CONNEXION
  • RetourJeux
    • Tests
    • Soluces
    • Previews
    • Sorties
    • Hit Parade
    • Les + attendus
    • Tous les Jeux
  • RetourActu
    • Culture Geek
    • Astuces
    • Réalité Virtuelle
    • Rétrogaming
    • Toutes les actus
  • RetourHigh-Tech
    • Actus JVTECH
    • Bons plans
    • Tutoriels
    • Tests produits High-Tech
    • Guides d'achat High-Tech
    • JVTECH
  • RetourVidéos
    • A la une
    • Gaming Live
    • Vidéos Tests
    • Vidéos Previews
    • Gameplay
    • Trailers
    • Chroniques
    • Replay Web TV
    • Toutes les vidéos
  • RetourForums
    • Hardware PC
    • PS5
    • Switch
    • Xbox Series
    • Overwatch 2
    • FUT 23
    • League of Legends
    • Genshin Impact
    • Tous les Forums
  • PC
  • PS5
  • Xbox Series
  • PS4
  • One
  • Switch
  • Wii U
  • iOS
  • Android
  • MMO
  • RPG
  • FPS
En ce moment Genshin Impact Valhalla Breath of the wild Animal Crossing GTA 5 Red dead 2
Etoile Abonnement RSS

Sujet : Frater [roman]

DébutPage précedente
123
Page suivantePage suivante
Kamiel Kamiel
MP
Niveau 10
19 avril 2010 à 09:28:52

Est-ce que je dois continuer au pas ? On dirait que je bide sévère...

yodarnaque yodarnaque
MP
Niveau 10
19 avril 2010 à 11:07:43

continue mais espace plus les textes ça donne vraiment pas envie de lire, et essaye de n'écrire qu'un chapitre,tu attends les réactions puis tu mets un autre chapitres, ça fait beaucoup d'un coup là

Moon-legend Moon-legend
MP
Niveau 10
19 avril 2010 à 11:12:25

D'un autre côté le -15 c'est pas le meilleure endroit pour poster de VRAI textes :o))

Bon moi j'ai déjà lu et j'ai commenté sur SSBB si je me souviens bien :fou:

Kamiel Kamiel
MP
Niveau 10
22 avril 2010 à 13:13:05

Je me sens une humeur uppante aujourd'hui. :fier:

Haunebu Haunebu
MP
Niveau 10
23 avril 2010 à 11:21:49

Dommage que les fics soient interdites maintenant.... Je lirais.

Kamiel Kamiel
MP
Niveau 10
01 mai 2010 à 14:28:44

Elles sont pas interdites, si ? :ouch:

M'en fiche, je up en disant qu'il y a une suite inédite ce soir, mais qui sera plus courte pour des raisons pratiques ! :-p

Kamiel Kamiel
MP
Niveau 10
01 mai 2010 à 14:29:58

Relou la pub sur les topics. :hum:

Kamiel Kamiel
MP
Niveau 10
08 mai 2010 à 16:01:59

Suite, je la poste en plusieurs parties pour que vous puissiez suivre.

  • En république démocratique du Congo, il faut savoir que les francs congolais n’ont pas la même valeur que les anciens francs français. Vous devez vous douter que la valeur était moins forte. En effet, un Congolais moyen gagne à peu près 15000 francs par mois, soit environ 20 euros. Et comme on ne peut pas prédire l’évolution de la bourse sur un siècle et demi, j’ai préféré prendre les valeurs actuelles. Un peu de culture sur l’économie congolaise ne fait jamais de mal voyons…

² Muata = Chéri(e) en Tshiluba.

° Ulala bimpe tatu = « Dors bien Papa ». J’ai préféré l’interpréter comme « Repose en paix, père. »

Chapitre 2 :

Soirée du vingt-et-un mai deux mille soixante-deux. Salya la passait en tant que serveuse dans l’un de ces établissements qu’on appelait « discothèques » à Londres. Jamais en Afrique, elle n’avait vu de tel endroit. Et bizarrement, cela avait presque l’effet de lui faire regretter sa ville natale. Ces lumières, de multiples couleurs, éparpillées dans les cinq salles circulaires du bâtiment, salles excessivement sombres à la base… Il avait fallu au moins une semaine pour que la jeune noire s’habitue à cette atrocité visuelle, et qu’elle n’ait plus la tête qui tourne accessoirement. Mais peu à peu, on s’y faisait. Que ce soit à la musique tapageuse et peu mélodieuse, ou à la niaiserie des compliments de ce ces clients, qui portaient tantôt sur ses banals yeux noirs, tantôt sur sa bouche soi-disant pulpeuse, et parfois sur son nez légèrement pointu. Les plus téméraires, ou les plus abrutis (rayer la mention inutile), allaient même jusqu’aux flatteries déplacées sur son physique. Au début, Salya ne connaissait pas l’esprit primaire de ces individus, qui ne savaient se focaliser que sur des jambes, des paires de poitrines, et des fesses. Cela l’avait particulièrement offusquée, et elle l’était toujours d’ailleurs. Kora, s’il savait… S’il savait tout ce que Salya avait dû endurer pour lui, même pas un mois avant…

Les pleurs de sa mère et de ses frères et sœurs étaient les seuls sons audibles, une semaine après la mort de son père. Ikuba, l’aîné de la famille, ne disait rien par contre. Peut-être que Salya l’aurait vu sangloter lui aussi, s’il n’avait pas passé cette semaine en dehors de la maison. Ebola, son frère jumeau, ne se montrait pas non plus. D’ailleurs, il se retrouvait souvent avec Ikuba. Les rares fois où la petite soeur les apercevait, leurs iris montraient une colère intarissable envers elle. Oui, ils savaient que Kora était l’assassin de son père. Et malgré Salya, leur fureur égalait leur volonté de justice. Ils comptaient tout faire pour venger leur famille, et laver le déshonneur que ce « chien » avait laissé sur eux. Jamais l’adolescente ne s’était sentie aussi honteuse. Elle était incapable de détester Kora, et pire que ça, elle était incapable de ressentir la même détresse que le reste de sa famille. Les mouchoirs tapissaient cette maison en terre cuite, les fauteuils usés y gardaient en mémoire l’humidité des larmes. Ses deux sœurs cadettes ne pouvaient s’empêcher de jurer dans la langue maternelle, et Kizito, le petit dernier, affichait un regard vide, trop vide. La mort avait encore frappé, c’était à peine si Salya s’en rendait compte. Ne supportant plus cette atmosphère pesante, la jeune demoiselle sortit de chez elle. Apparemment, elle préférait encore affronter le soleil menaçant en cette saison des pluies, plutôt que de passer le reste de son après-midi à vivre ce qu’elle vivait depuis une semaine. Après tout, il lui fallait se remettre les idées en place. Et elle retrouverait sa famille pour l’enterrement en fin d’après-midi.

A seize heures de l’après-midi, la chaleur se révélait si intense que le paysage semblait onduler au loin. Quand Salya eut fini de parcourir le long chemin qui menait jusqu’à la ville, elle se sentit bizarrement rassérénée de retrouver un lieu qu’elle avait toujours connu, et méprisé. Il y avait une route goudronnée, parsemée de bosses, de fissures, et d’autres imperfections, qui séparait la jeune fille du marché. Le bruit des véhicules atténuait le son des marchands, criant inlassablement, afin d’attirer les clients. Chacun espérait pouvoir vendre son quota quotidien de poulets vivants, de beignets de riz sucré, ou encore de feuilles de manioc. De loin, cette abondance de produits divers rendait le paysage coloré et attractif. Mais comme toujours en Afrique, il fallait qu’il y ait quelque chose. Et ici, ce quelque chose s’appelait l’odeur. La chaleur caniculaire accentuait la senteur des produits, qui pourrissaient plus vite qu’à la normale. Et lorsqu’on ajoutait à cela le gaz toxique des véhicules, cela donnait un résultat assez nauséabond. Mais c’était exactement ce dont Salya avait besoin, l’activité l’empêchait de trop réfléchir. Dans ce cas-là, l’activité l’empêchait de trop se morfondre. Elle porta sa main à la bouche, et siffla un taxi, ou une moto qui faisait office de taxi. A chaque fois, elle ne pouvait s’empêcher de sourire quand elle en appelait une. L’idée de se servir d’une moto comme taxi lui avait toujours paru farfelue. Vraiment, il n’y avait qu’à Kananga qu’on pouvait faire cela. Une moto rouge d’aspect vétuste avait répondu à l’appel. Le conducteur avait l’air jeune, au point de sembler aussi âgé que Salya. Il devait probablement débuter. La jeune fille ne fut pas très enthousiaste à l’idée d’être amenée par un novice. Pourtant, celui-là avait quelque chose de rassurant, de réconfortant… Bref. Ce dernier ouvrit la parole, mais en Tshiluba :

« Tu vas où ?
- Tu peux m’amener où avec vingt francs* ? lui demanda-t-elle, tout en montrant deux billets de dix francs* entre ses doigts. »

Le conducteur esquissa un sourire, avant de répliquer :

« Aussi loin qu’il le faudra pour avoir ton numéro.
- Et tu espères quoi au faite ?
- Juste un moyen de te retrouver après t’avoir déposé là où tu veux aller. Pour le reste, on verra. »

Salya observa attentivement le conducteur. Ses cheveux frisés étaient particulièrement longs, par rapport à la doctrine qui voulait que les hommes eussent constamment les cheveux rasés, au point de paraître chauves. A vrai dire, sa coupe s’apparentait plus à celle d’une jeune fille dont on avait coupé la chevelure abîmée, pour laisser celle-ci se régénérer. Les railleries avaient dû pleuvoir sur le pauvre garçon.
Ensuite, derrière ces sourcils broussailleux se cachaient des yeux d’un marron éclatant, à l’image de sa peau. Ces derniers ne cessaient pas de la sonder discrètement, comme si Salya portait quelque chose de vraiment extravagant, c’en était au point de presque la troubler.
Son nez semblait normal : petit et un peu écrasé. Et ses lèvres lui parurent particulièrement fines, pour une personne noire bien entendu. Seule leur couleur presque rouge attirait l’attention, par le contraste provoqué avec le reste de son corps.
D’ailleurs, il avait une silhouette assez imposante. Heureusement pour lui, cet effet était amoindri par sa grande taille, laissant plus supposer une musculature développée qu’un physique enveloppé. Au Congo comme dans beaucoup de pays africains, avoir un corps « gros » pouvait être considéré comme un gage de richesse. Salya, aimant beaucoup aller à l’encontre des codes, trouvait cette idée stupide. Il n’y avait rien de beau à exhiber un corps gras, pour prouver qu’on était soi-disant aisé... Surtout qu’on était incapable d’en faire des réserves. Raison de plus pour envier l’Europe. Là-bas, ils étaient tellement riches qu’ils pouvaient se permettre de mener la vie qu’ils voulaient. Enfin…
_______________________________________

Je posterai la suite dans deux jours. :ok:

Kamiel Kamiel
MP
Niveau 10
09 mai 2010 à 11:40:05

Bon, au niveau des commentaires, ça se passe comment ?

Kamiel Kamiel
MP
Niveau 10
18 mai 2010 à 23:17:53

Au final, c’était un jeune homme, à peine sorti de l’adolescence. Il suffisait de voir ce regard empli de légèreté pour comprendre. Ce conducteur n’avait rien de spécial au premier abord. Pourtant, ce semblant de bouc qui se manifestait, et son sourire permanent lui conféraient un peu de charme. De plus, sa dentition s’avérait assez correcte, et c’était un avantage non négligeable. Dommage pour lui, le cœur de Salya était déjà pris. Et la jeune fille comptait tout faire pour retrouver son bien-aimé. D’ailleurs, elle sentait que ce fanfaron lui serait utile. Il était temps de tester son pouvoir de séduction, et d’en jouer. C’est ce qu’elle fit lorsqu’elle répondit de sa voix la plus suave :

« Tu veux déjà mon numéro alors qu’on se connaît à peine ? Laisse moi d’abord me familiariser avec ton prénom, et aussi te tester en tant que conducteur. Après on verra si tu vaux la peine que je me souvienne de toi.
- Fais attention à ce que tu dis toi, la prévint le conducteur sur le même ton espiègle. Ça vaut pour toi aussi. Et en plus, j’ai même moyen de te faire payer le trajet si jamais tu me décevais finalement. Ah, j’oubliais, je m’appelle Pierre. »

Une répartie à toute épreuve. Vraiment dommage pour lui que le cœur de Salya soit déjà pris. Elle reprit la conversation en Français :

« Compris, « chef »… Je m’appelle Salya Muta. Mon père est décédé il y a une semaine, et j’ai vraiment besoin de me changer les idées avant l’enterrement de ce soir. Et tu es l’heureux élu qui va devoir se charger de cette tâche.
- Ah… Je suis désolé pour ton père, vraiment. Et je suis content d’être celui qui va essayer de te remonter le moral. Allez grimpe, il est temps de commencer notre test mutuel, Muata².
- Jeu de mot vraiment trop facile, dit Salya en souriant. »

Pierre tira la langue, en signe d’approbation. Lorsqu’elle fut parvenue à se mettre à l’arrière de la moto, et à trouver une prise sur les hanches de Pierre, qui dégoulinait de sueur, depuis la tête jusqu’à au haut de son T-shirt bleu, le véhicule vrombit bruyamment. Dès cet instant, la jeune fille oublia tout, savourant l’ivresse de la vitesse. L’air rafraîchi caressait tantôt ses pieds pourvus de sandales légères, tantôt son tibia que son jean ne parvenait pas à recouvrir, tantôt ses bras mis à nu par son débardeur. Le corps de Pierre était chaud, très chaud. Le contraste de températures en devenait assez agréable… Salya chassa cette idée, honteuse d’avoir cette pensée alors qu’il y avait Kora. Le manque se faisait ressentir décidément.

« Tu veux aller où ? demanda le conducteur.
- Roule, c’est tout ce qui compte.
- Ca va faire quarante-cinq minutes que je roule sans savoir où aller, et je commence un peu à m’ennuyer.
- Tu peux toujours me parler.
- T’avais trop l’air de prendre ton pied à force d’être à l’arrière de la moto. »

Salya ne répondit pas tout de suite, pour le plus grand plaisir de son interlocuteur. Il lui faudrait beaucoup d’esprit pour enfin lui clouer le bec.

« Bof… marmonna Salya. De toute façon, nous allons devoir rentrer. L’enterrement est dans dix minutes.
- C’est un défi que tu me donnes là… Regarde le paysage à ta gauche. Regarde à quel point le soleil est beau, comme un roi. Regarde à quel point la forêt est belle, les arbres s’apparentant à des sujets heureux de leur roi. Le vert et l’orangé dominent sur ces collines de Kananga, collines s’étendant sur tout l’horizon. Tu ne veux pas prendre ton temps pour le retour ? Et puis, regarde sur le bord. Pas de barrière. T’as pas peur de mourir on dirait ! Tu as confiance en moi à ce point-là ?
- Désolé, mais ce que j’aime, c’est la vitesse. Oui, c’est très beau à admirer. Mais ce que j’aime surtout, c’est sentir les couleurs se mélanger, ne plus rien distinguer… Juste le vent s’infiltrant dans chaque pore de ta peau… Et si tu ne réussis pas à me faire rentrer en moins de dix minutes, ce sera la première et la dernière balade que nous aurons eue tous les deux. Elle est partie où ton assurance ? Et puis, c’est pas une remarque de fillette ça ?
- Les filles de nos jours… Tu l’auras voulu. »

Tout d’un coup, tout s’accéléra. La moto rugissait telle un lion, et allait s’élancer tel un guépard. L’excitation de Salya devint de l’appréhension, puis de la peur. Elle n’avait pas remarqué à quel point les virages étaient serrés à l’aller. Si ce conducteur fou faisait un seul faux pas, le décor si magnifique que Pierre avait évoqué deviendrait sa tombe. Elle se risqua à ouvrir les yeux, et faillit perdre l’équilibre quand elle vit la vitesse à laquelle Pierre s’apprêtait à prendre le virage en épingle. Le retour lui semblerait vraiment très long.
______________________________
Manque de coms. :(

Kamiel Kamiel
MP
Niveau 10
18 mai 2010 à 23:21:54

Et vous avez le droit de lire en petits morceaux !!!

Kamiel Kamiel
MP
Niveau 10
19 mai 2010 à 10:30:50

:up:

Ragryu Ragryu
MP
Niveau 10
18 juin 2010 à 18:24:27

Vu que j'ai vu Zlatows posté me suis dit que c'était une fic qui devait être sympa et :

OMG, tu es un putain de bon écrivain, ou du moins tu as un niveau dont tu peux être fier ! Je trouve que c'est vachement bien écrit, de plus la description est à point, tu sais décrire et j'aime bien.

Continue :ok:

Ragryu Ragryu
MP
Niveau 10
18 juin 2010 à 18:25:43

Chaud j'avais pas vu le dernier post tellement que j'ai été absorbé par le texte :noel: :rouge:

Kamiel Kamiel
MP
Niveau 10
14 octobre 2010 à 12:31:55

J'ai envie de upper une fic, donc enjoy. :-)))

Kamiel Kamiel
MP
Niveau 10
14 octobre 2010 à 22:45:58

Personne ne veut lire ? :snif:

Kamiel Kamiel
MP
Niveau 10
31 octobre 2010 à 15:58:21

Ah tiens, j'ai deux chapitres de prêts pour tous ceux qui veulent !

Kamiel Kamiel
MP
Niveau 10
29 janvier 2011 à 11:08:23

:up: Suite aujourd'hui.

DébutPage précedente
Page suivantePage suivante
Répondre
Prévisu
?
Victime de harcèlement en ligne : comment réagir ?
Infos 0 connecté(s)
La vidéo du moment