de gesticuler ! M'interpella-t-il. Vous voulez renverser la voiture ou quoi ?!
_ Mon frère est réveillé ?
_ Oui. Confirma le vieil homme tandis que je me tournais pour regarder au dehors. Mais c'est pas vrai, z'êtes sur ressort ou quoi ?!
_ Qui... Qui êtes-vous ? Articulais-je.
_ Je m'appelle Michael Eminway. J'ai 58 ans et j'habite à Henderson, aux Etats-Unis. Et je pense pouvoir dire au nom du reste du groupe qu'on vous as sauvés les miches d'une hémorragie.
_ Ah...
_ Vous vou... MARIE, PAS PAR LA, LA ROUTE EST BLOQUEE !"
En effet, comme par un fait exprès, au beau milieu de la route trônaient deux palétuviers. Marie donna un coup de volant et put faire demi-tour, mais nous étions face au monstre. Il hurla et nous chargea.
"Ca passe ou ça casse... Marmonna Marie."
Elle démarra en trombe et passa entre les jambes du monstre très vite. Mais, dans un réflexe, la créature se retourna et donna un coup de patte dans la voiture.
Tout alla très vite. La patte du monstre heurta le côté de Michael et de Forrest. L'impact projeta la voiture, qui fit un tonneau dans les airs. Je m'accrochais à mon siège, mais soudain, Forret passa juste devant moi. Il tombait !
"FORREST ! Hurlais-je."
Je tentais d'attraper le paresseux, mais trop tard. Il chuta, traversa le vitre arrière et disparut. Soudain, nous heurtâmes le sol dans un violent choc. Mon épaule cogna le siège de devant et je m'assommais contre mon siège. La voituré était couchée sur le côté droit. Mes oreilles vrillaient. Marie se retourna et poussant un petit bruit de douleur. Du sang coulait de son côté et elle saignait de l'arcane sourcilière.
"Tom ! Tom ! Répéta-t-elle, tandis que sa voix partait dans le lointain. Ca va ?"
Je repris mes esprits en secouant la tête. Ma soeur poussa un cri. Je regardais à côté. Notre camarade Américain avait la tête penchée sur le côté et il ne bougeait plus.
"Oh, merde ! Il est mort ?! Paniquais-je.
_ J'en sais rien, faut qu'on le tire de là ! Où est Forrest ?
_ Aucune idée, il est..."
Le grognement de la bête se fit entendre. Je levais la tête et vit avec horreur que l'animal se rapprochait. Ma soeur sortit une fusée éclairante et ouvrit sa portière.
"Hé ! Tu vas où comme ça ?! M'inquiétais-je.
_ Je te sauve la vie, frangin !! Occupes-toi de Mike, je reviens ! Répliqua Marie en descendant.
_ Non, non ! NON ! REVIENS !"
Elle alluma la fusée et s'avança vers le monstre. Elle agita la fusée et se mit à courir dans les marécages. Je me baissais pour échapper à la vue de l'animal qui se lança à la poursuite du monstre. Je détachais nos ceintures et ouvrit ma portière.
"Bon, à nous deux... Soupirais-je."
Je pus sortir Michael du véhicule. Avec peine, je sautais de la voiture mais le sol se déroba sous ma jambe et je m'écroulais au sol. Je poussa un cri de douleur, puis rampa vers le cadavre de mon camarade. Je mesurait son pouls : rien.
"Bon, bah autant enter le tout pour le tout. Pensais-je."
Je me préparais. J'avais du mal à me souvenir de ce qu'il nous avaient dits, au stade. Nous avions reçus une petite formation de secouriste, au cas où, durant un match, un gugus s'écroulerait sans raison. Je me suis dit qu'il fallait d'abord lui faire du bouche à bouche.
Je me mis avec peine à souffler. Michael ne bronchait pas. Normal, à mon avis. Mais ce qui m'inquiéta, c'était la pâleur de son visage. Un peu désabusé, je me mis à lui faire un massage cardiaque. Toujours rien. Je haussais les épaules. Cette fois, soit ça marchait, soit il était mort. Je me remis à lui faire du bouche à bouche. Aucune réaction.
"Mais c'est pas vrai ! Bougonnais-je."
Je retentais de souffler. Il ne bougea toujours pas. Dans un mouvement de colère, je tapais sur sa poitrine.
Soudain, il ouvrit les yeux et prit une bouffée d'air. Puis il se mit à tousser. Un léger sourire illumina mon visage. Ouf ! Je l'avais sauvé ! Il leva la tête difficilement et regarda autour de lui.
"Où est... Où est votre soeur ?
_ Probablement en train de cavaler dans les marais. Allez, on bouge.
_ Attends... Je viens de faire... Un arrêt cardiaque... Laisses-moi deux minutes...
_ Putain, mais elle va mourir !"
Tout à coup, un espèce de râle se fit entendre derrière nous. Je fis un bond en arrière, mais m'appuyais sur ma jambe. Je m'écroulais sur le côte, tel un gros morse. Je relevais faiblement la tête, et vis Forrest. Il avait survécu. Un sourire illumina mon visage. Il rampait vers moi avec peine et me regardait de ses grands yeux.
"Forrest ! Ahah ! T'es increvable, hein toi ?! C'est comme ça qu'on va t'appeler, pas vrai, l'in..."
Mon sourire disparut aussitôt. Je vis alors ce qui l'empêchait de ramper plus vite...
...Ses pattes arrières étaient criblées de morceaux de verre.
Mon expression se figea. Le paresseux poussa un gémissement et tendit sa patte vers moi, comme s'il m'implorait de l'aider.
"Forrest... Putain, non... Non, c'est pas vrai... Attends, j'arrives..."
Je rampais à mon tour le plus vite possible vers la petite créature. Michael me regardait d'un oeil absent. Il suffoqua, puis sa tête tomba sur le côté. Il était trop faible pour faire quoi que ce soit.
Je réussi à attraper mon ami à quatre pattes. Il s'accrocha à moi et grogna. Sa fourrure était couverte de sang. Un morceau de verre tomba, dévoilant une plaie d'où clouaient des flots de sang.
"Merde, merde, merde... Bégayais-je, paniqué."
J'attrapais un des morceaux de verre et voulut le tirer, mais m'arrêtais aussitôt. C'était comme ça que je m'étais évanoui, à Ichar ; en tirant sur les bouts de bois. Je me tournais vers l'Américain, toujours étendu sur le dos.
"Mike ! Co... Comment a fait Pedro pour me soigner ?!"
Il leva la tête avec peine.
"Il... Il a mis... Mis de l'eau sur... Votre... Plaie, et il a retiré..."
Il fut pris d'une quinte de toux et sa tombe retomba au sol.
"Ok... Ok... De l'eau... Parvins-je à penser. Faut peut-être pas prendre l'eau du marais, c'est un peu boueux... Et puis, pourrait y avoir des larves de moustiques..."
Forrest grommela, comme pour me rappeler sa douleur.
"Je sais, For...
_ Quien eres, tu ? (Qui es-tu, toi ?)"
Cette voix me fit sursauter. Nous n'étions pas seul. Je me retournais, en lâchant presque le paresseux. Face à moi se tenait un homme armé d'un hache. Il avait les cheveux noirs comme le jais, et des yeux bleus. Armé d'une hache, il me fixait. Quelques gouttes de sang souillaient son arme. Une lueur de méfiance se reflétait dans ses yeux.
"Euh... Euh... No speaking spanish, do... Do you speak english, or french ? (Je ne parle pas espagnol, est-ce que vous parlez anglais ou français ?)
L'inconnu me regarda fixement. Apparemment, il ne parlait pas un mot d'anglais. Forrest, pendant ce temps, s'était évanoui sous la douleur. Je voulus l'aider, mais l'homme me menaça avec sa hache. Il secoua la tête. Je tournais la tête en direction de Michael. Une femme était en train de lui donner à boire. Il toussa, puis retomba à terre.
"Gracias. Suffoqua l'Américain. (Merci.)
_ Oh. Pero de nada. Quien sois ? (Oh. Mais de rien. Qui êtes-vous ?)
_ Me llamo Michael, y soy Americano. Tuvimos un bello accidente. (Je m'appelles Michael, et je suis Américain. On a eu un bel accident.)
_ Si. Soy Adelma. Y el, es mi marido, Ernesto. Ajouta la femme. (Oui. Je suis Adelma. Et lui, c'est mon mari, Ernesto.)
_ Euh... Michael? El tipo, alli... Me gustaria saber su nombre, porque aparentemente, habla ningun traidor palabra de espanol. Lança hache-man, me menaçant toujours. (Euh... Michael ? Le type, là... J'aimerais connaître son nom, parce qu'apparemment, il parle pas un traître mot d'espagnol.)
_ Se llama Tom. Es francès. Su hermana esta perdida en las cienagas. Sourit Michael. (Il s'appelle Tom. Il est français. Sa soeur est perdue dans les marécages.)
_ Mierda. Grommela la femme.
_ Euh... Mike, au secours. Tu peux demander à ton copain d'arrêter de me regarder comme s'il allait m'arracher le foie ?
_ T'inquiètes. C'est Adelma et Ernesto. Ernesto, baissez votre arme. Lui ordonna-t-il en espagnol."
Bonne résolution 2014 : Apprendre l'espagnol.
Ernesto hocha la tête et me tendit le bras, me souriant. Je pus remarquer une morsure sur son avant-bras, et il arborait le bouc. Adelma se tourna vers moi. Elle avait les cheveux noirs comme le jais et les yeux bleus. Elle portait aussi des lunettes et une casquette et je pus remarquer qu'un pistolet à clous était accroché à sa ceinture. La femme me désigna Forrest et parvins à dire quelques mots :
"Donnez-moi l'animal, s'il vous plaît.
_ Vous parlez français ?! M'exclamais-je tandis qu'elle prenait Forrest.
_ Un peu. Quatre ou cinq mots."
Partie 2
L'Espagnole prit deux bandages et soigna en vitesse les pattes de mon ami amateur de feuilles. Ernesto s'approcha de la voiture, grimpa dessus avec difficulté et ouvrit la portière. Il sortit le sac de Marie, à moitié éventré, et le marteau de Michael. Il rangea ce dernier dans un petit sac, mais un bruit nous fit tous sursauter.
Par réflexe, je bondissais sur mes pieds. Notre nouvelle compagne leva son pistolet à clous et regarda dans touts les sens, attentive au moindre bruit. Soudain, de derrière un arbre surgit une forme humanoïde. Elle s'appuya contre un palétuvier, haletante.
"To... Tom... Gargouilla-t-elle."
C'était Marie. Elle s'avança vers nous, se tenant le côté. Elle était blessée. Ma soeur toussota et tendit un bras vers moi. Tout à coup, hache-man me bouscula et leva son arme en direction de la survivante. Dans un geste précipité, je plongeais sur lui.
"NON ! C'EST MA SOEUR !"
Ernesto tomba au sol. Il se releva en pestant.
"Hey ! Soy la hermana de este hombre ! Indiqua Marie. (Hey, je suis la soeur de cet homme.)
Hache-man se ravisa et baissa sa hache. Ma soeur avança vers moi.
"Ca va ? Fis-je, inquiet pour elle.
_ A ton humble avis, très cher frère ? Ironisa-t-elle en me montrant sa blessure. Les bêtes cornues sont revenues. L'une d'elle m'a mordue pendant que je revenais.
_ Merde... Ils restent ici pendant la journée... Et la créature des marais ?
_ Aucune idée. Elle pourrait débarquer d'un moment à un autre comme il se pourrait qu'elle ait disparue pour de bon. Je me suis cachée au bout de quelques secondes de course, puis j'ai lancé la fusée et je me suis enfuie, avant de tomber sur un groupe de nos amis à cornes. Je pense que cette bestiole repère ses proies grâce aux mouvements, comme les dinosaures.
_ Ca explique pourquoi elle nous as suivie sur les toits et t'as suivie dans les marais, alors qu'on était à trois mètres d'elle.
_ C'est vrai. Pesta Marie. Qui sont ces personnes-là ?"
Adelma s'avançait avec un autre bandage.
"Bon sang, Adelma, vous en avez combien ?
_ Il en reste un. C'est tout. Expliqua-t-elle pendant qu'elle se baissa pour soigner ma soeur. Je suis infirmière.
_ Putain, Dieu a exaucé mes prières. Plaisanta Marie. Merci Adelma.
_ De nada."
Ernesto aida Michael à se lever.
"Faut qu'on bouge. Nous jeta-t-il. Je viens de voir un groupe de démons passer, pas très loin. On retourne à Ichar, Christine et les autres sont peut-être encore en vie.
_ Tout le monde est mort, monsieur. Seuls Carl et sa fille sont en vie."
Le couple ne répondit pas. L'infirmière se contenta de se relever après avoir aidée Marie et m'aida à me lever.
"Marie, prends Forrest. Lui signalais-je.
_ D'acc'. Oh mon Dieu ! Réagit-elle en voyant l'état du paresseux.
_ Marie. On bouge. Maintenant."
J'examinais le groupe : On avait Michael, l'Américain qui tenait à peine debout, Ernesto, dont je connaissais autant de choses sur lui que sur la langue espagnole, Marie, blessée au côté par un démon, Adelma, une infirmière qui venait apparemment d'Ichar, et moi, blessé à la jambe. Avec ce groupe-là, croiser un groupe de créatures hostiles se serait soldé par un joyeux festin de l'autre côté de la barrière. Il fallait bouger, et vite.
Après un bon quart d'heure de marche, nous parvînmes à Ichar, encore plus dévastée qu'à notre arrivée. Un message était affiché en français :
"Marie, Michael, si vous êtes là, rejoignez le refuge, Dimitri vous y attendra."
Super ! Revoir le mec qui nous avait forcés à nous foutre dans ce pétrin !
L'Ukrainien attendait bel et bien devant le refuge, en train d'examiner son pistolet. Il se releva dés qu'il nous repéra.
"Vous revoilà. Vous avez trouvés des survivants ? Vous avez des blessés ?
_ 'Pas le moment, Ivan ! Aboyais-je."
Dimitri me regarda passer, soutenu par Adelma.
"Sinon, on va bien, merci de le demander. Передрук. (Connards.) Soupira le policier.
_ Il a raison, c'est pas le moment, mais je te présente Ernesto et Adelma, c'est des habitants de l'île. Et ils comprennent pas l'anglais. Céda Marie.
- Bon, ça va être super facile de s'entendre. Entrez, les autres font l'inventaire.
Il ouvrit la porte, découvrant un salon normal. Un canapé trônait au milieu, où Pedro traçait un trajet Ichar-Rapplo sur une carte de l'île. Des ordres se faisaient entendre dans la cuisine et on entendait des bruits de pas au premier étage. Quelques traces de sang couvraient des lits, vides. D'autres jonchaient le sol. Pedro se leva et posa la carte.
"Bravo pour être revenu ! Nous félicita le vétérinaire.
_ Ouais, bah on leur a coupés la langue au passage, ils...
_ Où est Forrest ?! Merci, Marie, de... Mais,q u'est-ce qu'il s'est fait ?!"
L'Ukrainien leva les yeux au ciel tandis que notre ami récupérait le paresseux.
"Je suis heureux d'être dans ce putain de groupe. Les gens y sont souriants, gentils et adooooorent parler."
Au même moment, trois inconnus sortirent de la cuisine. L'un d'eux étaient un vieil homme noir, un autre un jeune homme, et enfin une fille noire, un peu moins âgée, avec un bandage ensanglanté autour du bras.
"Vous revoilà en vie... Enfin bien amochés, mais en vie. Rit l'homme noir. Oh putain de merde ! Adelma, Ernesto ! Estais vivo ! (Vous êtes en vie !)
_ Pero sufrimos... (Mais on a soufferts.) Grogna Hache-man, qui déposa Michael dans le canapé.
_ Putain, qu'est-ce qui s'est passé là-bas pour que vous reveniez tous amochés ?! On dirait que vous revenez de Verdun !
_ Longue histoire. On vous racontera un jour, Carl. Souffla Marie."
Dimitri et Pedro s'approchèrent de moi, tandis que je m'asseyais sur un fauteuil qui traînait.
"Laisses-moi regarder ta jambe, Tom. Fit Pedro."
Il eut à peine le temps de bouger que j'attrapais déjà Dimitri par le col et l'entraînais dans ma jambe.
"TOI ! SOMBRE ABRUTI ! REGARDES NOTRE ETAT ! C'EST TOI QUI NOUS A CONVAINCUS DE VENIR, ET REGARDES !
_ TU CROIS QUE JE SAVAIS QU'UN PUTAIN DE LEZARD GEANT ALLAIT SORTIR DU TROU DU CUL DE L'ILE POUR NOUS CROQUER ?! Répliqua le policier.
_ Et ben alors on aurait dut rester chez Pedro ! Les secours seraient venus !
- Ouais, ils seraient venus D'ABORD par la côte, là où on va, et puis même, on se seraient faits bouffés cette nuit si on seraient restés !"
Soudain, un coup de feu retentit. Nous nous retournâmes tous vers la femme noire, qui avait tirée, pétrifiés par la frayeur.
"Arrêtez de vous... Pourquoi vous me regardez comme ça ?
- Qui est le génie qui a tiré une balle à mes pieds ?! Hurla une voix au premier étage."
Plusieurs grognements se firent entendre. Ils se rapprochaient de la maison.
"Génial, bravo Christine ! Ironisa Carl en l'applaudissant."
Ernesto me fit lâcher mon rival.
"Ok. Pedro et moi, on va rassembler Jenny, Xian, Michael et Tom. Indiqua le vieil homme. Christine, Marie, Dimitri, Ernesto, défendez cette maison. Adelma, Arnold, allez chercher un véhicule, un grand, dans le sud de la ville.
_ On peut pas envoyer quelqu'un d'autre ? S'inquiéta Arnold.
_ Non, t'as déjà Adelma pour veiller sur toi. Prends ça."
Il lui tendit son hachoir. A contre-coeur, le jeune Allemand soupira et suivit l'infirmière. Déjà, une fenêtre se brisa. Tandis qu'Ernest m'aida à me lever, Carl prit son fusil et le lança à Marie.
"Tu prends cette arme, et tu couvres..."
1) "Couvres le côté gauche !"
2) "Couvres le côté droit !"
3) "Couvre les autres depuis le premier étage !"
4) "Couvre la porte !"
Et voilà, j'espère que ce chapitre vous aura autant plus que les précédents. Deux nouveaux personnages, et un choix qui pourra plus au moins influencer beaucoup de choses dans l'histoire ! Oui, bon, ça se résume à "olol tu défen koa ? " mais ça aura des conséquences. A bientôt !
Choix deux, un chapitre avec beaucoup de retard.
Moi aussi deux.
Ca répond vite.
Merci, j'ai aucune excuse pour mon retard, désolé. Alors, qui fera le choix ultime ?
Choix 2 !
Je viens enfin de lire, toi aussi tu es fan de la BO de Far Cry 3.
Et j'ai eu un bug, j'avais oublié que javais lu la première partie en MP, je me posais des questions...
Très bon chapitre, continue comme ça !
Merci.
Ouais, rien que dans les bandes-annonces du jeu je bavais devant la musique, alors quand le jeu est sorti...
Le chapitre 12 est en cours d'écriture.
Chapitre 12
Tir aux pigeons
12 juillet 2013, 11H07, Refuge d'Ichar, Isla Cortar.
Point de vue : Marie Dujaron.
Partie 1
http://www.youtube.com/watch?v=vhQcvq-Fww8&list=PLAC19721454F1A033
"Tu prends cette arme, et tu couvres le côté droit ! Les cartouches sont sur la table ! Ernesto, tu prends la porte ! Dimitri, le côté gauche, et Christine, tu les couvre du premier étage !"
Je regardais le fusil. Je n'avais utilisé une arme à feu qu'une fois, dans un parc d'attractions... Sur des cibles statiques... Rien à voir avec une vraie arme à feu qui tuait des être vivants.
Carl fit descendre Jenny et Xian, tandis que Pedro aidait Michael. Tom regardait Dimitri.
"C'est que partie remise, Dimitri."
L'Ukrainien ne prêta pas attention à lui. Il prit le chargeur que lui avait donné Christine, puis s'approcha des fenêtres. Ernesto se plaqua contre la porte, brandissant sa hache. J'entendis des pas dans l'escalier, surement Christine. Jenny tenait un bidon d'essence, et sortit en foudroyant du regard Pedro. D'ailleurs, je remarquais que son visage était amoché.
Un cri me tira de mes pensées. Un bras rouge cassa une fenêtre à ma droite. Je m'approchais, faisant face au monstre, qui continuait son travail en grognant. Je visais et tirant. La chevrotine transperça sa poitrine, et la créature s'écroula en un râle strident. D'autres fenêtres se brisaient, suivis de cris et de bruits de haches.
"PARA LA ISLA CORTAR ! (POUR ISLA CORTAR !) Gueula Ernesto, comme si c'était son cri de guerre."
Un coup de feu retentit au premier étage, et un démon s'écroula non loin de ma fenêtre. Je tirais sur un autre. La balle lui arracha le bras. Le monstre recula, puis grogna. Il accéléra vers moi et se jeta à travers la fenêtre, brisant ce qui en restait.
"Mais comment c'est possible ?! Pensais-je."
Il tenta de relever mais d'un geste net, je lui donnais un grand coup de pied dans la nuque. Un craquement, puis plus rien.
Je reculais. Mon côté me faisait atrocement mal. D'autres coups de feu retentissaient. Toujours plus de démons morts. Je me penchais vers la table.
Huit cartouches jonchaient la table. J'enlevais les anciennes cartouches du fusil, puis le rechargeais. Plus que six cartouches.
Je me retournais. Un démon était passé, et un autre enjambais la fenêtre en poussant des rugissements. Je tirais. La balle explosa la boîte crânienne du premier, et traversa de part en part le buste du second. Les deux tombèrent au sol dans un gémissement. Je failli vomir à cause de l'odeur horrible.
Le comportement des créatures était étrange. Certains gémissaient, grognaient. Quelques uns marchaient lentement, d'autres trottaient. J'en vit même un courir vers la porte. Ernesto le calma d'un bon coup de hache. Les autres démons s'écroulaient à cause des coups de feu, agonisant. Le sol commençait à se couvrir de sang. Au loin, je vis qu'un troupeau entier nous fonçait dessus.
"Oh putain, on va pas y arriver... M'inquiétais-je.
-Y'en a combien ? Me questionna mon frère, que soutenait Carl.
-Au moins 40. On va pas y arriver.
-Adelma a intérêt à se grouiller. Fit Carl en sortant avec Tom."
A peine eus-je le temps de tourner la tête q'un démon sauta à l'intérieur de la maison et se jeta sur moi. Une balle lui traversa le buste, et il tomba au sol.
Dimitri m'avait sauvé.
"Pour votre sécurité, regardez les fenêtres, sinon vous risquez de vous faire avaler vifs. Merci, et nous vous souhaitons un bon voyage sur air Isla Cortar. Ironisa-t-il."
J'éclatais de rire, puis tira sur un autre monstre. Un "clic" se fit entendre au premier étage.
"PLUS DE BALLES ! Lança Christine.
-Va rejoindre les autres dans le jardin ! Ordonna Ernesto en espagnol."
La survivante descendit les escaliers quatre à quatre tandis qu je rechargeais mon fusil. Un bruit de moteur lointain se fit entendre. Je tirais une nouvelle fois sur une créature, mais le ratait.
"Oh, merde..."
L'animal bondit dans la pièce et me frôla. Je lui collais une balle dans le cou, et sa tête tomba. Tandis que le corps s'écroulait, je vomissais devant un spectacle aussi horrible. Pendant ce temps, les monstres se multipliaient devant la maison. Des cris inhumains rythmaient notre combat désespéré.
"Bordel. On se bat à 1 contre 30 !
-UN PEU D'AIDE ICI ?!"
Ernesto avait en effet du mal à retenir les animaux qui s'entassaient contre la porte. Je pris les 4 dernières cartouches, puis vint l'aider. Dimitri accourut à son tour. Nous retînmes tous la porte, mais le nombre des monstres étaient trop nombreux.
Partie 2
http://www.youtube.com/watch?v=vhQcvq-Fww8&list=PLAC19721454F1A033
"WOW, WOW ! paniqua Dimitri."
La porte céda sous le poids d'une dizaine de créatures affamées. J'eus le réflexe de tirer Ernesto en arrière, et nous tombâmes tous à terre. Les monstres hurlèrent, puis se baissèrent pour achever le travail. Ernesto tentait de se défendre avec sa hache, retenant quatre démons. Je me débattais à coups de pied, ce qui me faisait énormément souffrir. Mon fusil était tombé. Dimitri donna un coup dedans, pour me permettre de le prendre. Il visa et tua un monstre. Au loin, nous vîmes un petit camion se diriger vers le refuge, poursuivi par d'autres démons.
Je pris mon fusil, le mit dans l'une des bouches des bêtes et tirait. Le sang me couvrit le visage. J'écartais son corps, repoussais un groupe, puis reculais. Ernesto était toujours coincé.
Je visais. L'homme me regarda, effrayé.
"NON ! Ils vont me tomber dessus !
-Alors on fait quoi ? On t'abandonnes ?! Grognais-je."
Le policier s'approcha et tira deux balles sur les créatures. Le bûcheron put les repousser, puis rampa vers nous.
"On se tire, allez !"
Pedro ouvrit la porte.
"Allez, ils sont là !"
Nous courûmes vers le vétérinaire, avant de nous raviser. Une quinzaine de bêbêtes avançaient vers nous, les bras tendus pour nous attraper. Certaines se dirigèrent vers Pedro.
"A la guerre comme à la guerre ! Déclara Ernesto."
Sa hache se planta dans la poitrine d'un animal, qu'il repoussa d'un bon coup de pied. Dimitri tira une balle et leva son arme, mais...
"Clic." Ce fut le seul bruit qui sortit du pistolet.
"Ось ми по вуха в лайні ... (Là, on est dans la merde.) Soupira l'Ukrainien."
Je levais mon arme et ouvrit le feu. Le démon visé s'écroula dans un feulement rauque. Je tirais encore sur un autre. Pedro laissa la porte ouverte, mais monta dans le camion.
"On vous donne deux minutes, après on se barre ! Indiqua Carl.
-Mais ça va pas ? Abandonnez Ivan si vous voulez, mais pas Hache-Man et ma soeur !"
Ernesto virevoltait et faisait un maximum de dommages. Dimitri se battait sans grand espoir au corps à corps, afin de gagner du terrain, et moi, je tentais d'économiser mes munitions. Seul le bûcheron était réellement utile.
Le policier saisit alors sa matraque et brisa la nuque d'une créature. L'autre homme recula, essoufflé. Il donna un dernier coup en hurlant, mais d'autres bêtes revenaient à la charge. Je l'attrapais et le tirais vers la sortie. Nous y étions presque ! Mais l'Ukrainien poussa soudainement un cri.
Un démon l'avait attrapé au bras et l'entraînait vers le troupeau. Je levais mon arme et tirais dans la tête du monstre. Puis Ernesto récupéra notre ami, et nous sortîmes.
La porte d'accès au garage avait été défoncée, et le camion était arrêté au milieu du jardin.
"MARIE ! Cria Tom tandis que le camion démarrait.
-Merde ! Arrêtez !"
Nous courions pour rattraper le véhicule, en vain. Mon côté me faisait trop mal et on n'était pas assez rapides. Je m'écroulais au sol. Les hurlements recommençaient, tandis que le bruit du moteur disparaissait au loin.
"Bon Dieu. Lâcha le bûcheron.
-Allez, on y va ! Grommela Dimitri."
Ce dernier m'aida à me lever, puis nous avançâmes en direction du marécage. Ernesto tua un monstre qui entrait dans le jardin , avant de nous suivre.
Après une belle course dans les rues, l'Ukrainien m'aida à passer par-dessus une barrière. Derrière elle se trouvait une pente, et en bas, le marais.
Je descendais rapidement la pente. Les rugissements devenaient lointains. Les autres me suivirent.
"C'est pas vrai... Ils nous ont abandonnés... Répétais-je.
-Et à l'heure qu'l est, ils doivent être à un bon kilomètre d'ici... Expliqua Dimitri."
Dimitri s'assit au pied d'un arbre. Je fis de même. Ernesto, lui, sortit une bouteille d'eau. Il en but une gorgée, puis me la tendit.
"Gracias. (Merci.)
-De nada. (De rien.) Répondit-il."
Je bus un peu, puis donnait la bouteille au policier.
"Non, merci, ça ira.
-Rafraîchis-toi. Dis-je en m'essuyant la bouche.
-Non, ça ira. Je suis en train de visualiser la carte de l'île. Annonça-t-il. Normalement, on est à cinq kilomètres à vol d'oiseau de Rapplo, mais normalement, c'est à six kilomètres en passant par Merio. Donc ils y seront en dix minutes.
-Tu penses qu'ils vont revenir.
-Bah j'espère bien ! S'exclama-t-il. Je penses que oui, Adelma et Tom vont insister pour revenir.
-Mais si t'étais seul, personne serait venu.
-Oui. Constata l'Ukrainien. Mais bon, parles pas trop vite. Si ça se trouve, ils viendront pas...
-Ils viendront."
Le silence s'abattit sur notre groupe. Jusqu'à ce qu'un rugissement de démon retentisse.
"On devrait bouger. Chuchotais-je en regardant la pente."
Ernesto reprit sa bouteille et sa hache endommagée, puis s'enfonça dans le marais. Je le suivis. Le policier essuya sa matraque, puis se leva.
Nous marchâmes pendant quelques minutes, avant de nous arrêter sur un petit pont à moitié écroulé. Des traces de pas gigantesques traversaient la route, puis continuaient de l'autre côté. Des cadavres, bloqués par les fondations en bois du pont, flottaient à la surface de l'eau. Une carcasse de moto était même visible dans les décombres.
"Bon, bah on sait qui est passé par là. Soufflais-je."
Un démon sortit soudain d'un buisson. Le bûcheron le décapita, puis posa sa hache.
"Y'en a partout, de ces saloperies ! Pestait l'Ukrainien.
-T'as vu le nombre qu'on a affronté à Ichar ? On a dut à peine en tuer un quart.
-C'est vrai, Marie. On en a croisé une bonne centaine depuis hier. Et pourtant, on est que le second jour."
Le silence s'abattit encore.
"Bon, on fait quoi ? Me glissa mon ami de l'Est.
- Eh bien..."
1) "On devrait attendre la nuit, et après on se rend à Ichar pour voir s'il sont là." (Point de vue : Jenny Klock.)
2) "On va rester dans le coin et attendre les autres." (Point de vue : Xian Li-Chang.)
3) "On rentre à Ichar discrètement et on les attend là-bas." (Point de vue : Arnold Esterh.)
4) "On va les chercher." (Point de vue : Tom Dujaron.)
Et voilà. En espérant que ça vous aura plus, et à bientôt sur Isla Cortar !
Choix 2.
Wah.
Choix 2 aussi ! Bonne sweet, continue !
Merci beaucoup !
J'aurais dit choix 1 mais bon, je vais moutonner. 2.
Merci pour tout ces choix, suite demain !
J'allais dire 1
Bienvenue oli, mais bon, là c'est un peu décidé d'avance. Ca t'a plu ?
Chapitre 13
Derrière les décombres.
12 juillet 2013, 16h40, station-essence de Merio, Isla Cortar.
Point de vue : Xian Li-Chang
Partie 1
http://www.youtube.com/watch?v=KWGIcJN7gHI
Tout était silencieux. Carl et Adelma jetaient les cadavres dans l'eau, sans dire un mot. Arnold, qui s'embêtait à mourir, restait assis dans le camion. Tom et Michael étaient restés dans le bâtiment, qui était gardé par Pedro, qui avait Forrest sur son dos. Jenny, elle, restait assise sur une voiture, comme moi. Christine faisait les cent pas autour des voitures, à la recherche de nourriture.
Lorsque Carl et Adelma eurent finis leur travail, la femme s'approcha.
"Carl, il faut qu'on aille chercher les autres.
-Je suis d'accord avec toi. Mais d'abord, il faut trouver des volontaires et un véhicule. Rétorqua le vieil homme.
-Tu te fous de moi ? On a un camion, et 6 personnes frais et dispos pour aller les chercher en nous comptant !
-Non, Adelma. Si le groupe se fait attaquer, ils auront besoin d'un véhicule et de personnes pour les protéger. Grogna-t-il.
-Alors trouves un véhicule assez grand et envoyons... Quatre personnes !
-Et tu le trouves où, ton véhicule, pardi ?"
L'infirmière désigna deux jeep.
"Si on trouve les clés pour un de ces 4x4, on n'aura plus qu'à se rendre dans le marécage pour aller les chercher. Se justifia-t-elle. Maintenant, il faut fouiller les cadavres."
Carl haussa les épaules.
"Tu pouvais pas le dire avant qu'on les balance au fossé ?
-De toute façon, ces eaux sont peu profondes. Intervint Pedro. Vous pouvez très bien aller voir."
Carl soupira et descendit dans l'eau. Il tira un cadavre, et se mit à le fouiller. Sa fille s'approcha.
"Papa, tu trouves ?
-Non. Aides-moi."
Père et fille fouillèrent les cadavres, mais aucune trace des bonnes clés. Christine s'énerva.
"PUTAIN !"
Elle donna un violent coup de pied dans l'un des corps. Son père la laissa faire et se laissa tomber sur la berge. Pedro regardait la scène. Il rentra ensuite dans la station-service pour voir comment allaient les autres.
Je descendis alors de la voiture et regardais Jenny.
"Que se passe-t-il ? Demandais-je.
-Eh bien, on veux envoyer une équipe pour aller chercher les autres, mais il nous faut une jeep. Sauf qu'on trouve pas les clés.
-Et ils bien fouillés toute la station-essence ? Fis-je.
-Bah oui...
-Non, est-ce qu'ils sont allés regarder derrière les décombres ?"
Jenny eut comme un bug. Elle resta pensive un instant, puis m'offrit une réponse.
"Ah. Non, mais... Comment veux-tu qu'on y aille ?!
-En s'y faufilant. Souris-je."
Jenny comprit ce que je voulais dire.
"Mais ça va pas ? On va pas te laisser y aller comme ça, les mains dans les poches ! Et puis même, il y a très peu de chance pour que les clés soient derrière les décombres !
-Tu préfères qu'ils meurent sans aucune assistance ? M'énervais-je.
-Non. Mais j'ai pas envie que tu meure enterré sous 800 kilos de béton."
Arnold, qui avait remarqué notre discussion, s'approcha.
"Qu'est-ce qui se passe ici ?! S'exclama l'étudiant.
-Eh bien, Xian pense qu'on devrait l'envoyer derrière les décombres de la station pour aller chercher les putain de clés.
-C'est loin d'être idiot. Souffla Arnold. Il y a un trou dans les décombres, assez difficile d'accès, mais avec un peu d'efforts, on peut le faire passer... On pourrait lui donner un truc pour remonter... Ensuite, il récupère les clés, il monte sur son truc, et hop. Expliqua l'Allemand.
-Mais il a 7 ans !"
Arnold se pencha vers Jenny.
"Il y a quelques heures, il a vu Michael affronter des créatures et les tuer. Il a vu une créature gigantesque ravager un village. Il a vu des gars tuer des monstres à coups de hache et de fusil. S'il a enduré ça sans broncher, tu penses bien que passer pas un trou pour trouver des clés à la con serait aussi tranquille que de regarder un épisode d'inspecteur Derrick.
-Mais..
-Faut savoir risquer ça, Jenny. Soit on a la mort de trois personnes qui ont de la famille, soit ici, soit dans leur pays d'origine, soit on prend un risque. Tu as la vie des autres entre tes mains, alors ne joue pas avec."
L'animatrice regarda Arnold. Puis il se leva et lui colla une droite. Ce geste eut pour conséquence de faire se déplacer Adelma.
"Mais qu'est-ce que tu fous ?! L'interrogea-t-elle.
-Ce connard vient de proposer d'envoyer Xian derrière les décombres pour aller chercher vos clés ! Hors de question qu'on fasse ça !
-Vois la vérité en face, Jen'. Tu veux briser le coeur de cette femme ? Tu veux rendre fou Tom, qui a déjà perdu ses parents ? Cria l'étudiant, qui saignait un peu du nez.
-ET TU PREFERES QUE J'ENVOIE UN GOSSE FAIRE LE BOULOT AFIN DE SAUVER TROIS BRANLEURS QUE JE CONNAIS A PEINE ?
-Ouais, parce qu'au moins, on sera pas restés là les bras croisés à attendre qu'on parte tandis que des êtres humains se font bouffer !"
Jenny se rassit, et réfléchit. Puis, elle mis la tête entre ses mains.
"Allez. Emmènes-le. Céda-t-elle.
-Merci, Jenny. Tu peux lui dire de venir ?
-Xian, suis-le. Tu vas y aller."
J'obéis alors, et me rendit dans la station-essence avec mon ami. Pedro nous laissa passer, puis nous entrâmes. Michael et Tom se détendaient à l'intérieur, assis sur le comptoir. Dés qu'il nous vit, Tom tourna la tête.
"Du nouveau ?
-Non. Répondit l'Allemand. On cherche les clés d'une jeep pour partir les chercher.
-Vous avez besoin de moi ?
-Avec votre jambe, n'y pensez même pas. Mais vous n'auriez pas quelque chose pour grimper ? Un marche-pied, par exemple.
-Vérifies derrière le comptoir. Indiqua Michael. Ils en ont souvent pour les clients qui n'arriveraient pas à attraper des articles en hauteur.
-Bonne idée."
Avec difficulté, Arnold sauta par-dessus le comptoir, tandis que Michael et Tom se poussaient, et regarda derrière.
"Parfait."
Il sortit un petit marche-pied, qu'il me donna. Je m'approchais alors des décombres et vit le trou. Je posais le marche-pied, puis montait dessus.
"Attends. Remarqua Michael. T'envoies Xian faire ça ?
-C'est notre seule option. Rétorqua l'étudiant."
Il m'aida à me hisser dans le trou, puis il me donna le marche-pied. Je me laissais tomber avec, puis découvrit ce qu'il y avait derrière les décombres.
J'eus pour réflexe de reculer contre le mur en voyant le spectacle qui m'attendait. Un démon se tourna vers moi en rugissant. Il s'approcha de moi, mais je lui donnais un coup de marche-pied dans la figure.
Le monstre tituba, sonné, puis reprit ses esprits et se rapprocha. J'étais dos au mur, et il me fallait une arme autre qu'un marche-pied, car j'en vais besoin pour sortir d'ici. Je regardais autour de moi. Un morceau de béton aurait put faire l'affaire. Je le pris donc.
Partie 2
http://www.youtube.com/watch?v=g-hryrLQ6tA&list=PLAC19721454F1A033
Mais la créature n'était pas de cet avis. Il me donna un coup d'épaule, ce qui me fit tomber. Ma tête heurta les décombres, et ma vue se troubla. La bête se baissa pour me mordre, mais je lui donnais un coup de pied dans la mâchoire. Il recula. Néanmoins, je m'étais plus fait mal qu'autre chose.
Je réussis quand même à lever mon morceau de béton à la noix et tapais le genou du monstre avec. Un craquement me répondit, puis un gémissement retentit. Le démon se laissa tomber sur moi, et m'attrapa le pied.
Paniqué, je repris mon morceau de béton et lui frappais violemment le poignet avec. Il lâcha en hurlant. Je répétais l'opération, avec le même résultat, et le morceau de béton se brisa à moitié sur sa main. J'étais libre. Je lui redonnais un bon coup de pied dans la mâchoire. Bien que fatigué, je me levais et lançais ce qui restait du morceau sur la tête de l'animal.
Le béton vola en morceau. Un craquement se fit entendre, mais la bête était encore en vie. Néanmoins, sa mâchoire était brisée et déboîtée. Ces dents, en morceaux. Sa corne droite était à moitié coupée, et il saignait d'un peu partout. Il rampa en poussant un gargouillis rauque. Je prenais un petit morceau, et lui donna un coup avec.
Il tomba au sol. Du sang éclaboussa le sol, mais il était encore vivant ! Sa jambe gauche remuait encore. J'attendais un instant. Ses membres étaient brisés et il pouvait à peine se déplacer. Quelques râles s'échappaient de sa mâchoire en lambeaux. Il était dans l'incapacité de me manger. Alors je lui donnais un petit coup de pied, puis me concentrais sur mon objectif : les clés.
Un corps était sous les décombres. Déjà, c'était même pas la peine de chercher. Je regardais les deux autres cadavres, à moitié dévorés. Je l'avançais et me mit à les fouiller. J'en sortis des clés, quelques colons et un gâteau. Je pris alors le marche-pied, lorsqu'une voix m'interpella.
"Xian ? T'es là ?
-Oui. J'ai affronté un monstre, et il ne peux plus nous nuire.
-Tu l'as tué ?! S'étrangla Jenny.
-Non. Mais avec ce qu'il a enduré, il est pas près de se lever.
-Ah..."
Je montais et passais la tête par le trou. Christine, Jenny et Arnold me regardaient. Je tendis les clés.
"C'est celles-là ?
-Ouais ! Parfait, Xian ! M'applaudis Jen'. Bon, descends, maintenant."
Avant de descendre, je regardais le démon. Il émit un gargouillis et me fixais. Je préférais m'écarter de lui, et descendit.
Arnold sourit, mais Christine sortit et alla voir la voiture. Jenny passa devant l'étudiant.
"On a fait une er...
-La ferme."
L'animatrice secoua la tête et sortit. Je la suivis.
Lorsque nous fûmes à côté de la jeep, Christine prit les clés et ouvrit la voiture. Puis elle démarra.
"Génial, gamin !"
Carl, qui désespérait près de son ruisseau, bondit sur ses pieds en entendant le bruit du moteur. Il escalada la pente et éclata de rire en nous voyant.
"Bravo ! Riait-il. Tout le monde, rassemblement !"
Pedro aida Tom à sortir, et Forrest grommela. Michael sortit tout seul. Finalement, tout le monde regardait le vieil homme.
"Tout le monde ! Xian a trouvé les clés d'une jeep. Trois d'entre nous sont restés à Ichar. Il faut qu'on aille les chercher. Nous allons donc envoyer quatre hommes là-bas. Les autres resteront ici et protégeront le camp. Alors. Qui est volontaire ?"
Il fouilla dans son manteau et sortit un crayon et un calepin. Puis il nous regarda.
"Alors ? Dit-il.
-Je viens."
Pedro s'avança d'un pas.
"Dimitri et Marie sont mes amis. Je vais pas les laisser en arrière.
-Et moi, commença Adelma, mon mari est là-bas. Je veux le retrouver.
-Pedro et... Adelma. Marmonnait Carl tout en écrivant.
-Moi aussi, je me porte volontaire. Annonça Christine.
-Pareil."
Une voix rauque avait parlée. C'était celle de Michael.
"Marie et Ernesto nous ont aidés. Il est tant de leur renvoyer l'ascenseur.
-Mais... Objecta Tom.
-Y'a pas de mais, blanc-bec.
-Vous restez ici, point. Lui lança Jenny.
-Non. Points de suspension."
Arnold éclata de rire, puis se ravisa. Il leva la main, et l'animatrice fit de même.
"On vient.
-OK... Souffla le garde-forestier. Bon. Voilà qui va aller à la recherche de nos amis...
1) "Pedro-Jenny-Adelma-Christine." (Point de vue : Pedro Alvaré.)
2) "Jenny-Michael-Christine-Arnold." (Point de vue : Jenny Klock.)
3) "Adelma-Michael-Pedro-Arnold." (Point de vue : Michael Eminway.)
4) "Non, en fait. J'ai réfléchi. On envoie personne..." (Point de vue : Carl Sopre.)
Choix important. Qui va sauver les disparus ? A vous de le dire. On entre dans la fin de l'acte 2, la pression monte... J'espère que ce chapitre vous aura plu, et que vous savourerez les chapitres à suivre avec délice. Au revoir !