Ah okay quand même
ce que je dis ne te plaît pas?
Exactement petite racl'
Quel méchanceté
"Aime les autres plus que tu ne t'aimes toi même", on t'as jamay appris ça?
+1 yacine
JÉSUS DE NAZARETH
Jésus de Nazareth est un Juif de Galilée (Palestine), né vers l'an 7[1] à 5[2] avant l'ère dite chrétienne, qui apparaît dans le cercle de Jean le Baptiste alors qu'il a une trentaine d'années avant de s'engager, entouré de quelques disciples, dans une courte carrière de prédication itinérante d'un à deux ans et demi[3], essentiellement en Galilée, en pratiquant guérisons et exorcismes. Il suscite engouement et ferveur, s'attirant la méfiance des autorités politiques et religieuses, avant d'être arrêté, condamné et crucifié vers 30 à Jérusalem pendant la fête juive de Pâque, sous l'administration du gouverneur romain Ponce Pilate[4].
L'annonce de sa résurrection par ses disciples, qui le reconnaissent comme le messie et transmettront son histoire et ses enseignements, donnera naissance au christianisme. Pour les chrétiens, Jésus-Christ est le fils de Dieu, le Messie envoyé aux hommes pour les sauver. Pour l’islam, Jésus est appelé 'Îsâ et est un prophète majeur.
L'impact de son message transmis par les différentes Églises chrétiennes et les interprétations auxquelles il a donné lieu ont influencé différentes cultures et civilisations au cours de l'histoire. Il a inspiré une importante production théologique, littéraire et artistique. Sa naissance est prise comme origine conventionnelle des calendriers julien[5] et grégorien, et le dimanche, qui est le jour de repos hebdomadaire en célébration de sa résurrection, l'est devenu au-delà de la chrétienté[6]. Cette importance contraste avec la brièveté de sa prédication et le peu de traces historiques conservées à son sujet.
Sommaire
Jésus, en grec Ιησους, Ièsous, vient de Yehoshua (hébreu : יהושע)[7]), dont Yeshoua (ישע) est une forme abrégée[8]. Yehoshua signifie : « Dieu sauve »[9]. La Septante utilise également le nom de Iesoûs pour désigner Josué, lieutenant de Moïse[10].
Jésus est un prénom courant dans la Palestine de l'époque. Il est par exemple attesté pour Jésus Ben Sira, l'auteur du Siracide, pour un fils d'Éliézer dans l'Évangile selon Luc[11] ou encore pour Barabbas, le chef de guerre libéré par Ponce Pilate selon certaines versions de l'Évangile selon Matthieu[12]. L'historien juif Flavius Josèphe cite plusieurs individus nommés Jésus.
Dans le Nouveau Testament Jésus est qualifié plusieurs fois en grec de
Ναζωραιο&#
962;, Nazôraios, « Nazôréen »[13]. Ce terme est discuté[14] et peut venir de l'hébreu nsr qui signifie « celui qui observe [la Loi] » ou de nzr, « celui qui se consacre [à Dieu] ». Le nom de nazôréen servira par après à désigner un courant juif en Palestine[15] qui croit en la messianité de Jésus[16]. On trouve également parfois
Ναζαρηνο&#
962;, Nazarénos, « Nazarénien »[17] qui est « l'homme du village de Nazareth »[18], et qui, selon certains historiens, pourrait faire référence à une naissance dans ce village. D'autres théories existent encore[19], comme celle faisant référence à son rattachement à une hypothétique communauté de nazir. Mais, quoiqu'il en soit, il faut noter qu'aucune de ces dénominations n'est jamais utilisée ni par Jésus, ni par ses disciples[20].
Titulatures néotestamentaires [modifier]
Jésus est nommé de multiples façons dans la littérature néotestamentaire, chaque qualificatif suggérant une façon dont on pu l'appréhender ou le considérer ses différents interlocuteurs : « Rabbi », ou le terme proche en araméen « Rabbouni »[21], qui signifie au Ier siècle le maître pharisien, au sens maître et philosophe d'un groupe pharisien[22]; on trouve également « Maître » au sens d'« enseignant », « Prophète », « Serviteur », « Juste », « Saint », « Fils de David », déjà employés pour des personnages de l'Ancien Testament, « Grand prêtre », « juge », « pasteur », « Rédempteur » ou encore « Sauveur ». L'évangile selon Jean rapporte que la croix de son exécution était surmontée d'un titulus portant l'inscription « Jésus le nazôréen, Roi des Juifs »[23]
On trouve également plusieurs fois l'expression « Fils de l’homme »[24] qui est attribuée à Jésus lui-même par les rédacteurs des évangiles[25]. Elle se trouve précédemment dans la littérature hébraïque[26] pour signifier de manière emphatique « homme ». Dans les Évangiles, cette appellation peut aussi être comprise en référence à la vision du livre de Daniel[27] où elle s’applique à celui à qui est donné le Royaume[28].
Biographie [modifier]
La biographie de Jésus de Nazareth est très mal connue. La principale source d'information vient des textes rédigés vraisemblablement entre 68 et 110[29] qui seront appelés Évangiles vers 150[30], textes dont le but n'est pas historique mais d'enseignement religieux, et dont l'interprétation en terme de biographie historique est souvent hasardeuse.
Sur cette base, les éléments biographiques se résument à peu de choses. Le croisement des différentes traditions néotestamentaires permet de présenter des éléments épars qui proposent, mis ensemble, une approche biographique plus étoffée, dont cependant l'historicité peut à bon droit être questionnée[31].
La vie cachée [modifier]
Il n'y a quasiment aucun élément entre les récits de la naissance de Jésus et sa vie publique. Ce manque de détail sur l'enfance a conduit à la composition d'un certain nombre de textes apocryphes notamment des « évangiles de l'enfance » qui ont beaucoup brodé sur le canevas originel. Ces textes, non canoniques, participent pourtant de la mythologie chrétienne[32], et ont inspiré une importante production littéraire et artistique. Ce sont ces écrits qui, par exemple, précisent le nom et le nombre des rois mages, ou décrivent les parents et la naissance de Marie[33]. Quoiqu'il en soit, ce qui est relaté de Jésus par les évangiles jusqu'au début de sa vie publique ne réside qu'en très peu de choses, disséminées dans différents textes canoniques.
Origines [modifier]
S'il est communément admis que Jésus est un juif Galiléen dont la famille est originaire de Nazareth, le lieu de sa naissance n'est pas connu avec certitude et les historiens[34] hésitent entre la ville de Bethléem en Judée[35], ville du roi David de la lignée duquel le Messie attendu par les juifs doit descendre, et le berceau familial de Nazareth où il passera toute sa jeunesse.
L'année de sa naissance n'est pas non plus connue précisément. Les dates retenues peuvent osciller entre -9 et -2[36]. Les évangiles selon Matthieu et selon Luc la situe sous le règne d'Hérode Ier le Grand dont le long règne s'achève en 4 avant notre ère[37]. L'estimation généralement retenue par les historiens actuels va de 7[38] à 5 avant notre ère[39].
Naissance du Christ,Mosaïque de la chapelle palatine de Palerme, v. 1150
Naissance du Christ,
Mosaïque de la chapelle palatine de Palerme, v. 1150
Il est évidemment paradoxal que Jésus de Nazareth puisse être né « avant Jésus Christ » : l'origine de l'ère commune est en effet censée être la naissance du Christ. Mais ce début de l'ère chrétienne, qui ne s'est imposé progressivement en Europe qu'à partir du Ier millénaire[40], a été erronément fixé au VIe siècle d'après les travaux du moine Denys le Petit, et si le calendrier a été actualisé depuis, son origine n'a pas été modifiée.
La naissance de Jésus (la Nativité) est traditionnellement fêtée le 25 décembre, à Noël, mais cette date est entièrement conventionnelle, et n'a rien d'un « anniversaire ». Elle a été choisie en 354 pour coïncider avec la fête romaine du Sol Invictus, célébrée à cette date ; le choix de cette fête permettant de joindre la symbolique du soleil renaissant avec celle du Christ ressuscité. Avant cette date, la Nativité était fêtée le 6 janvier et l'est encore par l’église arménienne apostolique, alors que l’église catholique romaine y fête aujourd’hui l’Épiphanie ou Théophanie (baptême du Christ dans le Jourdain, évènement que les plus anciennes églises pré-romaines utilisaient comme acte de « naissance » du Christ sauveur). En réalité, si l'on en croit l'évangile selon Luc, « il y avait des bergers qui passaient dans les champs les veilles de la nuit pour garder leurs troupeaux », ce qui rend invraisemblable l'idée d'une naissance historique située pendant les hivers rigoureux de cette région.
Icône de détail Article détaillé : Anno Domini.
Famille [modifier]
Icône de détail Article détaillé : Proches de Jésus.
Jésus est connu comme « le fils de Joseph le charpentier »[41] et « le fils de Marie ». Les évangiles selon Matthieu et selon Luc professent une conception par la vertu du Saint-Esprit [42] qui ouvrira plus tard sur des débats théologiques très disputés au sein des communautés chrétiennes concernant la virginité de Marie.
Jésus est le premier-né de cette famille appartenant à un milieu artisanal relativement aisé[43], liée à un clan de nazôréens qui attendent l'apparition d'un fils de David en son sein[44]. Les évangiles mentionnent l'existence de « frères et sœurs »[45] qui « apparaissent[46] pour montrer que Jésus n'a rien d'extraordinaire puisque sa famille est bien connue »[47]. Parmi les « frères du seigneur », Jacques le Juste prendra une place prééminente dans la communauté de Jérusalem après la disparition de Jésus. La lecture traditionnelle catholique a été que ces « frères et sœurs » sont en fait des cousins, l'idée d'une fratrie de Jésus allant à l'encontre de l'idée de la virginité perpétuelle de Marie[48]. Aujourd'hui la question des liens de parenté de Jésus avec ces « frères » et « sœurs » reste discutée, voire disputée. La plupart des spécialistes laïques, protestants et juifs[49] considèrent avec des chercheurs catholiques que Jacques est un fils de Marie et de Joseph[50], tandis que nombre d'exégètes catholiques y voient un « cousin »[51]. Si on en s'en réfère aux évangiles, Jésus a lui-même tenu a relativiser le rôle de cette famille naturelle[52] qui ne joue un rôle positif qu'après la résurrection[53].
Enfance [modifier]
La présentation au Temple,Giovanni Bellini, 1500
La présentation au Temple,
Giovanni Bellini, 1500
L'évangile selon Luc raconte comment, huit jours après sa naissance, il a été nommé Jésus et circoncis[54] conformément à la loi juive[55] lors d'un épisode connu sous le nom de la présentation au temple. L'évangile selon Matthieu expose un épisode connu comme le Massacre des Innocents au cours duquel Hérode, prenant peur pour son pouvoir, décide de faire tuer tous les premiers-nés de son peuple. Les parents de Jésus fuient alors avec lui enfant dans une séquence appelée la Fuite en Égypte qui inspirera une importante production apocryphe[56] et influencera la tradition copte. L'évangile selon Luc rapporte encore un incident au cours duquel, quand il a douze ans, à l'époque de sa Bar Mitzvah, ses parents cherchent Jésus qu'ils retrouvent en conversation avec les docteurs du Temple de Jérusalem.
L'hypothèse d'une enfance dans une communauté religieuse, peut-être proche des Esséniens, a souvent été évoquée mais est amplement discutée[57].
Langue [modifier]
À l'époque de Jésus, deux grandes langues véhiculaires se partageaient le monde gréco-romain, se superposant aux parlers locaux : le grec sur les pourtours de la Méditerranée, jusqu'à Rome, et l'araméen en Syrie et en Orient[58]. Ces deux langues se retrouvaient en Palestine : l'araméen était parlé en Galilée et vraisemblablement dans les campagnes de Judée. Mais le grec avait également pénétré la Judée depuis la côte et ses villes hellénistiques comme Césarée et les juifs hellénistes de la Diaspora avaient des synagogues à Jérusalem[59]. Ainsi le degré d'hellénisation de la Galilée, terre de passage où se croisaient marchands phéniciens et grecs, est diversement envisagé selon le degré d'urbanisation qu'y voient les chercheurs[60]. Si on s'accorde pour dire que le grec était la langue de l'administration et de l'élite économique ou culturelle, certains pensent néanmoins que la majorité des Galiléens ne le parlaient pas, voire ne le comprenaient pas[61].
L'hébreu était quant à lui la langue sacrée des juifs, dans laquelle on lisait les Écritures et chantait les psaumes. Il était peut-être encore vivace dans les familles liées au sacerdoce et les milieux cultivés. Pour ceux qui ne comprenaient plus l'hébreu, un targoum en araméen pouvait accompagner la lecture des Écritures[62].
Ainsi, pour sa part, Jésus s'exprimait-il vraisemblablement dans un dialecte araméen parlé par les paysans de Galilée[63] mais pouvait se servir de l'hébreu liturgique dans les discussions avec les scribes[64]. Par contre, rien n'indique qu'il parlait grec et certains de ses disciples semblent même avoir dû jouer le rôle d'interprètes[65].
Prenez en de la graine
JÉSUS DE NAZARETH
Jésus de Nazareth est un Juif de Galilée (Palestine), né vers l'an 7[1] à 5[2] avant l'ère dite chrétienne, qui apparaît dans le cercle de Jean le Baptiste alors qu'il a une trentaine d'années avant de s'engager, entouré de quelques disciples, dans une courte carrière de prédication itinérante d'un à deux ans et demi[3], essentiellement en Galilée, en pratiquant guérisons et exorcismes. Il suscite engouement et ferveur, s'attirant la méfiance des autorités politiques et religieuses, avant d'être arrêté, condamné et crucifié vers 30 à Jérusalem pendant la fête juive de Pâque, sous l'administration du gouverneur romain Ponce Pilate[4].
L'annonce de sa résurrection par ses disciples, qui le reconnaissent comme le messie et transmettront son histoire et ses enseignements, donnera naissance au christianisme. Pour les chrétiens, Jésus-Christ est le fils de Dieu, le Messie envoyé aux hommes pour les sauver. Pour l’islam, Jésus est appelé 'Îsâ et est un prophète majeur.
L'impact de son message transmis par les différentes Églises chrétiennes et les interprétations auxquelles il a donné lieu ont influencé différentes cultures et civilisations au cours de l'histoire. Il a inspiré une importante production théologique, littéraire et artistique. Sa naissance est prise comme origine conventionnelle des calendriers julien[5] et grégorien, et le dimanche, qui est le jour de repos hebdomadaire en célébration de sa résurrection, l'est devenu au-delà de la chrétienté[6]. Cette importance contraste avec la brièveté de sa prédication et le peu de traces historiques conservées à son sujet.
Sommaire
Jésus, en grec Ιησους, Ièsous, vient de Yehoshua (hébreu : יהושע)[7]), dont Yeshoua (ישע) est une forme abrégée[8]. Yehoshua signifie : « Dieu sauve »[9]. La Septante utilise également le nom de Iesoûs pour désigner Josué, lieutenant de Moïse[10].
Jésus est un prénom courant dans la Palestine de l'époque. Il est par exemple attesté pour Jésus Ben Sira, l'auteur du Siracide, pour un fils d'Éliézer dans l'Évangile selon Luc[11] ou encore pour Barabbas, le chef de guerre libéré par Ponce Pilate selon certaines versions de l'Évangile selon Matthieu[12]. L'historien juif Flavius Josèphe cite plusieurs individus nommés Jésus.
Dans le Nouveau Testament Jésus est qualifié plusieurs fois en grec de
Ναζωραιο&#
962;, Nazôraios, « Nazôréen »[13]. Ce terme est discuté[14] et peut venir de l'hébreu nsr qui signifie « celui qui observe [la Loi] » ou de nzr, « celui qui se consacre [à Dieu] ». Le nom de nazôréen servira par après à désigner un courant juif en Palestine[15] qui croit en la messianité de Jésus[16]. On trouve également parfois
Ναζαρηνο&#
962;, Nazarénos, « Nazarénien »[17] qui est « l'homme du village de Nazareth »[18], et qui, selon certains historiens, pourrait faire référence à une naissance dans ce village. D'autres théories existent encore[19], comme celle faisant référence à son rattachement à une hypothétique communauté de nazir. Mais, quoiqu'il en soit, il faut noter qu'aucune de ces dénominations n'est jamais utilisée ni par Jésus, ni par ses disciples[20].
Titulatures néotestamentaires [modifier]
Jésus est nommé de multiples façons dans la littérature néotestamentaire, chaque qualificatif suggérant une façon dont on pu l'appréhender ou le considérer ses différents interlocuteurs : « Rabbi », ou le terme proche en araméen « Rabbouni »[21], qui signifie au Ier siècle le maître pharisien, au sens maître et philosophe d'un groupe pharisien[22]; on trouve également « Maître » au sens d'« enseignant », « Prophète », « Serviteur », « Juste », « Saint », « Fils de David », déjà employés pour des personnages de l'Ancien Testament, « Grand prêtre », « juge », « pasteur », « Rédempteur » ou encore « Sauveur ». L'évangile selon Jean rapporte que la croix de son exécution était surmontée d'un titulus portant l'inscription « Jésus le nazôréen, Roi des Juifs »[23]
On trouve également plusieurs fois l'expression « Fils de l’homme »[24] qui est attribuée à Jésus lui-même par les rédacteurs des évangiles[25]. Elle se trouve précédemment dans la littérature hébraïque[26] pour signifier de manière emphatique « homme ». Dans les Évangiles, cette appellation peut aussi être comprise en référence à la vision du livre de Daniel[27] où elle s’applique à celui à qui est donné le Royaume[28].
Biographie [modifier]
La biographie de Jésus de Nazareth est très mal connue. La principale source d'information vient des textes rédigés vraisemblablement entre 68 et 110[29] qui seront appelés Évangiles vers 150[30], textes dont le but n'est pas historique mais d'enseignement religieux, et dont l'interprétation en terme de biographie historique est souvent hasardeuse.
Sur cette base, les éléments biographiques se résument à peu de choses. Le croisement des différentes traditions néotestamentaires permet de présenter des éléments épars qui proposent, mis ensemble, une approche biographique plus étoffée, dont cependant l'historicité peut à bon droit être questionnée[31].
La vie cachée [modifier]
Il n'y a quasiment aucun élément entre les récits de la naissance de Jésus et sa vie publique. Ce manque de détail sur l'enfance a conduit à la composition d'un certain nombre de textes apocryphes notamment des « évangiles de l'enfance » qui ont beaucoup brodé sur le canevas originel. Ces textes, non canoniques, participent pourtant de la mythologie chrétienne[32], et ont inspiré une importante production littéraire et artistique. Ce sont ces écrits qui, par exemple, précisent le nom et le nombre des rois mages, ou décrivent les parents et la naissance de Marie[33]. Quoiqu'il en soit, ce qui est relaté de Jésus par les évangiles jusqu'au début de sa vie publique ne réside qu'en très peu de choses, disséminées dans différents textes canoniques.
Origines [modifier]
S'il est communément admis que Jésus est un juif Galiléen dont la famille est originaire de Nazareth, le lieu de sa naissance n'est pas connu avec certitude et les historiens[34] hésitent entre la ville de Bethléem en Judée[35], ville du roi David de la lignée duquel le Messie attendu par les juifs doit descendre, et le berceau familial de Nazareth où il passera toute sa jeunesse.
L'année de sa naissance n'est pas non plus connue précisément. Les dates retenues peuvent osciller entre -9 et -2[36]. Les évangiles selon Matthieu et selon Luc la situe sous le règne d'Hérode Ier le Grand dont le long règne s'achève en 4 avant notre ère[37]. L'estimation généralement retenue par les historiens actuels va de 7[38] à 5 avant notre ère[39].
Naissance du Christ,Mosaïque de la chapelle palatine de Palerme, v. 1150
Naissance du Christ,
Mosaïque de la chapelle palatine de Palerme, v. 1150
Il est évidemment paradoxal que Jésus de Nazareth puisse être né « avant Jésus Christ » : l'origine de l'ère commune est en effet censée être la naissance du Christ. Mais ce début de l'ère chrétienne, qui ne s'est imposé progressivement en Europe qu'à partir du Ier millénaire[40], a été erronément fixé au VIe siècle d'après les travaux du moine Denys le Petit, et si le calendrier a été actualisé depuis, son origine n'a pas été modifiée.
La naissance de Jésus (la Nativité) est traditionnellement fêtée le 25 décembre, à Noël, mais cette date est entièrement conventionnelle, et n'a rien d'un « anniversaire ». Elle a été choisie en 354 pour coïncider avec la fête romaine du Sol Invictus, célébrée à cette date ; le choix de cette fête permettant de joindre la symbolique du soleil renaissant avec celle du Christ ressuscité. Avant cette date, la Nativité était fêtée le 6 janvier et l'est encore par l’église arménienne apostolique, alors que l’église catholique romaine y fête aujourd’hui l’Épiphanie ou Théophanie (baptême du Christ dans le Jourdain, évènement que les plus anciennes églises pré-romaines utilisaient comme acte de « naissance » du Christ sauveur). En réalité, si l'on en croit l'évangile selon Luc, « il y avait des bergers qui passaient dans les champs les veilles de la nuit pour garder leurs troupeaux », ce qui rend invraisemblable l'idée d'une naissance historique située pendant les hivers rigoureux de cette région.
Icône de détail Article détaillé : Anno Domini.
Famille [modifier]
Icône de détail Article détaillé : Proches de Jésus.
Jésus est connu comme « le fils de Joseph le charpentier »[41] et « le fils de Marie ». Les évangiles selon Matthieu et selon Luc professent une conception par la vertu du Saint-Esprit [42] qui ouvrira plus tard sur des débats théologiques très disputés au sein des communautés chrétiennes concernant la virginité de Marie.
Jésus est le premier-né de cette famille appartenant à un milieu artisanal relativement aisé[43], liée à un clan de nazôréens qui attendent l'apparition d'un fils de David en son sein[44]. Les évangiles mentionnent l'existence de « frères et sœurs »[45] qui « apparaissent[46] pour montrer que Jésus n'a rien d'extraordinaire puisque sa famille est bien connue »[47]. Parmi les « frères du seigneur », Jacques le Juste prendra une place prééminente dans la communauté de Jérusalem après la disparition de Jésus. La lecture traditionnelle catholique a été que ces « frères et sœurs » sont en fait des cousins, l'idée d'une fratrie de Jésus allant à l'encontre de l'idée de la virginité perpétuelle de Marie[48]. Aujourd'hui la question des liens de parenté de Jésus avec ces « frères » et « sœurs » reste discutée, voire disputée. La plupart des spécialistes laïques, protestants et juifs[49] considèrent avec des chercheurs catholiques que Jacques est un fils de Marie et de Joseph[50], tandis que nombre d'exégètes catholiques y voient un « cousin »[51]. Si on en s'en réfère aux évangiles, Jésus a lui-même tenu a relativiser le rôle de cette famille naturelle[52] qui ne joue un rôle positif qu'après la résurrection[53].
Enfance [modifier]
La présentation au Temple,Giovanni Bellini, 1500
La présentation au Temple,
Giovanni Bellini, 1500
L'évangile selon Luc raconte comment, huit jours après sa naissance, il a été nommé Jésus et circoncis[54] conformément à la loi juive[55] lors d'un épisode connu sous le nom de la présentation au temple. L'évangile selon Matthieu expose un épisode connu comme le Massacre des Innocents au cours duquel Hérode, prenant peur pour son pouvoir, décide de faire tuer tous les premiers-nés de son peuple. Les parents de Jésus fuient alors avec lui enfant dans une séquence appelée la Fuite en Égypte qui inspirera une importante production apocryphe[56] et influencera la tradition copte. L'évangile selon Luc rapporte encore un incident au cours duquel, quand il a douze ans, à l'époque de sa Bar Mitzvah, ses parents cherchent Jésus qu'ils retrouvent en conversation avec les docteurs du Temple de Jérusalem.
L'hypothèse d'une enfance dans une communauté religieuse, peut-être proche des Esséniens, a souvent été évoquée mais est amplement discutée[57].
Langue [modifier]
À l'époque de Jésus, deux grandes langues véhiculaires se partageaient le monde gréco-romain, se superposant aux parlers locaux : le grec sur les pourtours de la Méditerranée, jusqu'à Rome, et l'araméen en Syrie et en Orient[58]. Ces deux langues se retrouvaient en Palestine : l'araméen était parlé en Galilée et vraisemblablement dans les campagnes de Judée. Mais le grec avait également pénétré la Judée depuis la côte et ses villes hellénistiques comme Césarée et les juifs hellénistes de la Diaspora avaient des synagogues à Jérusalem[59]. Ainsi le degré d'hellénisation de la Galilée, terre de passage où se croisaient marchands phéniciens et grecs, est diversement envisagé selon le degré d'urbanisation qu'y voient les chercheurs[60]. Si on s'accorde pour dire que le grec était la langue de l'administration et de l'élite économique ou culturelle, certains pensent néanmoins que la majorité des Galiléens ne le parlaient pas, voire ne le comprenaient pas[61].
L'hébreu était quant à lui la langue sacrée des juifs, dans laquelle on lisait les Écritures et chantait les psaumes. Il était peut-être encore vivace dans les familles liées au sacerdoce et les milieux cultivés. Pour ceux qui ne comprenaient plus l'hébreu, un targoum en araméen pouvait accompagner la lecture des Écritures[62].
Ainsi, pour sa part, Jésus s'exprimait-il vraisemblablement dans un dialecte araméen parlé par les paysans de Galilée[63] mais pouvait se servir de l'hébreu liturgique dans les discussions avec les scribes[64]. Par contre, rien n'indique qu'il parlait grec et certains de ses disciples semblent même avoir dû jouer le rôle d'interprètes[65].
Prenez en de la graine
et après on dit que je floode
Et en plus j'ai du entrer un code de confirmation car paraît-il mon post était trop long
Ouay moi aussi
Mais j'ai passay environ 15 minutes à couper des paragraphes
dis toi que ca va nous faire monter le nombre de caratèrs dans le stats
demande de ban' sur le sugg!
je vous avez prévenus
La demande de ban , ça commmence à souler votre truc
restez cools mes freres
One love, rastafarian, yeahman
tu es un baba cool
Non un rasta.... aucune culture man
c'est peu ou prou la même chose...
Non pas vraiment
Il faut arrêter ça là, on fait de l'anti-boost de caractère
c'est vrai tu as raion.
definition de raison d'après wikipedia:
Raison
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Aller à : Navigation, RechercherPour une définition du mot « raison », voir l’article raison du Wiktionnaire.
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Pour les articles homonymes, voir Raison (homonymie).
Le Songe de la Raison produit des monstres, par Francisco GoyaLa raison est une faculté de l'esprit humain dont la mise en œuvre nous permet de fixer des critères de vérité et d'erreur, de discerner le bien et le mal et de mettre en œuvre des moyens en vue d'une fin donnée. Cette faculté a donc plusieurs emplois, scientifique, technique et éthique.
Par suite, on peut distinguer, au point de vue des normes rationnelles :
la raison, ensemble de principes directeurs de la connaissance ou de l'action ;
la raison, principe de création et de mise en ordre de ces principes.
Sommaire [masquer]
1 Étymologie
2 Principes du raisonnement
2.1 Principe d'identité
2.2 Principe de non-contradiction
2.3 Principe du tiers exclu
2.4 Principe de causalité
2.5 Catégories du raisonnement
3 La raison scientifique
4 Rationalisme et empirisme
5 Puissance normative de la raison
5.1 Normes rationnelles et morales
6 Limites de la raison
6.1 L'irrationnel
6.2 Raison et foi
6.3 Raison et transcendance
7 Raison et histoire
8 Bibliographie
9 Références
10 Voir aussi
Étymologie [modifier]
Le mot raison vient du latin ratio, traduction problématique du concept grec de logos. Le mot grec signifie parole, discours, théorie, raison, etc ; le mot latin n'a pas tous ces sens, mais contient l'idée de lien.
Toutefois, là où les Grecs étaient des orateurs, les Romains étaient avant tout "comptables" : ratio désigne en premier lieu le calcul, la supputation, le compte. Par la suite, il désigne les relations commerciales, avant enfin d'acquérir le sens que nous lui connaissons (cf dictionnaire Gaffiot)
Le Logos est aussi un nom donné à Dieu. L'évangile de Jean dit Au commencement était le Logos. Ce thème fut longuement commenté dans le discours de Ratisbonne.
Principes du raisonnement [modifier]
Principe d'identité [modifier]
Le discours philosophique a besoin de cohérence. Une expression de ce besoin est le principe d'identité qui énonce que ce qui est est. C'est, selon Aristote (Métaphysique, livre gamma), l'exigence fondamentale du discours rationnel. Si on ne l'admet pas, le sens des concepts peut changer à tout instant, ce qui revient à dire qu'on ne peut rien dire qui ne soit contradictoire. Une chose est ce qu'elle est (A=A)
Principe de non-contradiction [modifier]
Aristote formule ainsi ce principe : une même chose ne peut pas, en même temps et sous le même rapport, être et ne pas être dans un même sujet. (A est différent de nonA)
Principe du tiers exclu [modifier]
On ne peut attribuer que 2 états à une chose, un état et son contraire (ou l'absence d'état). Il n'existe pas de troisième état "intermédiaire". Exemple: Soit il neige, soit il ne neige pas. Et s'il neige "un peu", alors il neige. Ce principe apparaît moins évidemment que les trois autres.
Principe de causalité [modifier]
Ce principe permet de rendre intelligible le devenir, car si toute chose a une cause, alors une raison permanente d'un phénomène peut être trouvée. En supposant ainsi qu'une même cause produit toujours le même effet, la raison dispose d'un critère de connaissance. (Tout effet a une cause et dans les mêmes conditions la même cause produit les mêmes effets)
Catégories du raisonnement [modifier]
Plusieurs philosophes (Kant, Renouvier, etc) ont cherché a établir les cadres conceptuels de la raison et à comprendre selon quelles catégories nous formulons des jugements : unité, pluralité, affirmation, négation, substance, cause, possibilité, nécessité, etc. La possibilité d'une catégorisation achevée et complète supposerait que la pensée humaine soit immuable dans ses principes. Elle supposerait donc une raison identique à elle-même et sans dynamisme au niveau de ses normes qui seraient inchangeables. On peut au contraire estimer qu'il est possible de faire la genèse de la raison, genèse qui nous ferait voir comment se sont constituées ces catégories. Cette opposition, raison constituée - raison en devenir, est, très schématiquement, l'opposition du rationalisme et de l'empirisme.
La raison scientifique [modifier]
Rationalisme et empirisme [modifier]
Le rationalisme identifie la raison aux principes que nous avons énoncés. Cette raison est donc un système, et il est le même chez tous les hommes (voir Descartes, Discours de la méthode). Cette raison est aussi la lumière naturelle par laquelle nous saisissons les idées innées que Dieu a mises en nous : la vérité est en nous, préformée, a priori et constituant le fond de notre pensée. De ce point de vue, l'esprit humain est mis en rapport de manière particulière avec le divin ; en effet, dans certaines doctrines, la raison humaine peut se fondre en Dieu (Malebranche, Spinoza, etc). Ainsi l'homme ne pense-t-il pas, mais est pensé en Dieu par l'intermédiaire de sa raison. C'est cette thèse extrême du rationalisme que Thomas d'Aquin avait combattue, lorsqu'il s'opposait sur ce point à Siger de Brabant.
A l'opposé, l'empirisme n'admet pas que la raison soit constituée de principe a priori. La raison est une tabula rasa sur laquelle s'impriment les données de l'expérience. La connaissance venant donc entièrement de l'expérience, il n'y a que des principes a posteriori. Ainsi Locke combat-il contre Descartes dans son Essai sur l'entendement humain. L'étude des principes de la raison se fera alors à partir de la sensation, de l'habitude, de la croyance, de la succession régulières d'impressions, de l'association d'idée, etc.
Ces deux perspectives sur la nature de la raison ne sont pas absolument inconciliables. Le rationaliste peut abandonner les idées innées, et admettre l'expérience ; l'empirisme peut admettre l'existence de principes innés. Chacune de ces deux doctrines est en fait incomplète. Le rationaliste, en fondant l'esprit humain sur la seule raison identique à elle-même, ne rend pas compte de tous les processus irrationnels qui se manifestent dans la pensée. Mais, d'autre part, l'empiriste nie toute activité de l'esprit, et n'admet pas qu'un principe d'ordre puisse être inné, laissant ainsi la pensée à la contingence de l'expérience. Or, on constate que la raison a une certaine puissance d'ordonnancement.
Puissance normative de la raison [modifier]
Selon Aristote (Métaphysique, livre A), le rôle du philosophe est d'ordonner. En effet, le philosophe est celui qui consacre sa vie à la pensée ; il pèse et évalue toute chose. Par suite, il fait la lumière sur ce qui était obscur et y met bon ordre. Le philosophe, c'est donc, parmi les hommes, la raison même. Au-delà des catégories déjà constituées de la raison, véritable système de vérités qui peut être socialement institué, le philosophe se sert de la raison comme puissance constituante : il sape l'ancien ou l'assimile, bâtit sur de nouveaux fondements et crée de nouvelles normes, une nouvelle raison. Dès lors l'activité de la raison dynamique se confond avec l'activité même du philosophe : il invente, crée, organise, synthétise, résout, etc. Bref, philosophe et raison sont des principes d'ordre.
Normes rationnelles et morales [modifier]
Dans la mesure où la raison énonce des normes, elle nous donne des règles d'action qui régulent notre comportement. Elle nous permet ainsi de voir clairement le but que nous voulons atteindre et de mettre en œuvre des moyens adéquats. Mais elle nous donne aussi les moyens de vivre en accord avec nous-même, avec les principes que nous nous sommes fixés pour conduire notre vie. En ce sens, elle nous permet de discerner les valeurs morales et leur hiérarchie : elle nous montre d'une part ce que nous acceptons, admirons, recherchons, et d'autre part ce que nous ne pouvons tolérer, ce que nous refusons et rejetons. C'est là sa fonction morale discriminante.
Limites de la raison [modifier]
L'irrationnel [modifier]
La raison donne des normes. Mais est-elle l'autorité suprême en ce domaine ? Ce qu'elle nous fait connaître est-il infranchissable ? En tant que système de principes, il est certain que la raison ne se laisse pas dépasser par des prétentions à une connaissance supra-rationnelle.
Descartes pensait pouvoir recourir à la raison seule pour atteindre avec certitude la vérité. Son célèbre cogito ergo sum montre qu'il raisonnait selon des principes réfléchis de son point de vue. Une connaissance perçue à travers le prisme d'une méthode exclusivement rationnelle [1] peut comporter certains préjugés nuisibles à l'apprentissage en profondeur.
À elle-seule, la raison ne nous fait rien connaître, car l'expérience au minimum est nécessaire. Ainsi la matière même de l'expérience est-elle déjà une première limite à la raison. Mais nous ne pouvons pas non plus affirmer avec certitude que ce que nous pensons selon les règles de la raison soit a priori conforme à la réalité en soi. La réalité et ses lois peuvent nous échapper en grande partie, si bien que la raison est confrontée à une résistance de la part d'une forme de non-rationalité et de complexité de la réalité : la normativité de la raison n'explique pas la totalité du monde.
Pascal ne comprenait le monde que dans les rapports entre la globalité et les détails. Dans cet esprit, René Dubos a défini la formule : « penser global, agir local ».
Raison et foi [modifier]
La science nous donne les moyens de parvenir jusqu'à un certain point à la connaissance du monde naturel. Descartes prétendait que l'on pouvait atteindre avec certitude la vérité par les lumières naturelles, "sans les lumières de la foi".
Science et foi ont entretenu à toutes les époques des relations complexes, dans lesquelles on a pu voir les limites de telle ou telle approche.
Article détaillé : relation entre science et religion.
Ces limites ne sont pas les mêmes en théologie. En effet, dans ce domaine de connaissance, la foi nous permettrait de dépasser le donné naturel et de nous élever à une connaissance surnaturelle.
Au XIXe siècle, certains (comme Kierkegaard, philosophe danois) pensent que c'est la foi, plus que la raison, qui est essentielle. L'expérience de la foi de Kierkegaard, vécue dans la souffrance, lui fait ressentir l'incertitude, alors que l'on pourrait croire que la raison apporte la certitude.
En 1942, le théologien Henri de Lubac donne Kierkegaard comme exemple de foi dans le Drame de l'humanisme athée.
Il n'est pourtant pas nécessaire de faire cette expérience de souffrance pour faire l'expérience de la foi : nous avons reconnu plus haut les limites de la raison. Parvenu à ces limites, nous n'avons plus de principe d'explication, et nous sommes confrontés à l'altérité radicale du monde. En recherchant l'origine de cette altérité, certains l'expliqueront par l'hypothèse d'un Dieu créateur, d'autres ne formuleront aucune hypothèse, d'autres encore nieront l'existence de tout principe divin.
Dans tous les cas, la croyance que l'on choisit n'est manifestement pas entièrement rationnelle.
Raison et transcendance [modifier]
La question du rapport entre la foi et la raison est développée dans l'encyclique pontificale Fides et Ratio. Cette encyclique constate l'écart entre les deux termes, elle donne un éclairage sur les différents courants philosophiques de ces deux derniers siècles, et souligne les apports de la linguistique et de la sémantique dans le monde contemporain.
Sans opposer foi et raison, elle souligne la nécessité d'un fondement :
« Il n'est pas possible de s'arrêter à la seule expérience ; même quand celle-ci exprime et manifeste l'intériorité de l'homme et sa spiritualité, il faut que la réflexion spéculative atteigne la substance spirituelle et le fondement sur lesquels elle repose. »
Raison et histoire [modifier]
Bibliographie [modifier]
La République, Platon
Parménide, Platon
Seconds Analytiques, Aristote
La Métaphysique, livre gamma, Aristote
Somme théologique, Thomas d'Aquin
Descartes, Samuel S. de Tracy, Seuil (biographie de Descartes)
Règles pour la direction de l'esprit, Descartes
Discours de la méthode, Descartes
Méditations métaphysiques, René Descartes (1641),
De la réforme de l'entendement, Spinoza
Éthique, Spinoza
Critique de la raison pure, Kant
Critique de la raison pratique, Kant
Phénoménologie de l'esprit, Hegel
La raison, Gilles-Gaston Granger
La raison créatrice, Angèle Kremer-Marietti
Le mythe rationnel de l'Occident, Manuel de Diéguez, P.U.F., 1980.
Le Combat de la raison, Manuel de Diéguez, Albin Michel, 1989.
Références [modifier]
↑ Le Discours de la méthode fut le premier ouvrage de philosophie publié en français, d'où sa notoriété. Voir aussi le contexte d'élaboration de la philosophie cartésienne dans Cartésianisme.
Voir aussi [modifier]
Logique
Rationalité
Jugement
Pensée critique
Athéisme
Passion
Sagesse
Fides et Ratio : sur les rapports entre foi et raison
La raison chez Hegel
Théorie de la connaissance
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