C´est un peu comme les stories: chacun les siennes
Chapitre 2: Stan Ockers (1920-1956)
1/ Ses débuts
2/ Après Guerre
3/ Son apogée
4/ Le drame
1/ Ses débuts (1920-1945)
Josephus-Constant Ockers alias "Stan" Ockers est né le 3 février 1920 à Borgerhout en Bélgique. Il commenca sa carrière professionel à l´âge de 20 ans, en 1940. Sa première saison professionelle fut discrète, il passait complétement inapercu cette année là. Lors de sa 2éme saison pro, le coureur flammand se distingue en remportant une course d´importance: le GP de l´Escaut, à domicile. Mais cette performance est relative, puisque la plupart des coureurs étrangers sont absents à cause de la Guerre... Durant toutes les années de guerre, Ockers ne peut guère se mesurer face aux meilleurs coureurs étrangers. Il passa dans deux équipes différentes: Helyett en 1942 et Métropole en 1943-44, un club du district d´Anvers. Il peut juste se mesurer face aux coureurs Belges de 1941 à 1945. Durant ces années, il n´ontiendra pas de victoires prestigieuses mais réussit à faire quelques accessits non négligables. 8éme du GP de l´Escaut, 12 et 14éme du Ronde, 3éme de Liège Bastogne Liège. Comme la plupart des grands champions de cette époque, Ockers a eu une carrière fortement ralenti à cause de la guerre.
2/ Après guerre (1946-1949)
Après la guerre, dans cette année 1946, Ockers ne courra pas que très rarement l´étranger. Il comfirme que sa victoire, il y a 5 ans au GP de l´Escaut n´était pas du au hasard. Stan Ockers s´illustra essentiellement dans les ptits critériums Belges. Il est dans l´ombre de Rik Van Steenbergen, le roi des classiques, celui qui attire tous les regards en Belgique. A cette époque difficile de se faire un nom à côté des Schoote, Van Steenbergen...
De 1947 à 1949, il courra sous les couleurs de l´équipe Garin-Wolber & Mondia, une équipe de haute renommée. Il comfirme son potentiel sur les classiques en terminant 4éme et 5éme, de la Flèche et de LBL respectivement. Ockers cette année là se découvre des qualités de grimpeurs en terminant 3éme du Tour de Suisse barré par le champion Italien Bartali. Il sera aussi champion de Belgique.
L´année suivante, il se distingua tout d´abord en remportant le Tour de Belgique. Il disputera son premier Tour de France qu´il finira a une honorable 11éme place.
En 1949, alors âgé de 29 ans, il termine le Tour a une belle 7éme place et remportera de multiples critériums...
3/ Son apogée (1950-1956)
1950 est l´année de l´avénement d´Ockers (Terrot & Deba) devant le grand public. Il termina 2éme d´un Tour de France houleux. Profitons de cela pour faire un rappel de ce Tour. A la suite d´un accrochage involontaire entre Bartali et Robic, le public Francais s´en prend violemment à Bartali. Insultes, bousculades, ce Tour est dans une atmosphère pesante surtout avant la venue en Italie. Par crainte de représailles et violence, les responsables du Tour décideront de ne pas passez en Italie, ce qui provoquera la colère de Bartali. Grâce à son charisme, Bartali incitera toutes les équipes italiennes à se retirer du Tour alors que Magni était maillot jaune. C´est donc dans ces conditions qu´Ockers terminera 2éme de ce Tour, derrière Bubler, désertait par eaucoup de champions. Il décrochera par ailleurs une étape. Il terminera la saison par une belle 7éme place au championnat du monde en travaillant pour son leader. C´est lors de cette année où Ockers atteindra une grande notoriété. Il est adulé par des milliers de jeunes Belges passionés. Son sourire légendaire, son courage, sa détermination et sa malice, font de lui un des cyclistes les plus populaires en Belgique.
1951: Ockers (Peugeot) est annoncé parmi les favoris du Tour mais il est décoit malgré une 5éme place
1952: une de ses plus belles années depuis ses débuts pro. Il termine 2éme du Tour à des années lumières d´un Coppi éblouissant et intouchable. Ockers terminera 2éme de la Flèche derrière Kubler sa bête noire décidemment.
1953: il prend sa revanche sur Kubler a la Flèche et le domine de très belle manière remportant une de ses plus belles course de sa carrière. Il disputera son 1er giro qu´il finira à unebelle 6éme place. En fin de saison, il monte sur le podium des championnats du monde et obtient un bel accessits ur le GP de Lombardie.
1954: Ockers décide de participer à son premier Paris-Roubaix pour découvrir l´enfer du Nord qu´il finira à une excellente 2éme place. Sur le Tour, voyant qu´il n´a pas les moyens de gagner le jaune, il décide de se lancer dans la conquête du maillot vert. Il terminera 2éme apres une victoire d´étape et sera 6éme du général.
1955: son année de gloire. Après une échappée de 50km, il remporte sa 2éme Flèche. Quelques jours plus tard, il réalisa le doublé des Ardennes enn devancant au sprint Impanis, l´homme qui l´avait battu sur le Vélodrome l´année dernière. Il terminera ensuite 2éme du Tour de Suisse et 8éme du Tour avec en bonus le amillot vert sans victoires d´étapes. Il l´a acquis grâce à sa régularité (étape montagne, vallon, plaine...). Le plus beau reste à venir. En fin de saison il devient champion du monde. L´année de la consécration pour ce coureur qui a été barré par Van Steenbergen ou Kubler dans les classiques ou bien par Bartali ou Coppi dans les Tours...
1956: Il n´obtiendra pas de grandes victoires cette année là, si ce n´est le classement du meilleur sprinteur du Tour qu´il achévera à une 8éme place après une belle victoire d´étape. Il obtiendra des accessits importants sur certaines grandes classiques (2éme du Ronde, 4éme de la flèche...)
4/ Le drame
On était le 1er Octobre 1956. Ockers participait à une compétition qui n´avait que très peu d´importance, à Anvers chez lui. 8 mois après avoir gagné les 6 jours d´Anvers chez lui, le coureur se rendait chez lui pour disputer une petite compétition locale... Lancé sur la piste à toute allure à plus de 60km/h, sans casque, il tomba lourdement et mourra sur le champ... Sa tête était couverte de sang selon les témoins, cet événement a bouleversé tout le pays entier , ainsi que le monde du sport. Un des plus grands champions de l´après guerre s´éteind, en ce début de mois d´octobre 1956... La Belgique pleure et en particulier un jeune enfant de 11 ans qui se nomme Eddy. Depuis son plus jeune âge, il a eu une admiration particulière envers ce champion si sympathique et toujours souriant. Il fut bouleversé par la mort de ce champion. Quelques années plus tard, ce jeune adolescent allait devenir le plus grand champion de l´histoire du cyclisme... Un an après sa mort, un monument fut construit pour lui rendre hommage, dans la Roche en Ardennes dans le sud de la Belgique. Le 1er octobre 2006, il y aura 50 ans que Stan Ockers disparut...
Qu´il repose en paix
tjrs aussi complet!
Il faut dire que j´ai beaucoup blablaté pour que ce soit complet
Chapitre 3: Tour 1964
Chapitre 4: Lemond et le Tour (1986-89-90)
Chapitre 5: Le Roi Miguel et son record (Tour 1991-92-93-94-95)
Chapitre 6: Erik Zabel
Chapitre 7: Jan Ullrich
Après ca sera fini
koï
Gavin ta vu les dernieres news sur montopic dopage?
Demain le Tour 64.
J´ai fait sur bloc note la moitié du boulot
vivement Ullrich et Zabel
Tour 1964
Contexte:
Deux semaines après avoir remporter un Giro extrêmement disputé face aux coureurs Italiens, Jacques Anquetil et son équipe Saint Rapahel, se présentent au départ du Tour fortement émoussés, après la conquête du maillot rose. Anquetil a deux choses en tête avant le départ:
- être le premier coureur à remporter 5 Tours de France
- être le Deuxième champion, après Coppi, à réaliser le doublé Giro + Tour la même année.
Anquetil a 30 ans et a déjà remporté le Tour à 4 reprises:
- En 1957, lors de sa première participation
- Et trois fois d´affilée, de 1961 à 1963.
L´objectif d´Anquetil semble tout de même très haut malgré ses qualités. Qui pourra contrecarrer les plans de Maitre Jacques?
- Poulidor semble le mieux placer pour cela. Il semble être en grande après sa 2éme place dans le Dauphiné. Il a aussi acquis de l´expérience sur les 2 derniers Tours (3éme en 62, 8éme en 63).
- Bahamontes? Le vainqueur du Tour 1959 semble vieux du haut de ses 36 ans. Mais qui sait? Ce parcours avantage les grimpeurs avec de multiples étapes de haute montagne et il recevra l´aide d´un certain André Darrigade.
- L´équipe Pelforth d´Henry Anglade semble forte et veulent à tout prix empêcher le sacre d´Anquetil.
- Julio Jimenez le petit grimpeur espagnol? Trop limité au CLM.
- Fernando Manzaneque? Le coureur espagnol a toujours été sous-estimé à cause notamment de Bahamontes. Ce Tour 64 peut-être le sien même s´il a beaucoup déçu sur le Tour.
La course:
Le début de Tour commence par 3 étapes de plaine pour "tranquillement" se mettre en jambe. La 1er étape se dispute sur un rythme effreiné! Les cassures sont nombreuses. Poulidor, Bahamontes et la plupart des autres favoris perdent une vingtaine de secondes. Dès la 1er étape Anquetil marque des points psychologiques face à ses adversaires. La 1er étape est marqué par la chute du Champion Belge Rik Van Looy qui devra abandonner par la suite. André Darrigade remporte le lendemain sa première victoire d´étape sur ce Tour. Les premières choses sérieuses commencent à partir du 2éme troncon de la 3éme étape. Ce CLM par équipes donne une indication sur l´état de forme des équipes. L´équipe KAS, de Jimenez, remporte l´étape devant l´impressionant armada Pelforth. Poulidor, avec son équipe Mercier, récupère le temps qu´il a perdu sur Anquetil lors de la 1ere étape. Bahamontes perd plus de 3min...
Lors de la 5éme étape qui passe en Allemagne, Rudy Altig semble surmotivé. Il lance une grande offensive loin de l´arrivée en compagnie des frères Groussart entre autre. Le vrai début du duel entre Poupou et Anquetil commence aujourd´hui. Les deux hommes se marquent, ne suivent, ils ne se lâchent pas. L´échappée prend vite 5min d´avance et à Fribourg, Rudy Altig s´empare du maillot jaune. Poulidor et Anquetil se neutralise. Ce duel va couper la France en deux entre les pro-Anquetil et les pro-Poulidor, un peu comme en Italie entre Coppi et Bartali. Les prochaines étapes ne présentent pas de difficultés. Les deux Francais vont donc aborder la 1er étape de montagne a quasiment ex-acquo. Lors de la première étape de haute montagne, qui passe par les cols du Télégraphe et du Galibier, Bahamontes réalise un exploit de haute volée en remportant l´étape après un long raid solitaire. Il s´impose devant Poulidor et Junkerman (qui sera un des premiers à detecter Erik Zabel). Anquetil, en difficulté au Galibier, limite très bien la casse et ne perd qu´une vingtaine de seconde sur Poulidor. Georges Groussard dépossède Altig du jaune. A monaco, au Stade Louis 2, Poulidor commet une erreur monumental! Il s´échappe à 3 Tours de l´arrivées et passe sur la ligne en levant les bras croyant qu´il a gagné! Alors qu´il restait encore un tour à parcourir!! C´est Anquetil qui l´emportera et qui empoche les bonifs...
A Hyères sur un CLM de 21km, Anquetil devance Poulidor de 36" et le double au général. Groussard le courageux maillot jaune se défend bien et conserve son maillot. Bahamontes imite la casse mais Jimenez est très loin. Au général, Anquetil a 31 sec d´avancesur Poupou et 2´53" sur Bahamontes. Lors de la 14éme étape entre Perpignan et Andorre, Julio Jimenez fait un festival et remporte l´étape avec 9 min d´avance. Lors de la journée de repos, Anquetil accepte de déguster un méchaoui pour répondre à l´invitation de Radio-Andorre et ne s´entraine pas de toute la journée!! Ses adversaires supportent très mal cet excès de confincae. Lors de la 14éme étape, Anquetil craque et s´effondre face aux attaques de Poulidor et Bahamontes. Anquetil est malade à cause de ce méchaoui, dirait-on, et skotché sur la route. Il accuse 4´ de retard au sommet, le Tour est perdu pour lui! Mais Poulidor et l´Aigle de Tolède descende beaucoup trop prudemment alors qu´Anquetil prend tous les risques dans la descente malgré le brouillard. Anquetil refait une partie de son reatrd et se refait une santé dans la vallée, où il ménerait une chasse tambour ouvert. Il réussira à refaire tout son retard. C´est ici que commencera les malheur de Poulidor. Il est victime de plusieurs ennuis mécaniques et perd plus de 2 min sur son rival. Lors de l´étape Toulouse-Luchon, Poulidor, très remonté par les problèmes qu´il a connu hier, attaque dès le pied du col du Portillon. Personne ne peut réagir à son attaque, même pas Anquetil ni même l´Aigle de Tolède qui dcevra beaucoup sur cette étape. Il reprend 1´43" à Anquetil et plus de 2´ à Bahamontes. Poulidor est donc revenu à 9" de Anquetil.
Le lendemain, 4 cols sont au programme et non des moindres! Peyresourde, Aspin, Tourmalet et Aubisque sont au menu des coureurs! Bahamontes tire profit de ce terrain qui est pour lui idéal. Il attaque dès l4ée km en compagnie de son rival Jimenez. Bahamontes est très intéressé par le général (3´29" de retard) et laisse Jimenez prendre les moints de la montagne. Au sommet du Tourmalet, les deux fuyards ont 5´30 de retard. Bahamontes est maillot jaune virtuel. C´est alors que Anquetil qui était trop occupé à surveiller Poulidor, se décide d´organiser la chasse avec l´équipe Pelforth. Dans le Soulor, Bahamontes accélère et lâche Jimenez. Au sommet du Soulor, il n´a que 3´30" d´avance. Bahamontes perd du temps dans la vallée mais gagnera l´étape avec moins de 2min d´avance et reste assez loin de Poupou et Maitre Jacques.
L´étape de demain mène les coureurs à Bayonne pour un CLM de 43km. Occasion idéale pour Anquetil de reprendre du temps aux grimpeurs. C´est chose faite mais il ne reprend pas autant de temps qu´il ne l´espérait. Seulement 37" de repris, et Poulidor est toujours à l´affût 56" derrière. Bahamontes est toujours là à 3´30.
Il y a ensuite 2 étapes de transitions, avant l´étape décisive: celle du Puy de Dôme...
Cette étape s´annonce décisive pour la victoire finale du Tour! Cette ascencion est terrible dans les 5 derniers km qui sont à plus de 13% de moyenne. Dès le début de la montée, Poulidor, le limousin, et Anquetil, le normand, ne se lâchent pas. Les équipiers font le travail au début de la montée. A 5km du sommet, Jimenez place un violent démarage, seul Bahamontes peut répondre. Derrière le peloton explose en milles morceaux. Poulidor et Anquetil sont au coude à coude. Les deux champions se livrent une guerre des nerfs. Quand l´un accélérait l´autre accélérait quand l´un ralentissait l´autre ralentissait. Bien malin qui pourra dire qui des deux coureurs sortira vainqueur de ce duel... A un peu plus d´un km du sommet, Anquetil montre des signes de fatique. Il est complétement aplati sur son vélo le visage grimacant. Poulidor ne fait pas attention à cela et continue à son train. A l´avant Jimenez lâche Bahamontes et prend sa revanche sur l´autre jour. A moins d´un km de l´arrivée, Anquetil commence à lâcher progresivement. Il perd un mètre, ensuite 2 puis ensuite 3 et il s´effondre totalement!! Poulidor part dans le dernier km à la conquête du maillot jaune. Les deux hommes donnent le maximum. Poulidor franchit la ligne avec près de 1´ de retard. Complètement épuisé par l´effort, Poulidor est à deux doigts de s´évanouir. Anquetil, défaillant dans le dernier km, se fait passer par l´Italien Adorni. Piqué dans son orgueil, Anquetil rajouta une couche et donna le meilleur de lui même pour garder son maillot. Anquetil passe la ligne d´arrivée et tout de suite après, un membre de son équipe vient lui annoncer qu´il garde le maillot pour seulement 14"! Ainsi s´achève, une des étapes qui a le plus marqué l´histoire du Tour.
Dernière étape: Un CLM de 27.5km entre Versailles et Paris. Anquetil est réputé supérieur à Poulidor et il le comfirmera. Ce CLM n´est qu´une formalité pour lui. Il le remportera avec 15" d´avance sur Altig ancien maillot jaune et Poulidor de 21".
Classement général Final
1. Jacques ANQUETIL (Fra) en 127h09´44"
2. Raymond Poulidor (Fra) à 55"
3. Federico Bahamontes (Esp) à 4´44"
4. Henry Anglade (Fra) à 6´42"
5. Georges Groussard (Fra) à 10´34"
6. André Foucher (Fra) à 10´36"
7. Julio Jimenez (Esp) à 12´13"
8. Gilbert Desmet 1 (Bel) à 12´17"
9. Hans Junkermann (All) à 14´02"
10. Vittorio Adorni (Ita) à 14´19"
11. Esteban Martin (Esp) à 25´11"
12. Fernando Manzaneque (Esp) à 32´09"
13. Francisco Gabica (Esp) à 41´47"
14. Tom Simpson (Gbr) à 41´50"
15. Rudi Altig (All) à 42´08"
A noter la belle perf collective de Pelforth (4-5-6éme)
Pas très intéressés par un des Tours qui a le plus marqué l´histoire du vélo
moi je préfaire le tour 1997
si tu peut faire un p´tit truc .....
Je le ferais en même temps que je ferais celui d´Ullrich
roh merci
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Mouais
Menfin Virenque n´était pas un adversaire valable pour Ullrich selon moi
plus de 9 minutes d´écart au classement général
cette année Ullrich était vraiment très fort
plus de 9 minutes d´écart au classement général
ca comfirme bien ce que je dis
Virenque n´était pas un adversaire valable sur ce Tour à cause de son iréégularité en montagne et de ses carences en CLM
cette année Ullrich était vraiment très fort
C´est parce qu´il n´a pas été controlé une fois sur ce Tour. Pas étonnant qu´il fait cette année là son meilleure Tour
parce que virenque et pantani sont pas dopé ?