Allez Hazck, tu peux le faire!
En effet, nos chers compères avaient atteri dans... dans... dans ?! Bon, je vous laisse deviner. Un tunnel long et étroit, tapis de chair rose et visqueuse, un lieu où ne pénètre jamais un rayon de lumière.
Vous ne voyez pas ? Cet endroit sordide, sommet de la luxure, dare du vice (à ne pas confondre avec dare de ville), cylindre de l´inceste, la raison primaire de toutes les catastrophes mondiales : les disputes de couples. Oui, ils étaient à l´intérieur du sexe du Grand Pouet !
Apo : Mes chers amis ! Je puis déclarer officiellement en cet instant présent.. (Instant : Je confirme !) que nous sommes actuellement...
Les Autres : Ouais on sait ! Dans l´grand kiki du p´tit pouet !
Apo : Eh bien j´allais dire dans un sale pétrin mais bon... Je vois que nul oreille est assez haute - ou parabolique - pour comprendre, que dis-je, ne serait-ce pour capter ma noble verve. Hum !
Toh : Nan mais il se la joue quoi là ?
Guyz : Il complexe peut-être... C´est pas tous les jours que tu te rettrouves dans un sexe tout de même, et de Grand Pouet qui plus est !
Chapter (soucieux, murmurant en se grattant le menton) : Il n´a pourtant aucune raison...
Tout le monde fut étonné, où Chapter voulait-il en venir par cette phrase des plus énigmatique ?
=== Le Grand Flashback ===
A cet époque, Chapter à 11 ans, il sait lasser ses chaussures, boutonner son blouson, braguetter son jean et débreteller le soutif des filles. Seulement voilà, son chien, Nattan, en promenade, ne l´attend pas. Tout le hic est là et...
Désolé, j´ai remonté trop loin ! Je voudrais donc vous parler de ce cher cucurbitacé qui valut à Apo son terrible meurtre !
Ah la loge me fait signe de ne pas aller plus loin, je mets en péril le peu de stabilité qui règne dans ce groupe, jem e tairais donc en étant certain que tout le monde pense tout bas ce que je n´ai pas dit tout fort.
=== Le Grand Comeback ===
Blina : Ce sera donc pour ça...
Placid : Bon les amis, j´voudrais pas vous affolez, mais je sais pourquoi notre ami est pet-cul. Regardez moi le kilomètre de queue qui nous reste à parqueurir *rire étouffé*!
HaZck : Rah lala.. Arrête Placid, tes blagues on les connait par queueur...
Chapter : HaZck a raison Placid, mets toi à jour ! Update quoi ! (Placid : Petit sale-gigot !) Bon, en route compagnons ! Verge l´infini et l´au-delà !
Ainsi, après un dialogue fort inintéressant où quelques auteurs n´avaient pas réussi à se faire une place (Tham : Ingrat !) nos amis se remirent en route.
L´archimage semblait possèder une archiqueue, ce qui désarma en parti nos aventuriers. Le temps pressait et eux, n´avançaient guère. Ils s´angluaient dans la moiteur obscène de cette cavité puant la prostitué de seconde zone ainsi qu´étrangement, le panda des bois.
Cette odeur avait soulevé un débat étrange entre Chapter et Placid qui ne semblaient pas d´accord sur l´emploi des êtres en voie de disparition pour je ne sais quel action... Pour autant, cela ne les empêcha pas de se rouler un gros patin discretoaste dès que leurs fidèles amis avaient le dos tourné. De toute manière, ils aimaient les voir de derrière, allez savoir pourquoi.
Très vite, j´insiste sur le très vite, nos amis trouvèrent l´effort abominablement atroce. Chacun s´occupait donc à sa façon pour faire passer le temps.
Apo insultait le Grand Pouet, jurant qu´il n´hésiterait pas une seule seconde à lui perforer "le derrière" en sortant, rien que pour le faire chier.
Tohru, elle, chantait de folles chansons toutes guettes mais affreusement niaises -_-´
Tham se demandait une fois encore comment il s´appellait.
Guyz se racontait des blagues à lui-même, riant seul, dans son coin, tel un incompris.
Poil se grattait les fesses, mais avec quelle distinction !
Chapter marchait nue, libre, le poigné occupé.
Placid se prit à pisser partout, trouvant cela cocasse et follement amusant.
Mais ce fut Blina, notre... enfin la... THE... enfin Blina quoi, qui trouva la grande, la fabuleuse, THE SOLOUCHIEUHN !
Blina : Hey, vous tous, vous vous rappelez du tobogan ?
Alors eux tous, d´un air nostalgique, se rappelèrent cette pente sublime où la vitesse vertigineuse leur avait procuré de jouissives émotions.
Placid : Ouais et bah ?
Blina : Bah on est dans un tobogan ambulant !
Tham : Que dit-elle ?
HaZck : Bon sang ! Mais c´est bien sûr !
Apo : Humhum, comment n´ai-je pu y penser plus tôt !
Guyz (riant à sa dernière blague) : Moi je comprends pas..
Blina : C´est simple : Brânlons tous la paroie !
Et c´est tout pour l´instant, je dois filer... A toute !
+=**A vous la suite !* *=+
Tohru avait toujours eu une sainte horreur du mouvement de va et vient, car elle trouvait ça completement inutile (elle n´a pas tort, remarquez: à quoi ça sert d´aller à un point pour revenir à son point de départ? Je vous demande un peu!) Et elle n´était pas prète à remettre ses idéaux au placard à balais-brosse Black et Decker.
Tous les autres auteurs, par contre, s´attelaient à la tâche, certains plus goulument que d´autres et un ou deux avec une réelle lueur de gourmandise dans le regard.
Guyz, qui n´avait toujours pas comprit le plan (ni sa dernière blague), restait sceptique quant à l´utilité de leur action. Ils devaient glisser pour sortir du trou et jusqu´à preuve du contraire, le meilleur moyen de glisser est d´être en pente, or le sol semblait remonter à chaque de mouvement.
La réponse lui arriva bien vite. Le vieux grand Pouet avait beau être agé, il n´en était pas moins fort vigoureux et ce fut une purée premier choix qui emporta les auteurs comme une salve de lance-incendie emporterait un jeune enfant (5 ou 6 ans, pas plus).
Apo, toujours haineux envers le grand Pouet, ne pouvait maintenant plus respirer: il se noyait dans le foutre de ce vieux con de Pouet. Il maudissait le vieillard, jurant sa perte sur tous les saints. Mais un étrange sentiment étreignait son coeur, quand il pensait au grand Pouet... Il ne le savait pas, mais c´était l´admiration car... le grand Pouet était son père!
Chapter, quand à lui, ouvrait grand la bouche, goûtant avec délectation le subtil nectar nacré. Jusqu´alors, il n´avait vu autant de sperme à la fois qu´une seule fois dans sa jeune vie d´auteur. C´était la fameuse nuit des retrouvailles entre lui et Placid, le jour ou le Voyadjeur s´était écrasé sur l´ile de Nioustoria ou Placid avait longtemps vécu seul, les couilles pleines du précieux liquide.
Poil se grattait toujours les fesses, et toujours avec autant de classe.
Enfin ils virent le bout du tunnel, ils aperçurent la lumière comme le Pistolero et Jake avant eux* l´avaient aperçue en sortant des dessous de la montagne.
Ils furent éjectés contre une paroi de tissu épais, qui sentait un peu comme une vieille couverture de chien malade: ils se trouvaient maintenant dans le slip du vieux salopiaud. Etant sortis de la bite du décati, ils commençèrent à grossir, tant et si bien qu´ils finirent par craqueler, puis par détruire le slip préhistorique. Ils avaient recouvré leur taille normale et se trouvaient maintenant devant le Grand Pouet, qui était désormais cul-nu.
En grandissant, les auteurs furent auto-nettoyés: il grandirent, oui, mais pas le sperme qui les recouvrait! ils avaient donc chacun une petite tache quelque part. Blina l´avait dans les cheveuxet ils dégagaient maintenant la même odeur que le stand de poissons de Lenna Fentoozler.
Grand Pouet: "C´est donc comme ça que ça devra finir..."
Et il se mit en position de combat, la bite à l´air, pendant dans le vide, pathétique...
A vous la suite!!
-PlacidVlad-
Oh j´avais oublié!!
Placid : Ecoutez, tout ceci est un horrible malentendu, nous avons eu un rapport très intimes avec vous, et nous vous avons procuré un instant de bonheur - le premier sans doute depuis des mois - je vous demande donc instamment de ne pas nous jeter la pierre ou de nous combattre, j´aimerais simplement discuter, d´ami à ennemi, d´homme à vieux, d´auteur à psychopathe, c´est possible, ça ?
Pouet : Certes, mais déjà, baptisez-moi autrement.
Placid : Zabulis, ça vous va ?
Zabulis : C´est parfaitement ridicule, mais je m´y ferai.
Placid : Ecoutez, je ne sais pas exactement comment mais je sais que vous avez enfermé le livre de New Story dans le ventre de Chapterving, tout ce que nous vous demandons, c´est de le faire sortir.
Zabulis : Un livre ? Quel livre ?
Placid : Euh je viens de vous le dire : le livre de New Story.
Zabulis : Je n´ai jamais entendu parler d´une chose pareille.
Placid : Euh, permettez, le mensonge est exclu de nos conversations a priori.
Zabulis : Je le veux bien, mais je puis vous assurer qu´il n´a jamais été question d´enfermer un livre dans un tas de tripes humaines. Qui vous a suggéré une telle idée ?
Placid : Moi-même.
Zabulis : Vous la tenez forcément de quelqu´un hiérarchiquement supérieur.
Placid : Bon, euh, elle peut m´avoir été soufflée par un dieu.
Zabulis : Un dieu ? Un dieu, dites-vous ?
Guyzmo : Putain, elle a fait son temps, la croûte... OUI, IL A BIEN DIT UN DIEU !
Zabulis : Mes pauvres amis, je suis prêt à parier que vous avez été visités par Fékal.
Placid (suspicieux) : Comment le savez-vous ?
Zabulis : Je vous lis tous les jours.
Placid : Réponse pertinente.
Zabulis : L´Okidor était une fausse piste évidente, l´essentiel est dans l´île.
Placid : Quoi ? Que dites-vous ?
Guyzmo : Putain, v´là qu´ c´est Placid qui s´y met... IL A DIT QUE L´ESSENTIEL ETAIT... BLAM !
Placid : J´ai compris, merci.
Zabulis : La vérité, c´est qu´il n´y a pas de livre. Vous vous doutez bien que s´il s´agissait seulement de trouver le livre et de le fermer pour que tout s´arrête dans cette histoire, cela fait bien longtemps que les ligues de vertu s´en seraient emparé pour le brûler définitivement.
Guyzmo : Quand on brûle, généralement, c´est pas réversible...
Placid : Mais pourquoi nous avoir menti alors ?
Zabulis : Fékal est intervenu tout simplement parce que vous alliez vous suicider et que votre mort n´aurait fait que signifier sa perte. Le grand paradoxe, c´est que son existence dépend de vous, tout comme la vôtre dépend de la sienne.
Placid : Ce qui veut dire ?
Zabulis : Ce qui veut dire que si vous voulez terminer l´histoire, il faut éliminer ce qui permet son prolongement et son éternelle existence : Fékal, le dieu de New Story lui-même, autrement dit, il faut vous sacrifier.
Placid : C´est parfaitement inacceptable.
Zabulis : Je le comprends bien, mais vous n´avez guère le choix. De toute façon, vous êtes promis à une mort certaine.
Placid : Oui, les humains ont l´habitude de mourir, et alors ? Pourquoi vous leur foutez pas la paix ?
Zabulis : Ca, je m´en fous, ce que je vois juste mes petits messieurs, c´est que lorsque vous mourrez - vraiment, mais vraiment, pas de manière fictionnelle, c´est-à-dire dans la réalité de la réalité - eh bien à votre avis que fera Fékal ? Une messe funèbre ? Croyez-vous qu´il disparaîtra en même temps que votre chair ? Nenni, petits naïfs. Il vous remplacera, tout simplement. D´autres auteurs vous succèderont, mourront à leur tour, pour être également remplacés. Le cycle ne connaîtra pas de fin, à moins que des auteurs décident de se défaire volontairement de leur dieu, signant par la même occasion leur arrêt de mort.
Placid : Vous nous demandez de nous suicider pour mettre fin à cette histoire ?
Chapter : Heureusement que tu nous disais, mon cher Placid, que finir cette histoire, cela ne signifiait pas nous finir nous-mêmes !
Zabulis : Non, Placid, je ne vous le demande pas, je ne fais que vous expliquer la façon dont vous pouvez en finir avec vos maux, une bonne fois pour toutes. Après tout, n´étiez-vous pas décidé à vous immoler ?
Placid : Ceci nous regarde. Mais laissez-moi vous poser une question : qui nous prouve que ce n´est pas vous qui nous abusez et que Fékal disait vrai ?
Zabulis : Regarde un peu autour de toi, chef des auteurs. Je suis vieux, tout nu, je ne sais plus avoir d´érections, j´ai été incapable de me débarrasser seul d´un démon mineur, je n´ai plus de pouvoirs, et vous êtes neuf, jeunes, vigoureux, intelligents. Je ne cherche pas à vous flatter, il s´agit juste de vous montrer que je n´ai rien à perdre sinon l´existence.
Placid : Justement ! Très bonne stratégie pour nous apitoyer sur ton sort et nous détourner justement de l´essentiel.
Tohru : Snif... Moi, ça marche ! Pauvre petit vieillard solitaire !
Zabulis : Crois ce que tu veux... Il n´y a qu´une seule façon pour moi de te prouver que je dis la vérité.
Placid : Laquelle ?
Zabulis : Que j´utilise le peu de magie qui me reste pour te projeter dans le ventre de Chapterving et que tu constates par toi-même qu´il n´y a rien que des intestins périmés.
Chapter : Je serais toi, Placid, je ne le ferais pas.
Placid : Je suis prêt à courir le risque...
Zabulis hocha de la tête. Placid lui répondit par un geste similaire. Dans un claquement de doigts, Zabulis fit apparaître un halo de lumière dorée autour du noble auteur. Le halo se tranforma en une bulle compacte, rayonnante, qui peu à peu se rétracta jusqu´à ne devenir qu´une simple bulle de savon. Zabulis souffla dessus. Elle voyagea en virevoltant, fragile, jusqu´aux narines de Chapter, incrédule. Posée sur son nez, elle éclata. Les petites gouttes d´or coulèrent sur son visage et s´infiltrèrent dans sa peau.
Quand Placid rouvrit les yeux, une majestueuse puanteur le fit vomir sur-le-champ.
Il était désormais dans l´estomac de Chapterving.
Chapter : Putain, j´ai l´impression d´avoir un ver solitaire...
== Dans le ventre de Chapter ==
Placid...
à vous la suite!
-Chapterving-
Placid: "Nom de nom!! Mais tu bouffe du cadavre ou quoi?"
Chapter: "Et alors? Ca ne t´a jamais posé probleme jusqu´alors!"
Placid: "Bon je me met au boulot!"
Il fouilla les moindres recoins de l´endroit. Chaque pavé de charogne retourné s´accompagnait d´un nuage de vermine putride, qui essayait d´entrer dans les narines du pauvre auteur. Les chairs en voie de décomposition étaient gluantes, suintantes d´un liquide inommable, verdatre, puant et bubonnant. Après une bonne demi heure de recherches et apres s´etre brulé plusieurs fois dans les sucs gastriques, Placid devait se rendre à l´évidence: le livre n´était pas ici... A moins que le vieux grigou l´ait caché dans un de ces bouts de matière en état de putréfaction avancée...?
Une seule solution s´imposait à Placid: Il devait manger à son tour ce que Chapter avait déjà commencé à digerer. Il commença. Bien qu´il eut essayé d´essuyer au mieux l´acide qui attaquait les tissus musculaires en décomposition, l´auteur se brulait les levres à chacune des bouchées qu´il peinait à ne pas remettre aussitot. Le gout était infame. Le contact sur la langue était chaud et liquide: La chair décomposée se pulvérisait dans sa bouche, laissait s´échapper les flots et les caillots de sang encore présents dans les vaisseaux. Recracher les bouchées n´aurait rien amené de mieux à Placid: Comment saurait il quels morceaux il aurait déjà gouté alors? Il se devait de tout avaler. La descente était peut etre pire que tout le reste, il sentait la chaleur de ce qu´il avalait tout le long de son oesophage et il sentait la chose se décomposer encore un peu plus dans son estomac.
Bizarrement, même apres avoir avalé ce qui lui semblait des tonnes de cette matière immonde, il ne lui semblait pas que son estomac fut plein: Ormis le gout, atroce, la sensation de "trop" ne se faisait pas ressentir.
Finalement, après avoir tout avalé, Placid dut se rendre à l´évidence: tout ça n´avait servit à rien, il n´y avait pas de livre...
A vous la suite!!
-PlacidVlad-
Par contre, Placid reconnut très nettement la bague que sa mère lui avait offert lorsqu´il avait à peine cinq ans et il n´avait jamais su où diable il pouvait l´avoir perdue et c´est Chapter, oui, Chapter qui lui avait volée. Eh bien, petit homme, tu le paieras, pensait Placid au fond de son esprit torturé par la colère et le vice, oh oui tu le paieras, je te massacrerai, je t´exterminerai et tu seras enfin ce que j´ai toujours voulu que tu sois : ma femme ! ma femme ! Ah mon dieu petite femme comme j´aime tes seins ! je m´y ballade à loisir tandis que nos petits s´en vont gaiement gambader dans la plaine obscure de ton fourbe pubis, ignoble dissimulateur de tes plaques d´herpès qui te rongent et te ruinent à mesure que les puces se logent en ton giron.
Mais Chapterving rotait, oui, il rotait tant bien que mal, alors que Placid cherchait un moyen de contenir sa colère : il l´avait cherchée pendant tant de temps cette bague, il avait fait le tour du monde, assassiné sa mère, son père, bousillé un parterre de pétunias, alors que la réponse était sous ses yeux, il en crevait de rage, il en crevait de toutes les larmes de ses yeux, il aurait voulu devenir un feu d´artifice pour faire imploser Chapter et le faire redevenir poussière, poussière, poussière comme on n´en fait plus !
Mais l´heure de la vengeance n´avait pas encore sonné pour PlacidVlad qui fut ramené à la réalité par Zabulis aussi prestement qu´une mouche se pose sur une crotte d´adolescent. La fleur qui poussa sous les jambes de Chapterving n´était que l´illusion d´une amitié en fait consommée depuis le moment où Placid avait posé ses yeux sur la bague volée, bague de son enfance que jamais personne, non, personne, n´avait eu le droit d´enfiler sinon lui, lui, PlacidVlad qui était tout, et davantage.
Lorsqu´il fut revenu donc à la taille réelle, recouvert de ce jus étrange qu´on appelle communément le placenta, il déclara qu´il n´avait effectivement rien à déclarer, le livre était ailleurs, tout comme la vérité d´ailleurs. Zabulis le regarda avec concupiscence puis donna aux auteurs leurs instructions.
Zabulis__ Vous devez avoir atteint avant le coucher du soleil l´île de Nioustoria où vous attend votre ultime combat. Fékal ne se doute pas que vous ne m´avez pas tué. Vous avez encore une chance de survivre.
Blina__ Euh laquelle ?
Zabulis__ Aucune. Mais il me fallait prononcer cette phrase.
Blina__ Soit !
Zabulis__ Prenez donc ce tapis volant et revenez en à vos origines, Fékal vous donnera du fil à retordre.
Placid__ Mais... Mais... MAIS ATTENDEZ ! Nous ne savons pas quoi faire ! quoi dire ! on ne sait même pas comment l´atteindre ! On peut pas le feinter, c´est un dieu !
Zabulis__ Que voulez-vous dire ?
Placid__ Bah là par exemple il est capable d´entendre notre conversation et de nous griller.
Zabulis__ Bah non, cette salle est en plomb.
Placid__ Et alors ? il s´appelle Clark Kent ?
Zabulis__ Maudit ! Personne ne doit connaître ce secret ! Comment as-tu su ??
Placid__ Mon dieu ...
Zabulis__ Nooon ! Prends garde ! Ne l´invoque pas ! Il pourrait apparaître à tout moment !
Placid__ Bon, alors, de toute façon, sortis d´ici, il nous repèrera, et il saura parfaitement si oui ou non on vous a buté.
Zabulis__ C´est juste ! A moins que...
Placid__ A moins que quoi ?
Zabulis__ A moins que vous appliquiez la méthode Parachute .
Placid__ Ca par exemple, vous la connaissez aussi ! Seriez-vous un amateur de contrepéteries ?
Zabulis__ J´ai beaucoup lu la Bible, cela va de oi, mais là n´est pas la question, la méthode Parachute consiste à...
la suite, à vous!
Apotheose
...appliquer la méthode Blanche-Neige.
Placid : Pardon ? Soyez clair !!
Zabulis : Eh bien, tuez une biche, prenez son coeur, et ramenez-le à Fékal en faisant croire que c´est le mien.
Placid : Non mais vous le prenez pour une truffe ? Vous croyez qu´il a pas eu le temps de se les farcir tous les Disney !
Zabulis : Vous avez raison, dans ce cas, je ne vois qu´une seule solution... Tuez-moi.
Placid : J´allais y venir. En avant, vous autres!
Et tous ensemble, les auteurs se précipitèrent sur le pauvre magicien et se mirent à le ronger de toutes leurs forces, ils lui crevèrent les yeux avec leurs plumes, lui détachèrent les mains, les bras, les jambes, et le dévorèrent jusqu´à ce qu´il ne reste plus qu´une vieille cage thoracique toute pourrie.
Chapter : Bien. Direction Nioustoria.
Ils enfourchèrent tous le tapis volant et se précipitèrent au Taj-Mahal.
== Taj-Mahal ==
Placid : Ca doit être un peu plus loin... Tapis ! En avant toute vers Nioustoria !
== Groenland ==
Apotheose : J´ai l´impression qu´on gèle...
Placid : Si tu crois que c´est le moment de faire le spirituel ! Tapis ! En avant toute vers Nioustoria !
== Planète Mars ==
Tohru : Mouais... c´est pas encore ça...
Placid : Eh merde, je savais bien que c´est pas le Diesel qu´il lui fallait. Tapis ! En avant toute vers Nioustoria !
à vous la suite!
-Chapterving-
Ainsi, après avoir essuyé vent, pluie, neige et ouragan, ceinture d´astéroïdes en boucle de comètes et diverses satellites, nos auteurs arrivèrent enfin au Zimbabwe !
Tohru : J´voudrais pas dire mais.. *BLAM*
Placid : Je sais ! *fou* Bien, bien ! Tu veux jouer à ça, tapis d´mes poils de fesses ! On va voir qui est le pus malin ! Camarades ! Suivez mon exemple et faites vous plaisir ! Tout d´abord tapis, direction le Tchad !
Ecoutant, pour une fois, les ordres du grand Placid (et bien plus encore...), le tapis vola jusqu´au Tchad ! Seulement, les militaires de cette zone le prirent pour avion espion et commencèrent alors à fusiller le pauvre bout de tissu.
Chapter : Ce qui est bizarre, c´est que ce pauvre petit souffre, mais pas nous !
HaZck : *sadique* On s´en fou ! A mon tour ! Tapis, direction l´Etna ! Et en raz-motte s´iou plait !
Le tapis, contre son gré s´éxécuta, il survola donc de très près le volcan alors encore tout chaud de son activité de la veille. Si les trous qu´avaient laissées les balles s´étaient rebouchés, maintenant, chaque bout de tissu grillait, s´évaporait, se sublimait ou que sais-je encore pour finalement se reformer et finir par rebrûlé. Une sorte de Châtiment Divin comme on en trouve qu´aux Enfers !
HaZck : Ah ! J´aime ! Ahahah ! Chapty, tu veux pas essayer ?
Ce qui plaisait tant à HaZck, c´était le fait que ce tapis possédait comme une sorte de conscience. Il entendait, soit, il pouvait donc obéir certes, mais il pouvait donc également ressentir et ainsi SOUFFRIR ! BWAHAHAHAHAHAHAHA
En raison d´un rire machiavéliquement trop sordide, veuillez admirez pendant quelques instant ce magnifique parterre de fleurs. [Musique off]
Fantôme Placid´s Mama : Mon parterre de pétunias !*
Donc, alors qu´HaZck était en pleine extase, Chapter réfléchissait par quel procédé ferait-il souffrir le petit tapis têtu !
-tagadougadoum- A vous la suite -tagadougadoum-
Tohru: "Chapter, je suis pas sure qu´on ait vraiment le temps de faire souffrir le tapis! C´est le seul moyen qu´on a de retourner sur Nioustoria en plus!"
Chapter: "Tu as raison! Tapis! Direction Nioustoria!"
Et une fois de plus, le tapis se trompa de destination, amennant les auteurs à Accapulco.
Blina: "Mmmmh... C´est plutot joli comme endroit, si on restait ici au lieu d´aller crever?"
Guyz: "Enfin tu n´y penses pas serieusement!? On a une mission à accomplir, le destin de la terre entiere est entre nos mains!"
De leur côté, Poil, Chapter, Placid et Hazck avaient une conversation à propos de ce foutu tapis.
Poil: "On dirait qu´il refuse de nous emmener à Nioustoria..."
Chapter: "Tu as raison, maintenant que tu m´y fais penser, il veut bien nous emmener partout sauf là."
Placid: "Mais il doit bien y avoir une solution pour le faire obeir!"
Hazck: "Mmmmh... On a qu´a l´efilocher!"
Chapter: "Enfin merde, Hazck, on n´a pas le temps pour le faire souffrir!"
Placid: "C´est peut etre son joint de limace qui ne fonctionne plus...?"
Poil: "Son joint de quoi?!?"
Placid: "Bah j´ai vu ça dans Bob l´Eponge..."
Tohru: "Et voilà! Comme neuf!"
Pendant que les garçons discutaient, que Guyz réprimandait Blina et que Apo se feuilletait Voici aux chiottes, Tohru avait décidé de prendre le tapis par les fils et l´avait réparé, à l´aide de ses seules petites mains et de sa boite à outils qu´elle emportait toujours avec elle, parce qu´on ne sait jamais, comme elle le disait si bien.
Poil: "Ouah! Je te savais pas si douée en mécanique! Je suis impressionné!"
Tohru: "Hu hu grand fou..."
L´équipe grimpa donc sur le tapis (remarquez que le tapis devait déjà être vachement grand, parce que moi je sais pas pour vous mais j´ai pris un peu de poids ces derniers temps) et Apo ordonna "Tapis... emmene nous sur l´île de Nioustoria..."
Le tapis se mit donc gravement en route. Il volait moins vite qu´auparavant, parce que lui aussi sentait la tension qui montait... ainsi que la peur...
Les auteurs avaient effectivement peur, parce qu´ils savaient que la fin était proche. Pas seulement la fin de New Story, non. Leur fin à eux aussi, parce que leur destin était intimement lié aux pages écrites, parce qu´en écrivant leurs lignes, il déleguaient à leur histoire une part de leur vie. Les auteurs ne se connaissaient pas vraiment finalement, sauf par le biais de leur histoire. Ils ne se seraient jamais rencontrés autrement. Mais aujourd´hui, ces être que tout semblait séparer s´unissaient à nouveau pour un ultime combat: ils allaient combattre Fékal, leur dieu et ils allaient devoir donner leur vie et leur âme pour ça. Ils n´avaient pas le choix. Ils savaient qu´ils avaient maintes fois fauté, choqué le peuple, dépassé les limites, transgressé les regles. Aujourd´hui, c´était l´heure des comptes et la note allait etre salée et ce ne serait pas Tham cette fois qui allait se faire pigeonner et payer l´addition, ils allaient devoir s´y mettre tous ensemble.
Au loin, l´île de Nioustoria était visible. Un drôle de halo vert kaki l´entourait.
A vous la suite!
-PlacidVlad-
Arrivé à proximité, le tapis rebondit sur une sorte de paroi invisible. Tous les auteurs chutèrent et retombèrent dans l´eau qui entourait l´île.
Un requin passait par là il dévora le tapis, puis s´étouffa, et mourut.
Placid: voilà notre chance! Prenons le requin avant qu´il ne coule et plongeons sous l´île !
Chapter: Pourquoi faire?
Placid: Pour faire diversion!
Chapter: Mais diversion à quoi?
Placid: Sois pas con et aide-moi à soulever ce requin !!
Ils s´accrochèrent tous les neuf au requin et lui commandèrent de nager pour aller sous l´île. Tous les auteurs se tenaient par les pieds. Sauf que le requin était mort donc ils ne pouvaient pas avancer.
Heureusement, une anguille électrique passa par là et en touchant le requin l´anima d´un coup de troubadour. Le poisson redoutable rugit sous l´eau et fit un sprint sous l´île. Blina vit ses tympans éclater dans la profondeur, enfin si elle les vit c´est parce qu´ils s´étaient déjà détachés de son cerveau. Lorsqu´ils arrivèrent au sec dans une cavité creusées sous le sol de l´île, ils réalisèrent qu´elle était cul-de-jatte.
Placid: Blina, si tu m´entends, je suis très content de ce qui t´arrive, c´est de ta faute si on est dans cette merde alors sache juste que c´est sans regret que nous te précipitons dans les profondeurs dégueulasses des prédateurs nucléaires!
Blina n´avait bien sûr rien entendu et eut juste le temps de voir les bras de Poil et Hazck la rejeter hors de la cavité. Elle se fit aussitôt dévorer par les enfants du requin.
Placid: Ca fait toujours ça de moins dans les rangs...
Et ils commencèrent à creuser verticalement dans le plafond de la cavité pour revenir à la surface du sol de l´île.
Mais Blina était-elle vraiment morte ?
à vs!
En fait, Blina n´avait jamais quitté l´île de Nioustoria pour partir avec les autres vers l´Okidor, elle avait soigneusement subtilisé sa propre personne et avait laissé un automate parfaitement automatisé prendre sa place.
Ce n´était donc qu´un robot qui venait de se faire exterminer sous les yeux des auteurs. Alors évidemment comment un robot a pu arriver là et d´où ça vient une idée pareille ? Sans doute de poil. Mais en fait Blina sentait le piège, elle ne faisait pas confiance à Fékal depuis le moment où il était apparu. Aussi elle était restée planquée dans une cabane abandonnée où elle pouvait continuer de garder Nioustoria.
Seulement, l´armée avait débarqué sur l´île, un immense débarquement, où plein de marines, hautement qualifiés, et hautement munis d´armes extraordinaires, étaient arrivés, la mine sévère, et armés jusqu´aux dents (ça doit d´ailleurs pas être super pratique pour manger après, mais faut pas oublier que c´était des marines!). On avait retrouvé Blina et on l´avait menacée d´ête fusillée si elle ne disait pas où les autres auteurs étaient partis.
Torturée, mise à nu sur une table de fer où une plume horrible venait tourmenter jusqu´à ses parties les plus intmes, elle fut obligée de révéler que les auteurs étaient partis chercher du pissenlit en Nouvelle-Zélande. Aussitôt, un régiment entier s´était déplacé en Nouvelle-Zélande. Là-bas, Aragorn les attendait. Et ils périrent tous.
Furieux de cette trahison, les dirigeants de l´armée des tyrans - euh donc les tyrans eux-mêmes - voulurent punir Blina en la tuant mais elle s´était enfuie, ou plutôt enfouie sous terre. Les soldats s´étaient donc dissimulés sous des feuilles de canne à sucre afin de gueter sa réapparition. Mais Blina n´était pas si stupide, contrairement à Poil.
Aussi, attendait-elle impatiemment le retour de ses auteurs : encore ignorait-elle qu´ils avaient supprimé son double, et maintenant qu´elle y réfléchissait, tapie dans sa cabane secrète, comment les auteurs pouvaient-ils savoir qu´elle était là en danger s´ils étaient persuadés que Blina était avec eux!!!
à vous la suite
Blina, enfin de retour^^
Poil: "Aaaah que la vie est belle sans Blina..."
Mais au fond de ses yeux, on pouvait lire une grande tristesse.
Tohru, qui avait perdu la seule fille qui restait dans le groupe à part elle, était en larme
Tohru: "Espece d´enfoiré! Comment tu peux rire comme ça? Tu as oublié que c´est elle qui a relancé l´histoire au moment le plus critique de son existence? Elle a toujours tout fait pour nous, Bande de salauds! Je vous hais!!"
Tham: "Hey calme toi! Ou tu vas aussi servir à bouffer aux requineaux (petit du requin) aussi!"
Tohru, qui savais ses collegues capables de tout ravala ses pleurs, ne laissant plus entendre qu´un sanglot de temps en temps.
Tout le monde était très tendu, même s´ils avaient accepté la mission, la peur leur rétractait les bourses. Le moindre bruissement de feuilles les faisait sursauter.
C´est Guyz qui craqua le premier.
Guyz: "Je veux pas mourir bordel! J´en ai rien à foutre du monde!"
Hazck: "Dis donc pas de conneries, on est obligés d´aller juqu´au, maintenant."
Quelques secondes s´écoulèrent et Apo réagit aux dires de Hazck
Apo: "Non, on est pas obligés, finalement..."
Guyz: "Ah! Tu vois, Hazck!? on est pas obligés!"
Hazck: "Et tu vois un autre moyen, toi? Comment tu comptes retourner en arriere?! Et si on se cache ici, Fekal finira bien par nous retrouver!"
Apo: "C´est là que tu te trompes. Fekal ne cherche pas la confrontation, il veut même l´eviter à tout prix, puisqu´il veut vivre, lui."
Tham: "Et pour le reste de l´humanité? On ferait quoi, alors?"
Apo: "On s´en fout un peu, dans un sens. Si nous on reste ici à ecrire des histoires, on sera sous la protection du dieu Fekal, jusqu´à notre mort, une mort tranquille et heureuse..."
Placid: "Ca ne marche pas comme ça, Apo."
Apo: "Ah non!? Et je suppose que mossieur a une meilleure solution!?"
Hazck: "Oh, Apo, t´emballe pas, il a raison!"
Apo: "Toi, me cherche pas, parce que j´ai trop envie de te mettre mon poing dans ta sale gueule d´enfoiré!"
Hazck: "Et après? Viens m´en mettre une si tu l´ose!"
Tohru n´en pouvait plus, elle fondit à nouveau en larme.
Chapter: "Oh!! Calmez vous, les gars. C´est pas le moment de s´engueuler. Je vous comprend, vous etes à cran et moi aussi, mais on doit rester solidaires. Sans ça, on aura aucune chance de battre Fékal... Je suis même pas sur qu´on y arrive, vu qu´on a déjà perdu Blina..."
Poil éclata à son tour et la tristesse au fond de ses yeux se transforma en colère, qui s´exteriorisa par le biais de larmes chaudes et poignantes.
Poil: "Enfin vous n´avez rien pigé! La Blina qu´on a tué n´était qu´un automate!"
Le reste du groupe: "Pardon!?"
Poil: "Depuis le moment ou Fekal nous a envoyés voir Zabulis, Blina s´est fait remplacer par un automate et vous, bande d´enfoirés, vous n´avez rien vu! Vous vous en foutez de Blina!"
Apo: "Enfin vieux, c´est toi même qui était tout heureux de la balancer aux requins!"
Poil: "Je voulais voir si vous seriez tristes! Mais même pas! Vous n´en aviez rien à foutre!"
Tohru pleura de plus belle
Hazck: "Mais Poil, on est tous super à cran et on aurait comprit que tu veuilles tuer quelqu´un, on est triste, bien evidement, mais quelque chose de pire va nous arriver!"
Poil: "Cette histoire ne vous a donc rien apprit, alors qu´elle aurait du vous enseigner la fraternité et la solidarité! Vous auriez du vous inquieter plus du sort de Blina que de vos propres vies. Moi je l´aurais fait. Et Blina aussi, j´en suis sur. D´ailleurs elle le fait toujours et elle doit encore etre sur cette ile..."
Une lueur passa sur le regard de Chapter : "Alors si Blina n´est pas morte on a toujours une chance de battre Fekal!"
Revigorés par cette nouvelle, les membres se confondirent en excuses les uns entre les autres. Ils étaient plus déterminés que jamais à battre Fekal. Restait à trouver Blina.
Sur le chemin
Tohru: "Hey Poil, pourquoi tu t´en faisais autant à propos de Blina? Elle sait se defendre, tu sais."
Poil: "Et bien... En vérité... C´est à dire que..."
Ses joues virerent à un rouge soutenu
Tham: "Ouuuuuuuuh! Les gars! Poil est amoureux de Blina!"
Poil: "La ferme!"
Et ils repartirent en rigolant, Poil tout soulagé de s´etre enfin confié.
De son coté, la situation de Blina n´était pas brillante. En effet, sa cabane cachée était pourvue d´une entrée, mais pas de sortie...
A vous la suite!!
-PlacidVlad-
Autrement dit, il n´y avait pas d´ouverture et cela dérangeait plus qu´autre chose. Blina avait toujours eu cette manie, très spécifique aux moscovites d´ailleurs, de céder à la claustrophobie. Elle ne supportait pas l´idée qu´on puisse être enfermé sans pouvoir sortir et c´est en ceci que l´enterrement pour elle avait quelque chose de profondément malsain, je dirais même qu´elle lui paralysait les reins au point qu´elle était tout à fait incapable de déverser quoique ce soit par ce que l´académie française de Toulon appelle l´urêtre hystérique. Autrement dit, Blina souffrait et jamais personne n´aurait pu dire jusqu´à quel point on pouvait être incontinente. Toute petite déjà, elle avait eu la varicelle, et qui n´a jamais eu a varicelle ne saurait légitimement déclarer qu´il n´y a rien de mieux pour les muqueuses. Notez que je n´ai rien contre les maladies sexuellement transmissibles mais vous avouerez que c´est tout de même bizarre qu´on puisse se faire trimballer de droite à gauche sans avoir rien dans le citron, moi personnellement je trouve ça immoral, gâcher l´acte procréateur par un de ces fusibles en plastiques qui vous emprisonnent la vie dans un cimetière de vaseline, c´est lamentable, oui, proprement lamentable. Et après tout les muqueuses de Blina ne regardent qu´elle et son futur amant, poil à ce que j´ai compris, mais voilà un gaillard fort téméraire qui ignore encore ce que tailler dans le vif signifie, je me propose dès aujourd´hui pour lui offrir un séour en Amazonie où il apprendra non sans peine qu´une ruche est un nid d´amour à qui sait la prendre, méditez mon conseil, jeunes phoques, ici tout est mou, touchez davantage et la fontaine jaillira, telle une asiatique sur un trampoline grec - truqué comme la tradition méditerranéenne l´exige - et voilà, voilà où nous en sommes avec vos conneries : au degré zéro de l´imagination.
Poil fut le premier à percer la croûte terrestre. Lorsqu´il hissa la tête, un canon de révolver l´attendait. Les soldats l´avaient repéré par radar depuis un bon bout de temps.
La suite, à vous!
Apothéose
Poil : Messieurs! Par pitié, écoutez-moi ! Je ne suis pas votre ennemi !
Soldat (à petite radio) : Soldat à petite radio, soldat à petite radio, est-ce que vous m´entendez ? Est-ce que vous m´entendez ? Maman tango charlie bis bis bisque bisque rage yo d´ la poire fesses à l´air et amy reid à toute berzingues, vous me recevez ? Commandant ? vous me recevez ?
Petite radio : Trois sur cinq, sergent.
Soldat : Okay, je signale à mon commandant que nous avons retrouvé un suspect.
Petite radio : Décrivez !
Soldat : 70 cm de large et 10 de hauteur, ça ressemble à une tête, et ça parle, ça ressemblerait bien au fugitif Un Poil sur le cul et... AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!
Poil venait de se relever avec la fougue d´un lion en furie et venait d´assommer le soldat avec une noix de coco particulièrement plombée. Il aida ses compagnons à se hisser hors du trou. Une fois tous à l´air ils se rendirent compte que l´île était entourée d´un immense champ de force vert qui leur interdisait toute sortie. Des cris étouffés alertèrent leur sens. En se réfugiant vers la source sonore, ils réalisèrent que Blina avait été trouvée par quatre soldats américains qui, riant grassement, avaient ôté la boucle de leur ceinture et se succédaient les uns après les autres derrière la pauvre auteure, impuissante.
Le sang de Poil ne fit qu´un tour, puis s´arrêta, reposé. Pris d´une rage incommensurable, il s´empara d´Apothéose et le projeta sur les quatre violeurs qui furent aussitôt écrasés : l´auteur pompeux avait fait le poids. Les auteurs vinrent libérer Blina qui, pleine de larmes, leur expliqua toute l´histoire.
Tous se serrèrent les uns dans les autres et décidèrent d´établir un plan d´attaque.
Mais où était Fékal ? Et que faire avec ces tyrans et leurs armées ? Conflit d´intérêt sur l´îlot diabolique. L´un se cache pour sa survie, les autres veulent punir les responsables de la déprime mondiale.
Le cri du soldat ayant trouvé Poil n´est pas passé inaperçu, des millions de renforts arrivent près du point où le sergent a été assommé... et nos héros ne sont qu´à quelques centaines de mètres d´eux !
à vous la suite!
-Chapterving-
Tham: "Les gars, si vous avez une idée, faites m´en part parce que la je commence à flipper un peu..."
Chapter: "Blina! Ta cachette!"
Blina: "Désolée, les soldat l´ont dévastée et mise à jour. Elle n´a plus rien de secret, désormais."
Apo: "Meeerde!! salaud de Zabulis avec son plan à la con!"
Hazck: "Bon, calmons nous! On s´en sortira pas en ralant. Nous avons l´avantage du nombre, c´est toujours ça"
Guyz: "Mais t´es malade? Ils sont plusieurs milliers dans ces rangs!"
Hazck: "Justement, ça limite leur déplacement! Vu le bruit qu´ils font, je vous propose d´y aller en catimini."
Ils partirent à quatre patte, silencieusement, dans un bosquet tout pres de la. Ils pourraient y reflechir à un plan plus élaboré.
Blina (tout bas): "Poil, t´as pleuré?"
Poil: "Non..."
Blina: "Si, je le vois bien, je demandais juste pourquoi t´as pleuré...?"
Poil: "Pour rien, allez, avance plus vite!"
Du coin de sa manche en lambeaux, il essuya ses yeux encore humides. Il n´oserait jamais avouer son amour à Blina et cela l´attristait d´autant plus que le temps leur était compté. Et en heure, qui plus est...
Postés dans le bosquet, à l´abri des feuillages denses, les auteurs regardaient l´armée s´installer à moins d´un kilomètre. Ils se retournèrent tous en même temps les uns vers les autres.
Placid: "Les gars, c´est pas joli-joli, on est dans de sales draps!"
Tohru: "T´as quelque chose à proposer pour Fékal?"
Tham: "Tu crois pas qu´on a un petit probleme un peu plus urgent à régler, d´abord?"
Tohru: "Tham, qu´est ce que tu veux qu´on fasse contre une armée? Autant essayer de retrouver directement Fekal. Une fois battu, nous mourrons et ces soldats ne trouveront que nos cadavres. Tout le monde sera content et la terre sera sauvée... et A New Story définitivement cloturée..."
Un silence lourd s´installa. Finalement, on se demandait ce qui attristait le plus les auteurs...
Chapter: "Tout d´abord, je propose qu´on fasse un petit break avant de parler boulot. C´est surement la dernière fois ou on va pouvoir se parler franchement et longuement, au vu de l´avancement des soldats dehors, ils en ont au moins jusqu´à demain matin pour s´installer. Quelqu´un a t il quelque chose à dire pour commencer?"
Placid: "Tout d´abord, les gars, je suis vraiment désolé de vous avoir embarqués dans cette galère. Si j´avais pas commencé, rien de tout ça ne serait arrivé..."
Apo: "Bah allez vieux, on est tous responsables, tu nous as pas obligés à rester, non plus..."
Tohru: "Moi je ne regrette rien. Je me suis bien amusée et aujourd´hui encore, je m´amuse. Parce qu´avec tout ce qu´on a fait subir à nos personnages c´est normal qu´on morfle un peu. Les roles sont inversés, c´est ça qui est marrant."
Tham: "Moi je trouve qu´on forme une super belle équipe. Bon on se bouffe parfois le nez, mais c´est toujours gentil apres tout."
Guyz: "Voila, je pense que tout est dit..."
Les minutes s´écoulèrent, au son des soldats qui travaillaient au dehors.
Poil:" Blina, je t´aime."
Le rouge lui monta aux joues.
Les yeux de Blina s´emplirent de larmes et elle gifla Poil, lachant un sanglot. Puis, elle se laissa tomber dans ses bras, pleurant maintenant à chaudes larmes, d´un chagrin purificateur, emplit d´émotions et de la tension qui lui avaient étreints le coeur ces dernier temps. Poil avait l´air un peu hébété, ne sachant pas très bien quoi faire. Finalement il posa maladroitement ses bras autour des épaules de Blina, qui prit le devant de la chemise de Poil dans ses mains et qui la serra très fort, se blotissant un peu plus contre les épaules de l´auteur. Après que les pleurs se furent éteints, Blina releva la tête, le visage ruisselant, et embrassa Poil, qui n´avait pas l´air de bien comprendre ce qui se passait...
A vous la suite!!
-PlacidVlad-
Poil recracha d´un coup toute sa salive sur Blina qui elle non plus comprenait rien du tout !
Blina: Mais euh pourquoi ? c´est dégueu !
Poil: Tu crois que je t´aime c´est ça hein ?
Blina: Ben c´est toi qui l´as dit alors je pensais que...
Poil lui cracha encore cinq fois sur la gueule.
Blina (le visage couvert): Mais Poil ! Arrête ! C´est ignoble !
Chapter : Euh ouais Poil je te jure ici c´est pas comme ça qu´on embrasse.
Mais Poil continuait de cracher d´énormes mollards sur la pauvre Blina littéralement douchée par la salive pilaire. Elle se mit à courir car la mitraillette buccale de l´auteur soi-disant amoureux tirait à perdre haleine et toujours plus violemment.
Poil la poursuivit à travers la forêt de l´île ne cessant jamais de se vider de sa salive. La peau de Blina commençait à s´ouvrir en milliers de micro-cicatrices : mine de rien, les crachats projetés avec une force suffisante avait l´effacité meurtrière d´une balle de revolver.
Pendant ce temps dans le repaire, Chapter et les autres s´interrogaient.
Chapter : Il me semble que quelque chose cloche... Je dirais même plus : allons vite arrêter ces deux abrutis avant qu´ils nous fassent repérer !
Aussi tous les auteurs se mirent à poursuivre Poil et Blina, aux risques de tous les périls de la mort du danger ultime !
Mais Poil courait beaucoup plus vite qu´eux, ce qui n´était pas surprenant, vu que c´était Poil quand même, en quelques secondes il fut sur Blina, se jeta sur elle, plaqua son visage dans la boue et se mit à appuyer très fortement sur sa nuque avec un visage neutre, vide de tout sentiments !
Placid fut le premier à se rendre compte que quelque chose de très grave était en train de se passer. Poil était en train de tuer Blina !!
Placid : Guyz ! Hazck ! Tham ! Chapter ! Maîtrisez le ! Blina est en train de mourir !
Les quatre auteurs se jetèrent sur Poil mais celui-ci les écarta d´un mouvement de bras, visiblement bien plus puissant qu´eux.
Chapter : Ce... Ce n´est pas Poil !
Poil : Ahahahahahahahaha !
Poil continuait désespérément d´écraser la face de Blina dans la boue.
Placid : Il est intouchable! Ce n´est pas Poil! Il est possédé !
Tohru : Il n´y a qu´une seule façon de sortir Blina de là...
Alors, pour la première fois de sa vie, Tohru fit quelque chose de bon coeur et que Chapter et Placid, même Tham dans une certaine mesure, avaient attendu toute leur vie. Elle se plaça devant Poil et avec un air hyper innocent se mit peu à peu se dévêtir de tous ses vêtements. Poil eut du mal à se concentre soudainement. Un pull partait, puis une jupe, puis un caleçon, puis des guêtres, puis un chandail bleu, puis un kilt irlandais, puis des gants, puis un porte-jarretelles, et bientôt il ne resta à Tohru que son petit tanga rendu vermillon par les récents accidents menstruels!
Poil: AAAAAAAAAAAAAAAARRRRRH!!
En effet, la vision de ce spectacle l´avait rendu complètement patraque, il arrêta d´enfoncer la tête de Blina dans la boue, se prit la tête entre les mains en se roulant partout par terre et en mimant le spasme d´un poisson en plein coït.
Finalement, il y eut une grande contraction, une fluxion de tout son corps, une grande éjaculation dont quelques doses atteignirent Tohru qui, encore naïve, les confondit avec du lait concentré et puis elle avait toujours aimé le lait concentré, et puis après ça, plus rien, Poil était étendu sur le sol, les yeux blanchis et hyper flippants.
Blina se releva difficilement, presque à l´agonie.
Blina (en se massant le cou) : Putain, j´en ai marre, je prends tout dans la gueule dans cet épilogue !
Chapter : Tentons plutôt de comprendre ce qui a pris à Poil...
Tham : En tout cas, il est HS. Même la queue ne répond plus. Regardez ! La mollitude !
Chapter : Qu´est-ce qui a bien pu lui arriver...?
Placid : La possession, ça ne vous rappelle rien ?
Apo : Tu veux dire quoi ?
Placid : L´ombre Cra qui nous a pris de court Chapter et moi, à votre avis, qui était-ce...?
Chapter : Mais... Mais OUI ! CRA !
Placid : Je suis prêt à parier que Cra et Fékal sont une seule et même personne !!
Devisant ainsi, les amis avaient complètement omis d´être sur leurs gardes. Autour d´eux, le périmètre s´était resserré. Les auteurs l´ignoraient encore mais une centaine de soldats formaient un cercle tout autour d´eux et se rapprochaient de l´endroit où Blina tentait de se relever et où Poil gisait, sans connaissance...
à vs!
BLINA> Ca vous ferait vraiment chier de m´aider ? J´ai de la boue plein les yeux et je suis crasseuse comme une truie!
PLACID> Je n´aurais pas été jusque là mais faut avouer que tu as la métaphore facile!
BLINA> D´abord, c´était une comparaison, et ensuite ça vous exploserait les yeux de vous rendre compte qu´on est cernés ?? ?
Les auteurs découvrirent tous les petits points rouges des faisceaux lasers se balader sur eux.
PLACID> Cette fois, mes amis, je crois bien que c´est la fin.
Le général Alastor Barmacadax s´avança sur une branche suffisamment épaisse pour être parcourue sur le plus grand arbre jamais conçu dans le monde entier.
BARMACADAX> Vous êtes faits! Je vais ordonner votre exécution!
PLACID> Attendez! Attendez! il me semble qu´on a le droit de savoir pourquoi on va mourir!
BARMACADAX> Théoriquement, pas du tout. Mais comme il s´agit de pas prendre vos lecteurs pour des cons, nous allons vous le révéler. Vous, messieurs PlacidVlad, Chapterving, Thamieut, Tohru, Un_poil_sur_leQ, Blina, Hazck, Guyzmo, et Apothéose, êtes déclarés coupables de haute trahison et de crime contre l´humanité en ayant mené toutes les peuplades de ce monde au suicide. La population se suicide chaque jour un peu plus depuis la fin de A New Story. Vous avez refusé de continuer l´histoire. Alors, pour vous discréditer, mes employeurs, que vous appelez tyrans, ont choisi de vous exécuter.
PLACID> Ca me paraît assez juste!
C´est à ce moment là que...
à vous la suite!
Blina
C´est à ce moment là que, bien entendu, Poil se réveilla.
Poil: "Que se passe t´il...? Je me sens tout bizarre et mon slip est trempé..."
Il regarda ensuite les soldats qui les cernaient. Puis il vit le visage couvert de boue de Blina. Ses traits se durcirent...
Les soldats se mirent en position de défense: ils ne savaient pas de quoi étaient capables les auteurs: s´ils avaient le pouvoir de charmer ou de déprimer tant de monde, il fallait faire très attention, un acte de sorcellerie n´était pas à exclure.
Les auteurs se ressèrrerent dos à dos. Ils tremblaient. Ils Ne sava